Oued El Djemaa
Localisation
Oued El Djemaa : descriptif
- Oued El Djemaa
Oued El Djemaa (anciennement Ferry) – en arabe وادى الجمعة – est une commune de la wilaya de Rélizane en Algérie.
Géographie
Toponymie
Anciennement nommée Ferry en référence à Jules Ferry, la commune tire son nom actuel de l'oued même au bord duquel elle fut érigée du temps de l'occupation française, ledit cours d'eau portait alors le nom de oued El Djemâa.
Présentation de la commune
Le territoire de Oued El Djemâa s'étend sur 179,85 , pour une densité de 131 hab/km2. Elle est distante de 13 km du chef-lieu, elle est située sur la route nationale 4 en direction d'Alger, et est délimitée par les communes d'El Hamadna et Ouled Sidi Mihoub à l'est, Zemmora et Beni Dergoun au sud et Belassel Bouzegza et Sidi Khettab au nord. Son altitude moyenne est de 70 mètres.
Climat
Située à une altitude moyenne de 70 mètres dans la façade occidentale du continent africain, cette localité (classée BSh climat semi-aride) , possède un climat semi-aride, avec des températures plus clémentes en dehors des périodes estivales frôlant les 42 °C, avec une amplitude thermique de plus de 20 °C. La pluviométrie y est faible et les vents sont généralement modérés mais sensiblement chauds en été.
Transports et voies de communications
Traversée par la route nationale 4, la commune l'est également d'ouest en est par l'autoroute A1 sur une distance de plus de 20 km sans accès ou bretelles d'accès pour les riverains. La ville compte une gare routière et une gare ferroviaire surtout pour les trains de marchandises. Un aérodrome désaffecté qui date de l'époque coloniale française est situé à cheval des territoires de la commune avec celle de Rélizane, plus exactement au lieu-dit: Huitième.
Ressources hydriques
En plus des canaux d'irrigation qui prennent leur source dans le barrage de Sidi M'hamed Benaouda, jadis, la commune était irriguée à longueur d'année par les oueds affluents de Zemmora, des cultures maraîchères et mêmes beaucoup de champs d'oliviers et bien d'autres arbres fruitiers étaient plantés en aval, mais depuis le tarissement desdits oueds, seule la céréaliculture est possible car elle s'accommode des seules eaux de pluie. Les centaines d'hectares de champs d'orangers et d'oliviers dépendent des contingents d'eau attribués à partir du barrage de Sidi M'hamed Benaouda via des canaux. Des forages ont été autorisés depuis peu, pour compenser les pertes en matière d'irrigation.
- « », sur www.citypopulation.de (consulté le )
- « », sur satellites.pro (consulté le )
- « », sur www.google.com (consulté le )
- « », sur www.viamichelin.fr (consulté le )
Toponymie
Anciennement nommée Ferry en référence à Jules Ferry, la commune tire son nom actuel de l'oued même au bord duquel elle fut érigée du temps de l'occupation française, ledit cours d'eau portait alors le nom de oued El Djemâa.
Histoire
Durant la présence turque entre 1815 et 1830[source insuffisante], cette localité était le territoire de tribus autochtones. En 1876 l'administration française décide d'y créer un centre qu'elle nomme Ferry (en référence à Jules Ferry).
Guerre d'Algérie 1954-1962
À l'instar des autres régions du pays, cette commune a été le théâtre de plusieurs hostilités contre les forces militaires françaises. Le conflit le plus meurtrier est celui de Douar Delaïlia qui eut lieu en 1958 où, des éléments de l'ALN tombèrent dans un guet-apens préparés par l'armée française. Ils réussirent tout de même à se réfugier dans un verger de figues de barbarie à proximité dudit Douar, mais des renforts ont été dépêchés sur les lieux et le champ a été totalement bouclé, après plusieurs heures d'échange de tirs, ordre est donné aux chars de passer à l'acte, les corps méconnaissables et complètement déchiquetés de neuf soldats de l'ALN ont été, par la suite, ramassés et enterrés.
Inondations de 1966
Les inondations d' ont marqué la localité[source insuffisante] (à noter que la commune relevait de la compétence territoriale du département de Mostaganem à cette époque)[pertinence contestée]. Les pluies torrentielles qui s'abattent des heures durant font déborder l'oued situé en amont. Plusieurs victimes sont emportées par les crues et les dégâts matériels sont considérables, des habitations précaires et des gourbis éparpillés (qui étaient nombreux) autour du village étant emportés. Des tonnes de sables et de gravats envahissent les rues et la place publique du village. Le Croissant rouge algérien dresse des tentes devant la mairie et on impose des vaccins aux citoyens pour contrer d'éventuelles contaminations ; de la nourriture et des couvertures sont également distribuées aux sinistrés installés à l'unique l'école communale souhaitée].
- « »,
- Abdellah Righi, Relizane 1954-1962, Alger, Casbah éditions, , 574 ISBN )
- « », sur le.monde
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Oued El Djemaa dans la littérature
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330 autres localités pour Relizane
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