Mohamed Boudiaf (en arabe : محمد بوضياف, en berbère : ⵎⵓⵃⴰⵎⴷ ⴱⵓⴹⵢⴰⴼ), né le 23 juin 1919 à M'Sila et mort assassiné le 29 juin 1992 à Annaba, est un homme d'État algérien
Il est président du Haut Comité d'État du 16 janvier 1992 au 29 juin 1992.
Fonctionnaire de profession, membre fondateur du Front de libération nationale (FLN), un des chefs de la guerre d'indépendance algérienne et membre du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), au poste de ministre d'État de 1958 à 1961 puis vice-président jusqu'en 1962, il entre en opposition contre les premiers régimes mis en place à l'indépendance de son pays, et s'exile durant près de 28 ans au Maroc
Rappelé en Algérie en 1992 en pleine crise politique marquée par la dissolution de l'APN, la proclamation de l'état d'urgence puis la démission du président Chadli Bendjedid le 11 janvier 1992, il participe à la création d'un Haut Comité d'État de cinq membres dont il est élu président, en même temps qu'il est désigné comme chef de l'État le 16 janvier 1992
Il est assassiné quelques mois plus tard lors d'une conférence des cadres à Annaba le 29 juin 1992.
Biographie
Militant nationaliste
Mohamed Boudiaf naît le à M'Sila dans l'actuelle wilaya de M’sila en Algérie, alors départements français. Il est issu de la tribu des Ouled Madhi. Une faction éponyme, les « Ouled Boudhiaf », est citée comme étant d'origine Athbedj et donc Hilalienne. Après avoir effectué ses études à M'sila, il devient fonctionnaire dans l'administration. Adjudant dans l'armée française en 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale, il est commis au service des contributions à Djileli, puis est envoyé sur le front en Italie où il participa à la bataille de Monte Cassino, ainsi que Krim Belkacem qui était caporal, Larbi Ben M'Hidi qui était sergent et Rabah Bitat. Cependant ces hommes, qui servaient dans des divisions différentes, ne se connaissaient pas à cette époque. Après les massacres de Sétif de 1945, il s'engage dans les mouvements nationalistes algériens, et adhère au Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis participe à la création de l’Organisation spéciale (OS), branche armée secrète du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Vers la fin de 1947, il en constitue une cellule pour le département de Constantine. L'OS est démantelée par la police française en 1950, et avec les autres membres dirigeants de l'organisation, il est jugé et condamné par contumace pour ses activités militantes. En 1952, il est muté en France par le MTLD où il milite au sein de la communauté immigrée algérienne.
Guerre d'Algérie
Il rentre en Algérie en et crée, avec huit autres militants, qui devinrent les « chefs historiques du FLN », avec pour objectif l'indépendance de l'Algérie par la lutte armée, le Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) dont il est élu président lors de la réunion qui s'est tenue dans une modeste villa du Clos Salambier appartenant à Lyès Deriche[réf. nécessaire].
Après l'échec du CRUA, il fait partie, une nouvelle fois comme coordonnateur général, du « groupe des 22 », qui organise la préparation de la lutte armée désormais certaine. Titulaire de la carte Front de libération nationale (FLN), créé pour rassembler dans la lutte les différentes forces nationalistes, il est décidé comme date du déclenchement des « hostilités » le novembre 1954 — date qui marque le début de la guerre d'Algérie.
À l'issue du Congrès de la Soummam, en il devient membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA). Le , il est arrêté, avec d'autres chefs du FLN, par l'armée française à la suite du détournement de l’avion civil marocain qui le menait vers la Tunisie. Il dirige alors depuis sa prison la fédération de France du FLN et est nommé en 1958 ministre d’État du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), à sa création, puis vice-Président en 1961. Il est libéré le après les accords d'Évian.
Exil politique
Article détaillé : Crise de l’été 1962.
À l'indépendance en , il entre en désaccord avec Ben Bella, soutenu par le commandement de l'Armée de libération nationale (ALN) de l'extérieur, qui crée un bureau politique du FLN pour remplacer le GPRA. Le , alors que le bureau politique constitue la première assemblée nationale constituante algérienne, Mohamed Boudiaf fonde en opposition son propre parti, le Parti de la révolution socialiste (PRS). Le , il est arrêté sur le pont d'Hydra, puis séquestré à Tsabit dans le Sud algérien où il entame une grève de la faim avec ses compagnons de cellule. Il sera détenu avec 3 autres prisonniers dont Mohand Akli Benyounes durant plusieurs semaines avant d'être transféré vers Saïda, où il retrouvera Salah Boubnider en prison. Il réussit à faire passer une lettre à sa famille où il dénonce sa séquestration ; l'affaire est médiatisée. Il est transféré une dernière fois près de Sidi Bel Abbès. L'exil vers la Suisse lui est proposé mais il refuse. Il prend position contre la nouvelle constitution et la politique du régime. Condamné à mort en 1964 par le régime Ben Bella, il quitte l'Algérie et rejoint la France puis le Maroc. Il œuvre au sein de son parti, et anime à partir de 1972 entre la France et le Maroc plusieurs conférences où il expose son projet politique pour l'Algérie, et anime la revue El Jarida. Son livre Où va l'Algérie, livrant un témoignage lucide sur l'après-indépendance et la prise du pouvoir par les militaires, résume ses propositions politiques. En 1979, après la mort de Houari Boumédiène, il dissout le PRS et se consacrera à ses activités professionnelles en dirigeant à Kénitra au Maroc une briqueterie.
Retour en Algérie
Dans le cadre des événements de janvier 1992 en Algérie, après la démission du président Chadli Bendjedid (au soir du ), il revient en Algérie le . Alors que le FIS, parti islamiste, emporte une large majorité au élections législatives, Chadli Bendjedid, après avoir dissous l'Assemblée nationale et laissé un vide constitutionnel, démissionne sous la pression des janviéristes et le Haut conseil de sécurité (HCS) annule les élections. Mohamed Boudiaf est rappelé en Algérie pour devenir le président du Haut Comité d’État, en charge provisoire des pouvoirs de chef de l'État. Par son long exil, il apparaissait en effet paradoxalement comme un homme neuf, non impliqué dans les tribulations du régime algérien et donc susceptible de sortir le pays de l’impasse. Souhaitant une Algérie démocratique tournée vers la modernité, il disait vouloir mettre fin à la corruption qui gangrenait l'État.
En , il lance un nouveau parti politique, le Rassemblement patriotique national. Au même moment, il envisage de limoger le général Mohamed Mediène, le chef du gouvernement Sid Ahmed Ghozali et de lancer une purge anticorruption.
Assassinat
Article détaillé : Assassinat de Mohamed Boudiaf.
Le , Mohamed Boudiaf est assassiné au cours d'une conférence des cadres qu'il tenait dans la ville d'Annaba. À onze heures du matin, le sous-lieutenant du Groupement d'intervention spécial (GIS), Lambarek Boumaarafi, ayant lancé une grenade pour faire diversion, tira sur le président à bout portant et le tua. L'évacuation du président prend du retard. Alors que l'ambulance présidentielle n'est pas disponible, il est évacué par une ambulance de la protection civile puis transféré dans l'ambulance présidentielle. De là, il est transporté par avion vers Alger. Alors que l'avion n'obtient pas d'autorisation d'atterrissage, il atterrit finalement à Boufarik. Le président meurt lors du trajet, et sa mort est annoncée à 13h.
Lors de ses funérailles, des participants conspuent les généraux janviéristes et les qualifient de « harkis », et s'en prennent aux véhicules de nombreux ministres.
La motivation de son assassinat est sujette à controverse, entre la piste d’une action isolée commise par un militaire ayant des sympathies islamistes et celle d’un complot plus vaste impliquant des généraux de l'armée. Sans faire la lumière sur l'assassinat de Boudiaf, la commission d’enquête instituée par le gouvernement algérien écarte la thèse de l’« action isolée » d’un officier de l’armée ayant agi pour des motifs strictement religieux. Nacer Boudiaf est convaincu que son père a été assassiné avec la bénédiction de François Mitterrand , ce dernier ayant été accusé par l'ancien hebdomadaire Algérie-Actualité d'être derrière l'assassinat.
↑ Mohammed Harbi, 1954, la guerre commence en Algérie, Editions Complexe, 1998 - 209 pages, présentation en ligne)
↑ » (consulté le )
↑ Jean Despois, Le Hodna, Algérie, FeniXX,
↑ a b c d et eMohamed Boudiaf, portrait sur le site de la Présidence de la République algérienne.
↑ À l'origine de la création du FLN, ces neuf militants prendront le nom de « chefs historiques du FLN », ou les « historiques ». Ils sont, avec Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella, Krim Belkacem, Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M'Hidi, Rabah Bitat, Mourad Didouche et Mohamed Khider.
↑ a et b« Pourquoi Mohammed Boudiaf a-t-il été assassiné ? » Mahfoud Bennoune, Confluences Méditerranée ISBN ), p. 159-166.
↑ a b c d e f g et hMohamed Boudiaf, Où va l'Algérie ?, 1970.
↑ « Le 16 janvier 1992, Boudiaf revenait en Algérie… », algerie360.com, 16 janvier 2012.
↑ Le HCE est en outre composé de : Khaled Nezzar, Ali Kafi, Ali Haroun et El-Tidjani Haddam.
↑ « », sur Le Monde.fr, Le Monde, .
↑ « », sur Google Books (consulté le 26 août 2019).
↑ a et bJean-Paul Mari, « Ils avaient juré la mort de Boudiaf », Grands-Reporters, 2 juillet 1992.
↑ « », sur cairn.info (consulté le 26 novembre 2024).
↑ José GARÇON, « », sur Libération.fr, 6 février 1995 (consulté le 29 juin 2020)
Militant nationaliste
Mohamed Boudiaf naît le 23 juin 1919 à M'Sila dans l'actuelle wilaya de M’sila en Algérie, alors départements français. Il est issu de la tribu des Ouled Madhi. Une faction éponyme, les « Ouled Boudhiaf », est citée comme étant d'origine Athbedj et donc Hilalienne. Après avoir effectué ses études à M'sila, il devient fonctionnaire dans l'administration. Adjudant dans l'armée française en 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale, il est commis au service des contributions à Djileli, puis est envoyé sur le front en Italie où il participa à la bataille de Monte Cassino, ainsi que Krim Belkacem qui était caporal, Larbi Ben M'Hidi qui était sergent et Rabah Bitat. Cependant ces hommes, qui servaient dans des divisions différentes, ne se connaissaient pas à cette époque. Après les massacres de Sétif de 1945, il s'engage dans les mouvements nationalistes algériens, et adhère au Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis participe à la création de l’Organisation spéciale (OS), branche armée secrète du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Vers la fin de 1947, il en constitue une cellule pour le département de Constantine. L'OS est démantelée par la police française en 1950, et avec les autres membres dirigeants de l'organisation, il est jugé et condamné par contumace pour ses activités militantes. En 1952, il est muté en France par le MTLD où il milite au sein de la communauté immigrée algérienne.
↑ Mohammed Harbi, 1954, la guerre commence en Algérie, Editions Complexe, 1998 - 209 pages, présentation en ligne)
↑ » (consulté le 11 août 2024)
↑ Jean Despois, Le Hodna, Algérie, FeniXX, ISBN , lire en ligne), p. 119
↑ a et bMohamed Boudiaf, portrait sur le site de la Présidence de la République algérienne.
Guerre d'Algérie
Il rentre en Algérie en mars 1954 et crée, avec huit autres militants, qui devinrent les « chefs historiques du FLN », avec pour objectif l'indépendance de l'Algérie par la lutte armée, le Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) dont il est élu président lors de la réunion qui s'est tenue dans une modeste villa du Clos Salambier appartenant à Lyès Deriche[réf. nécessaire].
Après l'échec du CRUA, il fait partie, une nouvelle fois comme coordonnateur général, du « groupe des 22 », qui organise la préparation de la lutte armée désormais certaine. Titulaire de la carte Front de libération nationale (FLN), créé pour rassembler dans la lutte les différentes forces nationalistes, il est décidé comme date du déclenchement des « hostilités » le novembre 1954 — date qui marque le début de la guerre d'Algérie.
À l'issue du Congrès de la Soummam, en août 1956 il devient membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA). Le 22 octobre 1956, il est arrêté, avec d'autres chefs du FLN, par l'armée française à la suite du détournement de l’avion civil marocain qui le menait vers la Tunisie. Il dirige alors depuis sa prison la fédération de France du FLN et est nommé en 1958 ministre d’État du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), à sa création, puis vice-Président en 1961. Il est libéré le 18 mars 1962 après les accords d'Évian.
↑ À l'origine de la création du FLN, ces neuf militants prendront le nom de « chefs historiques du FLN », ou les « historiques ». Ils sont, avec Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella, Krim Belkacem, Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M'Hidi, Rabah Bitat, Mourad Didouche et Mohamed Khider.
↑ a et bErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées elmo
Exil politique
Article détaillé : Crise de l’été 1962.
À l'indépendance en juillet 1962, il entre en désaccord avec Ben Bella, soutenu par le commandement de l'Armée de libération nationale (ALN) de l'extérieur, qui crée un bureau politique du FLN pour remplacer le GPRA. Le 20 septembre 1962, alors que le bureau politique constitue la première assemblée nationale constituante algérienne, Mohamed Boudiaf fonde en opposition son propre parti, le Parti de la révolution socialiste (PRS). Le 23 juin 1963, il est arrêté sur le pont d'Hydra, puis séquestré à Tsabit dans le Sud algérien où il entame une grève de la faim avec ses compagnons de cellule. Il sera détenu avec 3 autres prisonniers dont Mohand Akli Benyounes durant plusieurs semaines avant d'être transféré vers Saïda, où il retrouvera Salah Boubnider en prison. Il réussit à faire passer une lettre à sa famille où il dénonce sa séquestration ; l'affaire est médiatisée. Il est transféré une dernière fois près de Sidi Bel Abbès. L'exil vers la Suisse lui est proposé mais il refuse. Il prend position contre la nouvelle constitution et la politique du régime. Condamné à mort en 1964 par le régime Ben Bella, il quitte l'Algérie et rejoint la France puis le Maroc. Il œuvre au sein de son parti, et anime à partir de 1972 entre la France et le Maroc plusieurs conférences où il expose son projet politique pour l'Algérie, et anime la revue El Jarida. Son livre Où va l'Algérie, livrant un témoignage lucide sur l'après-indépendance et la prise du pouvoir par les militaires, résume ses propositions politiques. En 1979, après la mort de Houari Boumédiène, il dissout le PRS et se consacrera à ses activités professionnelles en dirigeant à Kénitra au Maroc une briqueterie.
↑ « Pourquoi Mohammed Boudiaf a-t-il été assassiné ? » Mahfoud Bennoune, Confluences Méditerranée ISBN ), p. 159-166.
↑ a b c d e f g et hMohamed Boudiaf, Où va l'Algérie ?, 1970.
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées elmo
Retour en Algérie
Dans le cadre des événements de janvier 1992 en Algérie, après la démission du président Chadli Bendjedid (au soir du 11 janvier), il revient en Algérie le 16 janvier 1992. Alors que le FIS, parti islamiste, emporte une large majorité au élections législatives, Chadli Bendjedid, après avoir dissous l'Assemblée nationale et laissé un vide constitutionnel, démissionne sous la pression des janviéristes et le Haut conseil de sécurité (HCS) annule les élections. Mohamed Boudiaf est rappelé en Algérie pour devenir le président du Haut Comité d’État, en charge provisoire des pouvoirs de chef de l'État. Par son long exil, il apparaissait en effet paradoxalement comme un homme neuf, non impliqué dans les tribulations du régime algérien et donc susceptible de sortir le pays de l’impasse. Souhaitant une Algérie démocratique tournée vers la modernité, il disait vouloir mettre fin à la corruption qui gangrenait l'État.
En juin 1992, il lance un nouveau parti politique, le Rassemblement patriotique national. Au même moment, il envisage de limoger le général Mohamed Mediène, le chef du gouvernement Sid Ahmed Ghozali et de lancer une purge anticorruption.
↑ « Le 16 janvier 1992, Boudiaf revenait en Algérie… », algerie360.com, 16 janvier 2012.
↑ Le HCE est en outre composé de : Khaled Nezzar, Ali Kafi, Ali Haroun et El-Tidjani Haddam.
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées conf
↑ « », sur Le Monde.fr, Le Monde, ISSN 1950-6244, consulté le 26 août 2019).
↑ « », sur Google Books (consulté le 26 août 2019).
Assassinat
Article détaillé : Assassinat de Mohamed Boudiaf.
Le 29 juin 1992, Mohamed Boudiaf est assassiné au cours d'une conférence des cadres qu'il tenait dans la ville d'Annaba. À onze heures du matin, le sous-lieutenant du Groupement d'intervention spécial (GIS), Lambarek Boumaarafi, ayant lancé une grenade pour faire diversion, tira sur le président à bout portant et le tua. L'évacuation du président prend du retard. Alors que l'ambulance présidentielle n'est pas disponible, il est évacué par une ambulance de la protection civile puis transféré dans l'ambulance présidentielle. De là, il est transporté par avion vers Alger. Alors que l'avion n'obtient pas d'autorisation d'atterrissage, il atterrit finalement à Boufarik. Le président meurt lors du trajet, et sa mort est annoncée à 13h.
Lors de ses funérailles, des participants conspuent les généraux janviéristes et les qualifient de « harkis », et s'en prennent aux véhicules de nombreux ministres.
La motivation de son assassinat est sujette à controverse, entre la piste d’une action isolée commise par un militaire ayant des sympathies islamistes et celle d’un complot plus vaste impliquant des généraux de l'armée. Sans faire la lumière sur l'assassinat de Boudiaf, la commission d’enquête instituée par le gouvernement algérien écarte la thèse de l’« action isolée » d’un officier de l’armée ayant agi pour des motifs strictement religieux. Nacer Boudiaf est convaincu que son père a été assassiné avec la bénédiction de François Mitterrand , ce dernier ayant été accusé par l'ancien hebdomadaire Algérie-Actualité d'être derrière l'assassinat.
↑ a et bJean-Paul Mari, « Ils avaient juré la mort de Boudiaf », Grands-Reporters, 2 juillet 1992.
↑ « », sur cairn.info (consulté le 26 novembre 2024).
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Munzinger
Ressource relative à la vie publique :
Documents diplomatiques suisses 1848-1975
Mohamed Boudiaf : l'homme de Novembre, entretien avec Annie Rey-Goldzeiguer par Bouzghrane Nadjia, El Watan via Internet Archive, 7 octobre 2004 [PDF]
https://web.archive.org/web/20071019010616/http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=502286&archive_date=2007-06-28 Il y a quinze ans était assassiné Boudiaf] par Djamel. B, Le Quotidien d'Oran, 28 juin 2007
Compte rendu du rapport de la commission nationale d'enquête sur le meurtre du Président Boudiaf - Site de l'Armée nationale populaire (ANP)
·
Guerre d'Algérie
Partisans de l'Algérie française
État français
Personnalités
François Mitterrand
Charles de Gaulle
André Achiary
Robert Lacoste
République
République
Repressions de manifestations
Répression au métro Charonne de la manifestation du 8 février 1962
Massacre du 17 octobre 1961
Services secrets et police parallèle
Service de documentation extérieure et de contre-espionnage
Mouvement pour la communauté
Service d'action civique
Affaire Camille Petitjean
Barbouze
Opération Oiseau bleu
Opération homo
La Main rouge (groupe armé)
Liste d'attentats de la Main rouge
OAS
Personnalités
Raoul Salan
Edmond Jouhaud
Yves Godard
Jean-Jacques Susini
Jean-Claude Perez
Attentats
Liste d'attentats de l'OAS
Attentat du Petit-Clamart
Opération Rock and Roll
Attentat d'Issy-les-Moulineaux
Attentat du port d'Alger
Attentat de l'université d'Alger
Assassinat du général Ginestet
Commando Delta
Personnalités
Roger Degueldre
Albert Dovecar
Attentats
Assassinat de Château-Royal
Armée française
Personnalités
André Beaufre
Déodat du Puy-Montbrun
Jacques Massu
Joseph Katz
Marcel Bigeard
Paul Aussaresses
Pierre Paul Jeanpierre
Rabah Kheliff
Raoul Salan
René Sentenac
Jean Pouget
Philippe Ginestet
Batailles et opérations
Opération Eckhmül
Opération Aloès
Opération Véronique
Opération Violette
Opération Timgad
Première bataille d'El Djorf
Détournement de l'avion du FLN
Bataille d'El Djorf
Opération Massu
Bataille d'Alger
Bataille de Bouzegza
Bleuite
Bataille de Timimoun
Opération Jumelles
Bataille des Frontières (guerre d'Algérie)
Opération Résurrection
Opération Couronne
Opération Brumaire
Bleuïte
Combat du Fedj Zezoua
Plan Challe
Bataille de Bab El Oued
Unités engagées
Division (puis corps d'armée) d'Alger
Division (puis corps d'armée) de Constantine
Division (puis corps d'armée) d'Oran
Appelé du contingent lors de la guerre d'Algérie
Commando Georges
Commandos de chasse
Unité territoriale (militaire)
Bureau d'études et liaison
Compagnies nomades d'Algérie
1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes
Commandos noirs
Commando Alcazar
Massacres, torture
Massacres de Sétif, Guelma et Kherrata (représailles)
Torture pendant la guerre d'Algérie
Massacres d'août 1955 dans le Constantinois (représailles)
Massacre de Beni Oudjehane
Fusillade de la rue d'Isly
Bombardement de Sakiet Sidi Youssef
Crevette Bigeard
Coup d'État du 13 mai 1958
Groupe des sept
Pierre Lagaillarde
Raoul Salan
Edmond Jouhaud
Jean Gracieux
Philippe Auboyneau
Robert Martel
Jean-Robert Thomazo
Putsch des généraux
Maurice Challe
Edmond Jouhaud
Raoul Salan
André Zeller
Autres
Ligne Morice
Ligne Challe
Sections administratives spécialisées
Organisation de la résistance de l'Algérie française (ORAF)
Attentat de la rue de Thèbes
René Kovacs
Affaire du bazooka
Liste d'attentats de l'ORAF
Harki
Harkettes
Harkis pendant la guerre d'Algérie
Camps de transit et de reclassement pour les harkis
Moghazni
Groupe d'autodéfense
Groupe mobile de sécurité
Groupe mobile de police rurale
Intellectuels
Manifeste des intellectuels français pour la résistance à l'abandon
Front Algérie française
Saïd Boualam
Partisans de l'indépendance de l’Algérie
Front de libération nationale (FLN) et Armée de libération nationale (ALN)
Personnalités
Comité révolutionnaire d'unité et d'action
Mostefa Ben Boulaïd
Krim Belkacem
Larbi Ben M'hidi
Abane Ramdane
Rabah Bitat
Didouche Mourad
Réseau bombes
Djamila Bouhired
Zohra Drif
Ali la Pointe
Hassiba Ben Bouali
Yacef Saâdi
Baya Hocine
Si Salah
Wilaya (guerre d'Algérie)
Fédération de France du FLN
Déserteurs de l'armée française durant la guerre d'Algérie
Amirouche Aït Hamouda
État-major général
Organisation spéciale
Mohamed Boudiaf
Ali Zamoum
Amar Ouamrane
Abbas Laghrour
Adjoul-Adjoul
Bachir Chihani
Slimane Asselah
Attentats, massacres
Liste d'attentats et massacres du FLN
Massacres de Sétif, Guelma et Kherrata
Toussaint rouge
Massacres d'août 1955 dans le Constantinois
Massacres des harkis
Massacre de Melouza
Attentat du Milk-Bar
Attentat du casino de la corniche
Sourire kabyle
Massacre d'Oran
Embuscade de Palestro
Organisations politiques
Personnalités
Conseil national de la Révolution algérienne
Comité de coordination et d'exécution
Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD)
Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA)
Benyoucef Benkhedda
Union démocratique du manifeste algérien
Ferhat Abbas
Mouvement national algérien
Messali Hadj
Mohammed Bellounis
Parti communiste algérien
Combattants de la libération
Bachir Hadj Ali
Larbi Bouhali
Daniel Timsit
Parti communiste français et Gauche française
Militants
Maurice Audin
Fernand Iveton
Djamila Amrane-Minne
Henri Maillot
Henri Curiel
Francis Jeanson
Janine Cahen
Hélène Cuenat
Soldats du refus
Intellectuels
Jean-Paul Sartre
Albert Camus
Henri Alleg
Manifeste des 121
L'Appel pour une Trêve Civile
Claude Bourdet
Jean-Jacques Servan-Schreiber
Jacques Vergès
Frantz Fanon
Autres
Réseau Jeanson
Jacques Charby
Jean-Marie Boëglin
Pieds-rouges
Liste d'attentats des communistes
Église catholique en France
Personnalités
Robert Davezies
Jacques Pâris de Bollardière
Dossier Müller
Jean Scotto
Jean Tissot
Libéraux d'Algérie
Alain Accardo
Antoine Blanca
Louis Bénisti
Pierre Bourdieu
Edmond Charlot
Pierre Chaulet
Evelyne Chauvin
Jacques Chevallier
Léon-Étienne Duval
Mouloud Feraoun
Marc Ferro
Jean Foscoso
Jean de Maisonseul
Saadia Mebarek
Louis Miquel
Claude Olivieri
Maurice Perrin
Pierre Popie
Emmanuel Roblès
Abdelmalek Sayad
Roland Simounet
René Sintès
Jean Sprecher
Germaine Tillion
Pierre Vidal-Naquet
Chronologie de la guerre d'Algérie
Toussaint rouge (1 novembre 1954)
Congrès de la Soummam (13 août au 20 août 1956)
Coup d'État du 13 mai 1958
Je vous ai compris (4 juin 1958)
Référendum constitutionnel français du 28 décembre 1958
Cinquième République (4 octobre 1958)
Paix des Braves (23 octobre 1958)
Semaine des barricades (24 janvier au 1er février 1960)
Affaire Si Salah
Manifestations de décembre 1960
Référendum sur l'autodétermination de l'Algérie (8 janvier 1961)
Putsch des généraux (21 avril 1961)
Manifestation du 17 octobre 1961
Accords d'Évian (18 mars 1962)
Référendum sur l'indépendance de l'Algérie (1er juillet 1962)
Déclaration d'indépendance de l'Algérie (5 juillet 1962)
Massacre d'Oran (5 juillet 1962)
Exode des pieds-noirs (principalement entre 1962 et 1965)
Massacres des harkis (du 19 mars 1962 jusqu'au cours de l'année 1963)
Autres
Attentats pendant la guerre d'Algérie
Pieds-noirs
Partition de l'Algérie
Crise de l'été 1962
·
Chefs d’État algériens depuis l’indépendance
Gouvernement provisoire de la République algérienne (1958 - 1962)
1958-1961 : Ferhat Abbas
1961-1962 : Benyoucef Benkhedda
État algérien (1962)
1962 : Abderrahmane Farès
démocratique et populaire (depuis 1962)
1962-1965 : Ahmed Ben Bella
1965-1978 : Houari Boumédiène
1978-1979 : Rabah Bitat
1979-1992 : Chadli Bendjedid
1992 : Mohamed Boudiaf
1992-1994 : Ali Kafi
1994-1999 : Liamine Zéroual
1999-2019 : Abdelaziz Bouteflika
2019 : Abdelkader Bensalah
depuis 2019 : Abdelmadjid Tebboune
Portail de l’Algérie
Portail de l’histoire militaire
Portail de la politique
Portail de la Seconde Guerre mondiale
Portail de la littérature algérienne
Bibliographie
Nacer Boudiaf, Autopsie d'un assassinat - Boudiaf, l'Algérie avant tout !, Éditions Apopsix, Paris, 2011 (ISBN ).
Benjamin Stora, Dictionnaire biographique de militants nationalistes algériens, L'Harmattan, Paris, 1985 () édité erroné (BNF 36618638).
Mohammed Harbi, FLN mirage et réalité, des origines à la prise du pouvoir (1945-1962), Jeunes Afrique, 1980 (ISBN ).
If you prefer to continue on the site in English, click on "Cancel". If you cancel, this message will no longer appear during the session.
U bevindt zich op de Engels versie van de site, maar uw systeem geeft aan dat u liever de Nederlandse taal gebruikt. De hele site is nog niet vertaald, maar de menu's en knoppen op de interface zijn grotendeels vertaald.
Sie befinden sich in der Englisch Version der Website, Ihr System gibt jedoch an, dass Sie die deutsche Sprache bevorzugen. Die gesamte Site ist noch nicht übersetzt, aber die Menüs und Schaltflächen auf der Benutzeroberfläche sind weitgehend übersetzt.
You have asked to visit this site in English. For now, only the interface is translated, but not all the content yet.
If you want to help me in translations, your contribution is welcome. All you need to do is register on the site, and send me a message asking me to add you to the group of translators, which will give you the opportunity to translate the pages you want. A link at the bottom of each translated page indicates that you are the translator, and has a link to your profile.
Thank you in advance.
Document created the 03/01/2018, last modified the 12/12/2024 Source of the printed document:https://www.gaudry.be/en/lieu/dz/dz-28/705280.html
The infobrol is a personal site whose content is my sole responsibility. The text is available under CreativeCommons license (BY-NC-SA). More info on the terms of use and the author.