Soignies

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Soignies : descriptif

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Soignies

Soignies (prononcé /swaɲi(É™)/, en néerlandais Zinnik, en wallon Sougniye) est une ville francophone de Belgique, située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Hainaut

La ville de Soignies est une cité millénaire fondée au VIIe siècle par Vincent Madelgaire (saint Vincent)

L'entité de Soignies est composée depuis la fusion des communes en 1977 des villages d'Horrues, de Naast, de Thieusies, de Casteau, de Neufvilles et de Chaussée-Notre-Dame-Louvignies

Soignies est considérée comme le centre européen de la pierre de taille.

Toponymie

Attestations anciennes

Sceau aux causes de la ville de Soignies.

Sennonagus pagus ou sennonicus mentionnés au  siècle dans la chronique de Frédégaire (Chron. c. 48) ou Sengaw sont les noms primitifs et Gaulois du territoire de la Senne. Le nom de la localité est attesté sous les formes Sunniacum [in Hannonia] en 870 (traité de Meerssen), Soniacas au  siècle (copie  siècle), Sonegias au  siècle et vers 1070, Sungeias vers 1040, Sognies en 1149 - 1153, Soignies en 1198, Sonnies en 1199 - 1204, Soingnies au  siècle,.

Étymologie

Diverses hypothèses, considérées aujourd'hui comme fantaisistes, ont été émises au cours des siècles qui ont précédé le début du onomastique, elle-même reposant sur les travaux des lexicographes et des philologues, qui ont utilisé la linguistique, et dont l'initiateur en Belgique est Auguste Vincent.

Au  siècle, Jacques de Guyse et, à sa suite, Jacques de Leussach dit Lessabé ( siècle) affirmaient que Soignies devait son nom au séjour qu'y firent les Sénons sous la conduite de Brennus, 4 siècles Cette explication est incompatible avec les formes anciennes et basée sur des faits historiques non vérifiés. Au  siècle, l'historien Pontus Heuterus prétendait qu'il fallait rapprocher Soignies du peuple des Sègnes, qui selon lui donnèrent également leur nom à la et à la forêt de Soignes. (Les Sègnes étaient un petit peuple de la région de Spa). Jean de Petit, quant à lui, rapproche le nom de la ville de celui de la forêt de Soignes (en dialecte brabançon : Sonie bosch), la racine sonne serait une référence au soleil dans la mythologie germanique. Au  siècle, Amé Demeuldre souligne que Soignies était habité depuis des siècles avant que Madelgaire y fondât son monastère. À l'époque romaine, Sennona désignait la Senne et Sennonagus pagus, le pays de la Senne. Pour Demeuldre, les formes de Sougnies, en patois, et de Soignies ont une origine celtique : sunak (sun « soleil Â», ak « habitation Â»). Ces hypothèses, qui ne reposent pas sur des connaissances en linguistique et en onomastique, sont aujourd'hui toutes abandonnées.

En revanche, d'autres sources anciennes ont rapproché avec pertinence Soignies du nom de la Senne (Sunna, Senna). C'est déjà le cas au  siècle, avec Lodovico Guicciardini, comme Alexandre-Guillaume Chotin qui, au  siècle, explique que Sunniacum signifie ville sur Senne. De même Charles Grandgagnage remarque que si Sunniacum désigne Soignies, il faut admettre que la forme Sunniacas devait exister parallèlement pour évoluer en Sonnegias, remarque phonétique tout à fait juste.

Plus récemment, Albert Carnoy rattache Soignies au nom de la Senne qui avait deux formes : Sinna et Sunna. Maurits Gysseling considère qu'il s'agit de la formation romano-germanique *Suniacas « qui appartenait aux riverains de la Suna Â» et également que Suna désignait la Senne. Enfin, plus récemment Jean-Jacques Jespers, s'appuyant sur les travaux de Gysseling, explique que Soignes est issu du germanique Sagunnia, de Sunnia, Suna « car cette forêt s'étendait jadis jusqu'à la vallée de la Senne Â»[pas clair], le suffixe d'origine celtique -(i)acas marquant l'appartenance et Suna (du germanique Suna, néerlandais Zenne ou dialectalement Zinne) désignant la Senne, d'où le sens global de « propriété des riverains de la Senne Â».

Normalement, le suffixe -(i)acum à l'accusatif pluriel -(i)acas plus tardif, caractéristique des régions septentrionales du domaine d'oïl (Wallonie, Picardie, Haute-Normandie…), est précédé d'un anthroponyme, le plus souvent germanique. C'est en effet ce que notent Albert Dauzat et François de Beaurepaire à sa suite dans des exemples comme Landrecies (Nord, Landrecias 1142, nom de personne germanique Landerik), Romeries (Nord, Romerias [*Romeriacas] 1046, nom de personne germanique Hrotmar), Guiseniers (Eure, Gisimacas lire *Gisiniacas, Gisiniacus 1025, Guisegnies 1235, Gysegnies 1237, nom de personne germanique Giso), etc.,. En outre, il existe des homophones tels que Soigny (Marne, Soigni 1131), sans doute à rapprocher de Sogny-en-l'Angle (Marne, Sugniacum 1152) ; Sonnay (Isère, Sunnayo avec -(i)acum au nominatif singulier. Ces auteurs considèrent qu'il s'agit d'un nom d'homme latin Sonius ou germanique Sunna, Sunna que l'on rencontre également dans Sonneville (Charente, Sonovilla 1151).

Remarque : Au Moyen Âge, soigne, soignée, soignies, sougnie, sougne, sougnie, et seignies étaient des termes juridiques qui revêtaient plusieurs acceptions : ce pouvait être une redevance qui se payait originairement en cire ou en chandelles et qui fut ensuite étendue à tous types de redevance ( siècle). Une soignie était également un droit de gîte que les habitants d'un lieu étaient tenus d'offrir à certains dignitaires. Enfin, une soignies était une redevance due par une église à une autre, mais il s'agit d'une coïncidence sans rapport avec l'étymologie de Soignies.

  1. ↑ Topographie Ecclésiastique De La France, ISSN 0399-1342, lire en ligne), p. 365
  2. ↑ a et b Théophile Lejeune, « Histoire civile et ecclésiastique de la ville de Soignies Â» in Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, Concours, 1868-1869
  3. ↑ a et b Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), 1960, [1]
  4. ↑ Iacobus Lessabaeus, Hannoniae urbium et nominatorium locorum, Anvers, 1534
  5. ↑ Jean de Petit, Recherches historiques sur la ville de Soignies, Mons, 1852
  6. ↑  Â», sur centritudes.be (consulté le ).
  7. ↑ Guicciardin, Description de tous les Pays-Bas, Amsterdam, 1625
  8. ↑ A. Chotin, Études étymologiques sur les noms des villes, bourgs, villages et hameaux de la province de Hainaut, Tournai, 1857
  9. ↑ Charles Marie Joseph Grandgagnage, Vocabulaire des anciens noms de lieux de la Belgique orientale, Gnusé, 1859, 241 p.
  10. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Scarmure
  11. ↑ Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Éditions Racine, Bruxelles, 2005
  12. ↑ a b c d et e Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 338a-384a-574a-659a-660b-661a
  13. ↑ François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, p. 25.
  14. ↑ Encyclopédie méthodique, jurisprudence, T. 7, Paris, Liège, 1787


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Étymologie

Diverses hypothèses, considérées aujourd'hui comme fantaisistes, ont été émises au cours des siècles qui ont précédé le début du onomastique, elle-même reposant sur les travaux des lexicographes et des philologues, qui ont utilisé la linguistique, et dont l'initiateur en Belgique est Auguste Vincent.

Au  siècle, Jacques de Guyse et, à sa suite, Jacques de Leussach dit Lessabé ( siècle) affirmaient que Soignies devait son nom au séjour qu'y firent les Sénons sous la conduite de Brennus, 4 siècles Cette explication est incompatible avec les formes anciennes et basée sur des faits historiques non vérifiés. Au  siècle, l'historien Pontus Heuterus prétendait qu'il fallait rapprocher Soignies du peuple des Sègnes, qui selon lui donnèrent également leur nom à la et à la forêt de Soignes. (Les Sègnes étaient un petit peuple de la région de Spa). Jean de Petit, quant à lui, rapproche le nom de la ville de celui de la forêt de Soignes (en dialecte brabançon : Sonie bosch), la racine sonne serait une référence au soleil dans la mythologie germanique. Au  siècle, Amé Demeuldre souligne que Soignies était habité depuis des siècles avant que Madelgaire y fondât son monastère. À l'époque romaine, Sennona désignait la Senne et Sennonagus pagus, le pays de la Senne. Pour Demeuldre, les formes de Sougnies, en patois, et de Soignies ont une origine celtique : sunak (sun « soleil Â», ak « habitation Â»). Ces hypothèses, qui ne reposent pas sur des connaissances en linguistique et en onomastique, sont aujourd'hui toutes abandonnées.

En revanche, d'autres sources anciennes ont rapproché avec pertinence Soignies du nom de la Senne (Sunna, Senna). C'est déjà le cas au  siècle, avec Lodovico Guicciardini, comme Alexandre-Guillaume Chotin qui, au  siècle, explique que Sunniacum signifie ville sur Senne. De même Charles Grandgagnage remarque que si Sunniacum désigne Soignies, il faut admettre que la forme Sunniacas devait exister parallèlement pour évoluer en Sonnegias, remarque phonétique tout à fait juste.

Plus récemment, Albert Carnoy rattache Soignies au nom de la Senne qui avait deux formes : Sinna et Sunna. Maurits Gysseling considère qu'il s'agit de la formation romano-germanique *Suniacas « qui appartenait aux riverains de la Suna Â» et également que Suna désignait la Senne. Enfin, plus récemment Jean-Jacques Jespers, s'appuyant sur les travaux de Gysseling, explique que Soignes est issu du germanique Sagunnia, de Sunnia, Suna « car cette forêt s'étendait jadis jusqu'à la vallée de la Senne Â»[pas clair], le suffixe d'origine celtique -(i)acas marquant l'appartenance et Suna (du germanique Suna, néerlandais Zenne ou dialectalement Zinne) désignant la Senne, d'où le sens global de « propriété des riverains de la Senne Â».

Normalement, le suffixe -(i)acum à l'accusatif pluriel -(i)acas plus tardif, caractéristique des régions septentrionales du domaine d'oïl (Wallonie, Picardie, Haute-Normandie…), est précédé d'un anthroponyme, le plus souvent germanique. C'est en effet ce que notent Albert Dauzat et François de Beaurepaire à sa suite dans des exemples comme Landrecies (Nord, Landrecias 1142, nom de personne germanique Landerik), Romeries (Nord, Romerias [*Romeriacas] 1046, nom de personne germanique Hrotmar), Guiseniers (Eure, Gisimacas lire *Gisiniacas, Gisiniacus 1025, Guisegnies 1235, Gysegnies 1237, nom de personne germanique Giso), etc.,. En outre, il existe des homophones tels que Soigny (Marne, Soigni 1131), sans doute à rapprocher de Sogny-en-l'Angle (Marne, Sugniacum 1152) ; Sonnay (Isère, Sunnayo avec -(i)acum au nominatif singulier. Ces auteurs considèrent qu'il s'agit d'un nom d'homme latin Sonius ou germanique Sunna, Sunna que l'on rencontre également dans Sonneville (Charente, Sonovilla 1151).

Remarque : Au Moyen Âge, soigne, soignée, soignies, sougnie, sougne, sougnie, et seignies étaient des termes juridiques qui revêtaient plusieurs acceptions : ce pouvait être une redevance qui se payait originairement en cire ou en chandelles et qui fut ensuite étendue à tous types de redevance ( siècle). Une soignie était également un droit de gîte que les habitants d'un lieu étaient tenus d'offrir à certains dignitaires. Enfin, une soignies était une redevance due par une église à une autre, mais il s'agit d'une coïncidence sans rapport avec l'étymologie de Soignies.

  1. ↑ Iacobus Lessabaeus, Hannoniae urbium et nominatorium locorum, Anvers, 1534
  2. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Lejeune
  3. ↑ Jean de Petit, Recherches historiques sur la ville de Soignies, Mons, 1852
  4. ↑  Â», sur centritudes.be (consulté le ).
  5. ↑ Guicciardin, Description de tous les Pays-Bas, Amsterdam, 1625
  6. ↑ A. Chotin, Études étymologiques sur les noms des villes, bourgs, villages et hameaux de la province de Hainaut, Tournai, 1857
  7. ↑ Charles Marie Joseph Grandgagnage, Vocabulaire des anciens noms de lieux de la Belgique orientale, Gnusé, 1859, 241 p.
  8. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Scarmure
  9. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Maurits Gysseling
  10. ↑ Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Éditions Racine, Bruxelles, 2005
  11. ↑ a b c d et e Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 338a-384a-574a-659a-660b-661a
  12. ↑ François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, p. 25.
  13. ↑ Encyclopédie méthodique, jurisprudence, T. 7, Paris, Liège, 1787


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Géographie

L'entité de Soignies

Hormis la ville de Soignies, la commune est constituée depuis la fusion des communes du

Sections de commune

# Nom Superf.
(km2)
Habitants
(2020)
Habitants
par km2
Code INS
1 Soignies 22,89 14 483 633 55040A
2 Naast 13,79 2 884 209 55040B
3 Thieusies 11,80 1 034 88 55040C
4 Casteau 10,48 3 018 288 55040D
5 Neufvilles 18,47 3 551 192 55040E
6 Chaussée-Notre-Dame-Louvignies 12,13 892 74 55040F
7 Horrues 21,70 2 408 111 55040G

Communes limitrophes

Rose des vents Horrues Petit-RÅ“ulx-lez-Braine, Steenkerque Braine-le-Comte Rose des vents
Chaussée-Notre-Dame-Louvignies N Ecaussinnes
O    Soignies    E
S
Neufvilles Casteau Thieusies et Naast

Hydrographie

Soignies est traversée par la Senne qui prend sa source sur le territoire de la commune dans le village de Naast et qui arrose également Bruxelles. Différents ruisseaux, affluents de la Senne, traversent également la ville, dont le Calais, le Perlonjour, la Cafenière, le Saussois, la Gageole, le Plantin, le Cognebeau…

Carte hydrographique de Soignies (1880-1885) - (voir en grand)

Géologie

Le sous-sol de Soignies est constitué de couches datant du Tournaisien (Carbonifère), il y a environ 350 millions d'années. La pierre calcaire (teinte gris-bleu) est très dure et est appelée « Pierre Bleue Â» ou « petit granit Â» ou encore, tout simplement, « pierre de Soignies Â». Elle est composée à plus de 93 % de CaCO3. C'est une excellente pierre de construction. Ces pierres ont été utilisées lors de la construction de grands édifices en Belgique et à l'étranger (hall des expositions à Bruxelles, promenade en front de digue à La Panne, fontaine place Saint-Michel à Paris, etc.). Voir la carte géologique.

Climat

Le climat de la région de Soignies est un climat tempéré océanique comme pour l'ensemble de la partie occidentale de la Belgique et cela grâce à la proximité de l'océan Atlantique qui régule le temps grâce à l'inertie calorifique de ses eaux. Le climat peut-être influencé par des zones humides et douces en provenance de l'océan mais aussi par des zones sèches (chaudes en été et froides en hiver) en provenance de l'intérieur du continent européen. En moyenne (moyenne faite sur une période couvrant les 100 dernières années), on observe environ 200 jours de pluie par an dans la région de Soignies tout comme dans la majeure partie de la Belgique (plus dans les Ardennes et moins à la côte).

Climat de la région de Soignies (Source IRM)
Mois J F M A M J J A S O N D Moyenne annuelle
Températures (°C) (sous abri, moyennes) 1,8 2,7 4,8 8,0 11,7 14,9 16,5 16,3 13,9 9,7 5,4 2,4 9,0
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 58 47 50 54 66 72 78 76 70 70 66 65 772

Évolution démographiqueÉvolution démographique

1784 1806 1825 1830 1846 1860 1870 1880 1890
4 581 4 668 5 027 6 318 6 677 6 754 7 097 8 236 9 225
1900 1910 1915 1920 1930 1939 1945 1950 1960
9 927 10 936 11 007 10 446 10 634 10 472 10 104 10 330 10 912
1965 1970 1975 1976 1977* 1980 1991 2001 2008
11 336 12 006 12 297 12 776 23 050 23 245** 23 961 24 750 25 678
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
26 247 26 258 26 502 26 667 26 796 26 998 27 257 27 489 27 573
2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027
28 007 28 287 28 313 28 523 28 725 29 045 - - -
*1977 : fusion des communes
** extrapolation
Sources : Théophile Lejeune, histoire civile et ecclésiastique ; Soignies, ville millénaire, bulletin communal officiel 1975-1976, Union des villes et des communes de Wallonie.

Démographie : Avant la fusion des communes

  • Source : DGS recensements population

Démographie : Commune fusionnée

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source : DGS, de 1831 à 1981 = recensements population ; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque
  1. ↑ Atlas topographique de Belgique - Échelle 1 :50.000 - ISBN ) - (Source IGN)
  2. ↑ a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  3. ↑ Site de l’Institut Royal de Météorologie (IRM)
  4. ↑ Climat de la Belgique sur le site de l'IRM
  5. ↑ Ces chiffres reprennent toutes les personnes inscrites dans la commune le premier janvier écoulé, dans le registre de la population ou le registre des étrangers sans le registre d'attente.
  6. ↑ a et b https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK

Histoire

Néolithique et Période gallo-romaine

Il existe de nombreuses traces d'occupation du territoire de Soignies à l'époque gallo-romaine (Coulbrie, Espesse). De nombreux vestiges découverts lors de campagne de fouilles sont conservés au musée du Vieux cimetière. De haute antiquité, son territoire connut l'installation de populations nerviennes originaires de Germanie. Ces populations furent romanisées lors de la guerre des Gaules,,.

Fondation

Animation 3D représentant la collégiale Saint-Vincent au  siècle.
La collégiale au  siècle (reconstitution d'après G. Huon, 1937).

Saint-Vincent, le fondateur de la ville qui allait devenir Soignies, s'appelait Madelgaire de Famars de Hainaut. Il était le fils de Mauger et d'Onugerra (Omigère). Issu de l'aristocratie franque, il est né vers l'an 607 au château de Sotteville à Strépy et est mort à Soignies en 677. Mauger, son père, était l'un des leudes les plus puissants du royaume d'Austrasie.

Une église existait déjà à Soignies au  siècle : un sarcophage mérovingien découvert en 1900 dans la nef centrale de la collégiale et aujourd'hui conservé au musée du Vieux-Cimetière l'atteste. La ville de Soignies est citée pour la première fois dans le traité de Meerssen () sous le vocable : Sunniacum in Hannonia pour en attribuer le territoire à Charles le Chauve. Achevée vers le milieu du  siècle, la collégiale apparaît à ce moment comme une église de communauté et une église de pèlerinage.

Soignies relevée de ses ruines au | ]

L'abbaye fondée vers 640 par Madelgaire, seigneur de Strépy, au  siècle donc, connut une période trouble au  siècle puisque ce monastère situé en bordure de Senne (à l'emplacement de l'actuel Centre culturel Victor Jara) et son église primitive (probablement sur le site de l'actuelle collégiale) nécessitaient d'importantes restaurations. L'hypothèse la plus couramment admise serait une destruction du site lors des invasions barbares dans le dernier quart du Régnier au long col, comte de Hainaut, avait tenté, sans y parvenir, de repousser le normand Rollon qui avait pris pied sur l'île de Walcheren. De retour en Hainaut, face à la menace imminente de voir déferler les Normands, il plaça les reliques de Soignies en lieu sûr à Mons. On raconte que nus pieds, il porta personnellement la châsse de Vincent accompagné d'une foule nombreuse. « Brunon, archevêque de Cologne et duc de Lotharingie, ayant été délégué par l'empereur et autorisé par le pape , vers 965, à rétablir dans le Hainaut les églises dévastées par les Barbares, institua dans celle de Soignies qu'il avait fait rebâtir, trente et un chanoines sous l'observance de la règle de saint Augustin et auxquels il accorda les biens et les privilèges concédés primitivement au monastère de Soignies,. Â» C'est donc vers cette époque (deuxième moitié du  siècle que l'on doit situer la construction de la collégiale romane de Soignies (Théophile Lejeune mentionne l'année 959 mais ne cite pas ses sources). Elle ne sera terminée qu'au  siècle. Ce chapitre ayant reçu une triple et haute protection (le Souverain Pontife, l' et le duc de Lotharingie, Brunon de Cologne) ne tarda pas à devenir florissant. Il reçut nombre de droits, privilèges et autres franchises. En 1142, , le Bâtisseur dote la ville d'une charte-loi : la Keure, (première charte-loi connue en Hainaut). Les propriétés terriennes du Chapitre dépassèrent largement les territoires limitrophes de Soignies. Les papes et renforcèrent par différentes bulles confirmatives les prérogatives et avoirs du Chapitre Royal de Saint-Vincent allant même jusqu'à lui attribuer la « protection spéciale Â» du Saint-Siège. Outre cet indéfectible soutien papal, les Comtes de Hainaut, les ducs de Bourgogne, les souverains de la maison d’Autriche vouèrent un véritable culte à leur aïeul : Vincent Madelgaire de Famars de Hainaut. Nombre d'entre eux vinrent à Soignies prêter serment sur les reliques du saint (voir, ci-dessous, la liste des « avoués de Saint-Vincent Â»).

La collégiale au  siècle (reconstitution).
La Guilde des drapiers
Sceau de Ruffin de Cella, lombard à Soignies en 1384.

Aux premières heures du  siècle, une importante récession frappe le Hainaut, les métiers ruraux ne suffisent plus à occuper les populations grandissantes. Il est nécessaire de créer de nouvelles activités économiques. C'est dans ce cadre que la Guilde des drapiers voit le jour, son document fondateur est daté du . Une lettre de confirmation de de Hainaut dit « le Bon Â», Comte de Hainaut, vient entériner cette création. La guilde des drapiers était soumise à l'autorité de deux chanoines qui étaient élus chaque année, le .

Au  siècle, un petit in-folio reprend les prérogatives et règlements de la corporation des drapiers de Soignies : c'est la « charte de la grande draperie de Songnies Â». Afin de ne pas pénaliser les drapiers dont le commerce aurait été moins bien situé, il leur est interdit de vendre leurs étoffes ailleurs qu'en la halle aux draps (bâtie durant la première moitié du  siècle). La guilde dispose d'inspecteurs, les rewards. Ce sont eux qui vérifient la bonne qualité et l'exécution selon le prescrit des draperies, ils ont droit de sanction. Les règles sont strictes et le contrevenant se voit infliger une amende. Les draps qui réunissaient toutes les qualités requises étaient scellés par ces mêmes rewards du sceau de la ville. Sans ce cachet, les étoffes ne pouvaient tout simplement pas accéder aux Halles pour être mises en vente. le marché franc s'y tenait le mardi. Deux fois l'an, le dimanche suivant l'Ascension et le 14 juillet (fête de Saint-Vincent), une foire avait lieu. Elles duraient deux jours. Ces foires drainaient une foule immense venue de la région, mais aussi de l'étranger. Les drapiers sonégiens se rendaient fréquemment au-delà des frontières pour y vendre leurs étoffes. L'instauration à Soignies au  siècle d'un Lombard, (Bureau de change) atteste du caractère international de ce commerce. Si les draperies sonégiennes étaient réputées à l'étranger, il était toutefois interdit de vendre des étoffes étrangères à Soignies.

À la fin du  siècle, les guerres de religion porteront un coup fatal à ce commerce qui fut pourtant florissant pendant près de trois siècles.

Cartographie historique

La plus ancienne carte connue de Soignies a été réalisée par le géographe Jacques Deventer au  siècle. Joseph de Ferraris au  siècle réalise deux cartes de la région. Il existe également une illustration de la ville de Soignies dans un des albums de Croÿ, elle fut réalisée entre 1598 et 1602. Les archives du Chapitre de Soignies conservent également un plan terrier datant de 1770. Le , l'ingénieur en chef du Waterstaat et des Travaux Publics, Urban, signe un plan de Soignies en vue du réaménagement de ses voiries. L'Institut géographique national est fondé en 1831. Une carte de 1869 représente Soignies avant le voûtement de la Senne. Il existe différents plan cadastraux de la ville, un premier, dit plan napoléonien a été réalisé en 1810, un second, appelé plan primitif est réalisé vers 1830-1834, un troisième relevé cadastral de la ville est réalisé par Philippe Christian Popp en 1865. Enfin, il existe différentes cartes de campements militaires dont celle réalisée par un des cartographes de en 1691.

Image vectorisée du plan parcellaire réalisé en novembre 1770 par F. J. Pourbaix. (agrandir)
Image vectorisée du plan parcellaire cadastral de Soignies réalisé en 1810 (plan « napoléonien Â»). (agrandir)
Image vectorisée du plan parcellaire cadastral de Soignies réalisé entre 1830 et 1834. (agrandir)
Image vectorisée du plan parcellaire cadastral de Soignies réalisé Philippe Christian Popp van Schaalkwijk en 1865. (agrandir)
Les remparts

On peut distinguer quatre périodes dans la réalisation des travaux de fortification de la ville,.

  • Au  siècle, sous l'impulsion de le Bâtisseur, la collégiale est fortifiée pour mettre le chapitre à l'abri des bandes armées. La population se réfugiait alors dans l'enclos capitulaire.
  • En 1364, les Chanoines souhaitent doter la ville d'une enceinte de défense pour se prémunir des attaques flamandes de Louis de Male faisant suite à l'assassinat de d'Enghien perpétré le sur ordre d'Albert de Bavière. La ville sera d'ailleurs, en partie, incendiée en 1365. Le comte, Albert de Bavière s'empressa (il répondit par lettres d'octroi sous la même date que celles en demande ()) de leur signifier son accord.

Le chantier dura plusieurs années, pour en financer le coût, les chanoines prélevèrent un impôt extraordinaire sur différentes denrées de consommation courante qui dura quinze ans (la maltôte).

De 1364 à 1379, des levées de terre sont pratiquées sur le pourtour de la ville, elles sont bordées d'un profond fossé. Quatre portes furent pratiquées dans l'enceinte : celle de Braine au nord (ou du vieux-marché), celle de Mons au midi et celles d'Enghien (ou du « Noeufbourg Â») et de Neufvilles, à l'ouest. À la fin du  siècle, Soignies est l'une des treize « bonnes villes Â» du Hainaut,,.

  • En 1406, la population craignant des incursions liégeoises liées au conflit qui les opposait au Duc de Bourgogne, Jean sans Peur, les terrées se voient adjoindre une palissade de bois, des guérites de bois dotées de toits de chaume en jalonnent le périmètre.
  • De 1421 à 1470, une muraille est construite pour reprendre les levées de terre qui deviennent un chemin de ronde. Les remparts sont dotés de tours. La Tour Piérart Willot se trouvait à l'emplacement de la « parapette Â» (place du jeu de balle – rue Neuve), la tour des Messieurs (« parapette Â» rue Félix Éloy) et la tour Restiau (rue du rempart). Selon les auteurs, la muraille était flanquée de 7 à 20 tours en maçonnerie couvertes de toitures coniques en ardoises.

Durant la période espagnole, à partir de 1677, les remparts devinrent obsolètes et cessèrent d'être entretenus. En 1690, le Maréchal de Luxembourg en ordonna le démantèlement afin d'empêcher tout retranchement de troupes ennemies à la recherche de quartiers d'hiver. Après la paix d'Aix-la-Chapelle, en 1748, les portes avec leurs tours furent rasées. Entre la porte de Braine et la tour Willot, le fossé est comblé puis transformé en jardin puis en jeu de balle vers 1764. En 1819, le fossé qu'occupaient depuis des siècles les Archers de Sainte-Christine (entre la tour Willot et la porte de Mons) est transformé en voirie (Rue Neuve). Ils s'établiront à cette époque sur le rempart (leur local est construit à cette date (1821)). Certaines parties du rempart ont toutefois échappé au démantèlement, le plus important tronçon (entre la rue Chanoine-Scarmure et la rue Félix-Éloy) a fait l'objet d'une mesure de classement, tout comme celui situé rue du Rempart, restauré en 2011.

Le Chapitre de Soignies

Une page du livre enchaîné au chapitre de Soignies (liber catenatus)

Durant plus de huit siècles (de 935 à 1793), la vie de la cité fut réglée par le chapitre de Soignies. Trente-et-un chanoines administraient la « franchise Â» et leurs importants territoires. Ils incarnaient le pouvoir spirituel et temporel. Aucun domaine ne leur était étranger. Le chapitre de Soignies, à l'époque féodale, était le seigneur du lieu. Ils nommaient les baillis, les maïeurs, ou tout autre fonction relative à la ville. Ils contestaient à toutes juridictions (aussi hautes fussent-elles) le droit de pouvoir juger leurs sujets. Ils consignaient leurs privilèges dans un liber catenatus (livre enchaîné — datant du au  siècle). À Soignies, on appelait les chanoines les « messieurs Â». Ces « moines séculiers Â» ne faisaient pas vÅ“u de pauvreté, ils pouvaient par conséquent disposer d'un patrimoine qui se révélait parfois être important. Ils n'étaient pas tenus de vivre dans l'enceinte même de la collégiale mais devaient y résider au moins 32 semaines par an,. « Malgré les dissensions intestines et les embarras en tout genre qui affligèrent souvent la communauté de Soignies, ce corps religieux ne cessa de veiller au bien-être et à la prospérité des populations placées sous son patronage. En parcourant les monuments écrits qui nous ont été légués par les chanoines, on constate avec plaisir que bien des personnes ont été l'objet de leur générosité et de leurs soins les plus constants. Â»

Les chanoines occupaient différentes fonctions.

Les fonctions

Elles étaient au nombre de cinq : la prévôté, le décanat, la trésorerie, l'écolatrie et la chanterie.

  • Le Prévôt : nommé par le souverain, il « gouvernait Â» le chapitre dont il était le chef extérieur et le représentant civil. Muni des pleins pouvoirs, il exerçait dans les domaines de la collégiale l'autorité féodale.
  • Le Doyen de chapitre : dont la dignité était élective. À la nomination du chapitre, il venait après le prévôt. Il présidait l'assemblée capitulaire et dirigeait les délibérations. Il veillait sur le spirituel et le disciplinaire au sein du chapitre.
  • Le Trésorier : Nommé par le souverain, il veillait au soin des richesses de la sacristie et des ornements sacerdotaux, il était aussi investi de la gestion de tout ce que réclamait l'exercice du culte.
  • L'Écolâtre : il dirigeait l'école chapitrale. Il proposait au chapitre la nomination du maître des écoles. Il endossait en outre le rôle de secrétaire du chapitre.
  • Le Maître de chant : Titulaire de la chantrerie, il dirigeait la musique sacrée, le chant de tous les offices de la collégiale et la maîtrise où les enfants de chÅ“ur recevaient une instruction appropriée à leurs besoins.
  • Chanoine : le chapitre de Soignies comptait trente et un chanoines.
Une collégiale musicienne

La collégiale fut surtout réputée pendant des siècles pour les musiciens et les chantres qu'elle produisit. En 1534, Lessabæus écrivit : « Je ne sais si le Hainault tout entier possède collégiale plus généreuse et plus musicienne… Les musiciens chantres y affluent de toute part, pareils à des abeilles dans une ruche. Pour y faire un large butin. Â» Lodovico Guicciardini explique dans sa description des Pays-Bas : « De Soignies sortent particulièrement de très bons musiciens ayant les meilleures et plus douces et harmonieuses voix qu'en autre endroit des Pays-Bas ; et c'est là où ordinairement le Roy apointe et récompense les chantres qui lui ont fait service. Â»

Quelques noms associés à la chantrerie de Soignies

Gontier de Soignies,  siècle ; Johannes Regis,  siècle ; Gilles Binchois,  siècle ; Guillaume Malbecque,  siècle ; Nicolas Payen,  siècle ; Gaspard Payen,  siècle ; Étienne Bernard,  siècle ; Philippe Dubois,  siècle ; Jean de Ham,  siècle ; Nicaise Houssart,  siècle ; Pierre Philippe,  siècle ; Charles Chastelain,  siècle ; Pierre-Joseph Leblan,  siècle.

La fin du Chapitre
Chanoine Jean-Baptiste le Cancelier (1753-1834), dernier doyen du chapitre

En 1792, le chapitre tente de s'opposer aux révolutionnaires. 32 civils sont arrêtés à Soignies à la suite de leurs actes contre-révolutionnaires. Ils sont transférés à Mons. Alors qu'il est question de les faire juger à Paris, une ordonnance de la Convention nationale datée du les fait libérer en qualité de « victimes de la séduction employée sur eux par lesdits Prévôt, Doyen et chanoines Â». En revanche, l'ordonnance précise que l'ensemble du chapitre doit être arrêté et « réparti dans les citadelles de Lille, Valenciennes, Douai, Cambray et Arras Â».
La « Municipalité de Soignies Â» intervient pour faire libérer le curé et le citoyen Polliot (tous deux chanoines). Le citoyen Polliot est libéré en revanche, l'ordonnance du préfère sursoir à l'élargissement du curé.

Le commissaire Gondran supprimera le chapitre en 1793.

La loi du 15 fructidor de l'an IV (1796) ordonnera la dispersion des religieux et la mise en vente de leurs propriétés : les « biens noirs Â».

Cartulaires du Chapitre

Quatre cartulaires du Chapitre de Saint-Vincent ont été conservés.

  • Le liber catenatus ou « livre enchaîné Â», au  siècle (additions jusqu'en 1741).
  • Le liber albus (sa couverture est blanche),  siècle.
  • Le liber mixtus (composé de documents divers),  siècle.
  • Le liber ruber (sa couverture est rouge), enlevé par les Allemands en 1918.
Le chapitre de Soignies, quelques noms à travers les âges

Liste des Avoués de saint-Vincent

Reproduction d'une tapisserie (fin ) - Remarquez les mains que le chanoine Voisin rapprochait d'un des miracles de Vincent. Peut-être devrait-on les rapprocher le la Main rouge de l'Ulster ce qui plaiderait pour une origine irlandaise.

Les Comtes de Hainaut, la famille de Bourgogne, la maison d'Autriche avaient pour coutume de prêter le serment d'honneur sur les reliques de saint-Vincent ce qui en faisait des « avoués de saint-Vincent Â».

  • de Savoie, époux de Jeanne de Constantinople, prestation de serment entre 1237 et 1244
  • Charles d'Anjou, en 1254
  • Albert de Bavière, en 1387
  • Jacqueline de Hainaut, le  (elle épousera Humphrey de Lancastre qui suit)
  • Humphrey de Lancastre (frère d'Henri V d'Angleterre), duc de Gloucester, le
  • Philippe le Bon, joyeuse entrée en 1428, serment le
  • Charles le Téméraire, en 1470
  • Philippe le Beau en 1494
  • Maximilien d'Autriche, en 1512
  • Charles Quint, est à Soignies en , et le . Sa prestation de serment est incertaine.
  •  (roi d'Espagne), le
  • Louis-Engelbert d'Arenberg, Duc d'Aremberg, grand bailli du Hainaut, le

Liste des Baillis de Soignies

La charge de Bailli était conférée par le Chapitre de Saint-Vincent pour une durée d'un an. Le Bailli incarnait le pouvoir temporel et spirituel et, à ce titre, il rendait la justice. Il était responsable de la Haute Justice à l’extérieur de la « Franchise Â». À son entrée en fonction, il faisait une profession de foi et jurait par serment de garder, de défendre et de soutenir les droits, les juridictions, l'autorité et les hauteurs du chapitre royal de saint-Vincent. Sur le sujet également : ceci.

Soignies durant la Guerre de la Ligue d'Augsbourg

La fin du  siècle fut une période particulièrement trouble en Hainaut. À de nombreuses reprises, Soignies dut accueillir les troupes françaises de Louis XIV sous le commandement du maréchal de Luxembourg. Le premier campement connu eut lieu du 7 au , un second eut lieu en septembre de la même année, le , les troupes françaises sont à nouveau à Soignies, ce qui fut à nouveau le cas du au et, enfin, en 1708, l'armée française campe à Soignies et à Naast sous le commandement du Duc de Vendôme, Louis-Joseph de Vendôme. Le campement s'établissait en bordure de Soignies entre Naast, Neufvilles, Chaussée-Notre-Dame-Louvignies et Horrues. Le quartier général de l'armée était hébergé dans l'enceinte même de la ville. Même si la ville ne connut pas de bataille, elle eut à pâtir de ces présences militaires répétées qui pesaient largement sur ses finances et celles de ses habitants qui devaient pourvoir aux charges qu'imposaient ces campements (nourriture, avoine, bois… pour une armée comptant 60 000 hommes, 20 000 chevaux). Les finances de la ville à cette époque sont au plus bas et ne commenceront à se relever qu'après la paix de 1748.

Guerres révolutionnaires, 1793–1794

Lors des guerres révolutionnaires, le Prince Cobourg, Frédéric Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld, Reichsgeneralfeldmarschall et commandant en chef de l'armée impériale des Pays-Bas autrichiens est contraint d'abandonner Mons, le et de se retrancher à Soignies. Il fortifie la place qu'il l'est déjà naturellement. Les républicains français forts de leurs victoires chargent baïonnette au canon, font 7 000 morts dans les rangs autrichiens et contraignent les troupes du Prince Cobourg à reculer vers Bruxelles.

Les institutions de bienfaisance

  • La maladrerie : la lèpre, bien que présente dans nos contrées dès le croisades. Dès le milieu du  siècle, Soignies se dote d'une maladrerie destinée à accueillir les lépreux à l'extérieur de la cité (derrière les locaux de la gendarmerie). Les lépreux y recevaient des soins, ils disposaient d'un jardin, d'une chapelle, on leur fournissait un logement, du bois de chauffage mais ils devaient renoncer à leur « vie civile Â». Le , le Chapitre de Soignies consentit à la démolition du site puisque « la maladie ne subsiste plus et probablement ne subsistera plus dans les provinces Â».
  • L'hôpital : dès le  siècle, la charité chrétienne instaure à Soignies une « hostellerie Â» ou « maison-Dieu Â» qui deviendra rapidement les « hospices Saint-Jacques (du nom du patron invoqué par les voyageurs) Â». Ils étaient situés « hors de la porte de Mons Â» entre le carrefour de « la Belle-vue Â» et le couvent des Franciscaines. L'hôpital était desservi par les béguines qui logeaient non loin de là, rue de Mons. À la fin du  siècle, les béguines furent remplacées par les sÅ“urs grises : les Franciscaines (1494). En 1507, une convention est établie entre les sÅ“urs grises et le chapitre de Soignies, elle règle les missions de l'hospice Saint-Jacques. En 1768, sous l'impulsion du chapitre, un nouvel hôpital est construit (13 lits). À la Révolution française, la gestion de l'hôpital est confiée à l'administration publique, la commission des hospices est créée par la municipalité. En 1800, l'hôpital compte 16 lits. En 1869, 36. En 1891, l'hôpital Saint-Jacques est transféré chaussée de Braine. Les anciens hospices seront détruits en 1893 (à l'exception de la chapelle).
  • L'orphelinat : jusqu'au  siècle, les orphelins étaient placés chez des particuliers contre rétribution. Jean Leleup, bourgeois de Soignies, marchand de drap fondera, avec son beau-frère, Jean de Faucuelz, la « maison de la faucille Â» (achetée au chapitre le ) destinée à recevoir les orphelins. Cette maison était située rue des orphelins, à l'emplacement de l'école industrielle. Ils ont tous deux été inhumés dans la chapelle du vieux cimetière. En 1787, l'institution comptait 18 orphelins, en 1869, 38. En 1866, l'orphelinat est reconstruit sur le même emplacement. En 1891, la commission des hospices supprime la maison des orphelins. En 1892, la commune y établit une école de dessin et industrielle.
  • Le bureau de bienfaisance : sous l'Ancien Régime, la distribution des secours à domicile s'appelait « la table des pauvres Â» ou « les communs des pauvres Â». Au  siècle, sur une population de 4 000 habitants, 1 800 relevaient du bureau de bienfaisance. En 1925, le bureau de bienfaisance fut absorbé dans les « Commissions d'assistance publique Â».
  • L'hospice des vieillards : fondé en 1816, il occupait alors l'ancien ermitage Saint-Antoine, ensuite, en 1826, il occupera l'enclos des capucins, chaussée de Braine. On l'appelle alors l'hospice Guillaume. En 1854, une maison pour vieilles femmes est fondée, et en 1878, les vieillards quittent l'enclos des capucins pour rejoindre le nouvel Hospice (aujourd'hui détruit), construit à la suite des donations de Marie-Thérèse Éloy (épouse Joly) et de son frère, Prosper Félix Éloy (époux de Victoire Dubois).

Liste des Bourgmestres avant 1830

Soignies avait un maïeur dès le  siècle, il était nommé par le Chapitre (et pouvait être révoqué par lui). Durant l'Ancien Régime, le conseil municipal était composé d'un commis du chapitre, du bailli, du maïeur, de sept échevins, d'un commis des bourgeois et de douze jurés.

  • Harduin, maïeur en 1142 lors de la remise de la Keure de Soignies.
  • Jehan Chisaire (maïeur en 1507)
  • Pierre le Corbisier, (maïeur en 1615)
  • Louis-Charles de Rouvroire (maïeur) ( siècle)
  • Jean-François de Royer (bourgmestre de 1692 à 1737)
  • Pierre Ignace Joseph de Royer, avocat à Mons, fils du précédent (bourgmestre en 1737, probablement a.i.)
  • Jean Augustin Demeuldre, bourgmestre, né le à Soignies, y mort le
  • Pierre Joseph Plétain (maire en 1800-1807)
  • Denis Bruno d'Astier, comte, (maire en 1808-1813)
  • Jean-Baptiste Dufour (bourgmestre en 1828, suspendu en 1830)

L'exploitation de la pierre

Les premières traces d'utilisation de matériaux pierreux à Soignies datent du des premières exploitations (nécessitant des techniques d'extraction) qui ne verront le jour qu'un millénaire plus tard. En effet, les premières mentions connues d'une exploitation de la pierre bleue locale remonte au premier quart du  siècle tandis que le chapitre décide de doter la ville d'une enceinte de pierre (1421 - 1470). Cela dit, la pierre bleue locale fut largement employée pour la construction de la collégiale ( siècle). Le grès faménien utilisé pour la construction de l'édifice provenant quant à lui des carrières de Longpont ou de la Cafenière.

La carrière de Longpont

Les carrières de Longpont se situaient dans le triangle délimité par Soignies, Chaussée-Notre-Dame-Louvignies et Horrues. Les débuts d'exploitation de son grès faménien se situent durant la seconde moitié du  siècle. L'église romane d'Horrues et la collégiale Saint-Vincent de Soignies furent (en partie du moins pour ce qui concerne la collégiale) construites avec ce matériau. La carrière appartenait au Chapitre royal de Soignies. Le , le Chapitre cède en location la carrière de Longpont à Huon le Glaineur.

Les carrières de pierre bleue
Lithographie de Canelle intitulée « Carrières et scieries de M. P. J. Wincqz à Soignies Â», publiée dans la « Belgique industrielle Â», 1854.
Carrières du Hainaut.

Il semble qu'entre le et le  siècle, l'exploitation de la pierre ait connu une période de relative léthargie dans la région. À l'inverse des exploitations de Feluy - Arquennes qui sont alors en plein essor. Il faudra attendre un transfert de compétences lié au déménagement d'une famille feluysienne, les Wincqz, jumelé au développement des techniques d'exhaure pour connaitre l'avènement de l'ère moderne de l'exploitation de la pierre bleue à Soignies vers 1720. L'utilisation de l'énergie éolienne (moulins d'exhaure), de la vapeur (machines à feu) puis de l'électricité iront en effet de pair avec le déploiement de cette industrie qui connaîtra son apogée (du moins du point de vue du nombre de travailleurs employés par le secteur) aux premières heures du  siècle. L'exploitation industrielle de la pierre bleue à Soignies débute donc au  siècle, lorsque la famille Wincqz vint s'y installer (1720). Originaire de Feluy, elle démarrera une exploitation à proximité du site de l'actuel Château Paternoster. Un nouveau site sera ensuite ouvert, non loin de là : la « Grande carrière Wincqz Â» (rue Mademoiselle Hanicq). Cette exploitation sera à l'origine d'un incroyable essor de ce quartier qui deviendra une ville dans la ville, avec ses écoles, son église, ses commerces, sa coopérative. Soignies-Carrière, sera également un des piliers (avec les tanneries) de la prise de conscience de la condition ouvrière à Soignies. La Révolution française faillit bien sonner le glas de l'exploitation de la pierre qui ne redémarrera vraiment qu'après 1800. Vers 1850, les Wincqz continuent à investir et à développer leurs carrières, d'autres voient le jour dans « l'ancien monde Â» (comme celle du perlonjour). Les Wincqz obtiennent « le concédé Â» qui leur permettra, via une voie ferrée privée, de rallier le réseau ferroviaire. Leur carrière, la « Grande Carrière Â» connaît d'ailleurs un essor extraordinaire de 1840 à 1850. En 1855, ils exposent à Paris. Leur « carte de visite Â» est une pierre de huit mètres de haut, 2,53 mètres de large et épaisse de 18 centimètres. Vers 1879, profitant également du déploiement du réseau ferroviaire et des connaissances accrues en matière de géologie, s'ouvriront les carrières du « nouveau monde Â», à l'ouest de la ville.

1812 1846 1880 1900
92 656 1.395 2.709
Sur le plan social, quelques dates

La situation sanitaire du quartier des carrières était déplorable. La gestion des immondices n'était prise en charge qu'intra-muros, la Senne était le réceptacle des détritus générés par l'activité industrielle et humaine naissante. L'alcolisme y faisait également des ravages. Cette précarité, ce paupérisme, seront à l'origine d'une prise de conscience qui contribuera grandement à la mise sur pied de mécanismes de solidarité et à l'instauration d'un rapport plus égalitaire avec le patronat.

Ancienne maison du peuple (jusqu'en 1898) de Soignies (rue de la Station)
  • Le , plus de 400 ouvriers carriers battent le pavé de la Grand-Place, face à l'Hôtel de ville, pour dénoncer l'augmentation du coût des denrées de première nécessité.
  • En 1857, création de la caisse de prévoyance des ouvriers carriers. Elle est certes encore gérée par les patrons des carrières mais elle permet de venir en aide aux travailleurs les plus démunis. Elle est alimentée par le prélèvement de 1 % sur les salaires, les carrières y contribuent également pour un montant identique.
  • Le , les rocteurs de buffet et les tailleurs de pierre sont en grève. Les patrons des carrières décident de cesser de pratiquer l'exhaure afin de briser la grève.
  • À partir de 1875, âge d'or de l'exploitation de la pierre bleue à Soignies, ouverture de nouveaux sites: carrières du Nouveau Monde, du Perlonjour…
  • En 1879, ouverture d'une école primaire tenue par les Franciscaines.
  • Le , création du Parti ouvrier belge. Jean Volders, l'un des fondateurs, viendra tenir une conférence à Soignies. Elle sera à l'origine de la création de la Ligue Ouvrière à Soignies.
  • En avril 1886, les travailleurs sont en grève durant sept semaines, la plupart, déçus, quitteront la Ligue et reprendront le chemin du travail sans avoir rien obtenu.
  • En 1894, la ligue est à l'origine de la création de la coopérative « la Concorde Â» qui compte 96 sociétaires en 1894, 192 en 1895 et 470 en 1896. Une de ses premières tâches sera la mise sur pied d'une boulangerie coopérative.
  • Le , création du syndicat des carriers du bassin de Soignies au local du Heaume.
  • Le , inauguration de la nouvelle Maison du Peuple (Rue Macasca, actuellement Rue Fernand Vinet).
  • En 1907, inauguration de l'église des carrières.

Le travail du cuir

L'ancienne tannerie Van Cutsem, les seuls bâtiments existants encore sont l'hôtel de ville (avant-plan) et la maison espagnole (au fond à droite). Le site, désaffecté, disparaitra dans un incendie en 1965.

Tanneries van Cutsem, Gérard (incendie en 1923), et d'autres, de moyenne importance, Coppin, Spinette, et la tannerie du chemin Saint-Landry.

L'industrie du verre

Histoire Récente

Le doyen Léon Maubert (1863-1931) refusant aux troupes allemandes l'accès à la collégiale - .
Quelques jalons

Soignies a obtenu le statut de ville en 1825.

  • En 1830, sous l'impulsion de Henri Leroy, un contingent sonégien marche sur Bruxelles le pour soutenir la révolte. Ce groupe sera sous le commandement de Joseph Plasschaert (commerçant à Bruxelles). Il sera rejoint par un second groupe qui quittera Soignies le lendemain.
  • En 1832, une épidémie de choléra fait 56 victimes.
  • La ville reçoit, le , des mains de un drapeau d'honneur pour sa participation à la révolution. Ce drapeau est conservé au musée du Vieux cimetière de Soignies.
  • En 1841, inauguration de la ligne de chemin de fer Mons-Bruxelles (Ligne 96). Le chemin de fer atteint Soignies le , la jonction avec Mons est établie le et les trains franchiront la frontière française (près de Quiévrain) à partir de 1842 - voir aussi.
  • Le , est en visite à Soignies, le train royal fait halte en gare de Soignies, il est reçu par le sénateur et bourgmestre, Pierre Joseph Wincqz, le roi s'adresse aux Sonégiens depuis un kiosque sur lequel un trône avait été disposé.
  • En 1865, 340 victimes du choléra sont enterrées au vieux cimetière dans une fosse commune (section F55a).
  • En 1876-1877, la variole fait 800 malades (100 décès).
  • Entre 1891 et 1936, voûtement de la Senne (par tronçons) à Soignies.
    Simpélourd
  • Le , inauguration de la nouvelle maison du peuple, rue Fernand Vinet.
  • Le mardi , le pilote français Vasseur prenant part au Tour de Belgique en aéroplane est contraint d’atterrir à Soignies.
  • Le , déportation par l'occupant allemand de 842 Sonégiens à Soltau.
  • Le , le Doyen, Léon Maubert (1863-1931) accompagné du « Suisse Â» refusera l'accès à la collégiale aux troupes allemandes casernées à Soignies.
  • 1923, un incendie ravage les tanneries Gérard (meubles Belot).
  • Le , les Allemands font enlever les deux cloches du clocher : la « Vincent Â» (2 650 kg) et la « Marie Â» (1 790 kg).
  • Le , Victor Dupont (25 ans) et Albert Plaetens (20 ans), tous deux membres de l'armée secrète sont fusillés par les Allemands dans le bois de Salmonsart. Georges Forton sera tué le et René Baguet, le , Edmond Vandercapellen, le .
  • Le , libération de Soignies par le 2d Household Cavalry Regiment (britannique) rejoint par le 113th Cavalry Group américain.
  • Le , explosion de l'Hôtel de ville (place du Millénaire).
  • En 1965, les tanneries Van Cutsem, désaffectées, disparaissent dans un incendie.
  • Le , le train Amsterdam-Bruxelles-Paris déraille à Neufvilles, faisant 11 morts et 38 blessés.
  • En 1977, fusion des communes donnant à Soignies son étendue actuelle.
  1. ↑ A. G. B Schayes et Piot. La Belgique avant et pendant la domination romaine Bruxelles, 1859; t. III, p. 540
  2. ↑ BAVAY (Gérard), SILVESTRE (Jean) et VAN DEN ABEELE (Jean-Pol) — Le Balneume de Soignies. Fouille d'une installation de bains de la période romaine au lieu-dit l'Espesse. 32 p.
  3. ↑ SCHOLL (Georges) — Soignies - Sunniacum - Les origines. 18 p.
  4. ↑ a b c d e f g h et i Chanoine Paul Scarmure, Collégiale Saint-Vincent, Fédération du tourisme de la province de Hainaut, Mons, réédition 1962.
  5. ↑ A.-G.-B Schayes, Les Pays-Bas avant et durant la domination romaine, T.2, Bruxelles, Société Encyclographique, 1838.
  6. ↑ Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973, p. 58.
  7. ↑ Gislebert, Chronica Hannoniae, Éditions du Marquis de Chasteler, XIe siècle
  8. ↑ Jacques de Guyse, Histoire du Hainaut, T7, Paris, Bruxelles, éd. 1829.
  9. ↑ a b c d e f g h i j k l et m Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Lejeune
  10. ↑ Et premièrement à l'abbaye de monseigneur saint Vincent de Soignies, au lieu de moisnes qui adonc y estaient ordonna (Brunon) ung moult notable colliége de chanoisnes séculiers, et leur ordonna leurs prébendes et constitutions selon la reigle saint Augustin et leur mist plusieurs priviléges impériaulx et plusieurs indulgences pappalles ; et s'y fist refaire le cloistre de l'esglise. Item, aussi il leur fist ravoir leurs terres en Allemaigne et les revenus de la dicte esglise (Jacques De Guyse. Histoire du Hainaut, t. ix, p. 379)
  11. ↑ Archives Du Royaume. Chambre des comptes. no 15.189. — Cartulaires et manuscrits. no 299. Keure de Sounies
  12. ↑ L. Verriest, Le Régime seigneurial dans le comté de Hainaut, du  siècle à la Révolution, Louvain, 1917
  13. ↑ mentionné dans les comptes des Baillis du Rœulx en 1396
  14. ↑ 17 octobre 1384. Ruffin de Cella, lombard de la table de Soignies, déclare avoir reçu du duc Albert de Bavière, la somme de quarante francs, qui lui a été délivrée par Lambert de Lobbes, lieutenant du receveur de Hainaut à Ath, en déduction de celle de quatre cents francs que les compagnons de ladite table avaient prêtée au duc, pour l'aider à racheter la rente due au comte de Namur sur les terres de Flobecq et de Lessines. (6e acompte.)- Original, sur parchemin, avec sceau armorié, en cire brune. — Trésorerie des chartes des comtes de Hainaut, aux Archivesde l'État, à Mons. (Invent, de Godefroy, V. 53.)
  15. ↑ 66,5 Ã— 89,5 cm, conservé à la Haye, A.R.A., WBW, no 73
  16. ↑ http://www.soignies.com/Remparts~TH2-17-35-0-0
  17. ↑ a et b Caroline Balate, Jacques Deveseleer, Monique Maillard-Luypaert, "Soignies, cité de Saint-Vincent et pays de la pierre bleue.", Carnets du patrimoine (ISBN )
  18. ↑ a b et c Patrimoine monumental de la Belgique, tome 23², Liège, Mardaga, 1997
  19. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Guicciardini
  20. ↑ in Rapport de la Convention Nationale des citoyens Delacroix, Gossuin, Danton, Merlin (de Douai), Treilhard, Robert, membres de la convention et nommés par elle, commissaire près l'armée dans les pays de la Belgique, de Liège, etc., Paris, 1793.
  21. ↑ Archives Du Royaume. Chambre des comptes. no 15.189. — Inventaire des chartres et écrits du chapitre de Soignies, dressé en 1390, no 1,046. 1 Vinchant. Annales du comté de Hainaut, t. m. p. 258
  22. ↑ Il deviendra évêque de Cambrai
  23. ↑ Léopold Devillers, La procession de Mons, Notice historique, annales du Cercle archéologique de Mons, Mons, 1858
  24. ↑ a b et c Jacques de Hemricourt, miroir des nobles en Hasbaye, Bruxelles, 1673.
  25. ↑ Il fit construire la maison du chant (la Chantrerie)
  26. ↑ F.J. FETIS, Biographie universelle des Musiciens et Bibliographie générale de la Musique, Libr. de Firmin Didotfréres, fils et Cie, 1860
  27. ↑ Gachard, Louis Prosper, Collection des voyages des souverains des Pays-Bas. Tome deuxième, F. Hayez (Bruxelles), 1874
  28. ↑ Paul Van Nevel, Nicolas Gombert et l'aventure de la polyphonie franco-flamande, Éditions Kargo, 2004 - 157 pages
  29. ↑ a b c d e f g h i j et k Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Riche
  30. ↑ On lui doit la construction du jubé baroque à la collégiale
  31. ↑ J. Th. De Raadt, Sceaux armoriés des Pays-Bas et des pays avoisinants (Belgique, royaume des Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, France) : recueil historique et héraldique. III. N-S.-1901-O. Schepens (Bruxelles)-1897-1903
  32. ↑ C. de Clercq, De Gulden Passer. : Deux bibliophiles: Corneille-François Nelis et Paul-Antoine Wins, lire en ligne).
  33. ↑ C. J. Voisin. Note sur une ancienne tapisserie trouvée dans la châsse de saint Landry, à Soignies, dans les bulletins de la Société historique et littéraire de Tournai, t. xn, p. 101-167.
  34. ↑ Comptes du massard de Mons, de 1416-1417
  35. ↑ Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Mémoires couronnés et autres mémoires, Volume 30, F. Hayez, 1880
  36. ↑ Les Annales du Cercle archéologique du canton de Soignies, vol. XIX, p. 17
  37. ↑ "Souvenir de la Flandre-Wallonne", ouvrage collectif, T. 4, Douai, Paris, 1864
  38. ↑ a et b Les Annales du Cercles Archéologique de Mons, 1859
  39. ↑ John James Mac Gregor, History of the French revolution, and of the wars resulting from that memorable event, 1817, 472 p. ([lire en ligne]) - p. 451
  40. ↑ Cité dans Revue de l'art chrétien, J. Corblet, Arras, Paris, 1865
  41. ↑ Alexandre Desplanque, Chrétien César Auguste Dehaisnes, Jules Finot, Archives départementales du Nord antérieures à 1790, 1877.
  42. ↑ Félix-Victor Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du royaume de Belgique, Volume 4, Bruxelles, Polack-Duvivier, 1852
  43. ↑ Ibid.
  44. ↑ Annales du Cercle archéologique de Mons, Volume 67, 1970.
  45. ↑ Nominations civiles et militaires du in Recueil des décrets du Congrès national de la Belgique et des arrêtés du pouvoir exécutif, T.1, Bruxelles, 1831
  46. ↑ a b et c Gérard Bavay, la grande carrière P. J. Wincqz à Soignies, les cahiers du patrimoine, Région wallonne, Monuments sites et fouilles, 1994
  47. ↑ Archives du royaume, Cartulaire du Chapitre de Soignies, no 299 de la Chambre des comptes, fol. 39.
  48. ↑ Jean-Louis Van Belle, "Une dynastie de bâtisseurs, les Wincqz", Éditions Ciaco, 1990, (ISBN )
  49. ↑ La concorde à Soignies
  50. ↑ http://www.soignies.com/La-Concorde~TH2-30-9-0-0
  51. ↑ José Henin. L’aube de l’aviation en Belgique. Imprimerie J. Henin. Farciennes. 1967


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