Chamrousse

Localisation

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Chamrousse : descriptif

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Chamrousse

Chamrousse est une commune française située géographiquement en altitude dans les Alpes à l'extrémité sud de la chaîne de Belledonne, au-dessus de la vallée du Grésivaudan et de l'agglomération grenobloise, administrativement dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes et autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné. Chamrousse est une station touristique surtout de sports d'hiver ayant accueilli les épreuves de ski alpin des Jeux olympiques d'hiver de 1968

Il s'agit du berceau du ski en France (1878)

La station compte quarante-deux pistes de ski alpin et neuf pistes de ski de fond

Elle a également accueilli le Tour de France en qualité de ville-étape d'arrivée en 2001 et 2014. La commune de Chamrousse a été créée en 1989

Depuis 2015, elle fait partie du canton d'Oisans-Romanche créé à la suite du nouveau découpage territorial du département de l'Isère. Ses habitants sont appelés les Chamroussiens et Chamroussiennes.

Géographie

Situation

Située à l'extrémité sud de la chaîne de Belledonne, Chamrousse est surtout connue comme une station de ski alpin (1 400 Grenoble. Elle dispose également de pistes de ski de fond (44 lac Achard, lacs Robert...).

À l'extrémité de Bachat-Bouloud, la chaîne de Belledonne se termine par une cassure abrupte au niveau des rochers dénommés Cime des Fraches, Rocher de l'Homme ou Rocher de Chambre-Chien, une chute d'environ 1 000 mètres dominant la vallée de la Romanche au niveau de Livet-et-Gavet.

Description

Le village-station est divisé en plusieurs sites urbanisés à des altitudes différentes :

  • Le Recoin (1 650 mètres)
  • Roche-Béranger (1 750 mètres)
  • Le Domaine de l'Arselle (1 700 mètres - anciennement Bachat Bouloud)

Ces sites correspondent à une station de ski présentant de nombreux immeubles de type résidentiel et des chalets entourés par une végétation de montagne essentiellement constituée de résineux.

Communes limitrophes

Rose des vents Saint-Martin-d'Uriage Saint-Martin-d'Uriage Saint-Martin-d'Uriage / Revel Rose des vents
Vaulnaveys-le-Haut N Revel / Livet-et-Gavet
O    Chamrousse    E
S
Séchilienne Livet-et-Gavet / Séchilienne Livet-et-Gavet

Géologie

Le territoire communal s'étend sur les derniers reliefs méridionaux de la chaîne de Belledonne, en pente douce permettant le ski.

Sites géologiques remarquables

Plusieurs sites géologiques remarquables situés sur le territoire communal sont classés à l'« Inventaire du patrimoine géologique » :

  • les « ophiolites et chromites de Chamrousse » sont un site d'intérêt minéralogique aux lieux-dits du Col des Trois Fontaines et du Manqué, classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique » ;
  • les « dépôts interglaciaires de l'Arselle », sur les communes de Chamrousse et Séchilienne, constituent un site d'intérêt géochronologique de 28,22 hectares, classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».
Le plateau de l'Arselle et le Taillefer au fond.

Climat

Le territoire de la commune de Chamrousse étant situé entre 1 370 et 2 448 mètres d'altitude avec un secteur urbanisé essentiellement situé entre 1 600 et 1 800 mètres d'altitude, son positionnement élevé à l'extrémité sud de la chaîne de Belledonne lui permet de bénéficier d'un bon enneigement.

Les chutes de neige peuvent même être assez abondantes lorsque les perturbations circulent depuis le nord, mais lorsque les perturbations circulent d'ouest en est, voire du sud vers le nord, les précipitations sont moins intenses, car celle-ci se déversent en premier sur les premiers obstacles que constituent les massifs préalpins tels que le Vercors, ou des massifs situés plus au sud.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 5,1 amplitude thermique annuelle de 14 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 5,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records CHAMROUSSE (38) - alt : 1730m, lat : 45°07'40"N, lon : 5°52'41"E
Records établis sur la période du 01-09-2002 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −4,6 −5,3 −2,9 0,9 3,9 8,2 10,1 10,1 6,9 4,1 −0,2 −3,3 2,3
Température moyenne (°C) −1,3 −1,7 0,6 4,3 7,4 11,9 14 13,8 10,2 7,4 3 0,1 5,8
Température maximale moyenne (°C) 2 1,9 4 7,8 10,9 15,5 18 17,4 13,5 10,7 6,1 3,4 9,3
Record de froid (°C)
date du record
−18,5
27.01.05
−23,3
05.02.12
−17,9
01.03.05
−12
07.04.08
−7,7
06.05.19
−3,4
02.06.06
0,8
10.07.07
0,6
10.08.07
−3,9
27.09.20
−9,4
29.10.12
−15,7
27.11.10
−17,7
20.12.09
−23,3
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
13.01.07
16,7
04.02.04
16,4
17.03.04
18,5
28.04.12
24,6
22.05.22
27,7
26.06.19
28,6
18.07.23
28,7
24.08.23
23,9
04.09.23
21,8
07.10.09
19,2
10.11.15
15,2
02.12.15
28,7
2023
Précipitations (mm) 89,4 74,6 95,7 93,7 144,7 99,5 97,5 119,3 87,7 104,6 106,4 106,2 1 219,3
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Phénomènes météorologiques particuliers

La station est sujette à des orages estivaux parfois violents, pouvant s'accompagner de chutes de grêle. En hiver, le foehn peut occasionnellement provoquer des remontées de températures brutales et une fonte rapide du manteau neigeux

Hydrographie

Cours d'eau

Quelques petits torrents prennent leur source sur le territoire communal avant de rejoindre la Romanche, dont notamment :

  • le ruisseau de la Salinière (ou de l'Arselle), d'une longueur de 2,2 kilomètres;
  • le ruisseau de Combarence, d'une longueur de 2,3 kilomètres;
  • le ruisseau de Moirin, d'une longueur de 2,2 kilomètres.
Lacs et plans d'eau
Vue du lac Achard dominée par la Croix de Chamrousse.
  • le lac Achard (1920 m), situé en haute montagne, occupe le fond de la cuvette d'un cirque naturel ;
  • les lacs Robert (2000 m) sont trois lacs dénommés : le lac ouest (le plus étendu a une superficie de 8,5 hectares), le lac nord et le lac sud. Ils sont situés en haute montagne au fond de la cuvette d'un cirque naturel ;
  • les trois lacs artificiels des Vallons, de la Grenouillère et de la Lauze créés pour l'enneigement artificiel des pistes de ski ;
  • le lac Levetel ;
  • le lac des Pourettes.

Voies de communication

Accès par l'autoroute

Le territoire de Chamrousse se situe à proximité de trois autoroutes françaises, toutes dépendantes du réseau AREA/APRR :

  • L'autoroute A48 permet la liaison autoroutière entre les agglomérations de Lyon et de Grenoble. Cette voie se connecte à l'entrée de l'agglomération grenobloise au niveau d'un échangeur avec l'A480, puis à la rocade sud de Grenoble qui au niveau de sa sortie no 5 (Eybens) permet de se raccorder à la route départementale 5 qui mène à Uriage via Brié & Angonnes, puis à Chamrousse par la RD 111.
  • L'autoroute A41 permet la liaison autoroutière entre les agglomérations de Grenoble et de Genève. Cette voie se connecte à l'entrée de l'agglomération grenobloise au niveau d'un échangeur avec la rocade sud de Grenoble qui permet de rejoindre la sortie no 2 (Gières-Uriage) qui mène à Uriage via la RD 524.
  • L'autoroute A51 qui permet la liaison autoroutière de l'agglomération grenobloise vers le sud via le col de la Croix haute et la route nationale n°75 (vers Sisteron).
Accès par la route
  • La route départementale 111 depuis les communes de Saint-Martin d'Uriage (via le lieudit des Seiglières) et de Vaulnaveys le Haut (via l'ancienne chartreuse de Prémol et le col Luitel.

Transports publics

Chamrousse est desservie par la ligne T87 du réseau Transisère de la région Auvergne Rhône Alpes.

La ligne régulière N93 assure la liaison entre Grenoble et Gières, desservant ainsi Chamrousse toute l'année. Des lignes saisonnières comme Transaltitude fonctionnent en hiver, reliant Grenoble à Chamrousse du 23 décembre 2024 au 31 mars 2025. Pendant la saison hivernale, le Skibus 707 et l'Estibus 707 sont également disponibles pour faciliter l'accès à la station.Pour ceux qui préfèrent un transport plus flexible, le service Flexo 57 est accessible toute l'année sur réservation, reliant Uriage à Chamrousse. De plus, des navettes gratuites circulent en saison d'hiver et d'été entre les différents arrêts de la station, permettant aux visiteurs de se déplacer facilement.

  1. , Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  2. Site météo-Chamrousse, page d'accueil
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. «  », sur www.meteocity.com (consulté le )
  9. Site Sandre, fiche sur le ruisseau de l'Arselle
  10. Site Sandre, fiche sur le ruisseau de Combarence
  11. Site Sandre, fiche sur le ruisseau de Moinu

Toponymie

Selon le site de la mairie, le nom même de la commune dérive d'un radical préceltique : « calm » ou « chalm », qui signifierait un haut-plateau dénudé et pierreux,.

  1. Site de la mairie de Chamrousse, page sur l'origine du nom
  2. Source étymologique originale : p.16-17.

Histoire

Vue panoramique d'une mer de nuages depuis Chamrousse en direction de Grenoble. Le massif du Vercors est visible à gauche et au centre et le massif de la Chartreuse à droite.

Le nom Chamrousse apparaît pour la première fois en 1744 sur une carte de Cassini. Plus loin dans le temps, on trouve une référence à "Culmen Rupha" (Culmen = sommet en latin ; Rupha, peut-être de rufus = roux, ou d'un toponyme local ?) dans une donation de 1260. Il semble que le sommet était connu des Romains : on a trouvé huit médailles, dont une datant de Néron en creusant les fondations de la Croix de Chamrousse en 1856. On en trouve la confirmation dans le sermon du curé Joubert de Vaulnaveys lors de l'inauguration.

La présence d'une croix au sommet est attestée depuis le XVIIe siècle. Une croix de 12 mètres de haut fut érigée le 25 août 1856 sur le piédestal actuel. Plusieurs fois relevée ou remplacée au cours des années, la croix actuelle a été repositionnée après les travaux du réaménagement du sommet (télécabine, nouveau restaurant) en 2010.

Moyen Âge

En 1234 a lieu la fondation du monastère de Prémol, couvent de religieuses dépendant de la Grande Chartreuse. Cette fondation fut créée à l'instigation de l'épouse du dauphin Guigues André : Béatrix de Montferrat, comtesse de Vienne et d'Albon, dame de Vizille.
La dauphine s'entendit avec les chanoines d'Oulx et avec sieur Alleman, prieur de Vaulnaveys, et se fit céder les droits de ces derniers pour les rétrocéder ensuite à la nouvelle Chartreuse. Seigneurs, particuliers et propriétaires firent de même. Le couvent fut ainsi doté d'un grand domaine avec, entre autres, bois et pâturages situés dans le massif de Chamrousse (quartier des Gaboureaux cédé en 1260 par le seigneur d'Uriage : Guigues Alleman), etc.

La chartreuse de Prémol abritait alors une soixantaine de personnes dont 35 religieuses, des sœurs et frères mineurs, des domestiques et 3 moines chartreux pour la direction de la communauté.

Époque contemporaine

La Révolution française

Les habitants des vallées environnantes, qui avaient la jouissance quasi totale des terres, entrèrent en conflit avec le couvent. Ces conflits durèrent cinq siècles, jusqu'à la fermeture du couvent, à la Révolution. D'où, l'origine possible des noms Bachat Bouloud et lac Achard :

« Des procédures font intervenir des particuliers isolés comme celle d'un nommé Pierre Bouloud, dont les quatre bœufs qui pâturaient près de la croix de Chamrousse furent saisis par le couvent. Est-ce lui qui fit installer là-haut le bassin (Bachal en patois) qui a donné son nom à Bachat Bouloud ? De même, un nommé Achard qui avait une baraque un peu au-dessus du lac, semble lui avoir donné son nom »

— P. Fouchy

En 1793, il ne reste à Prémol que trois religieuses et deux chartreux attendant la liquidation des pensions qui leur étaient dues.
Le monastère et ses dépendances sont aujourd'hui quasiment détruits et seules quelques murailles effritées sont témoins de cette époque ainsi que l'ancienne "porterie" (porte d'entrée) du monastère, réhabilitée en 2022, à la suite de l'incendie subi en 1989.

Le  siècle
Henry Duhamel.

En 1825, à Uriage-les-Bains, la marquise de Gauteron, propriétaire de la source d'Uriage, fait élever le premier établissement thermal. Les touristes affluent et Chamrousse devient une « course » dite classique pour les baigneurs, il fallait 5 à 6 heures pour gagner le sommet de Chamrousse, qui n'était qu'un immense pâturage. Il y avait plusieurs troupeaux à la Balme, au Recoin, à Roche-Béranger, à Bachat Bouloud, et en chacun de ces lieux, un chalet abritait les bergers.

En 1865, le père Tasse construit à Roche-Béranger (Chabou), avec sa femme et ses deux fils, un chalet auberge. « Le Père Tasse y fabriquait des fromages, son jardin fournissait des légumes... Il descendait aux provisions à Uriage, quel que soit le temps, avec son âne. Par curiosité, il passa à Chamrousse l'hiver 1883-1884. Un jour, dans la tempête, il entendit gratter à sa porte. Il ouvrit et se trouva devant un petit ourson. Surpris, il lui donna le quignon de pain qu'il avait à la main. Et souvent, pendant l'hiver, le petit ourson vint gratter et réclamer à manger. Le printemps venu, jamais le père Tasse ne le revit. »[réf. nécessaire]

À la fin de l'année 1875, la Société des Touristes du Dauphiné (S.T.D.) pose des câbles au Grand pic de Belledonne à (2 978 Oisans.

Selon la tradition, en 1878, Henry Duhamel, un alpiniste grenoblois, après avoir découvert à l'exposition universelle de Paris une paire de skis exposée dans un stand scandinave, fut le premier en France à les essayer sur les pentes du Recoin. Cependant, cette information apparaît de plus en plus discutable, car ce n'est qu'en 1908 qu'Henry Duhamel déclare avoir essayé des skis à Recoin en 1878. Le premier à avoir douté est Pierre Lestas dans son livre Les pionniers des Alpes du Dauphiné. Le tome II de La fabuleuse histoire de Belledonne (auteur : Raymond Joffre) fait le point en fin d'année 2008.

Le chalet de la Pra est construit vers 1887 par le Club alpin français et celui de l'Oursière par le comte de St Ferriol en 1895.

En 1891, Henry Duhamel réalise, seul, la première ascension hivernale en ski jusqu'à la Croix de Chamrousse (2 250 CAF, atteint, raquettes aux pieds, le sommet de la Croix de Belledonne (2 926 [Quand ?]

En 1893, la S.T.D. met en place un jardin alpin à Roche Béranger où elle loue bientôt l'ancien chalet du Père Tasse. Un poste météorologique y est annexé. Le jardin est inauguré seulement en 1894.

La Faculté des Sciences de Grenoble reprend en 1898 le jardin alpin durant une douzaine d'années.

Le  siècle
Skieurs à la Croix de Chamrousse vers 1900.

La première collective à skis jusqu'à la Croix de Chamrousse a lieu en 1902. En 1907, le CAF organise le premier concours international de ski à Montgenèvre, au-dessus de Briançon. Un mois plus tard, la STD donne une première fête du ski au Sappey-en-Chartreuse.

En 1911, le CAF obtient du comte de St Ferriol, propriétaire des prairies du Recoin, une surface de 3 000 m2 en location pour 99 ans. Il y fait édifier le chalet du Recoin de Chamrousse, le 1er refuge d'altitude destiné à la pratique du ski.

Le ski club de Chamrousse est fondé en 1929. En 1937, la réalisation de la route de Chamrousse est décidée. À la veille de la guerre, elle atteint le Luitel. C'est seulement en 1949 qu'elle arrive à Recoin, via Roche-Béranger.

L'aménagement de la station commence dans les années 1950. Le téléphérique, construit en 1952, était alors le plus sûr et le plus rapide avec celui de Courchevel. Une convention est passée entre le département de l'Isère et la Société d'Aménagement de Chamrousse pour poursuivre l'aménagement jusque dans les années 1960.

De 1954 à 1956, la deuxième route qui relie Uriage-les-Bains au Recoin par les Seiglières est achevée.

Le Recoin (Chamrousse 1650) et la floraison du Narcissus pseudonarcissus.

Dès 1960, à l'initiative de plusieurs instituteurs de la vallée, l'idée de créer un centre de jeunesse dans les clairières de Bachat Bouloud est proposée, et grâce à l'appui du Conseil Général de l'Isère, ce projet voit le jour dans les années 1960. Y participent, les villes de Mantes-la-Jolie, Échirolles, Tarare, Villeurbanne, Lyon, Boulogne-Billancourt, et les départements de l'Isère, du Loiret, de la Marne et du Bas-Rhin. Au total, ce sont huit villages d'enfants qui sont créés, et rassemblés autour d'un totem central surnommé l'ange assis ou l'écolier, selon les versions. En 2005, les chalets sont reconvertis en résidences.

En avril 1961, une convention est passée entre le département de l'Isère et la Société Nationale de Construction, filiale du groupe Rothschild, qui décide l'aménagement de la zone résidentielle de Roche-Béranger. Chamrousse a depuis deux pôles d'activité : Le Recoin (Chamrousse 1650) et Roche Béranger (Chamrousse 1750).

Le 9 janvier 1965, face à la multiplication des intervenants (Chamrousse dépend, de par ses terres, des communes de Saint Martin d'Uriage et de Vaulnaveys le Haut) et à un manque de coordination, le Syndicat Mixte de Chamrousse est constitué par arrêté ministériel. Il est administré par un conseil syndical de neuf membres et préside aux destinées de la station jusqu'en 1989.

Les Jeux olympiques d'hiver de 1968

Le 30 décembre 1960, le maire de Grenoble, le docteur Albert Michallon pose la candidature de la ville à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 1968. Trois ans plus tard, cette candidature est agréée par le comité international olympique par 27 voix contre 24 et Chamrousse devient le grand stade des disciplines alpines avec l'accueil de six épreuves. Jean Claude Killy entre dans la légende du ski en gagnant trois médailles d'or (descente, slalom géant et slalom spécial), Guy Périllat décroche la médaille d'argent de l'épreuve de descente. Les skieuses françaises se distinguent elles aussi : Marielle Goitschel obtient une médaille d'or en slalom spécial, Isabelle Mir gagne la médaille d'argent en descente et Annie Famose s'illustre par une médaille d'argent en slalom géant et par une médaille de bronze en slalom spécial. Les athlètes de toutes les nations sont logés dans les villages d'enfants de Bachat Bouloud pendant toute la durée des épreuves alpines.

De 1962 à 1977, puis à nouveau régulièrement depuis 1992, Chamrousse est le théâtre de la course de côte automobile de Chamrousse, comptant pour le Championnat de France de la spécialité, qui se déroule traditionnellement le dernier week-end d'août.

En 1989 : création de la commune de Chamrousse avec des portions de territoire des communes de :

  • Saint-Martin-d'Uriage,
  • Séchilienne,
  • Vaulnaveys-le-Haut.

Le premier conseil municipal est élu en mars de la même année. En 1998, la gestion des remontées mécaniques a été confiée au Groupe Transmontagne jusqu'à la saison 2007. À la suite des problèmes rencontrés par le Groupe Transmontagne (liquidation judiciaire en octobre 2007), une Régie Municipale a pris le relais.

Le  siècle

En 2001, puis, en 2014, deux étapes du Tour de France sont organisées sur le territoire de Chamrousse.

Le

  1. Raymond Joffre, La fabuleuse histoire de Belledonne, Éditions de Belledonne (2006), (ISBN ).
  2. a et b , chamrousseweb.info, accès le 8 janvier 2017.

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Chamrousse dans la littérature

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