Harare, Simbabwe
Statistiques
Pour l'instant le site comporte pour Harare 2 sous-entités, ce qui représente 6 % des villes Simbabwe.
Localisation
Harare : descriptif
- Harare
Harare ou Hararé (anciennement Salisbury) est la capitale et la plus grande ville du Zimbabwe, en Afrique australe. Baptisée Salisbury lors de sa fondation en 1890, au nom du Premier ministre britannique de l'époque, elle fut le chef-lieu puis la capitale de la Rhodésie du sud (1895-1965 et 1979-1980), de la fédération de Rhodésie et du Nyasaland (1953-1964), de la Rhodésie (1965-1979) et du Zimbabwe-Rhodésie (1979)
Rebaptisée Harare en 1982, au nom du chef Shona Neharawa, c'est une métropole de 2,8 millions d'habitants (cité 1,9 million) et le centre des activités commerciales du Zimbabwe.
Histoire
Le site de la capitale du Zimbabwe était autrefois habité par des Shonas qui se désignaient comme Ne-Harawa, d'après le nom de leur chef et qui signifiait « Celui qui ne dort pas ». À la suite de luttes claniques, ce peuple fut déporté vers le plateau dominant la vallée du Zambèze par le clan du chef Gutsa.
Le , la colonne de pionniers du major Frank Johnson, accompagnée d'une escorte armée, arrivait dans une prairie plate et marécageuse bordée par une abrupte colline rocheuse (le kopje), dominant le site de l'actuelle Harare. Le lendemain, 13 septembre, la cérémonie de hissage du drapeau britannique (Union Jack), sur le futur Cecil square (actuel African unity square), marquait la naissance de Fort Salisbury, baptisé en l'honneur du premier ministre britannique de l'époque, Lord Robert Cecil, marquis de Salisbury.
Le site à l'origine prévu pour créer le fort était le mont Hampden, situé 15 kilomètres plus loin, mais le colonel Edward Graham Pennefather (1850–1928), le chef de toute l'expédition de la British South African Company (comprenant la colonne de pionniers et son escorte armée) décida que le site du kopje était préférable du fait de la présence d'une petite rivière, la Mukuvisi, permettant de fournir de l'eau. Quand la colonne arriva, la zone était marécageuse et la première zone à être drainée fut celle où était située cette rivière (actuelle zone de Causeway). La première rue est baptisée Pioneer Street (actuelle Kaguvi Street). Une petite localité commença à se développer anarchiquement autour du kopje avant que le capitaine Thomas Ross ne réalise en 1891 le premier plan d'urbanisme, traçant des rues au cordeau orientés nord/sud parallèlement au Kopje et autour d'une zone de jardins trop marécageuse pour le développement. Ce plan d'urbanisme comportait aussi des zones résidentielles, une zone commerciale au pied du Kopje le long de la rue Pioneer (avant de se développer plus tard le long de manica road), des bâtiments administratifs et le fort lui-même bâti sur Cecil Square. Une vaste zone fut aussi attribuée aux pâturages Les débuts de la ville sont difficiles et marqués par les tensions entre les Britanniques et les Matabélés, une grave épidémie de variole en 1895 suivie d'une invasion de criquets, de la peste bovine en 1896 et de la Première Chimurenga. Salisbury devint une municipalité en 1897 avec son premier maire élu, W.E. Fairbridge. Le centre d'activité de la ville se déplace alors progressivement de la zone du kopje vers Manica Road (actuelle Robert Mugabe road). En 1899, la ville est reliée par le chemin de fer à Beira puis, en 1902, à Bulawayo.
Ce sont néanmoins les administrateurs de la British South Africa Company (BSAC) qui dirigent réellement la ville jusqu'à la création de la colonie de Rhodésie du Sud en 1923 et que Salisbury en devienne officiellement sa capitale.
Dès 1892, la ségrégation avait été organisée à Salisbury entre les colons et les populations noires. Les premiers vivent d'abord près du kopje, dans des tentes, dans leurs chariots à bœufs puis dans des bâtiments préfabriqués avant de se construire des huttes ou des cottages à toit de chaume. Par la suite, ces cottages deviendront plus grands et aggrémentés de vérandas. Le Sanitary board avait établi pour les seconds une native location à un kilomètre au sud du kopje. Au tout début, une petite dizaine d'huttes abritait les employés noirs puis en 1907, une zone de 25 hectares avait été affectée au logement des travailleurs noirs de Salisbury aux environs de l'actuelle Mbare. Dans les années 1930, un nouveau quartier pour la population noire (native setlement) est également établi à Highfiel farm.
En 1935, Salisbury se voit accorder le rang de cité. Elle est devenue la plus grande ville coloniale de la région et la plus développée, hors Afrique du Sud.
Dans les années 1940, Salisbury est le lieu choisi pour former 10 000 aviateurs du Commonwealth et alliés. Dans les années suivantes, en pleine expansion économique, elle attire de nombreux émigrants en provenance du Royaume-Uni, alors en pleine crise économique.
Capitale de la Fédération de Rhodésie et du Nyassaland, Salisbury continue de se développer très vite jusqu'en 1965, année de la déclaration unilatérale d'indépendance de la Rhodésie par Ian Smith.
La ville végète alors, incertaine sur son avenir et la cible des actions de sabotage de la guérilla.
En 1980, elle devient la capitale du nouvel État indépendant, renommé le Zimbabwe.
Surnommée depuis longtemps la « Sunshine City », Salisbury est rebaptisé du nom de son township principal, Harare, lors du deuxième anniversaire de l'indépendance en avril 1982, rendant ainsi hommage au chef tribal des Ne-Harawa (le township prend alors le nom de Mbare).
Au cours des années 1980 et début des années 1990, les autorités rebaptisent ses artères et ses squares et font retirer les monuments célébrant la Rhodésie telle que la statue de Cecil Rhodes qui trônait devant le Parlement et qui peut aujourd'hui être aperçue aux Archives nationales.
2005, destruction des bidonvilles
En mai 2005, le gouvernement zimbabwéen entreprend dans le cadre de l'opération Murambatsvina connue officiellement sous le nom d'Operation Restore Order une campagne controversée de démolition qui suscite une vive réaction de la communauté internationale car elle a eu lieu sans préavis ni proposition de logement alternatif aux 700 000 personnes déplacées et affectées par la campagne de démolition.
Le gouvernement zimbabwéen détruit les bidonvilles, notamment des marchés informels, en avançant comme prétexte la montée de la criminalité et les risques de maladies imputables à la promiscuité.
L'ONU décide de mobiliser une aide humanitaire internationale pour permettre au gouvernement de Harare de s'occuper des victimes, mais l'offre est déclinée par les autorités du pays estimant que l'aide extérieure n'est pas nécessaire.
En mai 2006, plus de 10 000 autres personnes sont expulsées pour les mêmes motifs.
- ↑ Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 120
- Histoire de Harare, Zimfield
- ↑ Humphrey Nyambiya, Challenges of managing colonial heritage in a post colonial era : a case study of colonial heritage in Harare, Zimbabwe, Journal of Sustainable Development in Africa, 2019, p 2 à 4
- ↑ Peter Jackson, Historic building of Harare, Quest publishing, 1986 p 6
- ↑ Peter Jackson, Historic building of Harare, Quest publishing, 1986 p 13
- ↑ Peter Jackson, Historic building of Harare, Quest publishing, 1986 p 8-11
- ↑ Britannica, Harare, britannica.com, USA, consulté le 20 juillet 2019
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 21/01/2025
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