Saint-Plaisir

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Saint-Plaisir : descriptif

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Saint-Plaisir

Saint-Plaisir est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants se nomment les Saint-Plaisirois ou plus communément les Cocheriaux (allusion à d'abondantes cueillettes de cocherelles (espèce de champignons) sur la commune).

Géographie

Saint-Plaisir se situe juste au nord-ouest de Bourbon-l'Archambault dans le bocage bourbonnais, dans le nord du département de l'Allier, à 30 Moulins.

La commune s'étend sur 5 234 hectares, dont 1 130 hectares de forêt (Civrais, Champroux). Le bocage caractérise le paysage. L'altitude au centre du bourg est de 248 m.

La commune de Saint-Plaisir est traversée par trois rivières : le Cottignon (anciennement nommé Luzin avant 1789) et le Pont-Lung qui se jettent dans la Bieudre. Il existe également plusieurs étangs : étang des Monsiaux, étang Dumy, étang des Loups (anciennement étang des souches) ainsi que d'autres plus petits points d'eaux appartenant à des domaines/fermes.

Les élevages de bovins allaitants (environ cinq mille têtes) et d'ovins (plus de deux mille cinq cents reproducteurs) dominent la production agricole de la commune.

Le climat de Saint-Plaisir est tempéré.

Villages et lieux-dits :

  • Provenchère, à 1 Couleuvre) ;
  • Grasset, à 3 Cérilly ;
  • Gennetines, à 4 Couleuvre), à 274 m d'altitude ;
  • la Faix, à 3 Theneuille), à 258 m d'altitude ;
  • Bouillole, à 4,25 Theneuille), à 276 m d'altitude ;
  • les Grands Cris, à 3,5 Bourbon-l'Archambault), à 296 m d'altitude ;
  • Tilly, à 1,5 Couleuvre), à 242 m d'altitude ;
  • Trancheronde, à 2,5 Bourbon), à 263 m d'altitude ;
  • les Theilles, à 2,7 Bourbon), à 284 m d'altitude ;
  • Gondoux, à 3,6 Cérilly), à 279 m d'altitude.

Communes limitrophes

Ses communes limitrophes sont :

Communes limitrophes de Saint-Plaisir
Couleuvre Pouzy-Mésangy
Saint-Plaisir Franchesse
Theneuille Ygrande Bourbon-l'Archambault

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central Â» et « Ouest et nord-ouest du Massif Central Â».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 16,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourbon_sapc Â», sur la commune de Bourbon-l'Archambault à 8 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. ↑ IGN
  2. ↑ Géoportail (consulté le 4 mai 2017).
  3. ↑ a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale Â», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. ↑ «  Â», sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  8. ↑ «  Â», sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Histoire

Des recherches archéologiques ont révélé une occupation du territoire au néolithique avec la découverte de nombreux silex taillés, de flèches, de plusieurs haches polies ou encore un couteau de type pressignien. Une hache de bronze datant de l'époque protohistorique a aussi été découverte près de Tilly. Selon les dernières recherches et fouilles archéologiques, il s'avérerait que Saint-Plaisir serait bâti sur un site antique ancien, peut-être même l'un des plus anciens de la région.

Il aurait également existé dans la commune un dolmen constitué d'une grande pierre plate de 3 mètres de long sur un mètre d'épaisseur, soutenue par deux murs de pierres sèches au lieu-dit La Bussière. Il est aussi à noter que d'intrigantes grosses pierres parsèment les champs de la Grosse Pierre et des parcelles dites Pierres Folles.

Plusieurs voies antiques ont traversé la commune, dont la grande voie de Bourges et le chemin des Allemands ou encore le grand chemin royal qui reliait Paris à Lyon. On remarque aussi la présence sur un plan datant de 1831 d'une route en pierre dont la chaussée a été détruite plus tard par les cultures. Ce dernier chemin marquait la frontière entre Saint-Plaisir et le village voisin, Franchesse. Subsistent encore aujourd'hui les dernières traces d'un chemin gallo-romain entre Bourbon l'Archambault et Ygrande, qui passerait en face des lieux-dits la Justice et de Briette. De grosses pierres jalonnent toujours champs et bois sur plusieurs dizaines de mètres, par-ci par là.

La densité des voies antiques découvertes sur la commune laisse suggérer que le territoire était un important carrefour de marchandises et d'échanges. Le village se serait d'ailleurs construit dans un premier temps à partir d'une maison de repos, permettant aux voyageurs de faire une halte entre Bourbon-l'Archambault et Lurcy-Lévis. On relève aussi la découverte de tegulae en nombre important dans les lieux-dits du Grand Domaine et près des Guillaudons, mais aussi de murs et de céramiques antiques. Par ailleurs, on relève la trace potentielle d'une Villa Jovis proche de la forêt de Civrais au lieu-dit actuel de Villejeaux.

Au église de Saint-Placide.

Par ailleurs, un lieu-dit nommé "tombe des pèlerins" aurait abrité sous deux maisons les sarcophages de voyageurs.

La commune a accueilli une communauté religieuse aux diocèse de Bourges. C'est en 1403 qu'elle devient Saint-Plaisir. En 1615, la commune accueillit des visiteurs de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Une chapelle leur appartenait au lieu-dit de Villedieu, entourée de bois de hautes futaies, sous le vocable de chapelle de Saint-Jean-Baptiste. De plus, au moins deux autres chapelles sont répertoriées en 1615 : celle du Bourg et celle du château de Gennetines, toutes deux dédiées à Saint-Jean. Lors de travaux dans l'actuel maison du bourg qui abritait l'ancienne chapelle, au croisement avec la route de Champroux, un bénitier avait été retrouvé.

Hameau de Gennetines :

Notons que la commune de Saint-Plaisir abrite également une curiosité administrative et anecdotique : en effet, le hameau de Gennetines a longtemps été considéré comme le "deuxième bourg" de Saint-Plaisir, avec presque une identité ainsi qu'une histoire à part et des réputations bien établies. La presse La Montagne avait même dédié un reportage entier à cette singularité en 1982, en titrant ce dernier par "deux bourgs pour une seule commune : une curieuse réalité à Saint-Plaisir". À cet égard, soulignons que cela s'est même retranscrit de façon administrative et politique, car pendant un long moment, la gestion du hameau de Gennetines était partagée entre les municipalités de Saint-Plaisir et de Couleuvre, à raison d'un roulement tous les six mois.

Gennetines avait également sa propre école, construite en 1876 et qui a perduré jusqu'en 1982. En effet, en novembre 1876, le conseil municipal de Saint-Plaisir repousse une pétition des habitants de Gennetines qui demandent une école dans leur hameau. En octobre 1878, une école mixte est créée, malgré l'opposition du conseil municipal, dans la maison Guillemin. En 1881, à l'expiration du bail de la maison Guillemin, le conseil municipal propose alors la maison Tortet. L'inspecteur d'Académie refuse et demande la construction d'une véritable école. En août 1881, sur insistance de l'Inspecteur d'Académie et du Préfet de l'Allier, le conseil municipal décide la construction d'une école. En novembre 1881, la municipalité décide d'exproprier M. Tortet, propriétaire du champ dit du « mouchoir de cou Â», emplacement alors choisi par le Maire et I'Inspecteur pour y bâtir le projet d'école. En mai 1882, après plusieurs délibérations, le projet est définitivement adopté et la somme devant couvrir la dépense est votée en novembre 1882. Le conseil municipal décide d'agrandir la maison Guillemin (90 enfants sont dans une salle de 43 mètres carrés). En 1883, la commune obtient un secours financier du département et de l'État et ce n'est qu'en 1884 que les travaux de construction de l'école commencent. Fin 1886, l'école est achevée. Elle perdurera jusqu'en 1982 avec des effectifs/classes primaires d'une cinquantaine d'écoliers en moyenne.

Par ailleurs, Gennetines disposait également d'un certain nombre de commerces et d'artisans. L'activité du hameau était particulièrement concentrée autour du bois, et après l'époque des sabotiers, il a été l'époque de l'exploitation forestière avec l'abatage des chênes. Grâce à cette activité et à sa situation toute proche de la forêt, Gennetines a alors connu un développement assez spectaculaire, au point de devenir presque aussi important que le bourg principal de la commune. Plusieurs scieries étaient alors en activité, en coexistence avec d'autres activités. La scierie Voiret de Gennetines, encore aujourd'hui visible, a tourné jusque dans les années 80. Notons que pendant la seconde Guerre mondiale, l'activité de cette dernière a été transférée à l'abri des regards, alors dissimulée dans la forêt de Civrais à quelques centaines de mètres. Des sacs ou de grands draps étaient placés en haut des cheminées pour étouffer les fumées lors des repérages exercés par les avions ennemis, afin d'éviter d'être repéré. Et ce, d'autant plus que l'activité provisoire de cette scierie était à présent focalisée dans la fabrication d'éléments pour les chemins de fer, enjeux stratégiques lors du conflit. De plus, elle hébergeait parmi ses ouvriers forestiers des maquisards et des résistants qui ne devaient donc pas être découverts. Dans les années 50/60, il demeurait encore sur la route menant à Cérilly une usine de sabots de la famille Chateignier ainsi qu'une usine de cire appelée "Éclat doré", tenue par la famille Parent. Deux bistrots de pays ont perduré sur Gennetines jusqu'à il y a une dizaine d'années pour le dernier : le grand café de Gennetines, géré par la famille Friaud, où l'on jouait sur un immense billard. Et le bistrot d'Odette Mazure, où la cuisine était réputée, notamment pour sa tête de veau. Habitants du hameau et chasseurs fréquentaient toujours ce lieu jusqu'en 2015, année de la fermeture définitive de cet ancien lieu incontournable et figé dans le passé et la tradition de Gennetines. Saint-Plaisir, autrefois partagé en deux pôles d'attractivité, a retrouvé aujourd'hui son unité.

Châteaux et maisons fortes disparus :

Armoirie de la seigneurie de Genestines d'après le registre d'armes de Guillaume Revel (XVe siècle)

Il est également probable qu'il ait existé plusieurs maisons fortes aujourd'hui disparues sur le territoire de la commune aux lieux-dits de La Tour, de Villeneuve, de Lavaroux, de Tilly, de la Velle, de la Bussière et de Bellevaux,. Ces lieux-dits portaient des noms évoqués en tant que vassaux de la seigneurie de Gennetines. La maison forte de cette seigneurie est encore visible dans ce hameau de Gennetines, où il existerait même un souterrain aujourd'hui en partie effondré. D'origine féodale, elle était initialement dotée d'un donjon, de plusieurs tours, de fossés défensifs et d'une chapelle,. Vers 1506, il est fait référence d'un mariage entre Agnès de Genestines et Pierre Mulatier de la Trollière. Enfin, l'armoirie des seigneurs de Genestines (écrit ainsi autrefois) rattachés aux châtellenies d'Ainay et d'Hérisson, est visible dans le registre d'armes de Guillaume Revel alors édité pour Charles VII. Il y est décrit un emblème d'argent, à trois aiglettes de sable, becquées et membrées de gueules. Guillaume Revel ajoute à ce blason une étoile au canton dextre de l'écu, mais il est indiqué que cette étoile symbolise une brisure de cadet.

Une autre propriété est citée en 1569 comme celle du seigneur Thomas de la Varon/la Varoux (lien possible avec le lieu-dit de Lavaroux au sud de la commune),. En remontant dans le temps, à une date malheureusement indéchiffrable, il est fait mention d'un "aveu" au nom de Marguerite de Lavaro "de l'hôtel de la Varo et de la blairie de Saint-Plaisir". En revanche, en 1489, il est fait mention que le procureur du domaine du Bourbonnais transigea avec Jean Dubois, écuyer seigneur de Saint-Plaisir à propos d' "une maison, salle, puits et vigne sis audit lieu de Saint-Plaisir". En 1503, le fief de Lavaroux appartient (encore) à la famille de La Varo, comme en témoigne la déclaration d'Odile de la Varo, écuyer pour lui et pour ses frères, qui reconnaît tenir de la duchesse de Bourbon une "maison, garennes, prés, terres, jardins et appartenances, paroisse de Saint-Plaisir et autres devoirs",,.

Une organisation circulaire du bourg laisse songer à une construction castrale, évoquée d'ailleurs par le toponyme La Barre, au-dessus du gué de la Bieudre. Le presbytère de la commune aurait par ailleurs été construit sur les anciens murs/remparts qui entouraient jadis le bourg. D'autre part au sujet du presbytère, il a été retrouvé au presbytère de Chamblet un moule à hosties qui rappelle beaucoup celui de Saint-Plaisir, mais avec des formes plus parfaites et qui est plus ancien.

En 1374, il est fait mention que le noble Geoffroy de Sully fait aveu au duc de Bourbon de son fief de la Barre comprenant "le lieu et baillie des Barres, avec les appartenances, près de la ville de Bourbon ainsi que des cens, des tailles, des dîmes et autres redevances".

À Bellevaux, Marie Vignaud et Bienvenue Reignier, veuves de feux de Jehan et François Dupont, font aveu aux seigneurs et dame de la Creste, du "lieu noble de Bellevaul, avec vignes, vergers, prés, terres, valant quarante sols, cinq setiers froment, treize setiers soilhe, un demi tonneau de vin et deux gélines".

Au lieu-dit La Bussière, deux actes de foi et hommage datant de novembre 1443 permettent d'authentifier une maison forte à La Bussière : Jehan de Chasteau Regnault, écuyer, de la paroisse de Franchesse, reconnaît détenir "l'hostel des Bussières, avec la moute, garennes, boys, terres, prés, les terres de Champfromental, hostel et mestairie". En 1503, Pierre de Chasteau Regnault, écuyer, fait quant à lui aveu à la duchesse de Bourbon de "son hostel de Bucières, avec mouthe, foussez, coulombier, grange, estables et autres bastiments, garennes, estangs, moulins, boys de haute fustaye, boys revenant, cens, rentes, bourdelaiges, dixmes et autres fiefs pour une valeur de 30 livres annuelles.",. D'anciens vestiges d'une maison forte étaient visibles encore dans les années 50, et certains habitants mentionnaient l'existence d'oubliettes dans cet ancien château de Bussière, ainsi que de souterrains qui menaient au bourg. Sur le haut du lieu-dit, est encore visible sur le liteau d'une porte arrondie, un écusson de l'ancienne famille noble. Au lieu-dit Villeneuve, l'existence d'un château serait là-encore établi grâce à une mention sur le cadastre napoléonien établi en 1835. Par ailleurs, à 500 mètres de là, à l'emplacement actuel des vestiges du Moulin de la Tour, il est suspecté l'existence d'un château ancien doté d'une tour circulaire.

Enfin, au lieu-dit de La Velle (déformation de "la ville") est rapporté l'emplacement d'une ancienne maison forte dont le logis fut édifié par Gabriel Gaume, conseiller du Roi en l'élection de Moulins. Par ailleurs, son fils Valentin est répertorié comme curé de Saint-Plaisir et prieur commendataire du prieuré de Vernouillet à Bourbon.

Moulins à eau : La commune était parsemée de plusieurs moulins, entre autres ceux de La Planche (évoqué dès 1270 comme futur site d'accueil d'une tuilerie), de Tilly (Thelly avant 1789), des Fours, de Margeat, de Sayère et de La Tour (encore en activité au  siècle). Sur un plan datant d'avant la Révolution, il est à noter que le Moulin de Margeat portait le nom de Moulin Brûlé, et qu'un autre moulin l'avoisinait à 500 mètres : le Moulin Thivallier. Enfin, il y avait également un vieux moulin répertorié au . Il existait également des carrières de grès à Saint-Plaisir : à Briette justement ainsi qu'au Moulin de la Tour.

Calvaires et croix de chemin : Plusieurs calvaires et croix jalonnent les routes de la commune. Parmi ceux encore bien visibles, le calvaire de la place de l'église dessiné en 1850 par le père Desrosiers; le calvaire du Moulin de la Planche, à l'intersection avec la route de Bourbon l'Archambault, sur lequel il est gravé « en souvenir de Monsieur Guet Père Â» (sans doute en raison du décès de cette personne dans les environs) ; le calvaire de la Croix Rouge formé d'un socle et d'un piédestal en pierre au carrefour des routes de Saint-Plaisir, Bourbon l'Archambault, Franchesse, Ygrande et sur lequel figure des inscriptions (Jean Remon (?)/Pe Pn/1869) ainsi qu'une croix pattée. Une colonne cannelée, surmontée d'un chapiteau de style roman, supporte la croix de fonte. Sans oublier le calvaire de Le Monsiaux sur lequel est gravé l'épitaphe « O Crux Ave Â» suivi des inscriptions « Les Habitants de St-Plaisir Â» et « 1885 Â» (potentiellement établi suite à une mission de l'Eglise). Enfin, le calvaire de Bellevaux qui porte les mentions « 1900 B.S Â» ou encore la Croix Verte à la patte d'oie de la route de Cérilly, du chemin de Villedieu et des Bruyerats. Les initiales présentes sur certains de ces calvaires sont souvent la signature des personnes qui ont construit, élevé ou subventionné ces monuments. Les calvaires n'étaient pas forcément surmontés d'une croix initialement, et les premières ajoutées étaient d'ailleurs souvent faites de bois. Les calvaires pouvaient donc servir à délimiter des terrains privés, à montrer le chemin des cimetières, à donner des indications de direction ou avertissaient de limite à ne pas franchir comme ce fut par exemple le cas avec les croix de peste. Un calvaire aujourd'hui abandonné au carrefour des lieux-dits de Lavaroux et La Forestière était surnommé par les habitants "la croix de l'homme noir/la dame noire". Est-ce en référence à une légende ? À une vierge noire ? Ou à la particularité physique d'un ancien propriétaire agricole ? Certains de ces édifices puisent leurs origines dans des légendes ou croyances locales.

On note également qu'avant sa destruction, on pouvait découvrir en pleine forêt de Civrais, entre le pont des Chiens et la ferme des Rameaux, une mystérieuse croix de fer érigée sur un gros bloc rocheux taillé et sur lequel figuraient des inscriptions. Il s'agirait du lieu où serait morte une femme qui aurait donc été enterrée sur place. Deux versions de récits anciens coexistent. Une première avance qu'il s'agirait d'une femme qui aurait été effrayée et attaquée par des chiens Saint Hubert qui la poursuivaient. Une autre avance qu'il s'agirait de la sépulture d'une femme surnommée "la mère Madette", alors décrite comme une vieille dame, pauvre et plutôt "simplette", qui vivait dans une cabane non loin des bois de Civrais. Alors qu'un jour elle partit cueillir des mûres, elle s'enfonça dans la forêt avant de se perdre. Fatiguée, elle s'arrêta certainement au pied d'un arbre. Pendant près d'une dizaine de jours, on la chercha sans succès. Puis lors d'une partie de chasse dans la forêt, les chasseurs entendirent leurs chiens aboyer comme après un gibier et en se rapprochant, ils découvrirent le corps de cette vieille dame, en état de décomposition et dont les chiens avaient commencé à dévorer les restes. Sans doute en raison d'une absence de famille et d'argent, elle fut enterrée là où elle avait été retrouvée. Par la suite, il est raconté que ce coin de forêt foisonnait de muguet au mois de mai, et qu'autour de cette tombe, il poussait même de couleur rose. D'ailleurs, cette histoire est à l'origine d'une expression locale, qui dit que pour aller au muguet : "on va en chercher du côté de la Madette".

Anecdotes historiques :

Pendant la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le village prit le nom de La Bieudre. Mais dans des chartes de 1300, 1301, 1343 et 1405, et dans des pouillés de 1499 et 1529, la commune prit successivement les noms de Sancti Placidi, Saint-Plasoir/Saint-Plazoir, Saint-Plaisis et Saint-Plésir.

Avant la Révolution, la cure était à la présentation du prieur de Souvigny et à la collation de l'archevêque de Bourges. La paroisse dépendait au civil de la châtellenie de Bourbon. Nicolay, en 1569, décrit brièvement : « Saint-Plaisir, bourg et paroisse en laquelle est la maison noble de Genestine, contient 128 feuz Â» . En 1686, selon Florent d'Argouges, elle ne contient plus que 114 feux.

Durant l'âge d'or de la commune, à cheval entre le  siècle et le  siècle, le bourg abritait pas moins de quatre cafés-restaurants, deux hôtels dont un avec une salle de bal et un cabinet de consultations médicales, une boulangerie-épicerie, une charcuterie, une boucherie ambulante, une coopérative agricole, un vendeur de vin et tonnelier, un vendeur de sabots/chaussures, un vendeur de chapeaux, un vendeur de lingerie fine, un garage, un fabricant de cire, un maréchal-ferrant, une poste, etc. D'autres cafés et bistrots parsemaient la campagne, en même temps qu'une scierie et quelques petits moulins. Par ailleurs, comme dans un certain nombre de communes de cette région, le bois était la principale ressource économique, qui fournissait la majorité des emplois des Saint-Plaisirois.

Première Guerre mondiale

Durant la Première Guerre mondiale, Saint-Plaisir perdit 50 de ses habitants. Un monument aux morts fut installé sur la place de l'église.

Entre-deux-guerres

De nombreux témoignages sont parvenus de la commune concernant un épisode remarquable de pluie de météores, dans la nuit du 9 au 10 octobre 1933. Cette nuit-là, il a été estimé que plus de 10 000 étoiles filantes par heure fendaient le ciel, soit 3 par seconde, toutes issues de l'essaim des Draconides et des poussières laissées par le passage d'une comète en 1900.

Meurtre crapuleux de l'ancien boulanger

Le 17 novembre 1940, le corps d'un ancien boulanger du village âgé de 74 ans, Jean Aupetit, est découvert sauvagement assassiné dans sa maison isolée du hameau de la Côte Rouge, à 200 mètres environ du centre du village, sur la route de Bourbon-l'Archambault. Le mobile a été rapidement trouvé par les enquêteurs : l'argent. Deux hommes : Sébastien Schartier, né le 21 octobre 1907 à Varennes-sur-Loire, sans profession et Nicolas Martin, né le 03 novembre 1904 à Maringues, vannier ont été arrêtés. Plusieurs témoignages élèveront bien les indices d'une préméditation et d'un crime perpétré par Sébastien Schartier. Le mercredi 12 janvier 1944, c'est à Riom qu'ils comparurent. La Cour de cassation, sommée de statuer sur la cour d'assises compétente pour juger l'affaire, désigna celle de l'Indre. Lors de son procès de Riom en 1945, il est inculpé du crime de Monsieur Aupetit et est condamné à la peine de mort, alors que son complice bénéficia de circonstances atténuantes.

Mercredi 21 mars 1945, le président Petit annonça l'ouverture de la seconde et dernière affaire des assises de l'Indre. Le procureur général Benoît Cattin opérera un lourd réquisitoire face auquel, à tour de rôle, les neuf défenseurs des accusés et de leurs complices prirent la parole. Les plaidoiries furent longues. Mais après plusieurs heures de procès et 758 questions auxquelles il fallut répondre, les jurés de la Cour prononcent le verdict définitif : Sébastien Schartier fut condamné à la peine de mort et Jean-Baptiste Jonard aux travaux forcés à perpétuité. Le cas de Sébastien Schartier n'est pas fréquent et a suscité plusieurs réactions notamment sur le mode d'exécution choisi; et puisqu'il fut en plus de cela condamné à mort par deux cours d'assises différentes pour des faits distincts. Le 12 juillet 1945 à 6 heures du matin, yeux bandés et attaché à un poteau de bois, Sébastien Schartier dit « Bibille Â» fut exécuté face à un peloton de douze soldats armés,.

Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune noue une histoire singulière avec la Résistance et elle accueille dès 1943 un maquis dans une de ses forêts, celle de Civrais. Trois hommes en sont à l'initiative et ils seront rejoints par une dizaine de personnes dès l'automne, formant avec le maquis de Noyant d'Allier, le M.O.I, s'abritant initialement à Ygrande puis au nord de la commune de Saint-Plaisir, vers Champroux, avant enfin de gagner l'ouest de la commune, à Civrais. Les Espagnols étaient très discrets et ne se réfugiaient pas dans les fermes, craignant les attaques ou la méfiance des gens du pays. Ils fuirent Champroux car ils ne se sentaient plus en sécurité dans les taillis touffus et préféraient Civrais pour le camouflage offert par ses grands arbres. Ces derniers étrangers de la M.O.I créeront une division indépendante en juillet 1944 et deviendront la 27e brigade de guerilleros. Au plus fort de l'activité du maquis et sous le commandement des capitaines Dagouret (surnommé Gaby) et Villechenon, ce dernier compte 4 divisions et plus de 200 hommes :

  • Les camps du 14 juillet (Dagouret) répartis en trois positions et rejoints début août par l'important maquis de Villechenon sous les ordres du lieutenant Balland (aux fermes de l'Hermitage, de Bouillole et de Gondoux, trois fermes à une distance d'un kilomètre à un kilomètre et demi les unes des autres, à l'ouest de la D 17 et à la limite des communes de Saint-Plaisir et de Theneuille) ;
  • Les guerilleros espagnols (M.O.I) ;
  • La compagnie Lemeur (Dupont) ;
  • La compagnie Espérance.

D'août 1943 à la fin juin 1944, les camps du 14 juillet participent à de nombreuses actions de sabotage ainsi qu'à la réception d'armes parachutées en avril 1944. En mai, ils détruisent entièrement les lignes téléphoniques à Cérilly, Bourbon-l'Archambault (quartier Villefranche) et Montluçon. En juin, une embuscade est tenue sur la route nationale RN145 entre Noyant-d'Allier et Tronget et toutes les armes sont prises à l'ennemi. Pendant le même mois, les brigades de gendarmerie de Cérilly, Noyant-d'Allier et Lurcy-Lévis sont attaquées et l'armement une nouvelle fois saisi. Au début juillet, le groupe procède au sabotage de la voie ferrée reliant Moulins à Montluçon en obstruant un tunnel et deux Allemands sont fait prisonniers. À la fin du mois, ils attaquent l'hôtel de l'Écu à Montluçon, siège alors du Parti populaire français pour l'Allier. Dans le même temps, des embuscades sont tenues sur les routes nationales N 153 et N 145 et sur des départementales. Début août, des lignes électriques sont sabotées par la destruction de pylônes. Mais un retournement de situation se produit le , marquant cette date d'une attaque sanguinaire perpétrée par la Gestapo et des miliciens français. Cette dernière est provoquée entre autres par la surveillance du déplacement du groupe Villechenon quelque temps auparavant, contraint de quitter le domaine de la Frétière le 4 août car il avait été repéré par un avion mouchard ennemi. De plus, un commando nazi, spécialisé dans la chasse aux maquis, était arrivé dans la caserne de Montluçon depuis quelques jours. Une attaque imminente était redoutée.

Les combats de Bouillole le 8 août 1944

Le 8 août 1944, vers 4 heures du matin, un commando de chasse anti-maquis, dépendant du 588e état-major principal de liaison (général Von Brodowski), venant de Montluçon, fort de 15 camions et de 200 hommes environ, stationne à Ygrande à la Grand Font, route de Moulins. Un peu plus tard, le commando se déplace à Bourbon-l'Archambault où deux hommes prennent contact avec les officiers allemands. Ils partent au petit matin en direction de Saint-Plaisir. Pendant ce temps, les maquisards de la deuxième section de Villechenon, ayant leur camp à la ferme de Bouillole, se reposent après une action de récupération de parachutage nocturne et une surveillance accrue toute la nuit, après avoir été alertés de la présence des Allemands dans le secteur. Le jour se lève, le secteur est particulièrement calme et les maquisards missionnés des opérations nocturnes s'endorment tout habillés.

Vers 8 heures, le convoi allemand stoppe avant le carrefour de Bourbon-Theneuille – Couleuvre-Ygrande, échappant aux sentinelles maquisardes en faction au sud de la ferme, qui ne peuvent les apercevoir. Un groupe de soldats allemands progresse ensuite en direction de la ferme, à l'abri des haies importantes bordant la route. Ils sont repérés à 8 h 20 par les sentinelles ; l'alerte est donnée par les premiers échanges de tirs. Les Allemands tuent rapidement les sentinelles et se dirigent vers la ferme en hurlant. Les cris sont entendus à un kilomètre de là. Les maquisards de Bouillole sont surpris et commencent à se préparer à contrer l'assaut. Ils sont déjà la cible d'une importante mitrailleuse installée sur les camions arrivant et arrosant la ferme de tirs lourds. Les bâtiments seront plus tard incendiés. Huit morts dans le camp de la Résistance sont déjà comptés, dont l'assassinat de deux jeunes hommes (Michel, 14 ans, petit-fils du fermier de la famille Péguy et le commis Francisco, 18 ans) réfugiés dans un tonneau et mitraillés froidement par les Allemands. En même temps se tenait à la ferme de l'Hermitage exploitée par la famille Friaud, une réunion de la mission interalliée composée de Nancy Wake, John Farmer, Jan Garrow, Denys Rake, Reeve Schley et des agents de liaison Maurice Blanc, son frère Lucien et Aimé Jubier à qui sont confiées des missions de renseignements et de liaison avec l'état-major du colonel Frank, chef départemental des FFI Elle est interrompue par le bruit de la fusillade et certains maquisards prennent les armes pendant que d'autres s'enfuient selon leur mission. La contre-attaque s'organise rapidement.

Les assaillants, malgré une prise rapide de la ferme de Bouillole, sont stoppés par les tirs nourris des résistants. Des périodes de courtes accalmies et d'attaques s'alternent ; les Allemands évoluent par la suite vers la lisière de la forêt où se sont retranchés les maquisards de la ferme de Bouillole, appuyés par certains maquisards de l'Hermitage qui arrivent en renfort. Une partie des nazis remontent dans leurs camions et se divisent en deux convois. L'un prend la direction de Gennetines (au nord de la forêt de Civrais) et l'autre de Saint-Pardoux (à l'ouest de la forêt). Une partie du convoi allemand empruntant la route de Cérilly par la forêt est intercepté par une autre partie des maquisards de Villechenon, du groupe Mimile et des Espagnols remontant de l'Hermitage. Les échanges de tirs sont très intenses pendant quelques minutes. Les Allemands font demi-tour pour rejoindre la deuxième partie du convoi partie vers Gennetines alors qu'un nouveau front s'ouvre vers 11 heures à la ferme de Gondoux. Cette dernière est protégée par les Espagnols notamment, qui ne manquent pas de courage et de force pour tirer et bombarder deux camions allemands qui arrivent. Les nazis sont sévèrement touchés et repartent vers Gennetines. Un chêne abattu récemment témoignait encore de la violence des combats : il était en effet criblé d'impacts de balles. Sur l'ensemble du champ de bataille, les maquisards, à présent nombreux, répliquent avec force mais commencent à manquer de munitions. Les combats durent jusqu'à 13 heures, y compris à la maison forestière sur la route de Gennetines où les Allemands se ravitaillaient et commençaient à soigner leurs blessés. Puis ces derniers sont contraints de battre en retraite. Les deux convois des forces allemandes se retirent et rejoignent Montluçon par la route directe qui passe par Ygrande. Dix morts (dont trois Polonais et un Espagnol) et plusieurs blessés sont comptés dans les rangs de la Résistance alors qu'il est estimé à 40 morts le nombre de soldats allemands abattus pendant la bataille. Il est fortement soupçonné que les Allemands ont été renseignés, au vu de la rapidité de leur action et de leur connaissance précise du lieu-dit de Bouillole. Le maquis de Civrais quitta ensuite rapidement la forêt pour se réorganiser en forêt de Tronçais et poursuivre leurs actions.

D'autre part, le maire de la commune, Louis Mathiau, alors élu à cette fonction depuis le 8 août 1926 sous l'étiquette du Parti communiste français, avait été défait de ses fonctions en 1939 par une ordonnance du préfet de l'Allier (suite à la signature du pacte germano-soviétique et à l'entrée en guerre contre l'Allemagne). Il avait été alors remplacer par un maire proche du mouvement pétainiste durant le temps du conflit. En 1942, la Gestapo est venue arrêter cet ancien maire et restaurateur , en même temps que l'ancien maire de Bourbon-l'Archambault. Tous deux avaient été relâchés au bout de deux/trois jours. Louis Mathiau avait été arrêté car communiste, les membres du PCF étaient alors poursuivis.

Par ailleurs pendant ce conflit, 4 soldats originaires de la commune ont été tués par l'ennemi, alors que 34 autres combattants ont été faits prisonniers de guerre.

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