Riom

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Riom

Riom (prononcé : [ʁjɔ̃] ou [ʁijɔ̃] ) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes

Elle possède sa propre aire et unité urbaine qui s'intègre à l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand. Située au nord de l'Auvergne, la ville fut, dès 1210, capitale de la Terre d'Auvergne puis du duché d'Auvergne

Par son histoire et son patrimoine bâti, la ville est classée Pays d'Art et d'histoire. Elle est l'une des quatre sous-préfectures du département avec Ambert, Issoire et Thiers et le bureau centralisateur du canton de Riom depuis les élections départementales de 2015,

Les habitants de Riom, au nombre de 18 736 au recensement de 2021, sont appelés les Riomoises et les Riomois.

Géographie

Localisation

Riom est située au nord du département du Puy-de-Dôme. En nombre d'habitants, elle se classe en troisième position après Clermont-Ferrand et Cournon-d'Auvergne en 2015. Elle bénéficie d'une situation privilégiée, entre la chaîne des Puys et la plaine de la Limagne.

La ville se situe à 15,2  et à 43 Vichy, ainsi qu'à environ 100 Montluçon et 108 Moulins dans l'Allier.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Communes limitrophes

Onze communes sont limitrophes :

Communes limitrophes de Riom
Châtel-Guyon Saint-Bonnet-près-Riom Pessat-Villeneuve,
Clerlande
Mozac,
Enval
Riom Ennezat
Châteaugay,
Marsat
Ménétrol Saint-Beauzire

Géologie et relief

La commune s'étend sur 3 197 hectares ; son altitude varie entre 314 et 505 mètres.

Hydrographie

Elle est traversée par l'Ambène. L'agglomération riomoise est concernée par quatre bassins versants : celui de Genzat, de l'Ambène, du canal de Limagne et du ruisseau du Sardon. Il existe un risque d'inondation dû aux cinq ruisseaux qui traversent la ville.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 16,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat à 9 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records SAYAT_SAPC (63) - alt : 550m, lat : 45°50'22"N, lon : 3°02'42"E
Records établis sur la période du 01-03-1993 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0 0,3 2,4 4,9 8,5 12,1 14 13,9 10,5 7,7 3,3 0,9 6,5
Température moyenne (°C) 3,4 4,2 7,3 10 13,8 17,6 19,7 19,6 15,7 12,2 6,9 4,1 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,7 8,1 12,1 15,2 19,2 23,1 25,4 25,3 20,9 16,6 10,5 7,4 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−12,7
05.01.1995
−15
05.02.12
−15,9
01.03.05
−6,7
08.04.03
−1
15.05.1995
2,7
04.06.01
5,9
17.07.00
4,5
30.08.1998
2
30.09.1995
−5,4
29.10.1997
−11,2
22.11.1998
−13,3
15.12.01
−15,9
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
19,4
27.01.16
22,5
20.02.1998
25,2
24.03.01
27,7
30.04.05
32,3
11.05.12
38,4
27.06.19
39,1
03.07.15
39,5
24.08.23
33,6
10.09.11
32,2
02.10.23
23,6
08.11.15
20,4
24.12.12
39,5
2023
Précipitations (mm) 56,2 48,4 49,5 72,6 73,7 71,4 78,1 67,1 65,9 60,4 68,7 64,1 776,1
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

Voies routières
L'autoroute à deux numéros A 71-A 89 dessert Riom, desservie par l'échangeur 13.
Contournement nord de Riom (D 446).

La ville est traversée par la route départementale 2029 (ancienne route nationale 9 déclassée) et contournée à l'ouest par la RD 446 et à l'est par la voie express RD 2009, anciennement RD 447.

L'autoroute à deux numéros A 71-A 89 dessert la commune et son agglomération via son échangeur 13 ; elle permet de relier le centre-ville depuis son contournement est jusqu'à Lyon, Clermont-Ferrand, Paris, Vichy et Bordeaux. Ouverte en 1987, elle est payante.

Autour de Riom, le réseau départemental, géré par le conseil départemental du Puy-de-Dôme, est riche.

Six routes rejoignent le carrefour giratoire situé à la sortie nord-est : la D 2009, vers Gannat ; la D 211, vers Pessat-Villeneuve, Thuret et Randan ; la D 2009, jouant le rôle de contournement est ; la D 2029, pénétrante vers le centre-ville ; la D 446, en direction de Mozac ; la D 2144 (anciennement N 143 puis N 144) en direction de Combronde, Saint-Éloy-les-Mines et Montluçon.

Riom est aussi le point de départ des routes départementales 986 (ancienne route nationale 686 vers Mozac, Volvic et Pontgibaud), 227 (ancienne RN 685 vers Châtel-Guyon), 224 (vers Ennezat et Maringues), 6 (vers Ménétrol et Pont-du-Château), 420 (vers Ménétrol et Gerzat), et ville de passage sur les D 78 (vers Puy Chany, commune de Saint-Beauzire), 83 (vers Marsat et Ennezat) et 425 reliant Clerlande à Puy Chany. Elle est aussi desservie par les RD 224B reliant les boulevards à la gare et 224C reliant les RD 224 et 2029 par les boulevards nord-est.

Street-art Riom (2022) par les artistes Cofee et Topaz à l'entrée du centre-ville de Riom au bord de la voie cyclable.

Le centre-ville de Riom a été classé en zone de rencontre. Celle-ci a été inaugurée le 6 avril 2013.

Transports en commun

Le réseau urbain RLV Mobilités dessert la ville de Riom. Il se compose de quatre lignes urbaines, desservant la gare SNCF. Il remplace, depuis le 3 septembre 2018, l'ancien réseau R'cobus.

Riom est également desservie par quatre lignes du réseau Cars Région Puy-de-Dôme, géré par la région Auvergne-Rhône-Alpes :

  • la ligne P60, reliant Combronde à Clermont-Ferrand, avec un arrêt à Riom Bel Horizon (Sainte-Marie) ;
  • la ligne P61, reliant Clermont-Ferrand à Riom, Combronde, Saint-Éloy-les-Mines et Montaigut ;
  • la ligne P73, reliant Clermont-Ferrand à Riom et à Châtel-Guyon ;
  • la ligne P75, reliant Riom à la zone industrielle de Ladoux à Cébazat.
Transports ferroviaires

À 14 km au nord de Clermont-Ferrand, la gare de Riom - Châtel-Guyon est la dernière de la relation ferroviaire qui dessert l'Auvergne depuis Paris-Bercy (en Intercités à réservation).

La desserte TER Auvergne-Rhône-Alpes est étoffée par des relations entre les gares de Moulins, Saint-Germain-des-Fossés, Lyon-Perrache via Part-Dieu, Vichy d'une part, Montluçon et Gannat d'autre part au nord, et Gerzat, Clermont-Ferrand, Vic-le-Comte, Issoire et Brioude au sud.

  1. Distance entre Riom et Clermont-Ferrand selon GoogleMaps. [1]
  2. Distance entre Riom et Vichy d'après Google Maps. [2]
  3. Distance entre Riom et Montluçon d'après Google Maps. [3]
  4. Distance entre Riom et Moulins selon Google Maps.
  5. Carte de Riom sur Géoportail (consulté le 30 mars 2016).
  6. «  », Institut national de l'information géographique et forestière.
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  13. Yannick Kusy, «  », sur France 3 Auvergne, (consulté le ).
  14. Julia Derossis, « En place depuis le début de l'année, la zone de rencontre a été inaugurée hier », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ) (édition de Riom).
  15. «  », sur rlv-moblites.fr, Riom Limagne et Volcans Mobilités (consulté le ).
  16. Lignes d'autocar du réseau Cars Région Puy-de-Dôme desservant Riom, sur auvergnerhonealpes.fr (consulté le ).
  17. (Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur auvergnerhonealpes.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
  18. (Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur auvergnerhonealpes.fr (consulté le ).


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Toponymie

Le toponyme Riom est issu du gaulois (langue celtique) Rigomagos, qui signifie « marché du roi »,,.

Par la suite, le latin modifie le mot gaulois et la ville est nommée dans cette langue Ricomagus, qui signifie cette fois-ci « le riche marché ». Au Grégoire de Tours mentionne le vicus Ricomagensis.

  1. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, (ISBN ), p. 259
  2. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie nord-occitane, Éditions Sud Ouest, Collection Sud Ouest Université, Bordeaux, 2003.
  3. Gérard Taverdet, « Le gaulois magos », Nouvelle revue d'onomastique, DOI 10.3406/onoma.2005.1567, lire en ligne, consulté le ).
  4. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - I : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Droz, (lire en ligne), p. 3011.
  5. Jacques Lacroix, « L’héritage toponymique gaulois dans le français (image et réalité) », Actes des colloques de la Société française d'onomastique, Paris, Société française d'onomastique, lire en ligne)

Toponymie

La langue que l'on parlait traditionnellement à Riom était le nord-occitan, variante septentrionale de la langue occitane. Le nom occitan de Riom est soit Riom (à l'écrit comme en français mais prononcé Riou ou Rion), avec pour gentilé les riomaires, soit Riam (prononcé //) avec pour nom de ses habitants les riamaires. En ancien occitan le nom est également Riom.

Le nom Riom sous sa forme actuelle - tant la prononciation que l'orthographe - est attesté en ancien français dès le XIIe siècle.

  1. «  », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
  2. Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne, Assimil, ISBN ).
  3. Philippe Olivier, Jean-Pierre Chambon, Johan Picot, « Contribution à l’histoire de l’ancien occitan de basse Auvergne. Un accord amiable en ancien occitan auvergnat réglant un différend fiscal entre les consuls de Mozac et ceux de Riom (1360) », Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne,‎ , ISSN 1153-2580, lire en ligne).

Histoire

Jusqu'en 1531, date d'annexion de l'Auvergne par la couronne de France, Riom était la capitale du duché d'Auvergne, une des principautés féodales auvergnates. La ville est d'origine gallo-romaine : Ricomagus, « riche marché ». Dans l'intense féodalité de l'Auvergne à partir de l'an mil, la ville a grandi autour de l'église collégiale de Saint-Amable, le saint local, qui fut l'objet de pèlerinages.

Au Jean, duc de Berry, qui reconstruit le palais des ducs d'Auvergne et la Sainte-Chapelle.

Sous l'Ancien Régime, Riom devint la capitale de la généralité éponyme qui comprend une partie importante de l'Auvergne.

En 1942, s'est tenu le procès de Riom lors duquel le régime de Vichy reprochait à plusieurs hommes politiques du Front populaire d'être responsables de la défaite en ayant empêché le réarmement de la France par la mise en place de réformes sociales. Ils ont été séquestrés non loin, au château de Chazeron, dans l'attente de leur procès. Il y eut également le procès par contumace du général de Gaulle pour s'être opposé au régime de Vichy sous l'Occupation ; il ne sera naturellement pas emprisonné à la Libération.

Chronologie

Antiquité et haut Moyen Âge
  • 50 av. J.-C. : Présence d'un bourg gallo-romain, Ricomagum (qui signifie riche marché) ;
  • Ve siècle : Fondation d'un sanctuaire et d'un baptistère par saint Amable ;
  • 475 : Mort de saint Amable ;
  • 538 : Naissance de Grégoire de Tours à Riom ;
  • VIIe siècle : Agrandissement de l'église Saint-Amable.
Bas Moyen Âge
Riom dessinée par Guillaume Revel pour son Armorial d'Auvergne vers 1450. À gauche le palais construit par Jean de Berry, duc d'Auvergne et la Sainte-Chapelle, à droite l'abbatiale de Saint-Amable. Au centre la tour-porte de Layat, entrée à Riom de la route de Paris.
  • 1077 : Installation d'un chapitre de chanoines ;
  • chapelle Saint-Don et du portail Saint-Jean ;
  • 1210-1213 : Conquête de l'Auvergne par les troupes de Philippe Auguste ;
  • 1212 : Siège de Riom par Philippe-Auguste ; la ville est défendue par Guy II d'Auvergne ;
  • 1213 : Riom devient la capitale de la Terre d'Auvergne ;
  • 1180-1235 : Construction du chœur de l'église Saint-Amable ;
  • 1241-1271 : Apanage d'Alphonse de Poitiers ;
  • 1270 : Alphonse de Poitiers accorde aux habitants de Riom une charte de franchise, appelée « l'Alphonsine », afin de s'organiser en consulat.
  • 1270 : Fondation d'un couvent de Cordeliers dans le faubourg de Layat ;
  • 1308 : Reconstruction de l'église paroissiale Notre-Dame du Marthuret ;
  • 1362 : Consécration de l'église du couvent des Cordeliers intra-muros ;
  • 1365 : Début de l'apanage de Jean de Berry ;
  • 1384-1403 : Construction de la Sainte-Chapelle par Hugues Foucher, architecte, sur les plans de Guy de Dammartin (frère de Drouet de Dammartin), architecte du duc Jean de Berry ;
  • 1391 : Construction de la tour de l'Horloge ;
  • 1416 : Mort de Jean de Berry et début de l'apanage des Bourbons ;
  • 1429 : Lettre de Jeanne d'Arc aux habitants de Riom (texte original sur Wikisource) ;
  • Vers 1450 : Première vue de Riom, dessin de  ;
  • 1477 et 1490 : Plusieurs séries de tremblements de terre qui détruisent une bonne partie de la région riomoise dont le mars 1490.
  • 1483 : Incendie détruisant une grande partie des maisons en bois.
Époque moderne
  • 1508 : Construction de l'hôtel de Cériers, par la famille de Sereys (alliée aux Dubourg), actuel hôtel de ville ;
  • 1531 : Annexion du duché d'Auvergne et de Riom à la couronne de France ;
  • Vers 1530/1540 : Construction de la maison des Consuls, par Jacques du Bourg, lieutenant général de la Sénéchaussée d'Auvergne, et de l'hôtel Guymoneau ;
  • 1541 : Installation de la justice à Riom ;
  • 1551 : Installation du Présidial à Riom ;
  • 1577 : Installation d'un Bureau des finances ;
  • 1589 : Guerres de Religion en Auvergne. Riom est le chef de la Ligue en Basse-Auvergne ;
  • 1618 : Installation des Pères de l'Oratoire au collège des Oratoriens de Riom ;
  • 1623 : installation du premier couvent des Visitandines, aujourd'hui une résidence ;
  • 1630 : Grande peste à Riom ;
  • 1640 : Construction du deuxième monastère de la Visitation, devenue l'Institution Sainte-Marie ;
  • 1646 : Grand ouragan à Riom ;
  • 1658 : Construction de l'hôpital général ;
  • 1687 : Boiseries de l'église Saint-Amable ;
  • 1739 : Début de la démolition des remparts de la ville ;
  • 1740 : Construction de l'Hôtel Dufraisse du Cheix, actuel musée Mandet.
Révolution française

En 1789, Malouët est élu député de Riom aux états généraux. L'année suivante, Soubrany est élu maire de Riom.

En 1792, Gilbert Romme et Soubrany sont élus députés à la Convention.

Le comité secret de surveillance et de sûreté générale de Riom est institué en anticipant la loi du 21 mars 1793, dès le 31 mars (le texte de la loi n'était pas parvenu aux communes). La municipalité est très active dans la lutte contre les contre-révolutionnaires. Il est très actif dans la surveillance des parents d'immigrés et des ci-devants nobles, et se charge de la délivrance des certificats de civisme. Avec les troubles contre-révolutionnaires de Lozère, il multiplie les arrestations : 29 d'avril à août, pour une population de 12 000 habitants. Ce chiffre relativement peu élevé est encore diminué par une vague de libérations en juillet et août. Le décret du 14 frimaire an II réorganise la constitution des comités en interdisant le cumul de fonctions entre municipalité, comité de surveillance et garde nationale : le comité passe de douze à quatorze membres, dont dix nouveaux. Après le 9-Thermidor, le comité est réorganisé : les membres de la noblesse de robe en sont exclus (octobre 1794). Les simples cultivateurs sont admis (la moitié des membres) et côtoient des petits fonctionnaires et commerçants. Après avoir libéré la plupart des internés, il est dissous le 30 ventôse an . La place de la Fédération est aménagée en 1793.

Un club politique est créé en avril 1793, sous le nom de « Société des amis de la Liberté et de l'Égalité ».

La flèche de l'église Saint-Amable est détruite en 1794, ce qui explique aussi qu'une partie de l'église soit construit selon un style baroque tardif.

Les députés Romme et Soubrany sont guillotinés en 1795.

| ]
  • 1801 : Riom devient sous-préfecture du Puy-de-Dôme ;
  • 1804 : Riom devient le siège de la Cour d'appel ;
  • 1813 : l'ancien couvent des Cordeliers est transformé en maison centrale ;
  • 1824-1848 : Construction du nouveau bâtiment de la Cour d'appel par l'architecte Guillaume Degeorge ;
  • 1853 : Arrivée des Maristes rue Pascal. Ils créent l'Institution Sainte-Marie dans l'ancien collège des Oratoriens en 1856, jusqu'en 1886 ;
  • 1855 : Arrivée du chemin de fer à Riom, depuis Gannat ;
  • 1859 : Création du musée par Francisque Mandet, installé en 1866 dans l'hôtel Dufraisse ;
  • 1862 : Voyage de Napoléon III en Auvergne et plus particulièrement à Riom ;
  • 1877-1883 : Construction de la manufacture des tabacs, place Eugène-Rouher, par l'ingénieur Dargnies ;
  • 1886 : Installation des Pères Maristes et ouverture du lycée Sainte-Marie (qui existe toujours).
Époque contemporaine
  • 1904-1935 : Étienne Clémentel, maire de Riom ;
  • 1937 : Commémoration du tricentenaire de la mort de Jeanne-Charlotte de Bréchard ;
  • 1940 (24 mai - 16 juin) : 185 kg d'eau lourde sont stockés dans la prison en vue de la fabrication de la première pile atomique "Zoé".
  • 1940 (20 juin) : Bombardement de Riom ;
  • 1940 (30 juillet) : Riom devient la Cour suprême de justice ;
  • Entre 1940 et 1944, l'abbé Annéser, curé de Boulange, se réfugie dans la ville de Riom et la ville de Volvic en zone libre avec environ 900 de ses paroissiens.
  • 1942 (février à avril) : Procès de Riom ;
  • 1944 (25 août) : Libération de Riom ;
  • 1963 : Construction de la poste ;
  • 1967 : Riom, création d'un secteur sauvegardé ;
  • 1969 : Création du musée d'Auvergne (ou ATP : Art et Tradition Populaire) ;
  • 1972 : Départ des Visitandines ;
  • 1975 : Riom, classée Ville d'art ;
  • 1979 : Donation de la collection Richard à la ville de Riom (musée Mandet) ;
  • 1983 : Inauguration du musée Mandet rénové (apport de la collection Richard) ;
  • 1983-1989 : Construction de logements sociaux dans le quartier des tanneries ;
  • 1985 : Riom, labellisée Ville d'art et d'histoire ;
  • 1989-1995 : Claude Liebermann, maire de Riom ;
  • 1990 : Construction du lycée professionnel Marie-Laurencin ;
  • 1991 : Plan de sauvetage du centre ville - restauration des chaussées de l'ensemble des rues
  • 1991 : Ouverture du golf ;
  • 1992 : Restauration du collège Michel-de-l'Hospital ;
  • 1993 : Réhabilitation du parvis de l'église Saint-Amable ;
  • 1995 : Ouverture de la piscine ;
  • 2005 : le label Ville d'art et d'histoire s'élargit à Riom-Communauté qui devient Pays d'art et d'histoire ;
  • 2009 : Inauguration du lycée du bâtiment Pierre-Joël-Bonté.
  • 2018-2019 : Ouverture des Jardins de la Culture : cinéma, médiathèque, école de musique et d'arts plastiques.
  1. «  », L'article mentionne qu'il est né à Riom ou à Clermont. La plupart des autres sources indiquent uniquement Clermont pour le lieu de naissance. (consulté le ).
  2. Edouard Everat, Histoire abrégée de la ville de Riom, Riom, André Bonne Annet-Georges Aupois éditeur, 1923 ; réédition de 1989 (ISBN  et ), p. 20.
  3. Art et histoire en Auvergne-Rhône-Alpes : La lettre de Jeanne d'Arc aux Riomois, Riom
  4. Francine Mallot, « Les tremblements de terre en Basse-Auvergne aux XVe et XVIe siècles », dans L'histoire en Auvergne, CREHA, .
  5. a et b Philippe Bourdin, « Naissance et évolution des comités de surveillance du Puy-de-Dôme », Rives nord-méditerranéennes, lire en ligne).


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Riom dans la littérature

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