Cité d’Emeraude - Emerald City
La Cité d'Émeraude est un lieu fictif qui apparait dans la quête de la Tour Sombre, emprunté à l'histoire du Magicien d'Oz. Elle est située le long de la route Interstate 70 à Topeka, un endroit où Roland et son ka-tet échouent à cause d'une tramée (une déchirure entre les mondes) après l'incident avec Blaine le Mono.
1 localité en rapport avec Cité d’Emeraude
Description du palais d'émeraude
La porte de la ville est composée de douze barres colorées et d'une barre noire représentant les treize pièces de l'arc-en-ciel de Maerlyn. Le Ka-Tet ne peut ouvrir la porte qu'en cliquant sur les talons des chaussures de rubis laissées pour eux sur la route, comme dans l'histoire du magicien d'Oz. C'est ici qu'ils rencontrent Andrew Quick, se faisant passer pour Oz, et Randall Flagg, qui part alors que Roland essaie de le tuer avec le Ruger du père de Jake, laissant le Pomélo de Maerlyn à sa place.
Dans Les Loups de la Calla, il est révélé qu'un palais d'émeraude est apparu et a disparu près de la branche ouest de la rivière Whye.
Extraits
Les murs vert pâle étaient couronnés de remparts en saillie et de tours élancées qui semblaient toucher les nuages flottant sur les plaines du Kansas. Ces tours étaient prolongées par des flèches d’un vert émeraude plus sombre où des oriflammes rouges claquaient au vent ; chaque oriflamme arborait en jaune le symbole de l’œil grand ouvert.
C’est la marque du Roi Cramoisi, songea Jake. C’est son sigleu, en fait et pas celui de John Farson. Il ignorait comment il savait cela (comment était-ce possible d’ailleurs, quand la Crimson Tide d’Alabama était le seul machin cramoisi dont il ait entendu parler ?) et pourtant…
D’encore plus près, ils constatèrent que l’Interstate 70 pénétrait en profondeur le vert pâle du mur d’enceinte légèrement renflé du château et y flottait comme une illusion d’optique. Plus près encore, et ils entendirent les oriflammes claquer dans la brise et aperçurent leurs propres reflets tremblotants, tels des noyés arpentant le fond de leurs sépultures tropicales et aquatiques.
Il y avait à l’intérieur de cette forteresse une redoute de verre bleu foncé – couleur que Jake associa aux bouteilles d’encre pour porte-plume ; un chemin de ronde couleur rouille reliait la redoute à la muraille extérieure. Et cette couleur là évoqua à Susannah les bouteilles de root-beer de son enfance.
L’accès au château était barré par une grille, à la fois énorme et impalpable : on aurait dit du fer forgé transmué en verre filé. Tous les barreaux ingénieusement fabriqués étaient de couleur différente. Et toutes ces couleurs semblaient sourdre de l’intérieur, comme si chacun de ces barreaux était rempli de gaz ou d’un liquide luminescent.
...
Au-delà, plus aucune trace de l’autoroute ; à sa place, une cour d’entrée de verre argenté – il s’agissait en fait d’un immense miroir posé à plat. Des nuages flottaient sereinement à sa surface et, à l’occasion, un oiseau volant en piqué. Le sol vitrifié de cette cour réfléchissait le soleil qui venait ondoyer sur les murailles vertes du château. À l’autre extrémité, le mur de la citadelle du palais s’élevait telle une falaise d’un vert brasillant, percée de meurtrières de verre d’un noir de jais. Le porche qui s’ouvrait dans ce mur rappela à Jake celui de la cathédrale Saint-Patrick.
...
Au-dessus de l’entrée, flanquant l’obscurité du porche, se tapissaient deux gargouilles de verre d’un violet très foncé et à l’œil égrillard. Elles dardaient leurs langues pointues couleur d’ecchymose.
...
Ce qui se trouvait derrière parut, aux yeux de Jake, Susannah et Eddie, combiner étrangement Le Magicien d’Oz et Blaine le Mono. Une épaisse moquette (du même bleu pâle que celle du Compartiment de la Baronnie) tapissait le sol. La salle avait tout d’une nef de cathédrale, dont la voûte se perdait à une hauteur impénétrable à l’œil nu, d’un noir verdâtre. De grands pilastres de verre lumineux, alternant le rose et le vert, s’alignaient contre les murs ; le rose était de la même nuance que celui de Blaine. Jake s’aperçut que ces pilastres étaient gravés de milliards d’images différentes, dont aucune n’était réconfortante : elles heurtaient l’œil et remplissaient le cœur d’inquiétude. Il semblait y avoir une prépondérance de visages hurlants et grimaçants.
Face aux visiteurs qu’il rapetissait, les faisant paraître pas plus gros que des fourmis, se dressait le seul élément d’ameublement de la salle : un gigantesque trône de verre émeraude. Jake tenta d’en évaluer la taille mais, par manque de points de repère, n’y réussit pas. Il estima que le dossier devait mesurer à lui seul quinze mètres de haut, mais il aurait aussi bien pu plafonner à vingt ou même trente mètres. Il portait le symbole de l’œil ouvert, tracé non plus en jaune cette fois, mais en rouge. La pulsation rythmique de la lumière donnait l’impression que l’œil était vivant ; et qu’il battait comme un cœur.
Au-dessus du trône, s’élevaient, tels les tuyaux d’un orgue médiéval grandiose, treize énormes cylindres, émettant chacun des vibrations lumineuses de différentes couleurs. Sauf, bien entendu, celui du milieu qui était noir comme minuit et d’une immobilité de mort.
Dans le pays d'Oz
La Cité d'Émeraude est la capitale imaginaire du Pays d'Oz dans les romans de L. Frank Baum. Elle apparaît pour la première fois dans Le Magicien d'Oz.
Située au centre du Pays d'Oz, la Cité d'Émeraude est au bout de la célèbre route de brique jaune qui commence au Pays Munchkin.
Dans Le Magicien d'Oz, les murs en sont verts, mais la ville n'est pas entièrement de cette couleur. Cependant, toutes les personnes qui entrent dans la cité doivent porter des lunettes teintées de vert, ce qui fait tout apparaître couleur d'émeraude.
La ville est décrite dans les livres d'Oz comme étant construite de verre vert, d'émeraudes et d'autres pierres précieuses. Parfois décrite comme complètement verte, la cité est aussi ornée d'or et ses habitants portent d'autres couleurs que le vert sur leurs costumes.
Le sixième livre de la série s'intitule The Emerald City of Oz. On y apprend que la cité comprend 9654 bâtiments et 57318 habitants.
Cité d’Emeraude dans la littérature
Découvrez les informations sur Cité d’Emeraude dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
2 ouvrages en rapport avec Cité d’Emeraude
- Les Loups de la Calla (La Tour sombre, 03/08/2004)
- Magie et cristal (La Tour sombre, 03/08/2004)
2 autres localités pour Tramée du Kansas
English translation
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