Abdallah dans la série "Tintin (Les aventures de Tintin)"

Abdallah est le jeune fils de l'émir du Khemed Mohammed Ben Kalish Ezab; il n'a que six ans lors de son apparition. C'est un véritable garnement, qui ne cesse de jouer des tours pendables, souvent à base de pétards, à toutes les personnes qu'il rencontre. N'ayant manifestement ni frère ni soeur, il se contente de martyriser les adultes de son entourage. Mais Tintin, puis le capitaine Haddock ne se laissent pas faire et lui administrent chacun une fessée, sans doute ses premières corrections jamais reçues.

C'est un enfant archi-gâté, à qui son père ne refuse rien ; certains de ses caprices auront, d'ailleurs, des conséquences désastreuses pour ce dernier. Fan de farces et attrapes, telles que pétards, pistolets à eau ou encore poudre à éternuer, cet enfant fait bien souvent tourner en bourrique les différents personnages de la bande dessinée, et plus particulièrement Haddock qu'il surnomme « Mille sabords ». Il semble néanmoins apprécier ce dernier, comme en témoigne la lettre (« A mon cher Milsabor ») qu'il lui a laissée lorsqu'il a quitté le château de Moulinsart avant de retourner chez lui dans Coke en stock.

Dans Tintin au pays de l'or noir, il est enlevé par un certain professeur Smith (qui n'est autre que le docteur Müller) et échappe aux griffes de celui-ci grâce à Tintin. Dans Coke en stock, l'émir, qui a été renversé par un rival aidé du marquis Di Gorgonzola (en fait Rastapopoulos) et de Müller, envoie Abdallah se réfugier au château de Moulinsart. Il y rend la vie impossible au capitaine Haddock, à Nestor et au professeur Tournesol. Il apparaît le temps de quelques cases dans Tintin et l'Alph-Art, en compagnie de son père qui se fait interviewer à la télé. Il en profite pour faire une farce au journaliste.

Finalement, cet enfant est mal élevé, au sens propre comme au figuré. Son père, trop occupé à gérer les affaires de son pays, achète la paix en gâtant son fils. Celui-ci se trouve désœuvré, ne comprenant pas le monde qui l'entoure et à qui personne ne parle vraiment. Dans son désert affectif, ses farces sont un SOS pour « faire l'intéressant ». Tintin le reconnaît quand, dans Coke en stock, commentant l'actualité dramatique du Khemed, il déclare : Pauvre gosse, dans le fond ! Il est trop jeune pour se rendre compte de la gravité de la situation.