Tournai

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Tournai : descriptif

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Tournai

Tournai (en latin : Tornacum, en picard : Tornai, en wallon : Tornè, en néerlandais : Doornik, en allemand vieilli : Dornick) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne (Wallonie picarde) et en Flandre romane, chef-lieu d’arrondissement de la province de Hainaut et siège de l'évêché de Tournai. Tournai, Lille et Courtrai font partie d’un eurodistrict : l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai (depuis janvier 2008) comptant environ 1 900 000 habitants

Il s'agit du premier GECT (Groupement européen de coopération territoriale) d’Europe

Avec les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, Tournai participe aussi à un ensemble métropolitain de près de 3,5 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ». Tournai est une des plus vieilles villes gallo-romaines de Belgique avec Arlon et Tongres

Première capitale du royaume franc, elle a joué un rôle historique, économique, religieux et culturel important au sein du Comté de Flandre durant le Moyen Âge et la Renaissance. Le beffroi, le plus ancien de Belgique, ainsi que la cathédrale Notre-Dame de Tournai sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO

La cathédrale, imposante construction d’art roman et d’architecture gothique, est célèbre pour ses cinq tours ainsi que pour son trésor

Tournai est surnommée la ville aux cinq clochers. Le Tournaisis est le nom que l’on donne à la région de Tournai. Les habitants de Tournai sont les Tournaisiens/siennes.

Géographie

Tournai se situe dans la Basse-Belgique, à la limite sud de la plaine flamande, dans le bassin de l'Escaut. Elle fait partie de la province de Hainaut, de la Région wallonne et de la Communauté française de Belgique. Tournai a son propre arrondissement qui réunit les communes de Tournai, Antoing, Brunehaut, Celles, Comines-Warneton, Estaimpuis, Leuze-en-Hainaut, Mont-de-l'Enclus, Mouscron, Pecq, Péruwelz et Rumes. Tournai est une ville qui comprend de nombreux parcs, églises et remparts.

Cette ville francophone fut pendant longtemps un des centres urbains les plus importants du comté de Flandre, du royaume de France et des Pays-Bas (autrichiens, espagnols, Belgica Regia…), mais un déclin économique et une stagnation démographique à la révolution industrielle a fait d'elle une ville de petite taille de la dorsale européenne.

Sa superficie de 213,75 Hainaut occidental. Elle est située à 85 kilomètres à l'ouest de Bruxelles et à 25 kilomètres à l'est de Lille. Elle est constituée de 30 communes avant la fusion.

Sections

# Nom Superf.
(km²).
Habitants
(2020).
Habitants
par km²
Code INS
1 Tournai (I) 15,76 30 275 1921 57081A
2 Warchin (XX) 3,41 1453 427 57081B
3 Chercq (II) 3,08 956 311 57081C
4 Havinnes (XXI) 9,48 1250 132 57081D
5 Melles (XXII) 2,86 319 112 57081E0
6 Quartes (XXIII) 4,64 261 56 57081E1
7 Beclers (XXV) 13,50 1070 79 57081F
8 Thimougies (XXIV) 3,72 271 73 57081F4
9 Barry (XXVII) 8,25 1272 154 57081G
10 Maulde (XXVI) 5,58 367 66 57081G1
11 Vezon (XXVIII) 7,73 1358 176 57081H
12 Gaurain-Ramecroix (XXIX) 12,29 3619 294 57081J
13 Vaulx (XXX) 4,03 1332 330 57081K
14 Saint-Maur (III) 3,77 410 109 57081L
15 Ere (IV) 6,37 544 85 57081L3
16 Willemeau (V) 3,79 629 166 57081M
17 Froidmont (VI) 5,16 1036 201 57081M2
18 Esplechin (IX) 8,81 909 103 57081N
19 Orcq (VII) 4,64 1011 218 57081P0
20 Marquain (VIII) 5,20 758 146 57081P1
21 Lamain (X) 3,59 570 159 57081P2
22 Blandain (XII) 11,51 2200 191 57081R
23 Hertain (XI) 2,41 231 96 57081R3
24 Templeuve (XIII) 15,62 3646 233 57081S
25 Ramegnies-Chin (XIV) 4,33 953 220 57081T
26 Froyennes (XV) 5,93 2177 367 57081U
27 Kain (XVI) 11,27 6770 601 57081V
28 Mont-Saint-Aubert (XVII) 8,90 588 66 57081V4
29 Rumillies (XIX) 6,86 1840 268 57081W
30 Mourcourt (XVIII) 12,18 971 80 57081W2

Districts

La ville est également divisée en cinq districts d'états civils où les registres d'état civil de la ville sont divisés et tenus séparément dans chaque district. C'est aussi le cas pour Anvers, mais à Anvers les districts sont des districts urbains, donc dotés d'un conseil élu, d'un bureau et d'un président. Ceux-ci à Tournai sont:

  • Tournai,
  • Froidmont,
  • Gaurain,
  • Kain,
  • Templeuve.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Tournai
Estaimpuis Pecq Celles Frasnes-lez-Anvaing
France Tournai Leuze-en-Hainaut
Rumes Brunehaut Antoing Péruwelz

Milieu physique

Tournai et l'Escaut

La « cité aux cinq clochers » est traversée par l'Escaut et fait partie du sous-bassin Haut-Escaut. Elle fait partie du chapelet de villes scaldiennes, toutes distantes entre elles d'une trentaine de kilomètres : Cambrai, Valenciennes, Tournai, Audenarde, Gand, Termonde et Anvers. L'Escaut naît sur les plateaux de la Picardie. Après avoir divagué dans la plaine alluviale, le fleuve se resserre aux environs d'Antoing, en perçant le dôme du Mélantois, jusqu'à Tournai pour ensuite pénétrer la plaine flamande et continuer une route autrefois pleine de méandres. Tournai est donc entre deux régions duales : des plateaux au sud et des plaines au nord, régions de pierre calcaire propice à l'exploitation de carrières en amont et la plaine flamande propice au commerce en aval.

Grâce à cette ouverture de la vallée de l'Escaut, Tournai a eu dès sa fondation une vocation de ville de passage et de contact. La rive gauche est plus redressée que la rive droite, avec un point culminant à 77 mètres (le Pic-Au-Vent). Par contre, la rive droite est occupée par une plaine alluviale d'un petit rieu, le rieu d'Amour. La position surélevée de la rive gauche y a favorisé l'établissement de la ville, en plus de la rencontre entre la voie romaine Arras-Asse et l'Escaut, ainsi qu'une voie romaine secondaire, la voie Bavay-Cassel-Boulogne-sur-Mer.

L'Escaut a eu un rôle économique important tout au long de l'histoire de la ville. Le tonnage autorisé de l'Escaut à Tournai est en 2019 de 1 350 tonnes. Des travaux d'agrandissement de l'Escaut ont commencé en 2015 à fin de laisser passer des bateaux à plus grands tonnages. Notons ainsi la démolition du Pont-à-Ponts et son remplacement par un gabarit plus moderne en 2018, la réfection des quais et l'agrandissement des arches du pont des trous.

La qualité de l'eau est contrôlée depuis le début des années 2000 grâce à la construction de stations d'épuration. Ainsi, l'eau est nettoyée régulièrement. Au début du  siècle, l'Escaut était réputé pour contenir énormément de poissons, particulièrement des saumons à la belle saison. Les populations de poissons sont assez faibles maintenant.

Nappes phréatiques

La ville est située au-dessus d'un réseau abondant de nappes phréatiques du calcaire carbonifère.

Cette grande nappe phréatique du calcaire carbonifère dépasse les frontières régionales et nationales et est surexploitée. Elle ne connaît pas de frontière administrative. Ce sont d’abord les Français qui ont puisé excessivement, puis les Belges (côté francophone et néerlandophone) sans tenir compte l'un de l'autre. Le niveau piézométrique diminue d’un mètre par an depuis les années 1960 (bien que ce niveau ait tendance à stagner ces derniers temps). La nappe a ainsi perdu près de 70 mètres en 50 ans. Les trois régions (wallonne, flamande et Nord-Pas-de-Calais) ont aujourd'hui instauré une concertation pour mettre fin à cette surexploitation qui entraîne des puits karstiques, plus connus sous le nom de « puits naturels », dans la région de Tournai.

Géologie

Tournai est situé sur un anticlinal, l'Anticlinal faillé du Mélantois-Tournaisis. Cette structure géologique est orientée est ouest et ses failles longitudinales sont pour la plupart décrochantes dextres. Elle s'ennoie à l'est et passe à une dépression synclinale au nord : le Synclinal de Roubaix.

L'Anticlinal faillé du Mélantois-Tournaisis est entaillé par la vallée de l'Escaut, ce qui fait qu'entre Tournai et Antoing, la roche calcaire affleure plus ou moins la surface du sol. Cette roche du socle paléozoïque est appelée « Calcaire de Tournai » et fait partie d'un étage du Carbonifère inférieur, appelé Tournaisien. C'est un calcaire argilo-siliceux formant un ensemble assez monotone de couches dont l'épaisseur totale dépasse les 300 mètres et est large d'environ 25 mètres.

La roche calcaire servit dès l'Antiquité de matériau de construction à la fois brute et taillée mais également transformée en chaux et en ciment. Elle est toujours exploitée à notre époque, même si de nombreuses carrières ont fermé.

L'ensemble de la région de Tournai est recouvert par des limons éoliens du Pléistocène (lœss). Le fond des vallées est colmaté partiellement par des alluvions anciennes (Pléistocène) et récentes (Holocène).

Milieu naturel

Seconde enceinte - XIIIe siècle.

Tournai se trouve entre deux parcs naturels, le parc naturel des Plaines de l'Escaut au sud et le parc naturel du Pays des Collines au nord-est. La région de Tournai a donc vocation à être une zone de liaison entre ces deux parcs naturels.

Il y a quelques types de milieux naturels dans la commune de Tournai : les parcs, les friches, les haies, les zones humides comme les marais du rieu d’amour, les anciennes carrières comme celle de « l’Orient », les rieus et fonds de vallée, et les espaces boisés.

Climat

Tournai jouit d'un climat tempéré océanique. Les principaux traits de ce climat sont les faibles amplitudes thermiques saisonnières et des précipitations modérées tout au long de l'année.

Vue sur l’Escaut, le pont des Trous, le beffroi et la cathédrale Notre-Dame.
  1. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  2. Site du pays des collines

Étymologie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Turris Nerviorum (au  siècle), Turnacum (vers 300), qui devient Turnaco (vers 365), ce qui signifie : lieu (suffixe celtique -āko(n) > ) des collines (gaulois turno- « hauteur » [?], cf. breton torn-aot « hauteur du rivage », « falaise »),,. La racine *turn- « hauteur » serait préceltique pour Jean Loicq, celtique pour Xavier Delamarre.

Homonymie avec Tournai-sur-Dive et les nombreux Tournay, Tourniac, Tornac, etc. Le même élément turno- est identifiable dans Turno-magus > Tournon, *Turno-durum > Tonnerre.

  1. , Les noms de lieux de la Belgique, Bruxelles,
  2. , Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, coll. « Histoire » (no 70),
  3. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003, p. 303–304.
  4. « Avant le latin, la Gaule Belgique », dans Daniel Blampain et al. (dir.), Le Français en Belgique, Duculot, Bruxelles, 1997, p. 11.
  5. Op. cité.

Histoire

Affiliations de Tournai à travers l'histoire

Gaule belgique Ier siècle–430
Francs Saliens 431–481
Mérovingiens 481–751
Carolingiens 751–843
Francie occidentale 843–987
Maison de Flandre 987–1119
Royaume de France 1119–1191
Maison de Flandre 1191–1195
Royaume de France 1195–1513
Royaume d'Angleterre 1513–1519
Royaume de France 1519–1521
Pays-Bas des Habsbourg 1521–1556
Pays-Bas espagnols 1556–1668
Royaume de France 1668–1713
Pays-Bas autrichiens 1714–1794
République française 1794–1804
Premier Empire de France 1804–1815
Belgique 1830–1940
Administration militaire de la Belgique 1940–1944
Reichskommissariat Belgien-Nordfrankreich 1944
Belgique 1944–...

La ville, fondée il y a plus de 2 000 ans, est d'origine gallo-romaine. Située sur la chaussée qui va de Boulogne à Cologne, elle est un poste important. Elle a changé bien souvent de culture dominante : gallo-romaine, franque (cité royale sous le règne de et de , et donc ainsi la première capitale du royaume franc).

Au  siècle, saint Piat évangélise la ville qui passe au  siècle sous la domination des Francs Saliens. Aux alentours de 850, elle est intégrée dans le comté de Flandre, qui deviendra pays vassal du roi de France.

À partir de 1187, à la suite des luttes des Tournaisiens, la ville acquiert une certaine indépendance vis-à-vis du reste du comté en dépendant directement de la couronne de France (tandis que son pays, le Tournaisis, reste flamand jusqu’à son annexion par Philippe le Bel). Tournai résistera à deux tentatives d'annexion par les troupes du comte de Flandre en 1197 et 1213.

En 1214, la bataille de Bouvines se déroule non loin de Tournai.

En 1316, la ville connaît une grave crise alimentaire, due aux intempéries qui ont touché une partie de l'Europe occidentale en 1314/1315, engendrant une famine intense. Gilles le Muisit, abbé de Saint-Martin-de-Tournai, a décrit les conséquences de ces intempéries sur Tournai, dans ses Chronique et ses Annales.

Ces bijoux appartenaient au trésor de Childéric Ier découvert en 1653 près du cimetière de l'église Saint-Brice et remis à Louis XIV par l'empereur d'Autriche.
Monument de Marcel Wolfers (1936) érigé en hommage à Rogier Van der Weyden. Situé sur la place du Vieux Marché aux Poteries.
Pierre Lenfant (1747), La bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745. Château de Versailles.

Au cours du Jacques Daret, Robert Campin et Rogier van der Weyden (d'abord appelé Roger de La Pasture). Commune libre et petite république à la manière des villes italiennes, la ville est convoitée par Henri VIII qui s'en empare en 1513 et y fait construire des fortifications (Tour Henri VIII). Tournai a alors une représentation au Parlement d'Angleterre. Henri VIII doit toutefois rendre la ville au royaume de France en 1519 à la suite du traité de Londres (1518).

En 1521, le siège de la ville la fait passer aux mains de Charles Quint. Tournai rejoint ainsi les Pays-Bas espagnols. Au  siècle, Tournai, surnommée la Genève du Nord, est le foyer de la résistance contre le régime espagnol dans les provinces wallonnes des Pays-Bas. Elle est également le siège d'une université. La ville, où les protestants sont majoritaires, ratifie l'Union d'Utrecht.

Elle est reconquise par les Espagnols, en 1581, après une résistance héroïque sous la direction de Christine de Lalaing. La répression qui s'ensuit provoque l'exil d'une grande partie de la population.

Louis XIV la conquiert en 1668, mais doit la rétrocéder aux Pays-Bas méridionaux qui passent, à ce moment (1713), des Habsbourg d'Espagne aux Habsbourg d'Autriche. À partir de cette date, la cité connaîtra le même sort que l'ensemble des Pays-Bas autrichiens. Toutefois, aux termes du traité de la Barrière, les Provinces-Unies obtiennent le droit d'établir des places fortes dans plusieurs villes des Pays-Bas autrichiens, dont Tournai. Sous la protection de la garnison néerlandaise, une église wallonne s'implante, qui accueille lors des fêtes chrétiennes la diaspora protestante française du Hainaut français et de Picardie dont le culte est interdit en France à la suite de la révocation de l'édit de Nantes. Ce système durera jusqu'en 1785.

En 1745 a lieu la bataille de Fontenoy (village situé à plus ou moins 10 anglaises et autrichiennes.

La ville est conquise par la France sous la Révolution et l’Empire. Après la défaite de Napoléon à Waterloo, elle est rattachée au royaume des Pays-Bas en 1815.

En 1830, la ville de Tournai est intégrée dans la Belgique indépendante.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, les bombardements de la ville par l'aviation allemande puis américaine détruisent une grande partie du centre historique. Par la suite, la ville fut un réel lieu de passage, surtout au niveau de l'aviation militaire.

Histoire

  • Aimé-François-Joseph Bozière : Tournai ancien et moderne, description historique et pittoresque de cette ville, de ses monuments, de ses institutions, depuis ses origines jusqu'à nos jours, Tournai, Adolphe Delmée, 1964, rééd. Bruxelles, Culture et Civilisations, 1976.
  • Damien Breuls de Tiecken : Armorial de Tournais et du Tournaisis, 2010.
  • Alexandre-Guillaume Chotin : Histoire de Tournai et du Tournésis, Bruxelles, Culture et Civilisations, 1982.
  • Jean Cousin, Histoire de Tournay, ou quatre livres des chroniques annales, ou démonstrations du christianisme de l'évesché de Tournay, Douai, Marc Wyon, , 380 lire en ligne)
  • Guy Demeulemeester et Serge Le Bailly de Tilleghem : La carte postale raconte Tournai de 1897 à 1914, éd. par Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 1982.
  • Bernard Desmaele : Le tournoi d'Henry VIII, Tournai 1513-1913, éd. Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 2013.
  • Yvon Gahide : Tournai sous les bombes, éd. Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 1984.
  • Gaston Lefebvre : Biographies tournaisiennes des XIXe et XXe siècles, éd. par Archéologie industrielle de Tournai, 1990.
  • Paul Rolland : Histoire de Tournai, Tournai, Casterman, 1957.

Histoire

  • , roi des Francs saliens, père de Clovis Ier.
  •  (vers 466-511), roi des Francs ( siècle).
  • Charles Hovine (1596-1671), né à Tournai, chef président du Conseil privé du roi à Bruxelles.
  • Le Bienheureux Guerric d'Igny (vers 1070-1157), né à Tournai, auteur cistercien, abbé d'Igny.
  • Louis-François-Joseph de La Barre, historien et écrivain ( siècle).
  • Christine de Lalaing, épouse du Gouverneur de Tournai, Princesse d'Épinoy ( siècle).
  • Ferdinand-Ignace Malotau de Villerode, né en 1682 à Tournai.
  • Guillaume de Melun, prince d'Espinoy ( siècle).
  • Philippe Mouskes, évêque et chroniqueur ( siècle).
  • Charles-Joseph de Pollinchove (1695-1756), président du Parlement de Flandres.
  • de Trazegnies (1598-1669), marquis de Trazegnies, gouverneur de Philippeville, d'Artois et de Tournai.

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Tournai dans la littérature

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