Binche

Binche : descriptif

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Binche

Binche (prononcé : /bɛ̃ʃ/ ; en wallon : Bince) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut

La ville est située dans la région du Centre sur l'axe reliant les villes de Mons et de Charleroi. Ville fortifiée entourée de 25 tours, elle est célèbre pour son carnaval reconnu en 2003, par l'UNESCO comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité et pour son patrimoine architectural.

Toponymie

Le nom de Binche pourrait provenir du latin Binchium, dérivé de Bincina, signifiant « colonie ». Selon une autre hypothèse, la source viendrait de Binez, terme celtique pour désigner une courbure de rivière.

Diverses orthographies de Binche sont relevées dans les textes historiques :

  • Bincium : en 1124, 1182, 1193, 1200, 1229, 1248 ;
  • Binzium : en 1159, 1204, 1206, 1209 ;
  • Bins : en 1162, 1197, 1460 ;
  • Bonc : en 1167, 1179, 1181, 1239 ;
  • Binchium : en 1177, 1246, 1258 ;
  • Bince : en 1279 ;
  • Bains : au XVIe siècle ;
  • Beins : aux XVIe siècle et XVIIe siècle ;
  • Binch : en 1232, 1256, 1790.
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Géographie

Structure communale

Battignies a fusionné avec Binche le grâce à la loi du .

Binche fusionne avec Bray, Buvrinnes, Epinois, Leval-Trahegnies, Péronnes-lez-Binche, Ressaix et Waudrez lors de la fusion des communes de 1977.

# Nom Superf.
(km²)
Habitants
(2020)
Habitants
par km²
Code INS
1 Binche (I)
dont Battignies
3,64 8.691 2.388 58002A
2 Ressaix (VII) 4,27 4.078 955 58002B
3 Leval-Trahegnies (V) 7,78 6.411 824 58002C
4 Épinois (IV) 3,63 1.718 474 58002D
5 Buvrinnes (III) 16,37 1.950 119 58002E
6 Waudrez (VIII) 8,97 2.720 303 58002F
7 Bray (II) 6,30 2.992 475 58002G
8 Péronnes-lez-Binche (VI) 10,27 4.888 476 58002H
Total 61,22 33.448 546 58002

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Binche
La Louvière Morlanwelz
Mons Binche Anderlues
Estinnes Merbes-le-Château Lobbes

Morphologie urbaine

Quartiers et lieux-dits
  • Vue aérienne.
    Les Pastures.
  • Faubourg Saint-Paul.
  • Faubourg Saint-Jacques.
  • Faubourg du Posty.
  • Transvaal.
  • Battignies, ancienne commune rattachée en 1881.
  • Le Four à Chaux.
Portes
  • Porte Neuve.
  • Porte de la Sablonnière.
  • Porte des Mélion.
  • Porte à Pollewaignon.
  • Porte Notre-Dame.
  • Porte du Posty.
  • Porte à Selvèle.

Topographie

Binche est situé au sommet d'un escarpement rocheux au pied duquel coule la rivière Samme. Mis à part les terrils, les parties les plus élevées de la commune de Binche (environ 150 m) sont situées au sud-est à Buvrinnes. C'est là que la rivière Samme prend sa source. L'altitude la moins élevée (environ 50 m) se situe à Bray au niveau du ruisseau des Estinnes qui se jette dans la rivière Haine.

On note également la présence de plusieurs terrils, résultat de l'exploitation minière dans la région du Centre : le terril Sainte-Élisabeth, Sainte-Marguerite, de la Caspienne, Sainte-Barbe, Saint-Albert et Sainte-Marie qui atteignent jusqu'à 175 m d'altitude.

Hydrographie

La Samme (aussi appelée La Princesse) qui prend sa source à Buvrinnes traverse le territoire de Binche en passant à Ressaix, Épinois, Binche, Péronnes-lez-Binche et va se jeter dans la Haine à Trivières. La rivière a été canalisée et est voûtée dans les parties urbaines de Binche. Cela n'a pas empêché qu'à de nombreuses reprises, la Samme inonde certaines parties du territoire et de la ville de Binche. La Samme reçoit le ruisseau de Bonne-Espérance avant d’atteindre Péronnes ainsi que la rivière Bruille.

Le territoire de Bray est traversé par le ruisseau des Estinnes qui se jette dans la rivière Haine.

Géologie

Outre le limon et le sable, le sous-sol de Binche est constitué de schiste, de grès et de houille déposée il y a plusieurs centaines de millions d’années lors de l’ère primaire, pendant la période géologique du Carbonifère. Le grès de Bray a servi à la construction de l'hôtel de ville de Binche et du palais de justice.

Les terrils qui ponctuent le paysage binchois sont constitués de résidus miniers, principalement de schistes et, en plus petite quantité, de grès carbonifères et de résidus divers.

Binche se situe sur la « Faille du midi » qui court du nord de la France à Liège presque à l'horizontale. Cette faille correspond à une importante ligne de rupture géologique située à la limite nord du massif du midi (Condroz-Ardenne), apparue au paléozoïque.

  1. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  2. Théophile Lejeune, Histoire de la ville de Binche, Binche, V. Winance-Nachtergaele, (lire en ligne)
  3. Prof. F. Boulvain, Dr. J.-L. Pingot (UCL) Une introduction à la Géologie de la Wallonie, 2011, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Géologie).

Histoire

L'enceinte médiévale.

Antiquité

Dans l'Antiquité, Binche et la vallée de la Haine faisait partie du territoire de la peuplade gauloise des Nerviens. Des fouilles archéologiques effectuées entre 1905 et 1914 au lieu-dit de la Courte ont permis de découvrir à Leval-Trahegnies des tombes celtes où l'on a pu mettre au jour plusieurs accessoires dont une goupille d'essieu, trois anneaux de rênes ainsi que des céramiques de belles qualités. Cet ensemble de découverte est attribué au

À l'époque romaine, la commune de Binche se trouvait sur le tracé de la chaussée Brunehaut, voie romaine menant de Bavay à Tongres construite à l'instigation d'Agrippa gendre de l'empereur Auguste. Une borne milliaire de l’époque d’Antonin (Musée royal de Mariemont. La chaussée Brunehaut est à l'origine d'une bourgade, le vicus Vogdoriacum ou vogo Dorgiacum, ville des Nerviens dans la province romaine de Belgique Seconde, situé à Waudrez à 2 kilomètres du centre de Binche. C'était pendant l'époque gallo-romaine, un lieu d'étape et une agglomération commerçante d'une certaine importance où se vendent les produits de l'industrie locale. Le site archéologique occupe une surface de 70 ha. Des recherches archéologiques ont mis au jour une grande habitation romaine, avec installation de bains et un puits de 3 mètres de diamètre et 14 terre sigillée y sont également découverts. Depuis 1976, les origines et le devenir de ce relais gallo-romain sont présentés au Musée gallo-romain de Waudrez.

Moyen Âge

Au cours du haut Moyen Âge, Binche n'était qu'un modeste village dépendant de la paroisse de Waudrez. En 1124, il se nommait Bincio (il existe une forme néerlandaise inusitée Bing).

La dentelle de Binche.

Baudouin IV, comte de Hainaut, également connu sous le nom de Baudouin le Bâtisseur, construit le premier château de Binche au  siècle et entoure la ville de puissants remparts, qui sont presque entièrement préservés à ce jour. Le château est connu sous le nom de « Château de la Salles » au  siècle. Philippe le Bon, duc de Bourgogne, restaure le château en 1461. Marguerite d'York, veuve de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, qui a reçu Binche en dot l'agrandit vers 1500 d'un corps de logis.

À partir du .

En 1398, la peste fait des ravages à Binche et décime sa population. Le début du Principauté de Liège et le comté de Hainaut. Les environs de Binche sont dévastés en 1407 par les Liégeois qui seront ensuite vaincus à la bataille d'Othée par les troupes hennuyères alliées à Jean Sans Peur, duc de Bourgogne.

Temps modernes

Après le siège, la ville de Binche se rend au duc d’Anjou, le 7 octobre 1578. Au premier plan le duc d’Anjou à cheval, derrière lui ses armées marchent dans la ville.

À partir du dentelle de Binche, produit de luxe, contribue à l'essor de la ville. Cette industrie prospèrera jusqu'au XIXe siècle malgré les vicissitudes de l'histoire.

En 1528, Marie de Hongrie devient gouvernante des Pays-Bas. Elle séjourne souvent à Binche, qui devient l'une de ses résidences préférées. En , son frère, Charles Quint, lui donne, en apanage viager, le domaine de Binche puis la seigneurie de Turnhout. Marie décide de raser la partie médiévale du château de Binche et de construire un somptueux palais à sa place. C'est l'un des premiers palais de la Renaissance aux Pays-Bas. Le célèbre architecte Jacques Du Brœucq est responsable de la conception.

En 1549, Marie reçoit Charles Quint et son neveu, le futur roi Philippe II. La procession impériale arrive à Binche le . Marie de Hongrie, voulant honorer l'empereur souverain des Pays-Bas organise les Triomphes de Binche : fêtes, bals et tournois se succèdent pendant six jours. À son retour en Espagne, le roi Philippe II est tellement impressionné par le palais de Binche qu'il s'en sert d'inspiration pour la construction des palais royaux d'Aranjuez, d'El Pardo et de Valsain. Brantôme dira même que le palais « faisoit honte aux sept miracles (merveilles) du monde tant renommés de l’antiquité ».

Les troupes du duc d'Anjou rentrent dans Binche.

Peu après ces festivités, l'ancien conflit entre l'Espagne et la France reprend. Le château est assiégé par les français en juillet 1543. Les remparts subissent de gros dégâts mais Henri II bat en retraite. Au printemps 1554, l'armée impériale entre en Picardie et détruit le château royal de Folembray. Les Français contre-attaquent : ils s'emparent de Binche le et de son palais qu'ils pillent, saccagent et incendient. La collégiale Saint-Ursmer toute proche est aussi partiellement détruite. Henri II fait attacher une plaque aux ruines du palais : « souviens-toi de Folembray, reine insensée ».

La ville et son enceinte médiévale.

Certaines parties du palais sont sauvées de la destruction. Les travaux de restauration commencent dès 1554, mais cessent lorsque Marie quitte les Pays-Bas en 1556 pour se rendre en Espagne avec Charles Quint après que celui-ci ait démissionné de son poste d'empereur. Le Palais de Binche ne retrouverait jamais le lustre du siège de 1578.

Le . De nouvelles guerres éclatent entre la France et les Espagnols dont Binche fait les frais. La ville est prise d'assaut par les Français en 1643, 1654 et 1667. En 1672, elle est prise par les Hollandais en guerre contre la France.

Après le XVIIe siècle, Binche perd toute importance comme place de guerre et son palais a quasiment disparu. À partir de 1733, la route reliant Binche à Mons est achevée ce qui permet la reprise du commerce et le retour de la prospérité. La liaison routière entre Binche et Charleroi ne sera terminée qu'à partir de 1810.

Époque contemporaine

Au XIXe siècle, diverses industries étaient installées le long de la rivière Samme en utilisant sa force hydraulique et ses ressources en eau : les tanneurs, corroyeurs, brasseurs et même une verrerie.

Le Compagnie de chemin de fer du Centre construit une ligne de chemin de fer reliant Binche au réseau ferroviaire régional ainsi que d'une gare en son sein. Sa construction va accélérer l'essor industriel la région de Binche.

À cette époque, la révolution industrielle imprime sa marque sur le paysage binchois avec l'exploitation de la houille en vue de son utilisation dans l'industrie sidérurgique. En 1857, la société Desmedt-Van Montfort décide de sonder la concession minière de Ressaix. Elle y crée la Société du Centre dont le siège est implanté aux Trieux. En 1882, cette société s'étend au nord-ouest en absorbant la concession du Levant de Péronnes, une zone qui comprend entre autres des extensions vers Binche et Waudrez qui compte alors deux puits, le Puits de la Garde de Dieu et le Puits de recherche N°1. Ces puits, jugés trop pauvres, ne sont par la suite plus exploités.

En 1886, la Société du Centre fonde un second siège : les Trieux N°2. Cette société est ensuite achetée en vente publique par Évence-Narcisse Coppée, grand industriel et financier belge détenteur depuis 1879 d'une cokerie à Ressaix. Celui-ci entreprend une unification des sociétés minières limitrophes par le rachat de celles-ci. En 1890, la Société des Charbonnages de Leval-Trahegnies, active depuis 1872 et possédant le siège de la Courte ainsi qu'un ancien puits, nommé « Georges », situé à Epinois est rachetée par Évence-Narcisse Coppée. La Société du Centre change alors de nom pour devenir la Société des Charbonnages de Ressaix. Sa production est alors de 85.000 tonnes de charbon par an, un charbon gras qui sert à développer plusieurs batteries de fours à coke. D'une qualité inégalée, le coke produit participe grandement à l'essor des fonderies du Centre. En 1891, la société absorbe la seconde partie de la concession des Charbonnages de Péronnes, la concession de la Princesse, une puissante zone d'exploitation houillère qui comprend alors : le siège N°2 Sainte-Marie, N°4 Sainte-Barbe et N°5 Saint-Albert. Parallèlement, les terrils se dressent dans le paysage de Binche avec les terrils Sainte-Élisabeth, Sainte-Marguerite, de la Caspienne, Sainte-Barbe, Saint-Albert et Sainte-Marie. Dans la seconde moitié du XXe siècle, les ressources houillères de la région s'épuisent progressivement. L'activité extractive des Charbonnages du Centre prend fin en 1969 après avoir assuré la prospérité économique de la région.

Au niveau administratif, l'ancienne commune de Battignies est rattachée à Binche dès 1881. Le

En 2024, le ville célèbre son ,.

  1. Pierre Capers, Musée Gallo-Romain de Waudrez
  2. Binche dans les médias flamands.
  3. Armorial du royaume de Belgique et du grand-duché de Luxembourg, 1931.
  4. https://web.umons.ac.be/app/uploads/sites/7/2018/09/4.2.2.-Marie_de_Hongrie_Laure_Beeckman_Travail.pdf
  5. Michel Révelard, Le Carnaval de Binche, Tournai, La Renaissance du Livre, (lire en ligne)
  6. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :1
  7. «  », sur www.petitfute.com (consulté le ).
  8. a et b Elias Nicau, «  », sur Lost ground (consulté le )
  9. «  », sur www.antennecentre.tv, (consulté le )
  10. «  », sur Ville de Binche (consulté le )

Héraldique

Blason de Binche. Les armoiries octroyées en 1838 montraient les armoiries des seigneurs de Binche qui ont dirigé la ville pour les Comtes de Hainaut. En 1857, les armoiries ont été changées et se basaient alors sur le sceau de la ville de 1245. Ce sceau montrait le château local l'un des principaux châteaux des Comtes de Hainaut. De part et d'autre du château se situent deux petiots écus, un avec les armoiries du Hainaut et l'autre avec le lion de Binche. Les armoiries ont été mieux décrites (blasonnées) et octroyées à nouveau en 1980 après la fusion des communes.
Blasonnement : D'azur au château fort d'or, le mur d'enceinte crénelé percé de fenêtres et d'une porte à la herse levée et surmontée d'un pignon munit de quatre tours également crénelées à toit conique dont deux de part et d'autre de la porte, le troisième angle, le toit de la quatrième apparaissant derrière un donjon aux fenêtres de style gothique dont la cheminée est surmontée d'une cigogne. Le château fort est adextré d'un écu écartelé aux 1 et 4 d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules, aux 2 et 3 d'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur (Hainaut), et senestré d'un écu d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules (Binche).
  • Délibération communale :
  • Arrêté royal :
  • Moniteur belge :
Ancien blason de Binche, avant l'arrêté royal du confirmé en 1980.
Blasonnement : D'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules.
Par arrêté de la Communauté française du , la ville de Binche possède son propre drapeau, dont les motifs proviennent des anciennes armoiries : « Drapeau blanc chargé d'un lion noir, les griffes et la langue rouges »
DC - AE


  1. Heraldy of the World (https://www.heraldry-wiki.com/heraldrywiki/index.php?title=Binche)
  2. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 174

Culture

Musées et centres culturels

  • Le théâtre communal.
    Le Musée international du Carnaval et du Masque : situé dans l'ancien bâtiment de l'athénée royal (auparavant collège des Augustins), datant de 1738. Une plaque commémorant l'ancien bourgmestre Charles Deliège (1901-1970) figure à l'entrée du musée.
  • Musée gallo-romain et site archéologique de Waudrez.
  • Centre de la Dentelle et des Métiers d’Art de Binche fondé en 1989.
  • Théâtre communal de Binche.
  • Bibliothèque communale de Binche.
  • Bibliothèque communale de Péronnes-lez-Binche.

Cinéma

La gare de Binche attire de nombreux réalisateurs de films et de documentaires par son impressionnante architecture néogothique ainsi que par son auvent style XIXe siècle sur le quai arrière.

C'est le cas des films :

  • Fly me in the moon en 2013 ;
  • Une promesse de Patrice Leconte en 2013 ;
  • The Missing (série télévisée) à plusieurs reprises dans la première saison comme la gare de la ville française fictionnelle de « Châlons-du-Bois » en 2014 ;
  • The Happy Prince avec Rupert Everett en 2018 ;
  • Luigi Pirandello en 2023 ;
  • Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée avec Elsa Zilberstein et Artus en 2023.

L'église orthodoxe de Péronnes-lez-Binche a été également le lieu de tournage du film Kursk en 2018 avec Colin Firth.

Littérature

  • Histoire de la ville de Binche, Théophile Lejeune, 1887.
  • Le Carnaval de Binche, roman de Léo Claretie, 1900.
  • Le carnaval de Binche, Michel Revelard, 2002.
  • Un carnaval de Binche pas comme les autres, Stéphanie Vander Meiren et Martine Antoine, 2013.
  • Binche 40-45, Frédéric Ansion, 2020.
  • Souvenirs du carnaval de Binche, Frédéric Ansion, 2021.
  • Eliott fait le Gille pour la première fois, bande dessinée, Sabine Ruol et Nadia Bastin, 2023.
  • L'appel de la vengeance, roman policier de Lillian Gallo, 2023.

Folklore binchois

« Gilles portant leur masque de cire ».

Le carnaval de Binche est sans doute le plus célèbre de Belgique,. Chaque année, il attire de plus en plus de visiteurs étrangers, notamment grâce à sa reconnaissance, en 2003, par l'UNESCO comme faisant partie du patrimoine mondial en tant que chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité.

Tous les Mardis gras, près d'un millier de Gilles arborant des habits chamarrés et des masques de cire envahissent la petite cité du Hainaut. Leur nom viendrait du prénom espagnol « Gil », très courant au  siècle, lorsque l'Espagne occupait les Pays-Bas. Les Binchois se seraient alors inspirés à la fois des conquistadors et des costumes des Incas pour créer la tenue des personnages de leur carnaval.

Procession religieuse

Autel de la chapelle Saint-Ursmer avec buste reliquaire et deux reliquaires situés dans la collégiale.

La procession Saint-Ursmer, chaque année tous les dimanches le plus près du en l'honneur du saint patron de la ville.

  1. Chloé Monge-Cadet, « De Binche à Eupen: les 8 carnavals à ne pas manquer en Belgique (carte interactive) », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Qui sont les personnages de nos carnavals? », L’Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur RTBF (consulté le )

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Binche dans la littérature

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