Brutus
poète,
homme politique
Porcie (de 45 à 43 Av. J. C.) (de 45 à 43 av. J.-C.)
Les données sont présentes pour Roman Empire, mais soit il n'existe encore aucune image pour ce grade sur l'infobrol soit le nom du grade ne correspond pas totalement à la réalité. Il est donc classé comme grade fictif… | |||||||||||||||
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Informations complémentaires : Le préteur est de rang sénatorial, peut s’asseoir sur la chaise curule, et porter la toge prétexte. Il est précédé par deux licteurs à l’intérieur de Rome, et six hors du pomerium de l’Urbs. Sous la République, il est élu pour une durée d’un an par les comices centuriates. |
44 BC - October 23, 42 BC Consul
Les données sont présentes pour Roman Empire, mais soit il n'existe encore aucune image pour ce grade sur l'infobrol soit le nom du grade ne correspond pas totalement à la réalité. Il est donc classé comme grade fictif… | |||||||||||||
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Informations complémentaires : Les consuls sont des magistrats romains dont la fonction serait apparue lors de la fondation de la République, et qui sera abolie par Justinien en 541. Ils formaient un collège de deux magistrats qui, jusqu’au principat d’Auguste, étaient élus pour un an par le peuple romain réuni en comices centuriates. Ils exercaient l’imperium, pouvoir suprême civil et militaire, et commandaient les armées. Leur pouvoir n’était toutefois pas absolu car ils l’exerçaient sous le contrôle du Sénat et étaient exposés à l’éventuelle action d’obstruction d’un tribun de la plèbe. |
Brutus
Localisation
Marcus Junius Brutus Cæpio, dit Brutus, né vers 85 av. J.-C. à Rome et mort le à Philippes, est un sénateur romain, juriste et philosophe de la fin de la République romaine, fils de Servilia, la maîtresse de Jules César, auquel il porta le dernier coup, en le poignardant le
Brutus possède à la fois l'image du traître par excellence, pour sa participation à la mort du dictateur romain, qui lui avait pardonné son adhésion au parti de Pompée, et celle d'un homme vertueux, qui préféra toujours le salut de la République au sien.
Plutarque dresse de lui un portrait tragique et vertueux, constatant que « même ceux qui lui veulent du mal pour ce qu'il conjura à l'encontre de César, s'il y a eu aucune chose généreuse faite en toute la conjuration, l'attribuent à Brutus ».
Biographie
Origine
Brutus prétendait descendre de Lucius Junius Brutus qui, en -509, après le viol de Lucrèce, renversa le dernier roi de Rome, Tarquin le Superbe, et, de ce fait, fonda la République romaine. Bien que Plutarque ait rapporté et approuvé cette ascendance traditionnelle, il énonça aussi une origine plus prosaïque : selon certains, il serait issu d'une « maison populaire », Junius Brutus n'ayant pas eu de descendance, car il avait lui-même fait périr ses enfants.
Son père légitime était Marcus Junius Brutus, partisan de Marius, et sa mère Servilia Cæpionis, demi-sœur de Caton d'Utique. Il naquit en 85 av. J.-C. et tient de son oncle, qui l'adopta, son deuxième cognomen de Cæpio. Contrairement à une idée répandue et à une rumeur rapportée par Plutarque, Brutus n'a jamais été adopté par Jules César. L'hypothèse selon laquelle il serait le fils naturel de Jules César, affirmée par Plutarque, est généralement rejetée par les historiens modernes. Il a successivement un père légitime (M. Junius Brutus) et un père adoptif (Q. Servilius Cæpio), ainsi que deux beaux-pères (Ap. Claudius Pulcher, M. Porcius Cato), le second ayant également joué auprès de lui le rôle de père nourricier
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Jeunesse
Brutus passa une grande partie de sa jeunesse en Grèce à étudier la philosophie.
Il fut envoyé à Chypre en -58/-57 avec Caton d'Utique (Marcus Porcius Cato), son oncle, qui l'éleva, pour organiser l'annexion de l'île. Brutus y fit preuve de bonté envers la ville de Salamine de Chypre qui ployait sous les dettes. Il revint à Rome enrichi et commença son cursus honorum. Il obtint en -53 la questure en Cilicie où il s'enrichit encore plus. Sa conduite fut ensuite dénoncée par Cicéron.
La république agonisante est l'objet d'une lutte entre Jules César d'une part, et le Sénat, sous la protection de Pompée, de l'autre. Brutus suivit le parti de Pompée dans la guerre civile (bien que Pompée ait fait exécuter son père lorsque Brutus était enfant), pensant que c'était dans ce parti qu'il serait le plus utile à Rome, et combattit César à la bataille de Pharsale (-48). Choisissant d'oublier cet épisode, César, qui, d'après Plutarque, le considérait comme son propre fils, l'appela auprès de lui après sa victoire, et le combla de faveurs. César lui fit gravir les échelons du cursus honorum traditionnel. Il fut nommé gouverneur de Gaule cisalpine pour -46/-45, puis préteur urbain pour l'année -44, préféré alors à son concurrent, Caius Cassius Longinus, futur assassin, lui aussi, de César, qui fut nommé préteur pérégrin. Ces faveurs « intéressées » ne l'empêchèrent pas de garder ses idéaux républicains et de vertu.
Assassinat de César
Devenu préteur, son tribunal fut constamment couvert de lettres lui enjoignant d'être digne du nom de Brutus, son aïeul revendiqué qui avait mis fin à la période royale de Rome, tandis qu'on soupçonnait César de vouloir se faire proclamer roi. Restant fermement républicain malgré les faveurs de César, il participa à l'organisation d'un attentat contre le dictateur avec Cassius Longinus, Publius Servilius Casca, Cimber Tillius et Decimus Junius Brutus Albinus, lui aussi ami de César. Les conjurés firent valoir la fidélité de Brutus aux idéaux de ses ancêtres.
Aux Ides de Mars, il fut présent au Sénat et donna un coup de poignard à César, mais refusa que les conjurés assassinent également Marc Antoine. César, au moment de mourir, le voyant au nombre des conjurés, se serait alors écrié en grec « καὶ σύ, τέκνον » (« Kaì sú, téknon », en latin « Tu quoque mi fili »), signifiant « Toi aussi, mon fils ».
Lutte contre les triumvirs, bataille de Philippes et mort
Après ce meurtre et sous la pression des partisans de César, Brutus se réfugia sur le Capitole avec les conjurés et finit par rejoindre Athènes, puis sa province de Crète. Contrairement à Cassius, il fit preuve de clémence et de modération pendant les sièges de villes en Orient, en tentant notamment de protéger les édifices. Poursuivi par Marc Antoine qui voulait venger à la fois la mort de César et celle de son propre frère, Caius Antonius, assassiné sur les ordres de Cassius et Brutus en représailles de la mort de Cicéron (43), il rejoignit Cassius. La bataille décisive les opposa à Marc Antoine et Octave dans la plaine de Philippes, dans la province de Macédoine. Dans un premier temps, les troupes de Brutus s'emparèrent du camp d'Octave, tandis qu'Antoine massacrait les légions de Cassius. Ce dernier, persuadé de la défaite de Brutus, se suicida.
À nouveau vaincu trois semaines plus tard par Antoine (et Octave dans une moindre mesure), Brutus se suicida. On dit qu'il se serait écrié en mourant, le 23 octobre 42 av. J.-C. : « Vertu, tu n'es qu'un mot ! » ; mais ces paroles de désespoir n'ont rien d'historique. En apprenant la nouvelle, sa veuve, Porcia, la fille de Caton d'Utique, se serait suicidée en avalant des charbons ardents, mais ce point est discuté. Robert Garnier a composé une tragédie sur ce sujet : Porcie (1568). La dépouille de Brutus fut envoyée à ses vainqueurs.
On peut dire que sa mort marqua définitivement la fin de la République. Octave et Antoine affirmèrent leur pouvoir avant de se déchirer eux-mêmes.
Astérix le Gaulois
Dans la bande dessinée Astérix, Brutus est présenté comme le fils adoptif et unique héritier de César. César lui lance très souvent « Tu quoque mi fili » ou « Toi aussi, mon fils » dans des circonstances dont la légèreté contraste avec les circonstances historiques de cette phrase — par exemple aller déjeuner dans La Zizanie. Dans Les Douze Travaux d'Astérix, on peut voir Brutus siéger avec les conseillers de César et « jouer » constamment avec un couteau. Jules César finit par lui dire : « Brutus ! Cesse de jouer avec ce couteau ! Tu finiras par blesser quelqu'un ! » (il se blesse effectivement lui-même). Il est le principal antagoniste dans Le Fils d'Astérix, où il veut enlever l'enfant en question et finit par brûler le village des irréductibles. Son physique change au fil des cinq albums où il apparaît : dans Astérix gladiateur, il a un visage carré qui s'allonge dans La Zizanie et Le Devin ; et enfin Le Fils d'Astérix le présente sous les traits de Tony Curtis.
Il est interprété dans les adaptations au cinéma de cette série successivement par Didier Cauchy, Victor Loukianenko et Benoît Poelvoorde.
Source: Wikipedia ()
Albums dans lesquels figure Brutus
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