Bhutan - Druk Yul འབྲུག་ཡུལ

Flag Bhutan

Le Bhoutan (en dzongkha : འབྲུག་ཡུལ་, Druk Yul, translittération Wylie : ʼbrug-yul), en forme longue le royaume du Bhoutan, est un pays d'Asie du Sud, sans accès à la mer. Il est situé dans l'Est de la chaîne de l'Himalaya, enclavé entre l'Inde au sud, à l'est et à l'ouest-sud-ouest, avec laquelle il partage 605 km de frontières terrestres, et la Chine (région autonome du Tibet) au nord et à l'ouest-nord-ouest, avec 470 km de frontières. Plus à l'ouest, il est séparé du Népal par l'État indien du Sikkim, et plus au sud il est séparé du Bangladesh par les États indiens d'Assam et du Bengale-Occidental. Sa capitale et sa plus grande ville est Thimphou.

Statistiques, géographie, démographie

Bhutan fait partie de Earth Flag Earth.
Monnaie : Ngultrum (BTN)
Langue officielle : Dzongkha [inactif]

Bhutan couvre une superficie de 38,394i km2, avec une population de 782,318i habitants (2020), soit une densité de 20.38i habitants par Km2.
Gentilé : L'habitant(e) Bhutan s'appelle un(e) Bhoutanais(e).

Le pays comporte actuellement 20i entités, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.

Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.

DistrictsRécurence
DistrictsRécurence
Tsirang000002 2 localités
Trashigang000002 2 localités
Samtse000002 2 localités
Pemagatshel000001 1 localité
Wangdue Phodrang000001 1 localité
Trongsa000001 1 localité
Thimphu000001 1 localité
Samdrup Jongkhar000001 1 localité
Punakha000001 1 localité
Paro000001 1 localité
Monggar000001 1 localité
Lhuentse000001 1 localité
Haa000001 1 localité
Gasa000001 1 localité
Chhukha000001 1 localité
Bumthang000001 1 localité

Bhutan : descriptif

Le Bhoutan est un ensemble de fiefs mineurs en guerre jusqu'au début du xviie siècle, quand le lama et chef militaire Shabdrung Ngawang Namgyal, fuyant la persécution religieuse au Tibet, unifie la région et cultive une identité bhoutanaise distincte. À la fin du xviiie siècle, le Bhoutan entre en contact avec l'Empire britannique. Il en devient ensuite un protectorat. Le Bhoutan continue de maintenir des relations bilatérales fortes avec l'Inde, de laquelle il se détache en 1949.

La géographie du Bhoutan varie des plaines subtropicales dans le sud aux montagnes de l'Himalaya au nord, où certains sommets excèdent 7 000 m. Sa superficie est de 38 394 km2 et le pays mesure environ 300 km dans sa plus grande longueur est-ouest, et 170 km dans le sens nord-sud.

La religion d'État du Bhoutan est le bouddhisme vajrayāna (bouddhisme tibétain). Le bouddhisme est majoritaire parmi la population. L'hindouisme est la deuxième religion la plus pratiquée dans le pays. L'islam au Bhoutan compte 5% de fidèles,. La population du pays est estimée à 780 000 personnes en 2020,.

À partir de 1985, le gouvernement bhoutanais décide de ne plus considérer comme bhoutanaise la population d'origine népalaise, ce qui entraîne l'exil, plus ou moins contraint, de ces Bhoutanais d'origine népalaise, privés de leur citoyenneté. Nombre d'entre eux vivent désormais au Népal dans des camps de réfugiés sous l'égide du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

En 2008, le Bhoutan passe d'une monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle et organise ses premières élections générales. Il est membre des Nations unies, ainsi que de l'Association sud-asiatique pour la coopération régionale (ASACR), dont il a accueilli le seizième sommet en avril 2010.

Étymologie

Carte de Rennell, 1777.
Le Tibet y est appelé Bootan (coin supérieur droit).

L'étymologie précise de Bhoutan est inconnue, mais il est probable que le nom dérive de l'endonyme tibétain Bod, utilisé pour le Grand Tibet. Bod passe traditionnellement pour être une transcription du sanscrit Bhoṭa-anta (भोट-अन्त, « extrémité du Tibet »), allusion à la position du Bhoutan à l'extrémité sud du plateau tibétain et sa culture,.

Des noms similaires à Bhoutan, comme Bottanthis, Bottan et Bottanter, font leur apparition en Europe à partir des années 1580. Dans la Relação (lettre) du jésuite portugais Estêvão Cacella, écrite en octobre 1627, le Bhoutan est appelé Cambirasi (« parmi les Cooch Beharis »), Potente et Mon (un endonyme pour le sud du Tibet). La première fois qu'un royaume distinct du Bhoutan apparaît sur une carte occidentale, il est désigné sous son nom local, Broukpa.

L'orthographe Boutan (sans le h) apparaît pour la première fois dans Six voyages du Français Jean-Baptiste Tavernier, publié en 1676. Toutefois, tous ces usages renvoient non au Bhoutan tel qu'on le connaît aujourd'hui, mais au royaume du Tibet. La distinction moderne entre ces deux entités ne se fait qu'à partir de la fin de l'expédition de 1774 de George Bogle. Celui-ci apprend à discerner les différences entre les deux régions, cultures et États. Dans son rapport final à la Compagnie britannique des Indes orientales, il propose d'appeler officiellement le royaume de Druk Desi Boutan (selon l'orthographe française), et celui du panchen-lama Tibet. Le géomètre-expert James Rennell anglicise le nom du premier en Bootan, avant de populariser la distinction entre celui-ci et le grand Tibet.

Sur place, le Bhoutan a beaucoup de noms différents. Le nom local du pays est Brug-yul, souvent transcrit Druk Yul, il signifie « terre du dragon ». Il est aussi nommé Druk Tsendhen (« terre du dragon tonnerre »), le tonnerre étant interprété comme étant les grognements de dragons. D'autres noms recensés sont Lho Mon (« terres sombres du sud »), Lho Tsendenjong (« terres du sud du cyprès »), Lhomen Khazhi (« terres du sud des quatre chemins »), et Lho Men Jong (« terres du sud des plantes médicinales »),.

Histoire

Des outils en différents matériaux, des armes, des ivoires et des ossements d'éléphants et des ruines de constructions en pierre témoignent de la présence humaine vers 2000 av. J.-C., mais il n'existe pas de documents écrits.

Le Bhoutan aurait été peuplé entre 500 et 600 av. J.-C. par l'ethnie Monba, pratiquant la tradition animiste du bön. Cette culture aurait existé dans l'État de Lho Mon (« terres sombres du sud ») ou Mon Yul (« terres sombres »),.

Le bouddhisme y prend racine au viie siècle de notre ère. Le roi tibétain Songtsen Gampo (régnant de 627 à 649) se convertit au bouddhisme et étend l'empire tibétain jusqu'au Sikkim et au Bhoutan : il ordonne la construction de deux temples bouddhistes, l'un à Jakar et l'autre à Kyichu (près de Paro, dans la vallée du Paro). Le bouddhisme se propage véritablement dès 746, sous le roi Sindhu Raja (aussi appelé Künjom, Sendha Gyab ou Chakhar Gyalpo), un roi indien exilé. Il établit un gouvernement au palais de Chakhar Gutho, dans le district de Bumthang,. Le maître et saint indien Padmasambhava (aussi appelé Gourou Rinpoche) arrive en 747.

La plus grande partie de l'histoire bhoutanaise n'est pas très bien connue car en 1827, un incendie a ravagé l'ancienne capitale, Punakha, détruisant les archives.

Au xe siècle, le développement politique du Bhoutan est très fortement influencé par la religion. Plusieurs variantes du bouddhisme y émergent, soutenues par divers chefs de guerre mongols. À la suite du déclin de la dynastie Yuan au xive siècle, ces ordres religieux luttent entre eux pour dominer la région politiquement et religieusement. Ceci mène à la victoire de l'ordre Drukpa au xvie siècle,.

Au xie siècle, le territoire est occupé par des forces militaires tibéto-mongoles. Jusqu'au début du xviie siècle, il n'est qu'une mosaïque de petits fiefs guerriers que va unifier le lama tibétain Shabdrung Ngawang Namgyal en créant un réseau de forteresses (dzong) à codirection administrative (penlop) et spirituelle (lama). Il promulgue la Tsa Yig, un code législatif qui aide à unifier les chefs locaux. Beaucoup de ces dzong existent toujours, et jouent encore un rôle spirituel et administratif. Les jésuites portugais Estêvão Cacella et João Cabral sont les premiers Européens dont on peut attester la présence au Bhoutan. Ils le traversent, en route pour Shigatsé, au Tibet. Ils y sont fort courtoisement reçus. Après presque huit mois dans la région, Cacella écrit une longue lettre décrivant ses voyages. Elle contient une des rares références contemporaines au Shabdrung,. La mort de Ngawang Namgyal en 1592 reste secrète pendant 54 ans. Après une période de consolidation, le Bhoutan est à nouveau le théâtre de conflits armés internes. En 1711 commence une guerre contre l'empire moghol et ses subedars, qui restaurent Cooch Behar dans le sud. Dans le chaos qui s'ensuit, les Tibétains cherchent à reprendre le Bhoutan en 1714, sans succès.

Au xviiie siècle, les Bhoutanais envahissent et occupent le royaume de Cooch Behar au sud. En 1772, Cooch Behar fait appel à la Compagnie britannique des Indes orientales, qui l'aide à expulser les Bhoutanais et à attaquer le Bhoutan lui-même en 1774. Un traité de paix est signé et le Bhoutan se replie sur ses frontières de 1730. La paix est fragile : les escarmouches avec les Britanniques continuent pendant encore un siècle. Ces escarmouches mènent à la guerre du Bhoutan (1864-1865) pour le contrôle des Duars. Après sa défaite, le Bhoutan signe le traité de Sinchula avec l'Inde britannique. L'indemnité de guerre inclut la cession des Duars au Royaume-Uni en échange d'une rente de 50 000 roupies.

Dans les années 1870, une guerre civile entre les gouverneurs (penlop) des vallées rivales du Paro et du Tongsa débouche sur la victoire d'Ugyen Wangchuck qui, soutenu par les Britanniques, instaure en 1907 la dynastie royale des Wangchuck. De sa base au centre du Bhoutan, Ugyen Wangchuck met en échec ses rivaux politiques et unifie le pays après plusieurs guerres civiles et rébellions de 1882 à 1885.

Le 17 décembre 1907 (la fête nationale célébrée le 17 décembre commémore cet événement), Ugyen Wangchuck est unanimement élu roi héréditaire du pays par une assemblée de lamas, des penlops et des chefs de clans (nobles). Le gouvernement britannique reconnaît aussitôt la monarchie. En 1910, le Bhoutan signe le traité de Punakha, qui le place sous protectorat britannique : les Britanniques s'occupent des relations internationales mais s'abstiennent de s'immiscer dans les affaires intérieures du Bhoutan. Ce traité n'affecte pas les relations du Bhoutan avec le Tibet, indépendant de facto à ce moment. Lors de l'indépendance de l'Inde le 15 août 1947, le Bhoutan devient l'un des premiers pays à reconnaître le nouveau pays. Le 8 août 1949, un traité similaire à celui de 1910 est signé avec l'Inde.

Le nouveau roi Jigme Dorji Wangchuck entend réformer et moderniser le pays. En 1953, il fonde la législature du pays (une assemblée nationale de 130 membres, appelée Tshogdu), afin de promouvoir un système de gouvernement moins autocratique. En 1956, il abolit le servage et l'esclavage et opère une réforme agraire. En 1965, il fonde le Conseil consultatif royal, et en 1968 le conseil des ministres. Le Bhoutan devient membre des Nations unies en 1971 après avoir été membre observateur pendant trois ans.

Le couronnement du quatrième roi, Jigme Singye Wangchuck, en 1974, est l'occasion pour le royaume de s'ouvrir davantage sur le monde. Il introduit de nouvelles réformes politiques significatives. Il transfère la plus grande partie de ses pouvoirs administratifs au conseil des ministres, et permet la motion de censure du roi par une majorité de deux tiers de l'Assemblée nationale. Mais il cherche aussi à unifier le pays en imposant la langue bhoutanaise dzongkha et la culture bhoutanaise à tous les habitants, assimilant ainsi de force les minorités issues de l'immigration : en 1985, une loi prive de leur citoyenneté les Lhotshampas, population d'origine népalaise vivant dans les plaines du Sud ; leur langue est interdite, ils doivent porter la tenue vestimentaire drukpa. En septembre 1990, des manifestations contre la politique du gouvernement visant à éradiquer les cultures, les langues, les religions et les tenues vestimentaires non-drukpa sont réprimées et se soldent par 400 victimes. Des violences (vols, agressions, viols et meurtres) visant des citoyens bhoutanais d'origine népalaise répandent un climat de peur et d'insécurité qui déclenche, à partir de 1992, un exode des Lhotshampa vers l'Assam ou le Bengale-Occidental en Inde et vers le Népal,. 100 000 d'entre eux fuient la répression.

Toutefois, pour Françoise Pommaret, directeur de recherche spécialiste du Bhoutan, si certains expulsés le furent de façon illégitime, la majorité d'entre eux n'étaient pas originaires du Bhoutan, où ils sont arrivés ces dernières décennies, à la recherche de terres et de services sociaux inexistants au Népal. En raison de leur tradition de castes, ils méprisaient les autres communautés et la plupart refusaient de parler le dzongkha, ce qui était mal perçu par les ethnies bouddhistes. Contestant les chiffres, les autorités bhoutanaises affirment que nombre de réfugiés ayant rejoint les camps ne viennent pas du Bhoutan, mais de l'Inde ou du Népal, pour bénéficier de l'aide internationale.

En 1999, le gouvernement lève l'interdiction sur la télévision et internet. Le Bhoutan devient ainsi l'un des derniers pays du monde à avoir accédé à la télévision. Dans un discours, le roi annonce que la télévision est un pas critique en avant pour la modernisation du Bhoutan, et qu'elle contribuera au bonheur national brut. Toutefois, il met en garde contre « l'usage abusif » de la télévision, qui pourrait effacer certaines valeurs traditionnelles bhoutanaises.

Une nouvelle constitution est présentée en 2005. Le , Jigme Singye Wangchuck abdique en faveur de son fils aîné, Jigme Khesar Wangchuck. Celui-ci est couronné le .

Les premières élections parlementaires ont lieu en décembre 2007 et mars 2008.

Bonheur national brut

L'une des particularités du Bhoutan est sa recherche du bonheur à travers l'amélioration de ce qu'il appelle le « bonheur national brut » ou BNB. Là où la majorité des gouvernements se basent sur la valeur du produit national brut (PNB) pour mesurer le niveau de richesse des citoyens, le Bhoutan a substitué le BNB pour mesurer le niveau de bonheur de ses habitants. Cet indice, instauré par le roi Jigme Singye Wangchuck en 1972, se base sur quatre principes fondamentaux, piliers du développement durable, à savoir :

  • la croissance et le développement économiques responsables ;
  • la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise ;
  • la sauvegarde de l'environnement et la promotion du développement durable ;
  • la bonne gouvernance responsable,.

Une première rencontre internationale sur la définition de la prospérité a eu lieu en 2004 à l'Université Saint-Francis-Xavier, au Canada. Sur les quatre cents personnes venant de plus de dix pays différents, plus d'une trentaine étaient bhoutanaises, dont des enseignants, des moines et des responsables politiques. Elle a été suivie de rencontres en 2007 (en Thaïlande), en 2008 (au Bhoutan) et en 2011 (à l'ONU).

Le discours sur le Bonheur national brut est remis en cause par le Premier ministre nommé en juillet 2013, Tshering Tobgay, qui explique que le gouvernement précédent a passé beaucoup plus de temps à en parler qu'à agir, et relève que le pays est confronté à quatre grands défis : l'endettement, la monnaie, le chômage (dont celui des jeunes), et la perception d'une corruption croissante.

Géographie

Carte du Bhoutan.

La superficie du Bhoutan est de 38 394 km2. L'Himalaya domine le paysage du Nord du pays et de nombreux sommets dépassent les 7 000 mètres d'altitude. Le Kula Kangri est généralement considéré comme le point culminant du Bhoutan, à 7 553 mètres, mais la Chine le revendique. La forêt couvre 70 % du territoire national. La plus grande partie de la population est concentrée sur les hauts plateaux et dans les vallées de l'ouest.

  • Frontières terrestres : 1 075 km (Inde 605 km ; Chine 470 km)
  • Littoral : 0 km
  • Altitude : minimale + 97 m ; maximale + 7 553 m

Le climat du Bhoutan est un climat de montagne qui varie beaucoup d'une région à l'autre. Le climat bhoutanais varie au vu de sa diversité géographique et de ses différents degrés d'altitude. Le sud du Bhoutan est marqué par un climat tropical avec des périodes de mousson (pluies venues du golfe du Bengale). Le centre du pays est marqué par un climat semi-tropical tandis que le nord du pays (autour de Thimphou, Paro et Ha) est caractérisé par un climat rude et très froid, avec des chutes de neige en hiver qui peuvent bloquer certains cols.

Monnaie

La monnaie est le ngultrum, code BTN, qui est lié à la roupie indienne selon une parité fixe de 1/1.

Langues

La langue officielle du Bhoutan est le dzongkha, un dialecte du tibétain. Les autres langues couramment pratiquées sont le tshangla et le népalais.

Source: Wikipedia ()

Bhutan dans la littérature

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Bhutan est composé de 20 localités1 sur 16 entités

Répartition des entités géographiques : région

région

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