Tungurahua, Ecuador
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Localisation
Tungurahua : descriptif
- Tungurahua
Le Tungurahua est un stratovolcan équatorien en activité de 5 023 mètres d'altitude, situé à cheval entre les provinces de Chimborazo et Tungurahua
En éruption depuis le 5 octobre 1999, son activité éruptive a repris le 28 mai 2010 et connaît à partir du 26 avril 2011 une nouvelle phase explosive.
Géographie
Le Tungurahua (5 023 cordillère Royale) des Andes en Équateur, 140 Quito. Parmi les autres montagnes aux alentours figurent le Chimborazo (6 267 Altar (5 319 Baños (1 800 Ambato (30 Riobamba (30 parc national Sangay.
Avec ses 5 023 neiges éternelles (4 900 neige ; il possédait un petit glacier qui a beaucoup souffert de l'augmentation de l'activité volcanique depuis 1999.
Histoire
Formation
L'édifice volcanique actuel (Tungurahua III) est construit à l'intérieur de la caldeira de son prédécesseur (Tungurahua II) qui s'est effondrée il y a environ 3 000 ans. L'édifice original (Tungurahua I) s'est effondré à la fin du Pléistocène.
Éruptions historiques
Toutes les éruptions documentées du Tungurahua se sont produites dans le cratère sommital et ont été accompagnées de fortes explosions, de nuées ardentes et parfois d'écoulement de lave. Au cours des 1 300 dernières années, le Tungurahua est entré en activité en moyenne tous les 80 à 100 ans, les périodes historiques d'activité majeures ayant été celles de 1640, 1773, 1886 et 1916-1918, en plus de l'éruption actuelle. Des peintures des miracles liés aux périodes éruptives du volcan depuis 1640 sont exposées dans la basilique de Baños.
Éruptions récentes
Depuis 1999, le Tungurahua est entré dans une phase active. Après les premières éruptions en qui produisirent d'intenses retombées de cendres et conduisirent à l'évacuation de plus de 25 000 habitants de Baños et des environs, l'activité s'est poursuivie à un niveau variable, en alternant des phases de calme avec des phases d'activité strombolienne à vulcanienne. Les principales conséquences de cette activité ont été des retombées de cendres principalement vers l'ouest du volcan suivant les vents dominants, et la provocation de coulées de débris (lahars) sous l'effet des pluies sur ces dépôts non consolidés. Les retombées de cendres ont périodiquement gêné les activités agropastorales de la région et les coulées de débris ont complètement détruit tous les ponts de la route Baños-Penipe (permettant de relier l'Oriente à Riobamba) sur le flanc ouest du volcan.
À partir de , l'activité du Tungurahua s'est considérablement accrue pour culminer par deux violentes éruptions le et les 16-, toutes deux caractérisées par l'émission des premières coulées pyroclastiques (nuées ardentes) depuis 1999 (alors qu'historiquement ce sont des manifestations connues du Tungurahua). L'éruption des 16- fut la plus violente depuis la reprise de l'activité en 1999 et s'est accompagnée d'un panache de cendres de 10 km de haut, qui s'est ensuite étalé sur près de 740 km de long sur 180 km de large, activité accompagnée par l'émission de nuées ardentes qui ont causé la mort de 5 personnes et la destruction de plusieurs hameaux et de routes sur les flancs ouest et nord-ouest du volcan.
L'activité éruptive est faible pendant plusieurs mois, jusqu'en où un regain d'activité est remarqué, avec des projections importantes de laves et de cendres.
Le , le volcan entre en éruption avec une grande explosion projetant de la lave ainsi que de la cendre qui dépasse les dix à douze kilomètres d'altitude. Après une première reprise d'activité avec d'importantes projections de lave et de cendre, l'activité se poursuit avec de fortes et très nombreuses explosions (400 détonations recensées le ). Les projections de lave reprennent le , et l'activité volcanique qui est de niveau élevé continuerait à augmenter selon l'Institut de géophysique (IG) de l'école polytechnique nationale. Plusieurs villages sont évacués, dans un premier temps les villageois puis les troupeaux, et l'activité à Baños, principalement dépendante du tourisme, a fortement diminué. Après quelques mois de baisse d'intensité, l'activité volcanique suscite une nouvelle alerte début .
La crise sismique et les déformations observables depuis sur la portion nord-ouest de l'édifice s'accélèrent mi-avril. Le , une première explosion provoque des retombées de cendres sur tout le pourtour ouest de l'édifice, jusqu'à un peu moins de 10 Baños, à 8 strombolien la nuit du 21 et le . Le , une séquence de six explosions majeures produit un panache de cendres qui atteint 12 . Le , des explosions propulsent des blocs plurimétriques jusqu'à plus de 2 pyroclastiques sont importantes, qui chargent les bâtiments sous le panache éruptif, et les écoles de la région sont maintenues fermées pour un . Le , le trémor actif depuis plus d'une semaine persiste continûment alors que l'activité strombolienne au cratère semble marquer une légère diminution, sans explosion majeure, en contraste avec deux-trois événements quotidiens sur les jours précédents. La production de cendres reste malgré tout importante, avec une puissante bouffée dans la matinée, atteignant l'altitude de 4 lahars devient un souci majeur de protection des populations et des constructions en aval des pentes de l'édifice. L'activité volcanique est relativement continue en 2012 et 2013, avec plusieurs évacuations de populations locales, notamment en , , , ainsi qu'en . L'activité reprend en .
- Life in the Shadow of a Volcano
- , éditorial du 6 février 2010 du El Heraldo
- Équateur: éruption du volcan Tungurahua, évacuations et aéroport fermé, AFP
- , publié le El Comercio
- publié le 31 mai 2010 par "Los Andes"
- paru le 6 juin 2010 dans El Comercio
- « Équateur: alerte autour d'un volcan », Agence France-Presse, publié par Le Figaro le 4 décembre 2010
- rapport d'activité hebdomadaire pour le Tungurahua, auprès du GVP (Global Volcanism Program).
- .
- , rapports d'activité quotidiens de l'Institut de Géophysique à Quito, chargé de la surveillance des volcans équatoriens.
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Tungurahua dans la littérature
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27 localités dans Tungurahua
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