Neuilly-en-Donjon
Localisation
Neuilly-en-Donjon : descriptif
- Neuilly-en-Donjon
Neuilly-en-Donjon est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants de Neuilly-en-Donjon sont appelés les Neuillyssois.
Géographie
Localisation
Neuilly-en-Donjon est située dans l'est du département de l’Allier, plus précisément dans les Basses Marches du Bourbonnais, à 8 Vichy (sous-préfecture), à 60 Moulins (préfecture), à 45 Roanne (sous-préfecture de la Loire) et à 25 Paray-le-Monial.
D’une superficie de 2 502 hectares, la commune compte 236 habitants au recensement provisoire de 2006, 228 en 1999. Située aux confins de trois départements (Allier, Saône-et-Loire et Loire), elle est au cœur d’un territoire rural, desservi par les axes routiers (RN 7 et RCEA) qui permettent à de nombreux touristes de faire un détour vers la commune. La commune est traversée par la rivière de la Vouzance, qui se jette dans la Loire en la commune de Molinet, et par le ruisseau du Crésançon.
Ses communes limitrophes sont :
Géologie
Deux parties bien distinctes, séparées par un pli de terrain boisé, coupent la plaine des Basses Marches. Neuilly-en-Donjon se situe sur cette limite :
- au sud de cette ondulation, le sous-sol est peu perméable et forme une succession de grands plateaux parsemés d'étangs dont la pêche était l'activité dominante au siècle (principalement sur les communes du Bouchaud et de Neuilly) ;
- au nord, le terrain est plus léger et plus bossu, ce qui ne permet pas de grandes cultures à rendement. Les bois y poussent facilement : on parle de « bruyères » (communes de Saint-Didier-en-Donjon – pendant la Révolution, Saint-Didier-les-Bruyères –, Saint-Léger-sur-Vouzance – appelé Saint-Léger-des-Bruyères –, et Le Pin).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 16,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Didier_sapc », sur la commune de Saint-Didier-en-Donjon à 5 vol d'oiseau, est de 11,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Géoportail (consulté le 28 mai 2017).
- Aubert de La Faige et Roger de La Boutresse, Les Fiefs du Bourbonnais : Lapalisse.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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Histoire
Avant les invasions normandes des Avrilly, nommé à l'époque Ariolica ou Apriliacus, était une véritable ville grâce aux voies romaines et à la Loire, descendante d'une villae gallo-romaine. Mais lorsque les Vikings ont remonté la Loire, ils détruisirent les villes et ports se trouvant sur leur passage, dont Avrilly et son port, Bonnand. Les populations qui avaient échappé au massacre s'enfuirent dans les immenses forêts du voisinage fondèrent Neuilly en Donjon. Plus tard, ils bâtirent une église en s'adressant aux constructeurs de la rive droite. C'est pourquoi il existe encore aujourd'hui un simple édifice orné par un portail finement taillé et sculpté, apparentés à ceux d'Autun, Montceaux-l'Etoile et de Semur.
Neuilly est attesté sous la forme Nulhi au -acum. Le complément du nom de Neuilly-en-Donjon vient de la châtellenie du Donjon dont la commune dépendait.
La présence gallo-romaine est attestée sur la commune par la découverte au Cérès, Mars et Hercule, de culots de bronze et de résidus de fabrication qui peuvent indiquer l'existence d'un atelier de fondeur.
Neuilly-en-Donjon dépend à l'origine du diocèse d'Autun et du prieuré de Marcigny ; l'influence bourguignonne se remarque jusque sur le tympan de l'église romane. On ne trouve pas mention du lieu dans la liste fragmentaire du cartulaire rouge », ce qui signifierait que l’établissement de l'église se fit plus tard. On trouve mentionné, dans un pouillé daté de 1312, une église de Nuilliacus située dans l'archiprêtre de Pierrefitte et sous le patronage du couvent des bénédictines de Marcigny.
Neuilly est peut-être évoqué dès 1259 dans un procès entre le seigneur de Bourbon et le prieur de Saint-Pourçain.
La mention ecclesia de Nulleyo se trouve aussi dans un compte de .
En 1569, Neuilly est cité comme dépendance de la châtellenie de Moulins
La prévôté de Neuilly dépend du Donjon dès 1376. Neuilly est mentionné au taille s'échelonne entre 1683 et 1687 de 1730 à 1400 livres.
En 1852, Neuilly-en-Donjon possède 482 habitants, éparpillés dans 104 maisons. Quinze années avant, le village était couvert de bois qui ont été défrichés et ont fait place à diverses cultures' (froment, seigle, vigne, fruits, etc.). La rivière de la Vouzance fait tourner deux moulins, un situé sur le domaine de la Vernelle, et un dernier appelé Moulin Coudray situé sur le chemin des Jacquots.
Les mottes et fiefs du Moyen Âge
Les seigneuries qui se partageaient le territoire de Neuilly ont pratiquement toutes disparu et il ne reste d'elles que des « mottes » à peine visibles :
- la motte des Abbès sur laquelle peu d'informations sont à ce jour disponibles. On sait juste qu'elle se situait entre le lieu-dit des Coudriers et la route du Donjon, probablement sur le lieu-dit « la Grosse Terre ».
- une motte sur les terres des Bertaux, décrite dans un terrier de 1665 : il y a, dans le tènement de Fontemilan, une motte fossoyée de toutes parts, appelée la Motte Monin, et où il y avait jadis une place forte : toute en bruyères, buissons, bois de haute futaye et seignats, joignant de bise le grand chemin tendant de Neuilly à Borlecomte (actuellement Bourg-le-Comte). Il s'agit d'une maison forte, en position dominante. Elle se situe à égale distance entre la RD989 et le voie communale desservant le lieu-dit des Bertaux. Elle surplombe la vallée de la Vouzance et celle du Crézançon, face au bourg de Neuilly.
- une troisième motte, située près du domaine des Jollards, était encore entourée de ses fossés plein d'eau à la fin du . Il pourrait s'agir à l'origine d'un ancien camp romain installé à proximité d'une voie romaine reliant Macon à Bordeaux. En effet à la fin du . Elle se situe en lisière de bois, au nord-est du lieu-dit des Jollards. Ce domaine possédait également une maison bourgeoise, propriété, à la fin du Saint-Voir).
- Les terriers anciens mentionnent à la limite de Neuilly et de Luneau, entre le domaine des Bécauds et celui de la Vallée, une chapelle de Saint-Fiacre-de-Fol située sur une motte carrée, à la lisière du bois (qui se nomme toujours "le Bois de la Chapelle"). Les bénéficiaires, qui tenaient des sires du Donjon cet édifice, qui, dès 1717, était déjà en fort mauvais état, ne l'entretinrent pas. En 1761, un inventaire signale que la chapelle est en ruine.
- Au domaine des Jacquots se situait l'ancien fief de la Follye, dont les propriétaires successifs furent Jean Maréchal, écuyer, puis messire Hugonin le Long, seigneur des Fougis sur la paroisse de Thionne et enfin une famille Jacob qui lui donne son nom. La motte se situait à droite de l'actuelle maison d'habitation, le bord de la voie communale qui relie Neuilly au Bouchaud. Sur le plan cadastral de 1836 et les plans des états majors, on remarque la présence d'eau et de fossés, attestant de son existence et de son implantation.
- En face des Jacquots, sur l'autre rive de la Vouzance, se trouvent les Jolis, berceau de la famille du même nom. En 1496, y vivait maître Pierre Jolly, laboureur. Cette famille s'enrichit peu à peu et achète des terres à la famille Le Long en 1577. En 1609, François Le Long vend sa seigneurie de la Follye à Jean Jolly, demeurant pour lors au Donjon et d'ordinaire en sa métairie des Jolis. Outre les Jacquots, Jean Jolly acquit les terres des Morinets, de la Guyonnière et de la Vernelle. Voisine des Jolis, la terre de la Vernelle possédait des droits seigneuriaux et fut achetée par Jean Jolly en 1589. Les Jolly de la Vernelle gardèrent cette terre jusqu'en 1766, date à laquelle elle est vendue par Jean-Baptiste Jolly à Clément Conny, greffier en chef au parlement des Dombes. Cette terre de la Follye reste aux Jolly jusqu'en 1770. Elle est vendue en 1823 à Jean-Baptiste Nichault, notaire au Donjon.
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L'implantation d'une tuilerie (la tuilerie Baillon) au milieu du XIXe siècle revitalise le bourg, mais elle est contrainte de fermer en 1970. La région étant composée géologiquement de couches argileuses alternées à des bancs de sable permet d'utiliser cette matière première comme élément de construction, en torchis, pisé ou brique ou pour les poteries. La tuilerie produit des tuiles plates ou mécaniques, de rive, de fronton, des briques pleines et creuses et des drains permettant le drainage dans les fermes. L'usine employait à son apogée 10 à 20 ouvriers répartis sur 2 allées de four.
À l’annonce du coup d'État du 2 décembre 1851, le maire de la commune, Georges Gallay, soulève les habitants, qu’il mène au chef-lieu de canton. Tout le canton s’étant soulevé, celui-ci est rapidement aux mains des insurgés. C’est ensuite la sous-préfecture, Lapalisse, qui tombe après quelques combats, avant que la nouvelle de la réussite du coup d’État ne fasse rentrer chacun chez soi. La répression est sévère et des dizaines d’arrestations ont lieu dans le canton.
- "La Rive Bourbonnaise de la Loire" Conférence en mars 1930 de Edgar CAPELIN, président de la Société d'Emulation du Bourbonnais
- « Cartulaire de l'évêché d'Autun », ed. A. DE CHARMASSE, Autun/Paris, 1880, p.374
- Olim, t. I, p. 78, IV.
- A.LONGNON, « Pouillés de la province de Lyon », Paris, 1904, p.106
- N. DE NICOLAY, « Description générale du Bourbonnais en 1569 », Moulins, 1875
- Aubert de La Faige et Roger de La Boutresse, Les Fiefs du Bourbonnais : Lapalisse.
- "Le Donjon, son histoire" Denys Bournatot
- "Sites fossoyés médiévaux de l'est du Bourbonnais", René Laplanche
- Agnès Roche, « Un terreau favorable », Études rurales, 3/2004 (n° 171-172), p. 111.
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