Belarus - Bielaruś Беларусь

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La Biélorussie ou le Bélarus,, en forme longue la république de Biélorussie ou la république du Bélarus, est un pays d'Europe orientale sans accès à la mer, bordé par la Lettonie au nord, par la Russie au nord-est et à l'est, par l'Ukraine au sud, par la Pologne à l'ouest, et par la Lituanie au nord-ouest.

Statistiques, géographie, démographie

Belarus fait partie de Earth Flag Earth.
Régime politique : République à régime présidentiel

Belarus couvre une superficie de 207,600i km2, avec une population de 9,477,918i habitants (2020), soit une densité de 45.65i habitants par Km2.
Gentilé : L'habitant(e) Belarus s'appelle un(e) Biélorusse ou Bélarusse.

Le pays comporte actuellement 3,000i entités, dont 101i de niveau ville (3 %) et 2,899i entités moins importantes, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.

Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.

DistrictsRécurence
DistrictsRécurence
Minsk000610 610 localités
Vitebsk000565 565 localités
Brest000518 518 localités
Gomel000510 510 localités
Moghilev000394 394 localités
Hrodna000379 379 localités
Minsk000023 23 localités

Belarus : descriptif

Le pays, vaste plaine au climat continental, est couvert à 40 % de forêts, dont une forêt primaire abritant des espèces animales disparues du reste de l'Europe. Les principales ressources du pays, au sous-sol pauvre, sont l'agriculture et l'industrie. Dans le Sud du pays se trouve la région historique de Polésie, dont la partie orientale, difficile d'accès, surtout pour les étrangers, reste contaminée par les radiations de l'explosion en 1986 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, de même que le Nord de l'Ukraine.

La Biélorussie, peuplée de 9 477 918 habitants, connaît une des densités de population les plus faibles du continent : 46 hab/km2. Les Biélorusses vivent majoritairement en milieu urbain ; les plus grandes villes du pays sont Minsk (la capitale), Homiel (anciennement Gomel), Hrodna, Mahiliow, Brest (anciennement Brest-Litovsk), Vitebsk et Babrouïsk.

Le pays fait partie du foyer d'origine des langues slaves. Son territoire fut autrefois inclus dans de grandes puissances : la Rus' de Kiev, le grand-duché de Lituanie, la république des Deux Nations, l'Empire russe et l'Union des républiques socialistes soviétiques. Au sein de cette dernière, la Biélorussie fut l'une des républiques soviétiques. Elle devint indépendante lors de la dislocation de l'URSS, en . En 1994, Alexandre Loukachenko est élu premier président de la République, poste qu'il occupe encore en 2022. Les relations avec la Russie sont très étroites, notamment linguistiquement et économiquement ; les deux pays ont même envisagé de s'unir.

Dans les années 1990, comme son voisin russe, la Biélorussie a adopté l'économie de marché, mais a limité la privatisation de son industrie et de son agriculture, évitant ainsi d'importer ses tracteurs, ses réfrigérateurs et ses produits agricoles : les inégalités y sont moins fortes qu'en Russie. La Biélorussie a ainsi conservé un système d'État-providence reposant notamment sur la gratuité de l'éducation et de la santé. Depuis juillet 2010, la Biélorussie, la Russie et le Kazakhstan ont formé une union douanière, supprimant notamment les contrôles à leurs frontières communes.

La plupart des gouvernements et médias occidentaux considèrent la Biélorussie comme l'un des derniers régimes autoritaires d'Europe. La vague de démocratisation des pays d'Europe centrale et orientale consécutive à la chute des régimes communistes en Europe a été réprimée dès 1992, sous la présidence de Stanislaw Chouchkievitch. Le président Loukachenko, ainsi que la majorité de ses proches collaborateurs, sont interdits de visa au sein de l'Union européenne et aux États-Unis en février 2011, en raison de pratiques politiques qualifiées de dictatoriales et répressives. Mais l'UE abandonne ces sanctions en 2016, en raison de la guerre russo-ukrainienne et du rôle médiateur qu'y a joué la Biélorussie. À partir de l'été 2020, en raison de sa réélection avec un score de 80 % considérée comme entachée de lourdes fraudes, Alexandre Loukachenko fait face au soulèvement d'une partie de sa population qui manifeste régulièrement et massivement son mécontentement.

En 2021, la Biélorussie met en place des vols et des déplacements internes pour faciliter le transit de migrants vers l'UE, d'abord vers la Lituanie, puis vers la Lettonie et la Pologne, menant à une crise frontalière avec l'Union européenne. En , le pays sert de base arrière à l'armée russe pour l'attaque militaire de l'Ukraine par la frontière nord de cette dernière.

Toponymie

Le nom du pays est une adaptation slave de la forme latine Russia alba, mentionnée en russe à partir de la fin du xve siècle comme белая русь (bielaïa rous’) et en polonais à la fin du xvie siècle comme Ruś biała (« Ruthénie blanche », sous la plume de Maciej Stryjkowski). Cette forme est à l'origine des traductions françaises Russie blanche ou Ruthénie blanche que l'on rencontre dans les atlas jusqu'au début du xxe siècle.

Le nom évolue en russe à partir de 1772 et le premier partage de la Pologne : les gains territoriaux russes sont regroupés dans le gouvernement-général biélorusse (ru) (Белорусское генерал-губернаторство), on rencontre aussi — plus rarement — la forme courte Белорусь (Biélorous'). À la même époque apparaît en polonais la forme Białoruś, vraisemblablement sous l'influence du nom officiel de ces terres sous administration russe. Le calque du nom russe donne ultérieurement en français la forme Biélorussie.

L'orthographe Belarus reprend l'orthographe phonétique du biélorusse, qui note ainsi une voyelle non accentuée que l'orthographe historique du russe et du polonais note comme o. Le choix du toponyme prend — en russe — une connotation politique par la chute de l'Union soviétique, Biélorussie pouvant être perçu comme russe ou soviétique, Bélarus comme nationaliste ou indépendantiste.

Depuis le , les autorités biélorusses utilisent la forme Беларусь (Bélarus). Elles demandent aux autres pays d'en faire autant, en utilisant une translittération proche du son biélorusse. La dénomination officielle de l'ONU en français est République du Bélarus (proposée par le gouvernement biélorusse lui-même), adaptation française de la transcription de Беларусь (Biélarous’). La Commission d'enrichissement de la langue française, la Commission nationale de toponymie (française), les ministères français des Affaires étrangères et de l'Éducation nationale, l'Académie française, l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) et la Commission de toponymie du Québec recommandent l'usage du terme français Biélorussie. L'ambassadeur de Biélorussie en France a demandé à la Commission de toponymie de revoir sa position (séance du ), mais un revirement semble peu probable. Le russe est l'une des deux langues officielles de la Biélorussie ; on y trouve le terme Беларусь (Bélarous’) dans les documents imprimés en russe en Biélorussie. Le terme Белоруссия (Biéloroussia) est en revanche utilisé dans la plupart des documents en russe imprimés en Russie et ailleurs.

L'ajout de бела- (biéla-) « blanche » à la Русь (Rous’) (ou Ruthénie) pourrait provenir des Tatars baltiques pour désigner la partie de la Rous' qui leur payait tribut, ou bien, au contraire, de l'adjectif белая (bélaïa) signifiant « franche » c'est-à-dire exemptée de tribut.

Histoire

Origines et formation

Le sud de la Biélorussie est pendant l'Antiquité le berceau des Protoslaves. D'après les fouilles archéologiques, ceux-ci se concentraient entre la Vistule et le haut-Dniepr. Les peuples slaves se dispersent lors des invasions barbares, et s'installent dans toute la moitié orientale de l'Europe, où ils constituent ensuite une multitude d'États, qui seront plus tard évangélisés.

Moyen Âge

Au xe siècle, la principauté de Polotsk gouvernait l'actuel territoire de la Biélorussie : c'était un État peuplé par des Slaves de l'Est. En 1067, Minsk apparaît dans les chroniques. La principauté est incluse en 1129 dans la Rus' de Kiev. Lors de la séparation des Églises d'Orient et d'Occident, leurs souverains et populations choisissent l'obédience orthodoxe. Les invasions des Mongols et de la Horde d'or au xiiie siècle provoquent la chute de la Rus' de Kiev et sa dislocation en une multitude de petits fiefs. La principauté de Polotsk, sur le déclin, intègre le grand-duché de Lituanie, capable de la protéger d'autres invasions. Le Grand-Duché est majoritairement constitué des territoires actuels de la Lituanie et de la Biélorussie ; ses autres territoires sont le nord de l'Ukraine et la région de Smolensk.

En 1386, le grand-duché de Lituanie s'unit au royaume de Pologne et les deux États forment en 1569 la république des Deux Nations. Minsk, Brest, Polotsk, Vitebsk, Navahroudak et Mstsislaw sont chefs-lieux de voïévodies. Le découpage administratif de l'époque préfigure celui des voblasts de la Biélorussie d'aujourd'hui.

Époque moderne

En 1517, l'humaniste Francysk Skaryna publie la première bible en biélorusse ; c'est le premier témoignage imprimé de la langue.

Au début du xviiie siècle, lors de la grande guerre du Nord, la Biélorussie actuelle est traversée par les armées belligérantes : suédoise, puis russe. Le pays décline. La Russie, la Prusse et l'Autriche profitent de la fragilité politique qui paralyse la République des Deux Nations pour procéder à son partage, en 1772, 1793, puis 1795.

La Biélorussie est alors progressivement annexée par l'Empire russe. Vitebsk, Polotsk et Gomel sont rattachées en 1772, Minsk en 1793 et Brest en 1795. Le dernier territoire, Grodno, fut incorporé en 1808.

Empire russe

Le pays est envahi par les troupes de Napoléon Ier en 1812. Quelques mois plus tard, les Français doivent retraverser la Biélorussie et connaissent là un des épisodes les plus éprouvants de la campagne de Russie, le passage de la Bérézina. Une mission française a conduit sur ce site une première campagne de fouilles en 2012, au moment du bicentenaire. La recherche de vestiges des ponts et des fosses communes des soldats de la Grande Armée a fourni de nombreuses informations, permettant une seconde campagne en 2013.

Tout au long du xixe siècle, la Biélorussie subit fortement l'influence de la culture russe. L'importance de Minsk devient incontestable, et la ville est le foyer de la résistance culturelle biélorusse. Comme les autres régions industrielles de l'Empire, Minsk connaît les premiers mouvements ouvriers, et accueille en 1898 le premier congrès du Parti ouvrier social-démocrate de Russie.

Pendant la Première Guerre mondiale, la Biélorussie est le théâtre de combats entre les Allemands et les Russes, et le front se stabilise sur une ligne allant de Pinsk à Braslaw.

Première indépendance et Seconde Guerre mondiale

Après le traité de Brest-Litovsk entre l'Empire allemand et le gouvernement de Lénine, la Biélorussie se proclame indépendante le 25 mars 1918, et devient la République populaire biélorusse : Minsk est choisie comme capitale. Mais la Russie soviétique n'accepte pas cette indépendance, et envahit le pays. Depuis 1919, la Rada de la République démocratique biélorusse est en exil. En 2017, il s'agit du plus ancien gouvernement en exil.

Le traité de Riga, signé le 18 mars 1921 après la guerre soviéto-polonaise, partage le territoire de la Biélorussie en deux : la partie occidentale est attribuée à la Deuxième République de Pologne, la partie orientale devient la République socialiste soviétique de Biélorussie en 1922, lors de la création de l'Union des républiques socialistes soviétiques.

La Biélorussie souffre également des famines soviétiques de 1931-1933.

En septembre 1939, la Biélorussie polonaise sera le point de rencontre des forces allemandes, qui prennent Brest, et des Soviétiques, qui envahissent le pays par l'est. Les nazis remettent la ville et la forteresse aux Soviétiques. La Biélorussie ex-polonaise intègre alors la Biélorussie soviétique.

Le 22 juin 1941, la Biélorussie est envahie par l'Allemagne nazie : Brest est une nouvelle fois l'enjeu de durs combats. La Seconde Guerre mondiale est pour le pays un désastre. La forte minorité juive est alors anéantie : près de 800 000 juifs disparaissent dans les ghettos organisés par les forces d'occupation allemandes ou sont assassinés par les Einsatzgruppen, ce qui représente 90 % de la population juive du pays. Les villages chrétiens seront des centaines à être entièrement incendiés, pour un soldat allemand tué par les partisans, dix otages civils étaient pendus ou fusillés, femmes et enfants inclus. Aucun des belligérants ne respecte les conventions de Genève. Les grandes villes sont presque entièrement détruites, et au total la population est décimée à hauteur de 25 %. Minsk est reprise le 3 juillet 1944 par les troupes soviétiques, dans le cadre de l'opération Bagration, et l'ouest de la Biélorussie peu de temps après. Environ 98 % du patrimoine et des monuments historiques du pays sont détruits.

De 1945 à 1990

Le 24 octobre 1945, la Biélorussie devient membre de l'Organisation des Nations unies, tout comme l'Ukraine. L'Union soviétique dispose ainsi de trois voix à l'Assemblée générale des Nations unies. C'est aussi une récompense concédée par les Alliés pour l'effort de guerre exceptionnel du pays. À la proposition de Joseph Staline de doter chaque république socialiste soviétique d'un siège à l'ONU, Franklin D. Roosevelt proposa d'en faire autant pour chacun des quarante-huit États des États-Unis. On en resta finalement à ce compromis pour les seules Biélorussie et Ukraine.

Le pays, meurtri par la guerre, se relève peu à peu ; l'industrialisation massive orchestrée par le régime stalinien permettra la reconstruction des villes avant le début des années 1960.

Le 26 avril 1986, la Biélorussie est touchée par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Le pays (qui ne possède aucune centrale nucléaire) reçoit environ 70 % des retombées radioactives de l'explosion de la centrale ukrainienne voisine, qui entraîne une contamination « en taches de léopard ». Deux millions de Biélorusses, dont 500 000 enfants, vivent dans les zones contaminées. Les populations ne sont pas évacuées et elles sont généralement très peu informées.

La Biélorussie n'a jamais été un foyer de contestation au pouvoir central de Moscou. Signe du changement, le pape Jean-Paul II nomme en 1989 le premier évêque catholique biélorusse depuis la guerre. Peu de temps après, le , la Biélorussie proclame sa « souveraineté ». Le , l'indépendance est alors déclarée, Stanislaw Chouchkievitch est élu chef de l'État en septembre.

Le 8 décembre 1991 sont signés les accords de Minsk, qui créent la Communauté des États indépendants, regroupant la Russie et l'Ukraine, puis douze des autres anciennes républiques soviétiques. Minsk est choisie pour accueillir le siège de l'organisation et la Biélorussie rejoint la CEI le .

République de Biélorussie

Après un bref intermède démocratique en 1991-1992, la Biélorussie présente le  sa candidature au Conseil de l'Europe. Aujourd'hui, la Biélorussie n'en est toujours pas membre, et elle est le seul État européen à ne pas en faire partie. Le pays n'est pas accepté en raison de sa non-abolition de la peine de mort et de son gouvernement peu démocratique. Après cet épisode, Alexandre Loukachenko produit un rapport qui mène à la destitution du président Stanislaw Chouchkievitch, pour corruption.

Loukachenko est élu le  président de la République, avec 80 % des voix ; il dote la Biélorussie d'une nouvelle constitution à sa convenance. Il appuie sa politique sur la nostalgie du communisme, sous un gouvernement autoritaire. En 1995 et à la suite du référendum organisé par Alexandre Loukachenko, le drapeau de la Biélorussie reprend les couleurs de celui de la République socialiste soviétique de Biélorussie. La Biélorussie est également, avec la Transnistrie, l'une des rares anciennes républiques issues de l'ancienne Union soviétique à maintenir le nom de KGB pour ses services de renseignements. En 1996, Loukachenko signe un accord de partenariat avec la Russie et visite la France pour la première fois. Il fait amender la constitution après un référendum, renforçant le pouvoir présidentiel et allongeant la durée de son mandat de deux ans.

En 1997, le traité d'union russo-biélorusse est signé à Moscou. Ce traité permet à Alexandre Loukachenko et Boris Eltsine d'envisager une union politique et monétaire entre la Russie et la Biélorussie. Le traité instaure également des tarifs préférentiels pour le commerce entre les deux pays, ce qui évite une pénurie à la Biélorussie.

En 1998, la « crise des résidences » secoue les relations diplomatiques entre les pays occidentaux et la Biélorussie : les ambassadeurs occidentaux sont rappelés à la suite de pressions subies en vue de les expulser de la zone résidentielle de Drozdy, jouxtant la résidence du président. Il faut attendre 1999 pour qu'un compromis soit trouvé, et que les ambassadeurs européens et des États-Unis retournent à Minsk.

Le 16 mai 1999, l'opposition organise une élection présidentielle non officielle à la date correspondant à la fin du mandat du président Alexandre Loukachenko, selon les termes précédant la modification de la constitution. Entre 1999 et 2000, quatre personnalités d'opposition ont disparu : Ioury Zakharanka, Viktar Hantchar, Anatol Krassowski (be) et Dmitri Zawadski. En outre, en mars 1999, l'homme politique d'opposition Henadz Karpenka est mort d'une crise cardiaque.

L'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000 freine le processus de rapprochement entre la Russie et la Biélorussie, à cause de ses mauvaises relations avec Loukachenko, notamment sur la question des prix du gaz russe. La Biélorussie continue néanmoins d'être une alliée de la Russie, particulièrement au moment de l'arrivée au pouvoir en Russie de Dmitri Medvedev.

Alexandre Loukachenko est réélu haut la main en 2001, en 2006 (alors que le KGB biélorusse, en dehors de tout contrôle judiciaire, menace de peine de mort les « terroristes » qui oseraient manifester contre les résultats du scrutin), en 2010, malgré un mouvement d'opposition s'inspirant de la révolution orange ukrainienne, mais qui reste beaucoup plus faible numériquement, puis en 2015 et enfin en 2020, malgré une contestation de la population qui entraîne des manifestations et grèves massives contre les résultats du scrutin.

Géographie

La Biélorussie est située sur la bordure orientale de l'Europe, sans accès à la mer. Plus à l'est, la Russie partage avec elle 959 km de frontières. Au sud se trouve l'Ukraine, qui possède 891 km de frontières communes, à l'ouest la Pologne (605 km de frontières), au nord-ouest la Lituanie (502 km), au nord la Lettonie (102 km). Le pays dispose ainsi de 3 098 km de frontières terrestres en tout.

La Biélorussie a une superficie de 207 600 km2.

Le territoire biélorusse est ouvert (sans limites naturelles précises). Il s'agit d'une grande plaine de faible altitude (159 mètres d'altitude en moyenne), dont le point le plus élevé est le mont Chauve, appelé par les Soviétiques mont Dzerjinski (345 mètres).

Ce pays plat possède une des plus vastes régions marécageuses d'Europe (le marais du Pripiat) et est couvert de vastes forêts. Il est aussi sillonné par de grands fleuves (la Dvina et le Niémen, qui drainent les cours d'eau du Nord et de l'Ouest du pays vers la mer Baltique, et le Dniepr, qui draine ceux de l'Est et du Sud vers la mer Noire) et par de nombreuses rivières, le territoire étant ponctué de plus de dix mille lacs (le plus grand, le lac Naratch, a une superficie de 79,6 km2) qui lui valent le surnom de « pays aux yeux bleus ». Les terres marécageuses ou humides occupent ainsi presque un tiers du territoire, et les forêts un autre tiers.

La Biélorussie connaît un climat continental et humide. La moyenne annuelle des précipitations varie entre 550 et 700 mm. Les températures maximales d'ouest en est varient de −4 °C à −8 °C en janvier, et de 17 °C à 19 °C en juillet.

Trois grandes régions naturelles sont généralement distinguées :

  • le Nord : le climat y est rigoureux, les terres pauvres, la densité de la population particulièrement faible ;
  • le Centre est plus dense et couvert de terres plus riches ;
  • le Sud (Polésie et région de Homiel) : marécages et forêts y dominent, la densité de la population est faible.

Outre la capitale Minsk (1 950 000 hab), les principales villes sont Homiel (520 000 hab), Mahiliow (378 000 hab), Vitebsk (370 000 hab), Hrodna (365 000 hab), Brest (340 000 hab) et Bobrouïsk (217 000 hab). En tout, quinze villes comptent plus de cent mille habitants.

Source: Wikipedia ()

Belarus dans la littérature

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2 ouvrages en rapport avec Belarus

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Répartition des entités géographiques : municipalité spéciale, oblast

municipalité spéciale

oblast

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