province Namur, Belgium
Statistiques
Localisation
Namur : descriptif
- Namur
Namur (en néerlandais : Namen ; en wallon : Nameur) est une ville francophone de Belgique, capitale de la Wallonie depuis 1986, et chef-lieu de la province de Namur
La ville occupe une position centrale à 62,5 km au sud-est de Bruxelles, à 40 km à l'est de Charleroi et à 66 km à l'ouest de Liège
Sa position au confluent de la Meuse et de la Sambre en fait un nœud de communication important
Le territoire communal couvre une superficie de 175 km2 la plaçant au rang de septième ville belge selon ce critère alors que sa population au 1 janvier 2024 de 114 142 habitants la classe neuvième. Occupé dès le Néolithique, le confluent de la Sambre et de la Meuse a vu naître la cité romaine au début de notre ère
Ancien fief des comtes de Namur rattaché successivement aux maisons de Flandre et de Hainaut, de Courtenay, de Luxembourg, puis de Dampierre, possession des ducs de Bourgogne puis de l'Empire habsbourgeois, la citadelle de Namur fut l'enjeu de nombreux sièges au cours des siècles
Malgré les dégâts subis par les conflits, la ville conserve un riche patrimoine
Elle est également le siège du diocèse qui porte son nom depuis sa création en 1559. Aujourd'hui capitale régionale, la ville est le siège du Parlement de Wallonie, du Gouvernement wallon et du Service public de Wallonie
Sur le plan culturel, Namur est la ville hôte de plusieurs évènements internationaux tels que le Festival international du film francophone, du festival d'arts forains Namur en mai, du Verdur Rock et des Solidarités et du KIKK Festival ainsi que d'un marathon international
Elle accueille également plusieurs établissements d'enseignement supérieur dont une université. En raison des différents projets urbanistiques (tels que le Pavillon sur les hauteurs de la citadelle, le NID sur la pointe du Grognon ou encore le hub créatif Trakk) réalisés depuis 2012 pour valoriser l'intelligence numérique à Namur, celle-ci reçoit une reconnaissance par l'Unesco qui l'intègre à son réseau des villes créatives,. Namur compte deux éléments inscrits au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO : le beffroi de Namur (patrimoine de l’humanité) et les joutes sur échasses de Namur (patrimoine culturel immatériel de l’humanité)
Il s'agit également d'une ville reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles pour son action en faveur de la langue wallonne.
Géographie
Situation générale
Située au confluent de la Sambre et de la Meuse, Namur se trouve à environ 62,5 Bruxelles, aux confins de la Hesbaye, du Condroz, et de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Le centre de la ville actuelle est implanté dans la plaine alluviale du confluent, en rive gauche de la Meuse.
La superficie totale de la commune, depuis la fusion des communes de 1977, est de 17 569 hectares.
Communes limitrophes
Hydrographie
L'ensemble du territoire de Namur relève du bassin de la Meuse, laquelle traverse la commune en s'écoulant du sud vers le nord. La Meuse reçoit à Namur, en rive gauche, l'un de ses principaux affluents, la Sambre, ainsi que la modeste contribution du Houyoux (dont le cours est voûté tout au long de sa traversée, excepté dans le quartier de Saint-Servais). À l'exception de ces deux rivières, le territoire de la commune ne compte aucun cours d'eau d'importance notable, une particularité due à son sous-sol calcaire.
l'île de Dave, se situe sur le territoire de la Ville de Namur. Il s'agirait de la plus grande île de Belgique. Il s'agit d'un Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB) tout comme l'île Vas-t'y-Frotte située quelques kilomètres en aval.
Relief et géologie
Le cours de la Meuse moyenne s'est développé dans une vallée en auge, bordée par de hautes falaises calcaires, nettement visibles en amont (Dave) et en aval (Marche-les-Dames) de Namur. La Sambre paresse quant à elle dans des plaines au relief plus faiblement marqué, y décrivant de larges boucles. Au confluent des deux cours d'eau, la ville s'est développée au pied d'un massif rocheux et dans la plaine alluviale entre Sambre et Houyoux (pour la partie "dans les murs), à l'extrémité de la course de ceux-ci. Les zones de maraichage (hors les murs) s'établissant du côté de Salzinnes et de Jambes. L'altitude moyenne varie de 85 Marlagne (au sud-ouest de la ville).
Namur se trouve par ailleurs à l'extrémité ouest d'une interruption du sillon houiller reliant Liège à Valenciennes par le Borinage. Les rares couches de houille maigre se situent à faible profondeur à Namur, affleurant par endroits, s'enfonçant vers l'ouest, ce qui favorise l'exploitation par des groupes d'ouvrier aux capitaux limités. Si la qualité est limitée, la proximité réduit les coûts de transports à une époque où la charrette à bœufs est la principale option. Quelques concessions - ainsi que des exploitations non déclarées - sont attestées dès le siècle à la Marlagne, à Géronsart et même sur les flancs de la citadelle où un puits reste actif jusqu'en 1954. Le développement s'accélère ensuite, pour alimenter le chauffage domestique ou les machines à feu dont celle de la mine de Vedrin.
Un plan-relief de la ville de Namur a été établi entre 1747 et 1748 par l'ingénieur Larcher d'Aubencourt. Il se trouve au sous-sol du musée des beaux-arts de la ville de Lille, alors qu'une capture numérique a été réalisée en vue d'un partage en ligne. Il est composé de 12 tables en bois pour un total de 7,7 × 6,5 m à une échelle de 1/600e. Une copie récente de taille réduite se trouve au Centre du Visiteur Terra Nova à la Citadelle de Namur.
Climat
Namur jouit globalement d'un climat tempéré d'influence océanique. Toutefois, sa topographie génère d'importants écarts de température entre le sommet de la Citadelle (boisé, exposé au nord-ouest) et le quartier de La Plante, à son pied (exposé au sud et jouissant du rôle modérateur de la Meuse). En hiver, il n'est pas rare de voir le sommet de la citadelle enneigé et pas le bas de la ville.
Urbanisation
Si l'occupation de l'espace tend aujourd'hui à se densifier, l'urbanisation namuroise a connu deux grandes formes dominantes. La première prévalut jusqu'au Louvain, de Liège, de Marche, Dinant et Charleroi qui commandent l'urbanisme, secondées par les voies de chemin de fer reliant l'arrière-pays namurois à la métropole. À partir des années 1970 et 1980 toutefois, l'urbanisme tend à se densifier entre ces différentes branches, répondant à la démocratisation de l'automobile, à une poussée démographique, ainsi qu'à une meilleure gestion de la part des autorités.
Les fouilles archéologiques menées dans le centre-ville et sur les plateaux environnants ont précisé le développement historique de la cité, centré sur le lieu-dit du Grognon, soit l'espace situé au confluent des deux cours d'eau. Le premier noyau urbain remonte au début de notre ère ; des infrastructures civiles et d'habitat situées au confluent étaient alimentées notamment par les productions de villas, installées pour l'essentiel sur les plateaux au nord de Namur. Lors de la débâcle de l'occupation romaine, la cité s'est resserrée sur le quartier installé au Grognon. Rapidement, pourtant, profitant d'une plus grande stabilité autour de l'an Mil, la ville reprend ses droits sur la rive gauche de la Sambre. Quatre enceintes se succéderont jusqu'à la fin des Temps Modernes, maintenant l'habitat dans la « corbeille », aujourd'hui délimitée par les cours d'eau, le boulevard Cauchy et le parc Louise-Marie. Ce n'est qu'au cours des premières décennies de la période belge (après l'indépendance de 1830), et grâce au démantèlement complet des remparts après 1865, que l'urbanisme gagna les faubourgs de Salzinnes, Saint-Servais, Belgrade, Jambes ou Wépion par exemple. Bien que ces quartiers périphériques ne fussent pas totalement inhabités, c'est le développement des infrastructures qui leur donna la structure actuelle.
La citadelle enfin est ancrée au sommet d'un imposant massif rocheux, fortifié sur ses flancs est et nord ; la fonction militaire du site et l'escarpement des roches ont rendu impossible l'urbanisation de ces côtés ; démilitarisée en 1901, la zone a peu à peu été bâtie au cours de la première moitié du XXe siècle et accueille aujourd'hui un quartier cossu.
La périphérie de la ville se déploie, au nord, sur le versant méridional des plateaux de Hesbaye (Belgrade, Champion, Bouge), et dans une moindre mesure sur les abords de ces plateaux (Beez, Vedrin). À l'est et au sud, le rebord des plateaux du Condroz n'a été massivement urbanisé que dans la deuxième moitié du Erpent). Dans les vallées de la Sambre et de la Meuse, l'habitat s'étire entre la roche et l'eau (Wépion, La Plante, Dave), sur les collines (Wépion) ou dans la plaine alluviale là où cela est possible (Flawinne, Salzinnes, Jambes). Vers le sud et l'ouest, l'éperon de l'actuelle citadelle s'élargit et se couvre de bois (la Marlagne) avant d'atteindre le territoire de Wépion et de Malonne. À l'ouest de la ville, les terres autrefois inondables de Salzinnes sont occupées par une vaste gare de triage de la Société nationale des chemins de fer ; de part et d'autre de la Sambre et à mi-hauteur, Flawinne s'est développé sur la rive gauche, faisant face à Salzinnes.
Voies de communication
La position de Namur peut être qualifiée de stratégique, compte tenu de son histoire, de son environnement naturel et des infrastructures de communication.
- Elle est située à la jonction de deux voies navigables ; la Sambre (1 350 tonnes de gabarit) s'y jette dans la Meuse (9 000 tonnes de gabarit), faisant de Namur un point de passage entre la mer du Nord, le bassin du Rhin et celui de la Seine. La Sambre arrive du Hainaut ; elle est reliée au bassin de l’Escaut via le canal du Centre, le plan incliné de Ronquières et l’ascenseur de Strépy-Thieu, que des travaux en territoire français relieront bientôt au bassin de la Seine. Elle s'écoule globalement en suivant un axe ouest/est avant de se jeter dans la Meuse, au lieu-dit le Grognon. La Meuse arrive des Ardennes françaises, selon un axe sud/nord, et bifurque à Namur vers l'est, en direction de Liège, Maastricht et Rotterdam. Au sud, elle est connectée au bassin du Rhin via le canal de l'Est et la Moselle.
- Namur se situe également au croisement de lignes ferroviaires, reliant, selon un axe nord-sud, Bruxelles et Anvers au Grand-Duché du Luxembourg. Un axe ouest-est traverse également Namur, reliant le bassin parisien et Lille à Liège et aux Pays-Bas. Accessoirement, une ligne secondaire dessert la vallée de la Meuse vers Dinant et Gedinne. Depuis 1890, une importante gare de formation gère le transport de fret à Ronet. La gare la plus importante de la commune est la gare de Namur, située entre le centre-ville et Bomel. Elle est la première gare wallonne en nombre de passagers. En 2020, elle connaît une refonte complète en devenant une gare multimodale de trains et de bus. Une seconde gare se trouve à Jambes. En plus de ces deux gares, Namur compte plusieurs points d'arrêts à Dave-Saint-Martin, Flawinne, Jambes-Est, Marche-les-Dames, Naninne et Ronet.
- Deux axes autoroutiers se croisent au nord de la ville également, suivant la même orientation que les lignes des chemins de fer : la E411, qui relie Bruxelles au Grand-Duché de Luxembourg, et la E42, venant de l'ouest (Tournai et Lille), qui se dirige vers Liège, les Pays-Bas et l’Allemagne. Ces deux autoroutes passent à quelques kilomètres du centre-ville, au contraire de la RN4, descendant de Bruxelles vers Arlon, ainsi que de la RN92 longeant la Meuse, qui traversent Namur.
- À environ 30 aéroport de Charleroi-Bruxelles-Sud (spécialisé en vols à bas prix), 67 Bruxelles National (aéroport généraliste) et 40 Liège – Bierset (spécialisé en charters et en marchandises), Namur est au centre d'un triangle formé par trois aéroports internationaux.
- Autrefois, Namur disposait de lignes de tram, reliant le centre et la périphérie de la ville. Toutes les lignes ont été démantelées dans les années 1950 et 1960, au profit du trafic automobile.
- De nombreuses lignes de bus urbaines et périurbaines convergent vers la gare : elles sont gérées par le TEC Namur-Luxembourg.
- Un index des rues de Namur a été rédigé par la Ville de Namur en 2013. Voir aussi Namur - Liste des Voiries officielles.
Ponts, viaducs, passerelles et écluses
Namur est une ville au confluent des cours d'eau importants que sont la Sambre et la Meuse. La ville est sise au cœur d'une région dites de « Pays des Vallées ». Au cours des années de nombreux ponts ont été aménagés pour faciliter le transit des hommes et des marchandises. Ils sont ici repris dans un ordre « de balade » suivant la Meuse d'amont en aval jusqu'au viaduc de Beez et remontant vers la Sambre jusqu'au Barrage écluse de Salzinnes.
- Le barrage-écluse de La Plante
- Le pont de Jambes, au-dessus de la Meuse, relie le quartier Notre-Dame à Jambes depuis les Temps Modernes, à peu de distance du pont médiéval. Il fut élargi au XXe siècle.
- L'Enjambée, passerelle cyclo-piétonne entre les rives droite (niveau du Confluent) et gauche de la Meuse (à hauteur de la Villa Balat).
- Le pont des Ardennes enjambe la Meuse et relie le faubourg Saint-Nicolas, en rive gauche, au quartier administratif de Jambes, autour du rond-point Joséphine Charlotte, en rive droite.
- Le pont du Luxembourg
- Le pont des Grands Malades
- La passerelle des Grands Malades
- Le viaduc de Beez
- Le pont de France, dernier pont traversant la Sambre, relie Namur à la pointe du Grognon.
- Le pont du Musée au pied de l'ancienne halle al'Chair, se situe à l'aplomb d'un gué fréquenté dès l'époque romaine, ainsi qu'en attestent de nombreuses monnaies retrouvées dans le cours de la Sambre.
- Le pont de l'Évêché, face au palais épiscopal de Namur, enjambe la Sambre et relie Namur au pied de la Citadelle.
- La passerelle Saint-Aubain
- Le pont de la Libération traverse la Sambre et relie Namur à Salzinnes, à proximité du parc Louise-Marie.
- Le barrage-écluse de Salzinnes
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L'écluse de La Plante
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Le pont de Jambes.
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L'Enjambée
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Vue de la Meuse depuis la Citadelle - 2019.
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Le pont du Luxembourg.
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Le pont des Grands-Malades.
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Le pont de France
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Le pont du Musée.
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Le pont de l'Évêché.
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La passerelle Saint-Aubain.
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Le pont de la Libération.
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Barrage-écluse sur la Sambre.
Autres ponts, viaduc et passerelles :
- le viaduc de Temploux ;
- le pont de Louvain ;
- le pont d'Heuvy ;
- la passerelle d'Herbatte.
- « », sur biodiversite.wallonie.be (consulté le ).
- Marc Ronvaux, « L’exploitation de la houille aux Temps modernes dans le comté de Namur », Cahiers de Sambre et Meuse, lire en ligne, consulté le ).
- On en trouve un photographie à cette adresse : http://www.blogg.org/blog-54632-photo-168138.html
- « », sur le-nid.be,
- R. T. L. Newmedia, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur namur.be.
- « », sur namur.be.
Histoire
962 : Namucho - siècle : Namuco.
Héraldique
D’or au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules. L’écusson sommé d’une couronne à 10 perles sur le bandeau et 3 haussées.
En 1190, Philippe le Noble hérite du comté de Namur. Il adopte pour écu l’or au lion de sable, armé et lampassé de gueules et brisé d’un bâton péry en bande (c’est-à -dire le lion noir à langue rouge sur fond jaune avec la brisure de la bande, indiquant une branche cadette). Le lion namurois est donc à l’origine le lion flamand, puisque Philippe le Noble est le fils cadet de Baudouin, comte de Flandre et de Hainaut.
En 1216, les Courtenay succèdent à la maison de Hainaut. Leur blason est d’or à trois tourteaux de gueules. Le lion est toujours présent aux et siècles sur le grand sceau de la Ville, étant visible sur la bannière flottant au beffroi, symbole de liberté communale. Le contre-sceau reste d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules. Lorsque Baudouin de Courtenay est déchu, les tourteaux sont délaissés, mais le lion reste car l’animal apparaît sur le contre-sceau de Baudouin et sur l’ancien sceau namurois reçu de Philippe le Noble. Au Guy de Dampierre, comte de Flandre et familier du lion, adopte l’animal et en fait frapper sa monnaie namuroise.
Au Jean I, cadet de la maison de Flandre, issu du second mariage de Guy de Dampierre. Avant son avènement, Jean porte le lion non-couronné et brisé d’un filet. Une fois en possession de la terre de Namur, il couronne le lion pour se distinguer de son frère aîné Guillaume qui porte également la cotice (barre oblique).
La ville modifie son blason avec Guillaume II en supprimant définitivement la marque de cadet (brisure). Le lion couronné devient caractéristique du lion namurois car la couronne permet de distinguer le lion namurois des autres lions flamands, brabançons ou hennuyers. Jusqu’à la période révolutionnaire, le lion couronné simple est le seul blason namurois. Avec l’invasion française, la ville de Namur adopte pour ses armes le 23 février 1793 l’effigie de la déesse de la liberté dite Raison, debout, tenant la pique surmontée du bonnet phrygien d’une main et s’appuyant de l’autre sur un faisceau. Sous l’Empire, l’aigle napoléonien remplace la déesse de la liberté. En 1814, Namur reprend son ancien emblème héraldique : le lion couronné.
À noter : La Ville et la Province de Namur ont des blasons différents. La Ville adopte le lion couronné sans brisure : d’or au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules. L’écusson sommé d’une couronne à 10 perles sur le bandeau et 3 haussées. La Province utilise un lion brisé sans couronne : d’or au lion de sable, armé et lampassé de gueules, brisé d’un filet en bande de gueules brochant. La large bande rouge est apparue au .
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Blason du Comte de Flandre.
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Blason de la ville utilisé avant les années 2000.
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Ancien logo de la Ville de Namur
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Logo actuel de la Ville de Namur
Sceau topographique
Un château fort à six tours entourées d’une enceinte crénelée, trois des tours sommées d’une croix et le donjon central surmonté d’une bannière au lion couronné.
Pour ses logos et bannières, la Ville de Namur a repris et modifié le grand sceau médiéval, lui donnant une couleur bleue qui n’est pas traditionnellement connue ou familière, et remplaçant le lion par le coq wallon. Par la suite, la Ville modifia de nouveau le sceau en différentes versions simplifiées. Le sceau topographique de la Ville de Namur montre donc, de façon stylisée, des tours et une enceinte. Il s’agit du donjon namurois dominant le confluent de la Sambre et de la Meuse ; au second plan, la tour ronde brochant sur le mur à pignon représente le clocher de Saint-Pierre-au-Château, ancien beffroi jusqu’à sa disparition au siège de 1745.
Toponymie et archéologie
Namur tirerait son nom du dieu gaulois NAM, selon la légende. Durant l'évangélisation de la Gaule, saint Materne aurait annulé ce culte et rendu NAM muet, nam mutus, d'où le nom donné au lieu, Namur. Plus réaliste, l'origine serait la propriété (suffixe celtique - uco) de Namo, anthroponyme gaulois. L'origine exacte du nom de la ville reste toutefois inconnue. La première mention de la ville, « Namuco », sur une monnaie, remonte à la période mérovingienne, autour du Grognon qui fit l'objet de fouilles, entre 1990 et 1996 (fouilles du sous-sol de l'hospice Saint-Gilles, sondages place Saint-Hilaire, fouilles sous le quartier du Grognon en rive gauche de la Meuse) ainsi que la place d'Armes et la place du Marché-aux-Légumes. Plus récemment, il y eut de nombreuses interventions de plus ou moins longue durée autour de la gare, dans la rue des Brasseurs, autour de l'hospice d'Harscamp, et l'ancienne école des Bateliers. Au cours des trois dernières années, l'installation de collecteurs d'eaux usées dans le centre ancien a permis la fouille de deux endroits stratégiques pour la connaissance archéologique ; une partie de la place Maurice-Servais et les abords de l'ancienne halle al'Chair.
Préhistoire et Protohistoire
Des sondages archéologiques opérés au confluent (le Grognon), sous l'ancienne place Saint-Hilaire, ont révélé une occupation du site remontant au Mésolithique, soit 6 700 ans avant notre ère. Le Néolithique final a vu également une occupation sporadique de la pointe du confluent. Toutefois, il ne s'est agi que de sondages, opérés en 1991 par le ministère de la Région wallonne. Il y a tout lieu de penser qu'une fouille opérée sur une plus large surface révélerait une occupation plus importante. L'endroit est en effet stratégique : à proximité de l'eau, les analyses palynologiques et zooarchéologiques ont révélé un environnement boisé, riche en gibier. Quelques dizaines de mètres plus haut, l'éperon rocheux offre enfin un abri sûr et un bon poste d'observation. Plus loin, tant en amont qu'en aval, sur la Sambre et sur la Meuse, des occupations préhistoriques ont été observées et fouillées, de Hastière à Sclayn (vallée de la Meuse), jusqu'à Spy (vallée de la Sambre), où deux squelettes néandertaliens furent découverts en 1886 : l'Homme de Spy.
Période romaine (52 ACN. - 476 PCN.)
Namur est une ville historique, dont la première urbanisation remonte à la conquête romaine. Sur la rive droite de la Meuse, à Jambes, un cimetière romain du Haut-Empire (-52 - fin Grognon, mais plusieurs habitations du Bas-Empire (fin vicus de part et d'autre de la Sambre, avant un repli sur le Grognon au cours du Bas-Empire. Les premières occupations militaires attestées de la citadelle remontent à cette période ; une garnison romaine a pu y séjourner jusqu'au Ve siècle de notre ère. Le réseau voyer de la ville a été partiellement identifié, comprenant un axe majeur suivant l'axe de l'actuelle rue Notre-Dame et traversant la Sambre à gué, sous le pont l'enjambant aujourd'hui. Anecdote ou vérité scientifique, certains historiens prêtent même à Jules César une présence dans la ville.
Moyen Âge (476-1492)
Les premiers siècles du Moyen Âge sont mal connus. La transition mérovingienne a vu l'occupation de la ville se résumer essentiellement au Grognon ; le confluent a toujours gardé ses atouts stratégiques. Un quartier d'artisans s'y est développé, à proximité des premiers dispositifs portuaires connus dans la ville. Mais les opérations archéologiques successives ont fortement nuancé ce repli, puisque des bâtiments d'époque romaine tardive, situés sur la rive opposée de la Sambre, ont pu être réoccupés après la fin de la période romaine. Par ailleurs, un ensemble de tombes sans mobilier (VIe ou VIIe siècle) avait été examiné dans les années 1920, autour de l'église Saint-Remi (disparue), dans l'actuelle rue de Marchovelette.
Peut-être la future citadelle est-elle déjà fortifiée, mais les transformations ultérieures ne permettront pas de l'affirmer. Sur le Grognon, les fouilles des années 1990 ont mis au jour un embryon de port sur la Meuse, constitué de deux rampes d'accostages successives (fin VIe siècle puis fin VIIe siècle), destinées à haler les bateaux, perpendiculairement au courant, afin d'en permettre le transfert des marchandises. Diverses monnaies d'origine parfois lointaine achèvent de placer Namur sur la route du commerce fluvial de longue distance.
Lors de la période carolingienne, le dispositif portuaire ne cessera de se renforcer, notamment par l'implantation de pieux de chêne, destinés à consolider les berges à la pointe du confluent. Au même moment, certaines rues sont empierrées en rive droite de la Sambre, à l'intérieur d'un périmètre limité par un fossé, avant la deuxième moitié du XIe siècle.
À noter que vers 1420, le namurois enregistre de mauvaises récoltes.
L'heure des comtes
La période carolingienne voit se structurer les différents comtés du pays. Ces territoires administratifs étaient gérés par un fonctionnaire impérial, dont la charge devint progressivement héréditaire. Ainsi, vers 908, Bérenger est le premier comte nommément cité à Namur ; de cette époque datent les premières fortifications de l’éperon barré qui surplombe la ville. Le milieu du Moyen Âge voit apparaître de grands changements dans la cité, qu'il conviendrait de développer : de nombreuses publications en font état, et ce qui suit n'en est qu'un résumé.
L'installation des premiers comtes de Namur, à la fin du christianisme : au pied de la citadelle, en terre épiscopale, un chapitre de chanoines est apparu peut-être un peu plus tôt que le évêque de Liège, bientôt prince-évêque. La paroisse de Notre-Dame, avec sa collégiale aujourd'hui disparue, veillait sur le Grognon. En réaction, la famille comtale installe « sa » paroisse à un jet d'eau bénite du bourg médiéval. Ce qui deviendra la cathédrale Saint-Aubain en 1051 fut érigée par le comte en marge de la cité, mais disposait d'un petit quartier d'habitations, avec maisons de chanoines, d'un cimetière, peut-être même d'une enceinte. Est-ce dans l’espoir de se réconcilier, le comté donnera à l’évêché un prince-évêque namurois, Frédéric, fils d’, qui régnera sur la principauté entre 1119 et 1121. Peu après, un second chapitre comtal est installé, cette fois au château, à la pointe actuelle de la citadelle. Un minuscule quartier capitulaire, comprenant même un cimetière, y prend place pour desservir l'église Saint-Pierre-au-château (aujourd'hui disparue, la chapelle a accueilli un arsenal à la période hollandaise).
Le comté sera transmis jusqu'à Henri l'Aveugle, comte de Namur et de Luxembourg, petit-fils d'Albert comté de Namur à son beau-frère de Hainaut. Mais la naissance tardive d'Ermesinde contrecarra les plans hennuyers ; il s'ensuivit un conflit soldé par le partage du comté.
À la mort de , le territoire qu'il avait réuni comprenait les comtés de Hainaut, de Flandre et de Namur. La Flandre revint à l'aîné, , les autres comtés à Philippe le Noble. Celui-ci mourut sans descendance ; le comté échut en 1212 à sa sœur, Yolande, mariée au futur empereur latin de Constantinople, de Courtenay, puis à leur fille Marguerite, elle-même suivie de son frère de Courtenay.
En 1256, de Luxembourg s'empara du comté de Namur, en l'absence de Baudouin Constantinople. Les droits du comté ayant été cédés au comte de Flandre Gui de Dampierre, c'est lui qui engage le combat contre le Luxembourg et récupère le comté en épousant la fille d'Henri. Leurs petits-fils, , et Guillaume Le Riche se succédèrent rapidement. Les enfants de Guillaume firent de même, avant que , dernier comte de Namur, ne vendît le comté en 1421 à Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Namur est incluse dans les Pays-Bas bourguignons.
Continuellement harcelée par la France de , la couronne bourguignonne est convoitée à la mort de Charles le Téméraire, en 1477. Si la France acquiert à cette occasion le sud des anciens Pays-Bas bourguignons, le nord revient à Marie, la fille de Charles, mariée à la maison autrichienne des Habsbourg. Ce bouleversement place Namur sur une frontière fluctuante, entre les deux grandes puissances.
D'un point de vue topographique, Namur ne connaîtra pas de profonde mutation au cours de la deuxième moitié du Moyen Âge. Le vicus s'est développé sur les deux rives de la Sambre, profitant de son statut de ville comtale. En rive droite, le Grognon ne se transformera guère, serré entre la roche et l'eau ; la première enceinte fera l'objet de plusieurs campagnes reconstructions à peu près au même moment que les deux enceintes de la rive gauche. Au nord de la Sambre, deux enceintes (les deuxième et troisième enceintes de la ville) entoureront progressivement la « corbeille » actuelle, d'abord autour du quartier actuel de la place d'Armes et de la rue de l'Ange, puis jusqu'à Saint-Aubain.
Plus en amont, sur la Meuse, on ne peut pas affirmer l'existence d'un pont avant 1250, mais la première mention qui en fait état le place déjà au sud du Grognon, à l'emplacement qu'il occupe encore aujourd'hui. Entre l'église Notre-Dame et la pointe du Grognon, un hôpital est mentionné dès 1229. Les fouilles menées en 1991 par la Région wallonne révèlent un premier bâtiment, apparu au Grand hôpital, qui accueille aujourd'hui le Parlement de Wallonie, déménagera vers 1250 et s'agrandira plusieurs fois jusqu'au XVIIe siècle.
Les enceintes : 20 sièges en vingt siècles
Entre le château et l'église vivait la population, désormais installée sur les deux rives de la Sambre depuis la période carolingienne. Au Grognon, l'an Mil voit aussi apparaître les premières fortifications. Probablement un débarcadère progressivement fortifié, une première muraille protège la pointe du Grognon des éventuelles attaques venues du fleuve, et des assauts du fleuve lui-même. Avant la canalisation, en effet, le cours majeur des fleuves et des rivières pouvait être dévastateur au moment des crues. La ville connut, au rythme de l'accroissement de sa population, quatre enceintes successives. La deuxième enceinte, apparue au cours du XIe siècle, enserre désormais le cœur de la ville, passant à travers l'actuelle place d'Armes et se refermant juste au bord de l'actuelle place Maurice Servais.
La troisième enceinte, au cours du Houyoux, un ruisseau s'écoulant du nord au sud, vers la Meuse, assurait la mise en eau des fossés. Trois tours sont conservées dans le paysage de la ville aujourd'hui, aux abords de la place d'Armes et dans la rue Basse-Marcelle. C'est probablement à cette époque que le pont de Meuse est doté d'une tour-porte (dite "Beauregard") sur l'une de ses piles, car Jambes ne relève pas du comté de Namur. Au siècle, Philippe le Bon fait établir une tête de pont côté Jambes : le boulevard (au sens ancien) du pont de Meuse, entouré par le fleuve, défendu et relié à la rive par un ouvrage en bois. Dans l'axe du pont se trouve une porte vers la plante et un mur d'enceinte qui monte à l'assaut de la citadelle, jusqu'à rejoindre les fortifications du château, en passant par la tour César (ou tour "sur la Rochette"), toujours présente aujourd'hui.
La quatrième enceinte, dite de Charles Quint, élargit le périmètre de la ville sous les actuels boulevards périphériques. La tête de pont Jamboise est renforcée à la fin du siècle et entourée d'une seconde ceinture de fossés secs. Au Grognon, les reconstructions successives du rempart suivront le même schéma. L'espace vital ne s'en trouvera pas vraiment élargi, puisque la roche et l'eau enserrent le quartier.
À ces quatre enceintes pourrait s'ajouter la hollandaise, qui développe le tracé de Charles Quint en épaississant de plusieurs centaines de mètres le système défensif de la ville. Plusieurs projets visent également à bastionner la rive droite de la Meuse, mais aucun ne sera réalisé avant le siège de 1692. À partir des et siècles, l'importance de la fonction militaire de Namur s'accroît en raison de sa position stratégique au confluent de deux voies d'eau importantes. Son système défensif qui est amélioré par Menno van Coehoorn et est encore perfectionné par Vauban en fait la place forte la plus importante des Pays-Bas méridionaux et l'une des 10 places fortes les plus convoitées d'Europe. L'artillerie mobile de Louis XIV, avec ses canons posés sur affuts pouvant être tractés par des chevaux répond à l'artillerie de défense fixe et décuple la portée des armes des assaillants. Les collines au nord et au sud de la ville deviennent des lieux de choix pour y positionner ces batteries de siège, ce que firent les armées du roi de France pour prendre la ville en 1692. Soucieux de pallier la faiblesses dont son armée a profité, Vauban fait donc ériger durant les 3 années qu'ils occupent la ville des forts sur ces collines. S'ils ont totalement disparu aujourd'hui, leurs noms - Balart, Coquelet (initialement une modeste ferme fortifiée, dotée d'une tour d'observation), Saint-Fiacre, Piednoir / Lespinois ou Saint-Antoine (le moins élevé et le seul dont subsiste quelques fondations visibles, entre les rues Artoisenet et Nanon) - se perpétue dans celui des rues qui rejoignent ces lunettes.
Si Vauban est passé maître dans l'art des fortifications, ses forts du nord présentent un inconvénient : d'accès aisé depuis la ville, ils ne surplombent pas vraiment les plaines avoisinantes, montrant rapidement leur limites lors de la reprise de la ville par les Hollandais en 1695. Ces derniers, toujours sous la driection de van Coehoorn, renforcent Coquelet, créent un nouveau fort devant Saint-Antoine et au nord des carrières et ajoutent des fossés bastionnés devant les quatre forts de Vauban, formant une ligne entre les deux nouveaux ouvrages et ponctuée par les vallons d'Arquet et celui formant l'actuelle rue des Carrières. Par ailleurs, si Vauban n'aura par le temps de concrétiser ses projets pour Jambes, van Coehoorn fera construire une nouvelle ceinture bastionnée autour de la tête de pont de Jambes, rasant au passage l'église Sainte-Calixthe qui bordait l'édifice préexistant. Quelques années plus tard, la France a repris le contrôle et Vauban fait construire un fort (dit "Biv(ou)ac") face à la porte Saint-Nicolas, sur la rive droite, afin de défendre cette dernière.
Le traité d'Aix-la-Chapelle met fin en 1748 aux guerres entre la France et les Provinces-Unies en instituant les Pays-Bas autrichiens comme état tampon, héritier des Pays-Bas espagnols. L'empereur Joseph II décrète le démantèlement de la place fortifiée de Namur et met en vente les forts, ainsi que le bastionnement qui entourent les murailles de la ville. La déconstruction effective vise d'abord le fort d'Orange et le bastionnement de l'enceinte, si bien que les armées révolutionnaires françaises trouvent en 1792 une ville moins bien protégée que celle que leurs prédécesseurs monarchistes avaient été obligés de quitter quelques décennies plus tôt, qui plus est avec une population acquise à leur cause à la suite de la révolution brabançonne. La garnison, sous commandement autrichien, se rend donc aux français sous la pression de sa propre population. Durant les périodes françaises et hollandaises du début du siècle, les traces évoquant l'état des défenses de la ville sont contradictoires. Les premières cartes d'état major de la jeune Belgique indépendante mentionnent encore certains forts, sans qu'il soit établit s'il s'agit de fondations ou de ruines plus ou moins importantes.
Le nouveau pouvoir belge, tenu à la neutralité, donne aux villes mosanes de Liège et Namur un rôle de barrage contre toute velléités de la Prusse ou de la France de s'envahir mutuellement. La portée des canons et la puissance de leurs projectiles continuant à croitre, il n'est plus question d'enceintes mais de ceintures de forts enterrés. La Position fortifiée de Namur est construite par l'armée belge vers 1880 (9 forts entourant Namur).
Les Temps modernes jusqu'à la révolution belge (1492-1830)
Au cours de la période séparant le Moyen Âge de l'indépendance du pays, Namur passera aux mains de presque toutes les grandes puissances européennes : Bourgogne, Pays-Bas, France, Espagne, Autriche.
D'abord bourguignonne par rachat depuis 1421, Namur entre dans le giron des Pays-Bas des Habsbourg à la fin du Moyen Âge. La guerre d'usure menée par Louis XI contre les États Bourguignons a conduit à la scission du territoire convoité ; le sud de la Bourgogne revenant au trône français, le nord (comprenant à peu près l'actuel Benelux) à la maison habsbourgeoise d'Autriche, lorsque Marie de Bourgogne décède, en 1482. Namur deviendra ensuite espagnole sous Charles Quint (1500-1558), petit-fils de Marie de Bourgogne et héritier de la couronne ibérique. Au cours du diocèse de Namur (1559) et l'arrivée de plusieurs ordres religieux, notamment des Jésuites.
En 1519, l'itinéraire postal néerlandais , qui relie la Belgique à l'Italie, passe par Namur.
Le Provinces-Unies, le nord du territoire passe sous la souveraineté hollandaise. Le sud, par contre, sera grandement convoité, bien qu'il reste sous la domination autrichienne. Un conflit éclate entre Louis XIV et une coalition austro-anglo-ibérique, chacun tentant de s'emparer des territoires de l'actuelle Belgique. Au cours de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, Namur subit deux sièges successifs. Prise une première fois par les Français commandés par le maréchal de Luxembourg assisté par Vauban et en présence de Louis XIV, en 1692 elle est reprise trois ans plus tard par les alliés commandés par Guillaume d'Orange, roi d'Angleterre, et Maximilien-Emmanuel de Bavière, gouverneur des Pays-Bas espagnols. Vaincue par la Ligue d'Augsbourg, la France abandonne les Pays-Bas méridionaux à l'Autriche.
D'un point de vue topographique, la cité évolue peu, mais l'urbanisme est profondément modifié par les conflits. Au bastionnée, érigée sous la domination espagnole, remplace les vieux remparts médiévaux de la ville et agrandit son périmètre. Seul le parc Louise-Marie, ancienne zone de mouillage des bateaux intégrée dans les remparts, garde un souvenir de cette quatrième enceinte (aujourd'hui sous les boulevards périphériques et les voies de chemin de fer). Située à proximité d'une frontière disputée par la France, Namur est alors une véritable forteresse. Le centre historique fut partiellement détruit ou incendié lors des sièges de 1692 et 1695. Les chroniqueurs de l'époque mentionnent la présence de pièces d'artillerie au pied des remparts de la citadelle, au cœur de l'agglomération. La fin des guerres de Louis XIV éloigne Namur des champs de bataille. La ville va dès lors s'adonner à une reconstruction intensive qui lui donnera sa physionomie actuelle : maisons bourgeoises, églises, hôtels de maître ont été construits dans un style sobre et lumineux qui allie la brique et la pierre de taille.
En 1787 et 1790, les Pays-Bas autrichiens se soulèvent contre l'empereur Joseph II et déclarent en 1790 l'indépendance des États belgiques unis, initiant un mouvement révolutionnaire, avant la France de 1789. Rapidement rejointe par la principauté de Liège, la confédération ne vivra qu'un an, renversée par les troupes autrichiennes. Il faudra attendre encore 5 ans pour qu'en 1795 la Convention annexe les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège à la France. Après le règne de Joseph II d'Autriche, Namur a été la préfecture du département français de Sambre-et-Meuse à partir de 1795 jusqu'à la fin du Premier Empire. Toutefois, au cours de ce siècle, Namur n'a plus réellement joué le rôle stratégique qui lui valut tant de sièges ; elle fut maintenue à l'écart des combats les plus violents. Après la défaite française de Waterloo, en 1815, le Congrès de Vienne fixe le rattachement des provinces belges aux Pays-Bas. De cette époque, la citadelle a gardé la physionomie qu'on lui connaît aujourd'hui.
La période contemporaine (1815 - aujourd'hui)
Tout au long du siècle, Namur jouit de son calme provincial, loin de toute industrialisation massive ou des cercles de pouvoir, mais sa position stratégique sur la route des invasions lui vaut d'être à nouveau une cible de choix lors des deux guerres mondiales, malgré l'érection d'une ceinture de forts comparable à celle de Liège. Elle sera bombardée à plusieurs reprises.
Confirmation officielle de la décision de 1912 du Mouvement wallon de reconnaître Namur comme la ville la plus centrale de Wallonie, son statut de capitale de la Région wallonne par le décret porté par Bernard Anselme, alors député (PS) de l'opposition, la replace sous les feux de l'actualité, avec son originalité et ses richesses historiques et artistiques. Philippe Destatte défend l'opinion que le siège des institutions de la Communauté française de Belgique aurait dû également être situé à Namur. Le 24 août 1914, l'armée impériale allemande exécute 30 civils et détruit 110 maisons, lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion.Les unités mises en cause sont les .
La commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918.
Le 18 août 1944, la ville fut bombardée par erreur par les aviateurs américains ; il y eut plus de 330 tués et 2 000 bâtiments furent touchés.
La régionalisation du pays a permis de réaliser d'importants travaux de restauration et de revitalisation : centre historique, place d'Armes, hospice Saint-Gilles, gare SNCB, quartiers administratifs à Jambes, etc.
Archives
Les Archives de l’État disposent à Namur d'un dépôt contenant les archives émanant des institutions ancrées à un moment ou à un autre sur le sol de l'actuelle province de Namur. Le public peut y consulter les archives des institutions publiques d'Ancien Régime (archives des institutions centrales et régionales du comté de Namur, etc.), de la période contemporaine (archives des tribunaux, des administrations communales, de l'administration provinciale, etc.), les archives notariales, les archives ecclésiastiques (abbayes, couvents, etc.) et les archives privées (archives d'entreprises, d'associations, de familles ayant joué un rôle dans la vie sociétale, etc.) dans la limite du caractère privé de certaines données.
Par ailleurs, le Service public de Wallonie a installé en 1998 son Service des Archives régionales aux anciens Moulins de Meuse à Beez, après d'importants travaux de rénovation. Le public peut y consulter les archives de l'administration wallonne et de certains cabinets ministériels wallons, ainsi que des archives privées mises en dépôt : collection de journaux namurois anciens (1829-1981) de la Société archéologique de Namur, archives du Comité central de Wallonie (créé en 1923 par François Bovesse pour organiser les Fêtes de Wallonie).
- Albert Huart, Les blasons de Namur et Dinant, Extrait du Tome XXXVI des Annales de la Société Archéologique de Namur, Namur, Maison d’éditions Ad. Wesmael-Charlier, , pages 225 à 257.
- Marc Ronvaux, Une histoire du Namurois : Tome 1 : des origines au Moyen Âge, Namur, Éditions Martagon asbl, (ISBN ), p. 158-159.
- Les vies de châteaux : De la forteresse au monument : Les châteaux sur le territoire de l'ancien duché de Savoie, du ISBN ), p. 10.
- Maurice Culot, Éric Hennaut, Marie Demanet, Caroline Mierop : Le Bombardement de Bruxelles par Louis XIV et la reconstruction qui s’ensuivit 1695 – 1700, éditions Archives d’architecture Moderne, Bruxelles, août 1992, 294 p., (ISBN )
- Marc Ronvaux : Les forts détachés du nord de Namur (XVIIe – XIXe siècles)
- créé par en 1490.
- Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 ISBN ), p. 167
- « Changement de cap au Congrès wallon du 7 juillet 1912 : Jean Roger, liégeois pourtant comme Henry Odekerke, propose la création d’un comité d’action wallonne composé des délégués des provinces wallonnes, qui au moins une fois par an, (…) convoquera et organisera le Congrès wallon dans l’une ou l’autre des grandes cités de la Wallonie et tiendra ses séances à Namur qui est la ville la plus centrale de la région wallonne (Compte rendu, Institut Jules Destrée.
- « ».
- John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640 ISBN ), p. 482
- « ».
- « », sur 18 aout.be.
Héraldique
D’or au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules. L’écusson sommé d’une couronne à 10 perles sur le bandeau et 3 haussées.
En 1190, Philippe le Noble hérite du comté de Namur. Il adopte pour écu l’or au lion de sable, armé et lampassé de gueules et brisé d’un bâton péry en bande (c’est-à -dire le lion noir à langue rouge sur fond jaune avec la brisure de la bande, indiquant une branche cadette). Le lion namurois est donc à l’origine le lion flamand, puisque Philippe le Noble est le fils cadet de Baudouin, comte de Flandre et de Hainaut.
En 1216, les Courtenay succèdent à la maison de Hainaut. Leur blason est d’or à trois tourteaux de gueules. Le lion est toujours présent aux et siècles sur le grand sceau de la Ville, étant visible sur la bannière flottant au beffroi, symbole de liberté communale. Le contre-sceau reste d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules. Lorsque Baudouin de Courtenay est déchu, les tourteaux sont délaissés, mais le lion reste car l’animal apparaît sur le contre-sceau de Baudouin et sur l’ancien sceau namurois reçu de Philippe le Noble. Au Guy de Dampierre, comte de Flandre et familier du lion, adopte l’animal et en fait frapper sa monnaie namuroise.
Au Jean I, cadet de la maison de Flandre, issu du second mariage de Guy de Dampierre. Avant son avènement, Jean porte le lion non-couronné et brisé d’un filet. Une fois en possession de la terre de Namur, il couronne le lion pour se distinguer de son frère aîné Guillaume qui porte également la cotice (barre oblique).
La ville modifie son blason avec Guillaume II en supprimant définitivement la marque de cadet (brisure). Le lion couronné devient caractéristique du lion namurois car la couronne permet de distinguer le lion namurois des autres lions flamands, brabançons ou hennuyers. Jusqu’à la période révolutionnaire, le lion couronné simple est le seul blason namurois. Avec l’invasion française, la ville de Namur adopte pour ses armes le 23 février 1793 l’effigie de la déesse de la liberté dite Raison, debout, tenant la pique surmontée du bonnet phrygien d’une main et s’appuyant de l’autre sur un faisceau. Sous l’Empire, l’aigle napoléonien remplace la déesse de la liberté. En 1814, Namur reprend son ancien emblème héraldique : le lion couronné.
À noter : La Ville et la Province de Namur ont des blasons différents. La Ville adopte le lion couronné sans brisure : d’or au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules. L’écusson sommé d’une couronne à 10 perles sur le bandeau et 3 haussées. La Province utilise un lion brisé sans couronne : d’or au lion de sable, armé et lampassé de gueules, brisé d’un filet en bande de gueules brochant. La large bande rouge est apparue au .
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Blason du Comte de Flandre.
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Blason de la ville utilisé avant les années 2000.
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Ancien logo de la Ville de Namur
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Logo actuel de la Ville de Namur
- Albert Huart, Les blasons de Namur et Dinant, Extrait du Tome XXXVI des Annales de la Société Archéologique de Namur, Namur, Maison d’éditions Ad. Wesmael-Charlier, , pages 225 à 257.
- Marc Ronvaux, Une histoire du Namurois : Tome 1 : des origines au Moyen Âge, Namur, Éditions Martagon asbl, (ISBN ), p. 158-159.
Culture
Namur est une Ville deux fois millénaire qui fut depuis toujours au carrefour des influences et en a acquis un riche patrimoine. Ci-après, un survol en image de son Folklore et de ses traditions, de ses musées et de son patrimoine, mais également des festivals et événements culturels qu'elle accueille.
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La cathédrale Saint-Aubain.
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L'église Saint-Jean-Baptiste vue de la place Marché-aux-Légumes.
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L'église Saint-Loup (1621-1645).
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L'église Saint-Joseph (XVIIe siècle).
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La tour Marie-Spilar.
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La Halle al'Chair.
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Théâtre royal de Namur.
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Quartier des Brasseurs
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Le beffroi de Namur (XIe siècle).
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Le beffroi vu de la Place d'Armes.
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Le parc Louise-Marie.
Patrimoine
Cité deux fois millénaire, Namur a beaucoup souffert des luttes européennes de la fin du Temps Modernes se laissent découvrir au hasard des rues. À l'ombre de la citadelle, elle-même conservant des bâtiments du Moyen Âge, le quartier piétonnier conserve ainsi quelques tours de la troisième enceinte médiévale, serrées dans un tissu urbain du église Saint-Jean-Baptiste à l'imposante cathédrale italienne, en passant par la baroque église Saint-Loup.
Au nord de la « corbeille », le démantèlement des enceintes et des propriétés religieuses a permis à l'architecture néo-classique puis Art déco d'investir les quartiers périphériques de l'époque (rue des Carmes, rue de Fer, avenue Cardinal Mercier ou Reine Astrid à Salzinnes, par exemple). Sur la Meuse, ce sont enfin les Belles mosanes, les villas du Namourette sont deux bons moyens de découvrir quelques bijoux de la ville. Le long de la Sambre, ce sont les façades arrière de la rue des Brasseurs, en cours de restauration. Et les points de vue de la Citadelle achèveront le tableau.
L'ensemble souffre cependant d'un manque de mise en valeur, et l'iconoclasme des autorités communales, dans la deuxième moitié du place d'Armes qui étaient « modernisées » au profit de l'automobile. Dans les années 1980 et 1990, le quartier du piétonnier est revitalisé, mais de très nombreux rez-de-chaussée originels des maisons ont disparu. À l'heure actuelle, la mise à jour de l'Inventaire du patrimoine est en chantier, à l'initiative du Service public de Wallonie. Cet outil pourrait servir à orienter une politique communale de promotion du patrimoine bâti et paysager.
Toutes périodes
- La citadelle (ensemble fortifié du siècle), le donjon de la citadelle ( siècle), le théâtre de Verdure, l'arboretum, etc.
Préhistoire et Antiquité
- Le Musée archéologique (à la 'Halle al'Chair') possède des collections d'objets découverts en fouilles ou de manière fortuite, depuis sa création au milieu du XIXe siècle. Ces objets proviennent pour partie de Namur même, pour partie des opérations menées à travers la province.
- L'administration du Service public de Wallonie conserve les éléments issus des fouilles menées sous sa direction (soit depuis 1989), au sein de ses services décentralisés (notamment à Namur) ainsi qu'au siège central, à Jambes.
Moyen Âge
- La chapelle Notre-Dame d'Hastimoulin, à Saint-Servais, ancienne propriété de l'abbaye d'Aulne ( siècle)
- La tour Marie Spilar ( siècle) : ancienne tour de la troisième enceinte de la ville
- Le beffroi ( siècle) : ancienne tour Saint-Jacques de la troisième enceinte de la ville
- La seigneurie d'Anhaive, à Jambes (donjon médiéval et logis du siècle)
- Le Musée archéologique possède une importante collection de pièces du Haut Moyen Âge (culture mérovingienne et carolingienne) issues de fouilles menées pendant 140 ans sous la direction de la Société archéologique de Namur.
- Le musée des Arts anciens du Namurois renferme depuis 2010 le Trésor du prieuré d'Oignies, ensemble exceptionnel d'orfèvrerie médiévale mosane, aux côtés de collections d'art civil et religieux du Moyen Âge namurois.
Temps Modernes
- De nombreux bâtiments d'habitation, concentrés dans les zones piétonnes
- La Halle al'Chair ( siècle)
- L'église Saint-Jean-Baptiste (XVIe siècle)
- L'église Saint-Loup ( siècle) : chef-d'œuvre de l'art baroque en Europe
- L'église Saint-Martin de Frizet à Vedrin (en ruines) (XVIe siècle)
- L'Arsenal (Patrimoine majeur de Wallonie)
- L'Hospice Saint-Gilles (siège du Parlement de Wallonie) (XVIIe siècle)
- L'église Saint-Joseph (Carmes
- L'ancien palais des gouverneurs du Comté de Namur (XVIIe siècle), aujourd'hui Palais de justice
- L'Hôtel de Groesbeeck - de Croix (musée des arts décoratifs de Namur) ( siècle) et sa collection de mobilier de l'aristocratie des Temps Modernes
- L'Hôtel de Gaiffier d'Hestroy (musée des Arts anciens du Namurois) (XVIIIe siècle)
- La porte Sambre et Meuse (XVIIIe siècle)
- La cathédrale Saint-Aubain (fondée en 1051 et reconstruite au cours du XVIIIe siècle)
- L'ancien palais épiscopal (XVIIIe siècle), aujourd'hui palais du gouverneur de la province
- L'église Notre-Dame (XVIIIe siècle)
- L'hôtel de maître Emmanuel de Fraula qui abrite la Maison de la Poésie et de la Langue française Wallonie-Bruxelles et dont le fronton de façade (en chapeau de gendarme) est unique à Namur (XVIIIe siècle).
Période contemporaine
- La position fortifiée de Namur, ensemble de neuf forts érigés à la fin siècle autour de la ville.
- Le Théâtre royal de Namur ( siècle), restauré à la fin du siècle.
- La chapelle Notre-Dame-du-Rempart ( siècle)
- Le château de La Plante (1838)
- Les Moulins de Meuse à Beez ( siècle) : minoterie construite en 1901, restaurée pour accueillir en 1998 le Service des Archives régionales du Service public de Wallonie (et transitoirement un cabinet ministériel, jusqu'en juin 2017)
- Le casino de Namur : architecte Georges Hobé (1854-1936), restauration par l'architecte Georges Housiaux (1933-2013) en 1980.
- Les villas du bord de Meuse (en amont de Namur, nombreuses villas Belle Époque).
- Maisons privées et édifices civils de style art-déco et art nouveau à Namur, Jambes, Salzinnes et Bomel.
- Le cinéma Caméo, de style art-déco (1933-1934), architecte Jean Delooz ; rénové de 2013 à 2016 par le bureau d'architecture V+,
- Le Cheval Bayard (sculpture monumentale d'Olivier Strebelle, 1958)
- La Maison de la Culture, maintenant appelée "Delta" (architectes Victor Bourgeois, Jacques Colin, José Ledoux et Georges Lambeau, ainsi que René Péchère pour l’aspect paysager ; début de la construction en 1958, inauguration en 1964 ; des travaux de rénovation et d'agrandissement par Samyn et Partners architects & engineers ont été réalisés de 2017 à 2019,).
- Le collège d'Erpent (1971) : architecte Georges Housiaux (1933-2013).
- Le cimetière militaire belge de Marchovelette : contient 491 tombes de soldats belges et 32 de soldats français morts durant la Première Guerre mondiale ainsi qu'un monument commémoratif.
Patrimoine immatériel
Parmi les nombreuses traditions et sociétés folkloriques namuroises, deux ont été reconnues comme « chefs-d’œuvre du Patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles » :
- les joutes sur échasses de Namur sont inscrites sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
- la société Royale Moncrabeau de Namur
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Société Royale Moncrabeau
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Joutes sur échasses
Présence monastique
- Des bénédictines douaisiennes créèrent, en 1613, l'abbaye de la Paix Notre-Dame de Namur, sur l'emplacement occupé actuellement par l'Université de Namur (anciennement 'Facultés Notre-Dame de la Paix'), cette dernière faisant usage d'une partie des vieux bâtiments des .
- L'hôtel de Croix fut primitivement un refuge de l'abbaye de Villers-la-Ville, reconstruit en 1752-1753 par le comte de Groesbeeck.
- La Porte de Gravière (1647) est un portail de l'ancien refuge de l'abbaye de Floreffe.
- Le palais épiscopal, édifié entre 1750 et 1780, servit de refuge à l'abbaye de Malonne.
- Près de la Place de l'Ange, quelques bâtiments, profondément transformés, ont fait partie de l'abbaye de Salzinnes, fondée au siècle et plusieurs fois pillée et saccagée au cours des siècles
- L'abbaye Notre-Dame-du-Vivier à Marche-les-Dames.
Musées
En 2012, un « pôle des musées » est créé, en partenariat avec la Ville de Namur, la Province, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie. Situé entre la rue Fumal et le boulevard Joseph-Saintraint (près de la cathédrale), il réunit le musée archéologique, le musée des arts décoratifs de Namur, la Maison de la poésie et le musée Félicien-Rops.
- Le musée archéologique. Cette institution est actuellement fermée au public pour cause de déménagement vers l'ancienne école des bateliers, Pôle des Bateliers. Les collections présentent le résultat des fouilles archéologiques menées par la Société archéologique de Namur depuis sa création, au milieu du .
- Le musée provincial Félicien-Rops est consacré au caricaturiste et peintre Félicien Rops, bourgeois iconoclaste, pourfendeur de ses pairs et reflet d'un monde artistique à la Baudelaire. Il accueille également des expositions temporaires sur des thématiques aussi variées que le XIXe siècle et ses artistes, l’art graphique ancien ou contemporain, ainsi que certains aspects de l’œuvre ou de la vie de Rops.
- Le musée provincial des Arts anciens du Namurois est le pendant médiéval et moderne du musée archéologique. Géré par la Société archéologique de Namur, il conserve de nombreuses pièces architectoniques et historiques du grand Namurois.
- Le musée diocésain et le Trésor de la cathédrale Saint-Aubain abritent de remarquables pièce d'orfèvrerie mosane.
- Le musée des arts décoratifs de Namur (Hôtel de Groesbeeck - de Croix) propose au visiteur de déambuler dans l'intérieur authentique d'une résidence des Temps Modernes. Boiseries, mobilier, vaisselle, tout y est. Ce musée intègre le projet des Bateliers
- Le musée africain de Namur. Essentiellement centré sur la présence belge au Congo, le musée recèle de petits trésors ethnographiques dans ses réserves.
- Le musée du Génie et celui des Commandos.
- Le Trésor du Prieuré d'Oignies, autrefois situé dans la rue Notre-Dame, présente des pièces d'orfèvrerie mosane du Moyen Âge. Il a été transféré au début de l'année 2010 au Musée des arts anciens du Namurois.
- Le musée de la Fraise célèbre la vie d'antan et la culture de la fraise, qui fait encore la réputation du village de Wépion, aujourd'hui un faubourg de Namur.
- Le ComputerMuseum NAM-IP, Musée de l'Informatique pionnière en Belgique.
- Le Centre du visiteur 'Terra Nova', une plongée multimédia dans le passé, le présent et le futur de Namur.
Institutions culturelles
- Le Delta, la maison de la culture de la Province de Namur.
- La Maison de la Poésie, elle organise régulièrement des activités sur le thème de la littérature française : conférences, spectacles, concerts, rencontres littéraires, etc.
- La Bibliothèque Moretus-Plantin, fait partie de l'Université de Namur
- La Bibliothèque Baie des Tecks, un lieu consacré à la bande dessinée depuis 1983.
- Le Réseau namurois de lecture publique, il compte 9 bibliothèques réparties sur le territoire de la Ville de Namur.
- Le Théâtre de Namur propose des spectacles pour enfants, des concerts de musique classique, de la chanson française, du théâtre amateur, des créations et des classiques européens. Ailleurs en ville, des concerts de musique classique sont régulièrement organisés, notamment à l'église Saint-Loup (dans le piétonnier).
- Le Centre Culturel de Namur (CCN), est un lieu d'expositions, de spectacles pour le jeune public et les familles, de concerts, d'ateliers créatifs, stages et workshops, de résidences d'artistes en création, de débats citoyens, de projets avec les associations et les écoles. Sans oublier l'espace public avec sa plaine de jeux et la Baie des Tecks. Le CCN est un carrefour d'inventions artistiques, culturelles et sociales.
- Le CEC (Centre d'expression et de créativité), est un lieu où l'on peut découvrir des ateliers. Des rencontres sont organisées avec plusieurs artistes pour partager, rêver, raconter des histoires, éveiller sa curiosité ainsi que confronter des points de vue au sein d'un groupe. Les adultes et les enfants y sont les bienvenus.
- Le Grand Manège et son Namur Concert Hall : consacré à la musique classique, il est le siège du Conservatoire Balthasar-Florence, du CAV&MA. Le Namur Concert Hall dispose de 800 places.
- Deux cinémas : Acinapolis est un grand complexe commercial, situé à proximité de la gare de Jambes. L'Eldorado qui était installé dans un bâtiment de style éclectique du Europa Cinemas, à l'instar de ce que faisait jusqu'alors le Forum à Salzinnes. Le 5 mars 2016, après deux ans de travaux, l'ASBL Les Grignoux inaugure le nouveau Caméo qui succède au provisoire Caméo 2. La Maison de la culture projette hebdomadairement des classiques en copie numérique, sélectionnés par la Cinémathèque royale de Belgique, dans ses locaux, rue Golenvaux.
- Quelques endroits plus confidentiels peuvent également être relevés. Ainsi en va-t-il de l'espace d'exposition situé en face du beffroi (à la place d'Armes), qui propose des expositions temporaires de photographies ou de peintures ; de la Maison de la Culture, qui présente des expositions temporaires d'affiches ou de photos ; de la Bibliothèque universitaire Moretus Plantin (BUMP), où se tient régulièrement une exposition de livres anciens, d'incunables ou de photographies inédites du Namurois.
Animations culturelles et festivals
En tant que ville de la Grande Région, Namur a participé au programme de l'année européenne de la capitale de la culture 2007 grâce, notamment, à sa maison de la culture. En 2008, dans le cadre des projets européens INTERREG, Namur a initié un partenariat culturel transfrontalier avec Charleville-Mézières.
Festivals récurrents
Chaque année, plusieurs festivals ont lieu à Namur. Les festivités débutent généralement en mars avec le parcours Chambres avec Vues qui met à l'honneur les artistes namurois tous les deux ans depuis 2010. Fin mars, le festival d'humour Namur is a Joke, porté par GuiHome, anime la ville depuis 2022. Suit la journée du folklore, en avril. À l'initiative de l'ASBL Folknam, le troisième samedi d'avril voit se tenir, en matinée sur la place d'Armes (centre-ville) un rassemblement des groupes et confréries locales, lesquelles s'ébrouent l'après-midi, en un vaste cortège à travers la ville, pour terminer leur agapes en un rondeau final sur ladite place. Ensuite vient le Saint-Louis festival fin avril, un festival de musique éclectique et tremplin de jeunes talents.
Namur en Mai prend ses quartiers à l'Ascension ; ce festival des arts de la rue réunit conteurs, jongleurs, musiciens et artistes de tout poil dans les rues piétonnières de la ville, dans des spectacles tantôt gratuits, tantôt payants. Il est suivi du Tattoo festival, un regroupement international consacré aux musiques militaires et de Namur en chœurs, un événement réunissant plus de 50 chorales dans divers lieux emblématiques de Namur.
En juin, se déroulent le Festival international et Marché de Poésie et Verdur, un festival gratuit de musiques actuelles.
En juillet, suivent les Médiévales, tous les deux ans, à la citadelle : spectacles et animations sur le thème (large) du Moyen Âge. Dans le cadre des Festivals de Wallonie, le Festival Musical de Namur prend place début juillet depuis 1964. L'Été mosan, festival itinérant de musique classique, s'arrête régulièrement à Namur pour les mélomanes. La capitale wallonne accueille également Namur capitale de la Bière, un rassemblement consacré aux bières artisanales.
L'Intime Festival (Poésie et littérature), les Solidarités (musique) et le Festival mondial du Folklore se déroulent à Namur durant le mois d'août.
Durant chaque été, les œuvres d'un·e artiste contemporain·e sont exposées sur les places et dans des jardins de Namur à l’occasion de Sculptures dans la Ville (Charlotte Marchal en 2007, Sabine Guillaume en 2008, Liliane Bourgeat en 2019, Nicolas Eres en 2020).
En septembre (week-end du Fêtes de Wallonie. Au début du mois d'abord, la Société royale Moncrabeau plus communément appelée « Les Quarante Molons », organise sur la place du Théâtre, sur le siège du menteur adossé au monument à Nicolas Bosret, un concours de "menteries". Les "menteries" sont proposées en français ou en wallon par les candidats au titre annuel de « Prince-Président des menteurs ».
Du jeudi au lundi des Wallonie, les rues de la ville sont envahies par la liesse populaire. La bière et le peket y coulent à flots. On peut y voir de nombreuses manifestations culturelles (des concerts dans tous les quartiers et sur les places publiques, des expositions), mais aussi des défilés et animations folkloriques, comme le combat des échasseurs. On y entend souvent Li Bia Bouquet (chant officiel de la Ville depuis 1856) et Viv Nameur po tot, chant de ralliement des Namurois. Chaque année, autour de 200 000 personnes affluent pendant les cinq jours de festivités.Côté cinéma, le mois de septembre attend le Festival international du film francophone (FIFF, créé en 1986), octobre est le mois du Festival international Nature Namur. C'est aussi le moment des Beautés soniques, festival qui allie musique et expositions.
Début novembre, le KIKK Festival s'installe dans Namur, cet événement promeut les cultures numériques et créatives.
Festivals ponctuels
- 1967 et 1982 : Europa Cantat
- 2009 : Festival Tintin (8-10 mai 2009)
- 2016 : Européade (festival européen de folklore)
- 2019 : Graffiti Pshitt Festival (arts urbains)
Autres animations
Depuis 2008, des concerts électro-rock ont également lieu au Belvédère de la citadelle, tandis que le théâtre de Namur propose de brefs concerts rock pendant l'été. Et toute l'année, dans les cafés, s'improvisent des concerts folk, rock, jazz. Enfin, quelques concerts sont organisés par les groupes désireux de se produire eux-mêmes ou par des particuliers, le plus souvent au Cinex (rue Saint-Nicolas) ou au Belvédère (citadelle).
De nombreuses brocantes se tiennent régulièrement, dans le centre de Namur le samedi matin (en même temps que le marché) ou en périphérie : le Bomel, le 21 juillet au Grognon, tous les dimanches à Jambes…
De nombreux salons sont organisés à Namur comme Bois et Habitat, Valériane et Antica.
Fresques
Depuis 2004, la Fresque des Wallons, trompe-l'œil monumental situé dans les Jardins du Maïeur, présente quelque 250 Wallons illustres et références à l'histoire de la Wallonie. Par la suite, Namur a vu fleurir des fresques sur une série de façades aveugles du centre ville:
- Eyes-Be, Hôtel de Ville
- Propaganza, impasse des écoliers
- Annia Zuber et Sébastien Gairaud, Ceci n'est pas un arbre, Musée des Arts anciens
- Kahef, Viv Nameur po tot, rue Basse Marcelle
- Jean-François Octave, Hommage à Evelyne Axell, Rue du Lombard
- Demosthene et Maxime Lambert, Skills, Rue Courtenay
- Demosthene, Rue Mazy (Villa Balat)
- Dan Brault et Propaganza, Des Fleurs pour Namur, Place de Québec
- Alice Janne, Rue du Beffroi
- Sam Laloux, Quai 22
- Tamar Kasparian, Chaos végétal, Maison de la Poésie
- Leon Keer, Boulevard Cauchy
- Mona Caron, Rue Lucien Namêche
- Telmo et Miel, Pont de Louvain
- Gala Caki, Rue du Belvédère 41
- Proganza, Rue des Bosquets 24
- Néan, Avenue Sergent Vrithoff 173
- Fresque Namur-Lafayette, Rue Mazy 12 : Cette œuvre présente une double particularité, c'est la première fresque imprimée sur une bâche tendue et la première fresque numérique !
Musique
Plusieurs groupes de musique electro, pop, folk, rock ou metal ont vu le jour à Namur, certains avec succès :
- Asphalte Martyres - Oi Trad
- The Banging Souls - Rock
- Camping sauvach - Musique festive
- Citadel Lost Kids - Rap music
- Jesse Clack - Pop indie
- Down To Insanity - Metal
- Yves Dulieu et les Bières qui Roulent - Chanson française festive
- Flexa Lyndo - Electro rock
- De Frigobox Toeristen - Rock festif
- Glauque - Collectif Rap
- Hippolyte - Pop/rock
- Kosmos Festival - Musique festive
- Krakin'Kellys - Rock
- Little X Monkeys - Folk pop
- Melody Dalton - Chanson française
- Ceilà Moss - folk-rock
- Sam et les Orphelins - Chanson française
- Les Sax à Fond - Groupe musical composé uniquement de saxophones, qui a représenté la Belgique culturelle à l'exposition universelle de Shanghai.
- Swimming Poules - Trio Jazz
- Symphonie Cubique - Rock alternatif
- Trio14 - Folk
- La Vierge Du Chancelier Rolin - cold-wave progressif
- Erwin Vonvox
- Marie Warnant - Chanson française
- Wolves Scream - Metalcore
- Claire Laffut - auteure-compositrice-interprète et plasticienne
Divers ensembles de musique classique existent à Namur :
- Les Agrémens, créés en 1995 (Chef Guy Van Waas) ;
- Le Chœur de Chambre de Namur, créé en 1987 (Chef : Leonardo Garcia Alarcon) ;
- Le Chœur symphonique de Namur, créé en 1990 (Chef : Patrick Baton) ;
- L'Orchestre symphonique de Namur « la Concorde », créé en 1887 - orchestre de l'Université de Namur (Chefs : Raphaël Feye, Romain Corbisier, Michel Déom) ;
- Le Chœur royal « Les Compagnons du Champeau », créé en 1959 (Chef : Bernard Coulon) ;
- Le Chœur et l'Orchestre symphonique Terra-Nova, créés en 1989 (Chef : Etienne Rappe) ;
- Millenium Orchestra, créé en 2014 (Chef : Leonardo GarcÃa Alarcón).
Le chant choral est très présent à Namur. Les chorales sont regroupées au sein de la fédération des chorales A cœur Joie. Un festival est consacré au chant choral amateur chaque année, Namur en chœurs.
En musique traditionnelle aussi, plusieurs groupes animent la place namuroise.
L'ASBL Folknam Musique Trad rassemble les musiciens du milieu folk et coordonne animations et productions discographiques à caractère patrimonial.
Films et séries tournés à Namur
- 1972 : La Chambre rouge de Jean-Pierre Berckmans avec Maurice Ronet et Christian Barbier.
- 1992 : C'est arrivé près de chez vous de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde
- 1995 : Le Roi de Paris (Théâtre de Namur)
- 2001 : Le Vélo de Ghislain Lambert (Citadelle de Namur, rue Eugène Hambursin)
- 2009 : SÅ“ur Sourire de Stijn Coninx
- 2014 : La French (Palais provincial)
- 2014 : Le Tout Nouveau Testament (Espace culturel d'Harscamp)
- 2015 : Les Visiteurs 3 : La Terreur
- 2016 : Ennemi Public (Citadelle de Namur)
- 2016 : La Folle Histoire de Max et Léon (Palais provincial, Musée des Arts décoratifs)
- 2016 : Les Visiteurs : La Révolution (Palais de Justice, Palais provincial, Musée des Arts décoratifs)
- 2017 : Raid dingue (Brasserie François)
Tourisme vert
Promenades
- Afin de développer l'écotourisme sur le territoire de la ville, un nouveau maillage de 370 kilomètres de balades pédestres et cyclistes a été balisé. Une carte IGN des promenades est disponible à l'Office du Tourisme, situé place de la station (gare de Namur). Des vélos sont à louer chez Provélo également situé place de la station et à l’Empreinte belge situé rue des Carmes.
- Alternative aux transports en commun roulants, la Namourette est une navette fluviale (petite embarcation d'une capacité de douze personnes) organisée à Namur. Elle relie Jambes (port de plaisance Henri-Hallet, rive droite de la Meuse) et Salzinnes, rue de Tabora (rive droite de la Sambre). Le trajet dure environ 30 minutes. La navette ne fonctionne que pendant l'été (du 1er mai au 30 septembre).
- Depuis 2016, un service de pousse-pousse propose aux touristes et aux Namurois de parcourir la ville. Les trajets sont accompagnés par des commentaires touristiques prodigués par le chauffeur. Les pousse-pousse circulent tous les jours en juillet et août et les week-ends et fériés en avril, mai, juin et septembre.
- Namur compte près d'une centaine de caches dans un rayon de 15 ; ainsi que de nombreuses cistes.
- Les sentiers de GR 125, 126, 412 et 575 passent dans Namur ou à proximité immédiate, ainsi que plusieurs circuits du RAVeL.
- Namur est depuis plusieurs siècles une étape du pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle (les 'chemins de Compostelle'). Un parcours balise le trajet reliant la gare à la citadelle, au moyen de coquilles de bronze insérées dans le pavage. L'église Saint-Jacques en était plus particulièrement l'étape.
- Li bia velo, un service de vélo en libre service en fonctionnement depuis mars 2012.
Parcs
- Parmi les quelques parcs arborés de la ville, celui du Champeau, sur la citadelle de Namur, avec son arboretum reste incontournable. Tout le sommet et le flanc nord-ouest de la citadelle est en réalité un vaste espace vert. Elle dispose également, depuis 2007, d'un « Jardin des senteurs », à l'école hôtelière, et du « Jardin des deux tours », d'inspiration médiévale, situé à mi-hauteur de la Route merveilleuse. Directement contigus au site fortifié, les bois de la Marlagne se développent vers l'ouest.
- Le parc Louise-Marie, parc romantique créé au XIXe siècle par le comblement des fossés de la quatrième enceinte (à l'extrémité de la Rue de Bruxelles), est un vestige de la zone de mouillage des bateaux qui avaient accès à la Sambre. Le dessin du parc est né d'un concours organisé par le Conseil communal de Namur qui vit l'architecte Constantin Schmits gagner.
- Le parc de l'Étoile, situé dans le quartier des Célestines, a été créé à la fin du XXe siècle rue de l'Étoile.
- Les jardins du Maïeur, derrière l'hôtel de ville, sont un parc sur terrasse créé en 1997. On y trouve des essence d'arbres et d'arbustes variées : tilleuls, massifs en cercle, magnolias haute tige, cornouillers à fleurs, camélias, diverses, variétés d’hortensias, viorne parfumée, etc.
- Le parc de La Plante, en amont de Namur, est le plus ancien des espaces verts namurois. C'est à l'ombre de ces tilleuls que choisit de venir fêter en 1856, le Indépendance belge. On y entend pour la première fois, l'hymne namurois le « li Bia Bouquet ». L'endroit, classé en 1984, est à voir pour la beauté de ses arbres centenaires dont un magnifique tulipier, quelques vieux ifs et un marronnier pleureur très rare à feuilles laciniées.
- Le parc des Sources, ancienne propriété de l'abbaye de moniales cisterciennes de Salzinnes, est ouvert depuis 1996 dans la rue Salzinnes-les-moulins (Flawinne).
- Le parc Astrid, à Jambes, développe ses courbes à côté de l'avenue Jean Materne.
- Le parc Attractif Reine Fabiola, situé sur les hauteurs de la citadelle.
- Le jardin du Musée Félicien Rops dont l'agencement s’est largement inspiré des plans réalisés par Rops pour le jardin du château de Thozée.
- Le jardin du Musée des Arts décoratifs, d’inspiration française, est une création entreprise par Hector Mathieux, lauréat d’un concours lancé en 1934.
Autres écrins de verdure
- La poudrière de Jambes comporte des biotopes aussi rares qu’intéressants, une prairie de fauche et une roselière, notamment.
- L'ancienne carrière du Piroy à Malonne.
- L'Arboretum de la Citadelle rassemblant des arbres remarquables dont des sapins, mélèzes, cèdres ou épicéas.
- Les anciennes carrières d'Asty-Moulin dans le quartier de Bomel, offrent un décor minéral propice aux observations de reptiles et de rapaces.
- Les bords de Meuse regorgent d'un patrimoine végétal qui colonise la rive droite de la Meuse entre le parc d’Amée et le confluent.
Médias
Presse écrite
- Capitale de la Wallonie, Namur compte plusieurs antennes de rédaction. Les journalistes des deux quotidiens francophones « nationaux », La Libre Belgique (groupe Saipm) et Le Soir (groupe Rossel), sont présents à Namur, ainsi que ceux de quotidiens régionaux, tels que La Meuse (groupe Sudpresse) et La Dernière Heure/Les Sports (groupe saipm). Un quotidien régional est publié à Namur depuis le (il succédait à L'Ami de l'Ordre, 1839-1918) : Vers L'Avenir, qui a donné naissance à un important groupe de presse Les Éditions de l'Avenir.
- Deux périodiques sont édités à Jambes ; Confluent et Wallonia Nova présentent respectivement des articles namurois et wallons, sans exclusive cependant, au sein de la même maison d'édition.
- Depuis le 26 septembre 2008, le magazine Namur Capital fait partie de la vie namuroise. Un bimestriel gratuit que tout le monde peut trouver à Namur et dans sa région. Des découvertes magnifiques des gens qui font bouger Namur.
- Les collections de revues et journaux namurois anciens (1829-1981) de la Société archéologique de Namur ont été mis en dépôt en 1999 au Service des Archives régionales du Service public de Wallonie aux Moulins de Meuse à Beez (Namur). Un inventaire complet en a été publié en 2000.
- La presse gratuite est également bien présente, via l'hebdomadaire Publi-Namur, ainsi que les publications communales (Namur Magazine), provinciales (Emmène-Mois), régionales, universitaires (Libre cours), associatives, etc.
Presse radiotélévisée
- La télévision publique (RTBF) est présente à Namur, ainsi que la télévision locale de Boukè et la chaîne privée RTL-TVI.
- La radio dispose également de rédactions décentralisées, avec la RTBF, Bel RTL, Nostalgie, RCF, NRJ, Fun Radio, etc.
Radios associatives
- La Radio universitaire namuroise émet ses émissions musicales (pop, rock, électro) à partir du quartier de l'Arsenal ; gérée par des étudiants, elle est captée à Namur uniquement (88.1 FM).
- La radio Equinoxe, « Equinoxe, la radio découverte » émet depuis Erpent, son siège social étant à Champion ; elle diffuse un programme musical en journée entrecoupé de capsules (pop, rock, électro, artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles…) les soirées et week-ends, de nombreuses émissions à thème et/ou culturelles sont présentées ainsi que des décrochages à partir de festivals musicaux. Cette radio fait partie du réseau francophones FERA Rock, n'est perceptible en FM qu'à Namur (106 FM) et depuis juillet 2012, Equinoxe est perceptible également en streaming via leur site internet.
- Hit Radio est radio locale généraliste de proximité.
- Radio Studio One est une radio locale thématique électronique.
- Le siège de RCF, pour la zone Sud-Belgique est situé depuis 2017 dans la rue Julie Billiart.
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