Vassieux-en-Vercors
Localisation
Vassieux-en-Vercors : descriptif
- Vassieux-en-Vercors
Vassieux-en-Vercors est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont dénommés les Vassivains et Vassivaines. C'est une commune du Parc naturel régional du Vercors.
Géographie
Localisation
La commune de Vassieux-en-Vercors est située dans le massif du Vercors, à dix kilomètres au sud de La Chapelle-en-Vercors.
Bouvante La Chapelle-en-Vercors |
La Chapelle-en-Vercors | Saint-Agnan-en-Vercors | ||
Bouvante Saint-Julien-en-Quint |
N | Saint-Agnan-en-Vercors | ||
O Vassieux-en-Vercors E | ||||
S | ||||
Saint-Julien-en-Quint | Marignac-en-Diois | Chamaloc |
Relief et géologie
Sites particuliers :
- But de l'Aiglette (1524 m)
- But de Nève (1656 m)
- But Saint-Genix (1643 m)
- Col de Font Payanne
- Col de la Chau (nord)
- Col de la Chau (sud)
- Col de la Mure
- Col de Proncel
- Col de Vassieux
- Col du Souillet
- Combe de Gaza
- Combe de Nève
- Combe des Muletiers
- Combe du Pic
- Combe Loubatière
- Côte de Nève
- Côte Majosset
- Crête des Gagères
- Draye du Laca
- Grand Sagnat (1245 m)
- Grand Serre (1152 m)
- la Grand-Côte
- le Devès (1106 m)
- Montagne de Nève
- Pas Bouillanain
- Pas du Pré
- Pas du Souillet
- Pas Forent
- Petit Sagnat (1230 m)
- Plaine de Charose
- Plaine de Fauchier
- Plaine des Trois Frères
- Pot de la Casserole
- Pot des Anguilles (1414 m)
- Pot Graillon (1069 m)
- Précipice de la Corbière
- Puy de la Gagère (1651 m)
- Rochers de Beausière
- Serre Cendron
- Serre du Duc (1078 m)
- Serre Plumé (1573 m)
Géologie
Le plateau de Vassieux fait partie du massif du Vercors. On y trouve de nombreux phénomènes karstiques (scialets, lapiaz, pertes, grottes), explorés et étudiés notamment par les clubs spéléologiques locaux.
Le village est bâti sur un petit éperon calcaire, dominant de quelques mètres une vaste dépression karstique allongée, de type poljé. Ce poljé occupe lui-même une partie du synclinal généralement nommé « plateau de Vassieux » ou « plateau vassivain ».
Hydrographie
La commune est arrosée par de petits ruisseaux qui se perdent rapidement dans le sol :
- le ruisseau des Sagnes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Alpes du nord » et « Alpes du sud ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,3 amplitude thermique annuelle de 16,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chapelle-en-Vercors », sur la commune de La Chapelle-en-Vercors à 9 vol d'oiseau, est de 9,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Attestations
- 1228 : Vaciu (cartulaire de Léoncel, 100).
- 1231 : Vacinum (Gall. christ., XVI, 204).
- 1233 : Vaciui (cartulaire de Léoncel, 114).
- 1245 : Vacivum et Vaciuum (cartulaire de Léoncel, 142).
- 1252 : Vacion (cartulaire de Léoncel, 270).
- 1261 : Vacziu (cartulaire de Léoncel, 202).
- 1265 : Vaciuf (cartulaire de Léoncel, 225).
- 1283 : Vassia (cartulaire de Léoncel, 250).
- .
- 1449 : mention du prieuré : prioratus de Vacivo (pouillé hist.).
- 1452 : mention du mandement : mandamentum de Vascivo (hommage à l'évêque de Die).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Notre-Dame : ecclesia parrochialis Beate Marie de Vassivo (visites épiscopales).
- (non daté) : mention de l'église Notre-Dame : Nostre Dame de Vassieu (archives de la Drôme, fonds de Sainte-Croix).
- 1539 : mention du mandement : mandamentum Vacini (hommage à l'évêque de Die).
- 1540 : Vassin (inventaire de la chambre des comptes).
- 1630 : Vacieu (terrier de l'évêché de Die).
- carte de Cassini, planche 120 (Valence), relevée de 1768 à 1776, éditée vers 1779)[source insuffisante].
- [source insuffisante].
- 1891 : Vassieux, commune du canton de la Chapelle-en-Vercors.
- 1911 : Vassieux-en-Vercors (Bulletin des lois)[source insuffisante].
Étymologie
Le toponyme pourrait signifier « château » mais rappelle davantage le latin vacivus « vide, non occupé ».
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 407 (Vassieux).
- « », sur lexilogos.com (consulté le ).
Étymologie
Le toponyme pourrait signifier « château » mais rappelle davantage le latin vacivus « vide, non occupé ».
- « », sur lexilogos.com (consulté le ).
Histoire
Préhistoire
Au sud du village, on retrouve plusieurs sites d'extraction et de taille de silex, datés entre 2700 et 2400 avant notre ère (Néolithique final).
Une « lame-poignard » façonnée à Vassieux a été trouvée dans une sépulture néolithique de l'île de Groix (Morbihan). Le site de Vassieux, comme celui du Grand-Pressigny et de Spienne produisent bien au-delà de leurs besoins, et donc font voyager leur production, qui comprend aussi des gros outils dits macrolithiques.
- L'atelier P51, lieu-dit de l'Hâle
Le site principal, appelé « P51 », est découvert en 1970 au lieu-dit de l'Hâle par Michel Malenfant, président du Centre de recherches préhistoriques du Vercors (Crpv), une association d'archéologues amateurs. Cette association fouille le site jusqu'en 1980, mettant au jour un atelier de taille de silex de plus de 80 .
En 1978, Alain Beeching dirige une fouille sur les abords nord et est de ce site (Beeching 1978) ; lors de la première extension du musée en 1988, Jean-Marc Roche dirige une autre plus à l'est.
De 1992 à 1998, Jacques Pelegrin et Caroline Riché effectuent des recherches complémentaires : ils rassemblent les observations disponibles, identifient les éléments de mobilier, et précisent l'importance et la datation des activités d'exploitation diverses du silex pendant le Néolithique,,,.
Les artisans qui ont utilisé le site ont employé la technique de taille pressignienne, ce qui suggère qu'ils ont peut-être été initialement formés au Grand-Pressigny, en Indre-et-Loire, à quelque 540 au nord-ouest.
Le site a été abandonné il y a 4 500 ans par les hommes de la fin du Néolithique.
Il est classé au titre des monuments historiques depuis le .
Le musée de la préhistoire du Vercors est installé depuis 1980 sur son site (labellisé Musée de France en 2002).
Protohistoire
Le territoire de la commune faisait partie de la tribu gauloise des Vertamocores.
Antiquité : les Gallo-romains
Du Moyen Âge à la Révolution
Fief des comtes de Diois, puis des dauphins et des évêques de Die.
La seigneurie :
- Au point de vue féodal, Vassieux était une terre du patrimoine des évêques de Die.
- Une partie est anciennement possédée par les comtes de Valentinois qui l'inféodèrent à de nombreux co-seigneurs.
- Fin XIVe siècle : la terre est possédée par deux co-seigneurs.
- Les Varces (qui tenaient leurs droits des Bernard).
- 1475 : cette part est léguée aux Allois.
- 1507 : elle passe (par mariage) aux La Baume-Suze.
- 1597 : elle est vendue aux Lattier.
- 1603 : vendue aux Muret.
- 1622 : elle passe aux Engilboud.
- Les Artaud d'Aix (qui tenaient leurs droits des Allex et des Eurre).
- 1452 : la terre passe aux Penchinat.
- 1539 : elle passe (par mariage) aux Planchette de Piégon.
- Vers 1602 : passe aux Gironde.
- Elle est vendue aux Engilboud qui réunissent les deux parts.
- 1681 : le tout est légué aux Bordonnenche.
- En 1790, Vassieux a deux co-seigneurs : les évêques de Die et les Bordonnenche.
1644 (démographie) : 58 familles.
.
Avant 1790, Vassieux était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die (archiprêtré du Royans-Vercors puis du Vercors). Son église, dédiée à la sainte Vierge, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Antoine (de la dépendance de la commanderie de Sainte-Croix), dont le titulaire avait les dîmes de la paroisse et présentait à la cure.
Le mandement de Vassieux avait les mêmes limites que la paroisse de ce nom.
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Saint-Julien-en-Quint. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de la Chapelle-en-Vercors.
Seconde Guerre mondiale
Le , les maquisards sont ravitaillés en armes et munitions par des centaines de parachutages. Ils attendent l'atterrissage des premiers avions alliés sur la piste construite à proximité du village. Les Allemands pensent sans doute que la piste, aussi sommaire soit-elle, va permettre de débarquer des troupes en nombre important. Ils prennent donc les devants et, le , une opération aéroportée est lancée contre le village.
D'après les rapports journaliers de l'OB West des 23 et , transmis par le Militärbefehlshaber in Frankreich, des troupes allemandes ont été aéroportées sur Vassieux-en-Vercors, les 21 et .
- Premier atterrissage de planeurs
Ce au matin, vers 7 DFS 230 remorqués par des Dornier Do 17 du I./Luftlandegeschwader 1décollent du terrain de Lyon/Bron avec chacun dix hommes à bord, dont le pilote. Le vol, qui dure une heure trente, est effectué sans problème particulier et les planeurs commencent à se poser très près du village, certains pratiquement à côté des maisons. Les troupes sont composées environ de deux cents hommes issus des Fallschirmjäger-Bewährungstruppe (en français : « troupes disciplinaires ») formant le Fallschirm-Kampfgruppe « Schäfer », et, puisque, selon Alain Chazette, trois Français ont été tués dans un planeur écrasé près de La Mure, soit un groupe de la Sipo-SD de Lyon accompagnant le Kommandeur. D'après Peter Lieb, un planeur a été contraint de se poser avant l'objectif, deux planeurs se sont écrasés et sept ont atterri loin de Vassieux ; donc, la première vague d'assaut sur ce village ne comprenait qu'une centaine de soldats.
L'arrivée de ces soldats est une surprise totale pour les résistants mais ils se ressaisissent rapidement et mettent en place des mitrailleuses. Plusieurs planeurs sont détruits durant l'atterrissage et certains équipages sont tués. Les Allemands se réfugient dans le village où ils résistent pendant toute la journée ainsi que le lendemain, les maquisards ayant monté une contre-attaque ; isolées, sans ravitaillement, les troupes allemandes vont se trouver à plusieurs reprises sur le point d'être anéanties. À cause des très mauvaises conditions météorologiques, elles ne peuvent recevoir de soutien aérien le ; il n'y a donc ni arrivée de renforts ni intervention de l'escadrille spécialisée dans la lutte contre les « terroristes ».
- Second atterrissage de planeurs
Le , le beau temps étant revenu, vingt planeurs DFS-230 et, remorqués par des Heinkel-111 du I./LLG 1, trois planeurs lourds Gotha Go-242 (chacun deux pilotes et vingt et un soldats ou du matériel) ont transporté, de l'aérodrome de Valence-Chabeuil à Vassieux, une Ostkompanie (Ost-Legion : volontaires russes, ukrainiens et caucasiens) et une section de chasseurs parachutistes. D'après Peter Lieb, deux DFS-230, au moins, et un Go-242 se sont égarés, un autre Go-242 s'est posé trop loin.
Trois planeurs n'atteignent pas le plateau lors de ce vol du . L'un casse son câble de remorquage, à la verticale de Marignac-en-Diois et deux avions remorqueurs se laissent déporter à plus de 25 kilomètres au sud de la route prévue. Lorsqu'ils reprennent le cap nord en direction de Vassieux, ils sont pris dans les rabattants créés par le très fort mistral et les montagnes environnantes. Les câbles sont rompus. L'un d'eux a son aile arrachée et s'écrase près de Montjoux, tuant tous ses occupants. Un seul DFS-230, apportant des armes lourdes (des mortiers, et une pièce de 20 mm) et du ravitaillement, a atterri à Vassieux ; donc, la seconde vague d'assaut ne comprenait qu'environ cent-cinquante soldats.
Ce renfort va permettre de briser la résistance des maquisards, d’autant que les troupes terrestres commencent elles aussi à déboucher sur le plateau ce même jour. Le 26, les parachutistes brûlent leurs planeurs avant de descendre dans la vallée. Ce n'est que le que le plateau est totalement évacué par les Allemands.
- Bilan des exactions
Pendant leur présence à Vassieux, les troupes allemandes se sont livrées à de très nombreuses exactions sur les habitants du village et des hameaux environnants, n’hésitant pas à mutiler et à torturer. L’équipe de la Croix-Rouge, montée par le col de Rousset, qui arrive à Vassieux le , découvre 73 habitants (sur une population de 430 habitants) et 91 résistants massacrés, les maisons détruites.
- Troupes allemandes engagées
Les assaillants ayant fait preuve d'une barbarie inhabituelle jusqu'alors, on a pensé et écrit que les assaillants étaient des Waffens SS. On sait aujourd'hui qu'il n'y a pas eu de Waffen SS à Vassieux, ni ailleurs dans le Vercors (la seule opération aéroportée de parachutistes SS est celle menée le à Drvar (Yougoslavie) contre un des refuges de Tito).
Le Kommandeur der Sipo-SD de Lyon (KDS), le SS-Obersturmbannführer (en français : « lieutenant-colonel SS ») Werner Knab, a également été aéroporté sur Vassieux dès le et, blessé par balles, a été évacué dans un Fieseler Fi 156 Storch le ,. Il aurait joué un grand rôle dans le massacre des maquisards et des habitants souhaitée].
- Postérité
Le , pour ses hauts faits de résistance durant l'occupation, le village a reçu la croix de la Libération par décret du général de Gaulle. Le village est ainsi devenu la quatrième des cinq collectivités civiles françaises élevées au rang de Compagnon de la Libération avec la mention suivante :
« Village du Vercors qui, grâce au patriotisme de ses habitants, s'est totalement sacrifié pour la cause de la résistance française en 1944. Principal centre de parachutage pour l'aviation alliée sur le plateau, a toujours aidé de tous ses moyens les militaires du Maquis dans les opérations de ramassage d'armes. Très violemment bombardé le , attaqué par 24 planeurs allemands les 21 et , a eu 72 de ses habitants massacrés et la totalité de ses maisons brûlées par un ennemi sans pitié. Martyr de sa foi en la résurrection de la Patrie. »
Les ornements extérieurs du blason de la commune attestent désormais de cet événement, avec la mention 21-VII-1944 et les médailles de la commune (voir plus bas : héraldique).
Le Mémorial de la Résistance, bâti au col de la Chau, et le musée départemental de la Résistance, implanté au village, conservent la mémoire de ces événements. Un cimetière situé au départ de la route qui mène au mémorial, créé dès 1945 à l'initiative du colonel Pierre Tanant, chef d'état-major du maquis, afin de réunir les corps des maquisards militaires et civils tombés au combat, contribue également à perpétuer le souvenir et à honorer les victimes. D'autres monuments disséminés dans le village et la campagne environnante rappellent des événements ponctuels.
Histoire récente
- [Riché 1998] Caroline Riché, Les ateliers de silex de Vassieux : exploitation des gîtes et diffusion des produits (thèse de doctorat en Histoire, dir. Catherine Rerles), université de Paris X, (résumé).
- [Clappier et al. 2018] Anne-Marie Clappier, Carine Marande et Jacques Pelegrin, « Les silex de Vassieux-en-Vercors, de l'atelier de taille à l'enfouissement », Les nouvelles de l'archéologie, lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ), paragr. 6.
- « », sur parc-du-vercors.fr (consulté en ).
- Jean-Noël Couriol, Roger Mathieu, Montagnes drômoises, Valence/Beaufort-sur-Gervanne : FRAPNA/Histoire et patrimoine drômois, 1996, (ISBN ), p. 95.
- 2018, paragr. 3.
- 2018, paragr. 4.
- Pelegrin & Riché 1999
- [Pelegrin, Riche & Malenfant 1999] Jacques Pelegrin, Caroline Riché et Michel Malenfant, « Un projet collectif de recherche sur les ateliers néolithiques du Vercors : premiers résultats », dans Alain Beeching & Joël Vital (dir.), Préhistoire de l'espace habité en France du Sud et actualité de la recherche (actes des premières rencontres méridionales de Préhistoire récente, Valence, 3-4 juin 1994), Centre d'archéologie préhistorique de Valence, coll. « Travaux du Cap » (no 1), , p. 151-158.
- 2018, paragr. 5.
- « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « », sur parc-du-vercors.fr (consulté en ).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN ), Vassieux-en-Vercors.
- Erreur de référence : Balise
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- « », sur Franceinfo, (consulté le ).
- NARA T78 Roll 313
- Georg Schlaug, "Die deutschen Lastensegler-Verbände 1937-1945", Motorbuch Verlag, 1985
- Geoffrey J. Thomas and Barry Ketley, KG 200: The Luftwaffe’s Most Secret Unit, Hikoki Publications Ltd, Crowborough (East Sussex), 2003
- Alain Chazette, "Fallschirmjäger. Les parachutistes allemands en France, 1943-1944", Ed. Histoire et fortifications, Paris, 2001
- Peter Lieb, Vercors 1944. Resistance in the French Alps, Osprey, Oxford, 2012
- Lt Cl (er) Jean-Claude Mathevet, Planeurs à croix noires sur le Vercors Juillet 1944, 2007
- Léo Palacio, « », sur Le Monde, (ISSN 1950-6244).
- Philippe Hanus, Gilles Vergnon, Anna Balzarro, Roland Bechmann, Vercors, Résistance et résonance, Paris, L'Harmattan, 2008
- « », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le ).
- « », sur Parc naturel régional du Vercors.
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