Venezuela

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Statistiques

Le pays comporte actuellement 93i entités, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.

Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.

RegionRécurence
RegionRécurence
Miranda000009 9 localités
Zulia000008 8 localités
Aragua000008 8 localités
Anzoategui000006 6 localités
Carabobo000006 6 localités
Bolivar000005 5 localités
Tachira000005 5 localités
Guarico000005 5 localités
Falcon000004 4 localités
Yaracuy000004 4 localités
Vargas000004 4 localités
Portuguesa000004 4 localités
Merida000004 4 localités
Lara000004 4 localités
Nueva Esparta000003 3 localités
Cojedes000002 2 localités
Barinas000002 2 localités
Trujillo000002 2 localités
Sucre000002 2 localités
Distrito Capital000001 1 localité
Delta Amacuro000001 1 localité
Monagas000001 1 localité
Apure000001 1 localité
Amazonas000001 1 localité

Venezuela : descriptif

Informations de Wikipedia
Venezuela

Le Venezuela, ou Vénézuéla,, ([venezɥela], ; en espagnol : [beneˈswela] ), en forme longue la république bolivarienne du Venezuela, en espagnol República Bolivariana de Venezuela, nom officiel en l'honneur de Simón Bolívar, est une république fédérale située dans la partie la plus septentrionale de l'Amérique du Sud, bordé au nord par la mer des Caraïbes, à l'est-sud-est par le Guyana, au sud par le Brésil, au sud-ouest et à l'ouest par la Colombie. La langue nationale du Venezuela est l'espagnol et sa capitale et principale métropole est Caracas

Le pays est majoritairement de religion catholique

Sa population est composée essentiellement de métis

Le Venezuela est une puissance énergétique majeure avec des réserves prouvées de 302 milliards de barils de pétrole, ce qui en fait le premier pays au monde dans le classement par réserves de pétrole prouvées devant l'Arabie saoudite, mais près des trois quarts de ces réserves (224 milliards de barils) sont des sables bitumineux, dont l'exploitation est malaisée et très polluante. Le pays est riche de bien d'autres matières premières – gaz, ressources hydrauliques avec le barrage de Guri, le 4e plus important au monde, avec une puissance installée de quelque 10 200 MW – d'une importante diversité géographique et d'une mégadiversité remarquable

Sa devise est Dios y Federación (« Dieu et Fédération ») et son hymne le Gloria al Bravo Pueblo (« Gloire au peuple brave »). Le Venezuela est un pays membre de l'ONU, de l'OPEP et de l'ALBA

Il est actuellement suspendu du Mercosur, dont il est membre de plein droit.

Histoire

À l'époque précolombienne, le territoire de l'actuel Venezuela est habité par plusieurs peuples dont des Kalinago, des Arawaks et des Cumanagotos.

Christophe Colomb est le premier conquérant au service de l'Espagne à atteindre cette région le , lors de son troisième voyage. Au début du Espagnols commencèrent à coloniser les îles et les régions côtières. L'un des premiers établissements coloniaux du Venezuela est la ville — aujourd'hui disparue — de Nueva Cádiz dans l'île de Cubagua. Les villes Cumaná et Coro, fondées en 1515 et en 1527, sont les premières colonies d'importance dans le pays.

Colonisation

Le premier trait historique d'une colonisation du territoire vénézuélien est allemand avec la famille Welser originaire d'Augsbourg. Avec l'accord du régime impérial basé à Vienne, Bartholomé Welser commence cette entreprise et il finance les expéditions pour la recherche d'or et le mythique Eldorado. Cette première colonisation de plusieurs gouvernants allemands ne dure que 28 ans et est abandonnée en 1556.

Ce sont les Espagnols qui, au cours des trois siècles suivants, réalisèrent la colonisation et l'administration de l'actuel territoire vénézuélien, notamment à travers les cabildos coloniaux.

Guerres d'indépendance

Timbre poste émis en commémoration des cent ans du Venezuela indépendant.

Plusieurs conspirations contre les représentants de la couronne espagnole précédent les guerres d'indépendance.

À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe, inspirés par les révolutions américaines, françaises et haïtiennes, les futurs héros de la nation incarnent un effort d'émancipation et d'indépendance des colonies espagnoles en Amérique.

Le , une assemblée est formée à la suite de la destitution de Vicente Emparan par l'intermédiaire de l'Acte du 19 avril 1810, gouverneur de la capitainerie générale du Venezuela.

Le , le Venezuela se déclare indépendant et cela déclenche la réaction de la couronne espagnole. Simón Bolívar est le grand leader de ce mouvement et des luttes pour la construction d'une nouvelle nation.

Grande Colombie

Guerre d'indépendance du Venezuela en 1823.

Le , à Angostura, aujourd'hui Ciudad Bolívar, est réuni en congrès constituant pour la nouvelle République. La république de Colombie, ou Grande Colombie, est un État défini par le Congrès d'Angostura, dans le territoire du vice-royauté de Nouvelle-Grenade de l'Empire espagnol. Celui-ci comprend les territoires des quatre pays actuels que sont la Colombie, l'Équateur, le Panama et le Venezuela.

Caudillos

Des intérêts vénézuéliens et les vastes distances entre les départements de la nouvelle République font éclater le rêve de Bolivar et redéfinissent les territoires comme les territoires de pays bien distincts. Au Venezuela, le plus charismatique de ses généraux, le général José Antonio Páez, est à la tête des revendications et de la séparation définitive en 1831.

Lui et d'autres caudillos militaires réalisent la conquête du pouvoir au cours des années qui suivent.

Guerre fédérale et libéralisme jaune

Au cours du guerre fédérale », également connue sous le nom de « Grande guerre » (1859-1863). Les libéraux représentent les régions caféières de l'est du Venezuela, plus modernistes et connectées au commerce international. Ils sont aussi appelés « fédéralistes » car ils veulent une plus grande autonomie pour les provinces, s'opposent au parti conservateur, accusé de monopoliser les postes de gouvernement et la propriété foncière, et d'opposer l'intransigeance à toute velléité de réforme.

C'est la plus grave et la plus sanglante des guerres civiles connues par le Venezuela depuis qu'il a accédé au début vingtième siècle à l'indépendance. Sous la forme de guérilla, elle cause près de deux cent mille morts, souvent du fait de la faim ou de la maladie, dans un pays d'un peu moins de deux millions d'habitants.

Le Venezuela apparaît alors comme une addition d'enclaves autour des ports du commerce international. Caracas détient le port La Guaira, desservi par le chemin de fer, Valencia a Puerto Cabello, tandis que Maracaibo constitue elle-même une enclave, reliée par le réseau fluvial au Lac Maracaibo et aux régions caféières des Andes, comme Táchira, proche de la Colombie caféière. Le triomphe des fédéralistes sur les conservateurs s'obtient au prix le plus coûteux en vies perdues, en dévastations et pertes matérielles.

Le libéralisme jaune est le nom de la période qui succède à la guerre civile et sous laquelle Antonio Guzman Blanco modernise le pays et lui donne son ordre définitif.

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Le blocus Anglo-Allemand du Venezuela en 1902-1903.

Après les régimes militaires et dictatoriaux, le Venezuela change véritablement en 1935 après la mort du général Juan Vicente Gómez, chef d'État pendant 27 ans. L'exploitation pétrolière commence en 1917. Les compagnies multinationales arrivent en 1922. Ces événements majeurs bouleversent l'activité économique du pays. Le Venezuela, pays neutre lors du premier conflit mondial, officialise son soutien aux pays alliés lors de la Seconde Guerre mondiale.

La démocratie commence à s'installer à partir de 1958. Le Parti communiste reste cependant interdit et la gauche légale subit une répression constante qui conduit aux assassinats de ses dirigeants, tandis que des mouvements de guérilla communistes ou castristes sont actifs dans les années 1960 et 1970 (Forces armées de libération nationale en particulier).

En 1950, le Venezuela est classé au . Cette aubaine poussée par les revenus pétroliers croissants se prolonge jusqu'à la fin des années 1980, date à laquelle le pays est encore considéré comme le plus riche d'Amérique Latine; en 1976 l'agence de notation Moody's note la dette du Venezuela Aaa, la meilleure note possible.

Le pétrole est une véritable manne pour le Venezuela, qui se lance dans d'ambitieux projets d'État comme le pont du Général Rafael Urdaneta (deuxième plus grand d'Amérique Latine), la centrale hydroélectrique de Guri (quatrième plus grande au monde), ou encore les tours jumelles de Parque Central (les plus grandes d'Amérique Latine entre 1979 et 2003, avec 225 raffinerie d'Amuay (deuxième plus grande au monde).

Dans les années 1980, le Venezuela est contrôlé par une coalition rassemblant les principaux partis de cette époque : l'Action démocratique (AD, Acción Democratica, social-démocrate), le COPEI (Comité d'organisation politique électorale indépendante, social-chrétien) et l'Unión Republicana Democrática (Union républicaine et démocratique, social-libéral). Les et , le peuple se soulève à Caracas et aux alentours, à la suite d'une explosion des tarifs, notamment des transports en commun, et des réformes économiques inspirées par le néolibéralisme, à la suite d'accords avec le Fonds monétaire international. Le deuxième jour, le président Carlos Andrés Pérez déclenche le plan Avila et envoie l'armée contre la population révoltée, tuant plus de 3 000 personnes en quelques jours.

Années Chavez

En 1992, dans un pays où les couches populaires sont ruinées, se produisent deux tentatives de coup d'État (en février et novembre), dont l'une dirigée par Hugo Chávez.

Le début du Hugo Chávez, qui dirige le pays pendant quatorze ans (1999-2013) jusqu'à sa mort. Il est élu le pour un premier mandat courant de 1999 à 2004, réélu le pour la période 2001-2007 (à la suite de la modification de la constitution qu'il a impulsée). En 2002, il subit une tentative de coup d'État pour le destituer. Il est réélu le pour la période 2007-2013 et puis à nouveau le , alors qu'il a un cancer, pour la période 2013-2019. Il quitte le pouvoir et meurt le . Avant sa mort, Chávez désigne comme son successeur son ancien ministre des Affaires étrangères et vice-président Nicolás Maduro. À sa mort, Nicolas Maduro devient président par intérim puis remporte une nouvelle élection présidentielle avec 50,62 % des voix, élection contestée par le leader d'opposition Henrique Capriles, malgré la présence d'observateurs internationaux.

Les années Chavez sont caractérisées par une augmentation des dépenses sociales qui permettent une réduction des inégalités, une diminution du taux de pauvreté, du chômage (avec néanmoins 40 % de la population active employée dans le secteur informel et le reste dans le secteur public) et de la malnutrition. Cette politique sociale est rendue possible par une large augmentation de la dette du pays qui passe de 28 à 130 milliards de dollars (le pays devenant fortement dépendant de la Chine, son principal créancier) et par l'envolée du prix du pétrole des années 2000, l'État utilisant largement les bénéfices de la compagnie pétrolière étatisée PDVSA. Du fait de l'absence de réformes économiques, la situation du pays se tend immédiatement dès que le cours du baril s'effondre à partir de 2008. En dépit des richesses naturelles du pays, Chavez laisse un secteur privé et un tissu industriel atrophiés, un large clientélisme, une inflation très importante et une population aux prises avec des pénuries alimentaires chroniques. Ces années sont également marquées par une forte aggravation de la criminalité avec, selon les ONG, un quadruplement du taux d'homicides.

Années Maduro
Manifestations de 2014 à 2017 au Venezuela.

Les élections législatives du 6 décembre 2015 donnent une large victoire à l'opposition dans un contexte de crise économique, sociale et politique. Le Parlement vénézuélien, contrôlé par l'opposition de centre-droit, approuve le l'ouverture d'un procès en destitution contre le président socialiste Nicolás Maduro, bien que la constitution ne prévoie pas une procédure de destitution, mais une procédure pour manquements au devoir de sa charge. Après une longue période de blocage politique (les pouvoirs exécutif et législatif se paralysant mutuellement), le , la Cour Suprême, favorable au pouvoir chaviste, décide de s'arroger les pouvoirs du Parlement ; mais le elle y renonce. Dans un contexte de violences et de contestation sociale, le président Maduro tente en de contourner le Parlement en faisant élire une Constituante entièrement contrôlée par les chavistes. L'opposition choisit de boycotter cette constituante, accusant le régime de malversations électorales. Zeid Ra'ad Zeid Al-Hussein, Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, dénonce « un usage excessif de la force » par les autorités vénézuéliennes à l'égard des manifestants.

Les ambassadeurs des 28 pays de l'Union européenne (UE) ont donné leur feu vert le à l'adoption de sanctions, dont un embargo sur les livraisons d'armes, contre le Venezuela. Ces sanctions interdisent également aux entreprises européennes de livrer du matériel de surveillance électronique pouvant servir à réprimer l'opposition au régime du président Nicolás Maduro ; elles prévoient également la mise en place d'un cadre juridique permettant à l'Union européenne de placer ensuite sur sa liste noire des personnalités ou entités sanctionnées pour leur implication dans la répression.

Plusieurs organisations internationales et de nombreux analystes attribuent partiellement la crise économique que vit le Venezuela aux sanctions économiques et diplomatiques imposées par les États-Unis et l'Union européenne. Selon Michelle Bachelet, Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, le volet de sanctions imposées en août 2019 par les États-Unis « [ne contient] pas suffisamment de mesures pour atténuer leur impact sur les couches les plus vulnérables de la population ». Elle réitère ces inquiétudes dans un rapport déposé en décembre 2019 sur la situation des droits de l'homme au Venezuela.

Selon les Nations unies, 1,6 million de personnes ont quitté le Venezuela au cours de la seule année 2015. En , face à cet afflux, le Brésil déploie 3 200 soldats à sa frontière pour assurer la sécurité des résidents brésiliens et des migrants vénézuéliens.

Le , Juan Guaidó, président du Parlement, s'autoproclame « Président en exercice » du Venezuela et prête serment au cours d'une manifestation organisée à Caracas. Guaidó obtient immédiatement la reconnaissance des États-Unis, du Canada, du Brésil, de la Colombie et du Pérou,. La France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Union européenne se disent prêts à reconnaître Juan Guaidó en tant que « Président en exercice » si Nicolás Maduro n'organise pas d'élections libres d'ici le ,. Luis Almagro, secrétaire général de l'OEA, apporte également son soutien à Guaidó. Cependant, Maduro se maintient au pouvoir grâce à l'appui des forces armées ; il continue également de bénéficier du soutien diplomatique de Cuba, de la Bolivie, de la Turquie et de la Russie,.

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Géographie

Le territoire vénézuélien s'étend depuis les environs de l'équateur jusqu'au nord du onzième parallèle. Sa superficie est de 916 445 km2.

Sur le continent, le Venezuela possède des frontières avec le Guyana à l'est-sud-est, le Brésil au sud, la Colombie au sud-sud-ouest et à l'ouest, enfin à quelques dizaines de milles marins au large des côtes de la Mer des Caraïbes au nord, se trouvent les Antilles néerlandaises (Aruba, Bonaire, Curaçao) et Trinité-et-Tobago (ex-GB). De manière très schématique, trois grandes régions géographiques composent ce pays :

  • au nord et à l'ouest, le littoral et les Andes ; la pointe septentrionale de la cordillère des Andes culmine à 4 978 Pico Bolívar. Elle enserre le lac Maracaibo et se prolonge vers l'est en longeant la côte ;
  • au centre du pays, de vastes plaines, appelées les Llanos (plaines en espagnol) occupent le nord du bassin de l'Orénoque et de ses affluents Arauca et Apure. Le fleuve se jette dans la Mer des Caraïbes par un énorme delta marécageux qui occupe toute la région nord-est du pays (Delta Amacuro) ;
  • au sud-est le massif guyanais, au sein duquel le sud du bassin de l'Orénoque avec son affluent Caroní ; c'est une région sauvage, qui constitue un des lieux les plus attractifs du pays : les chutes de Salto Ángel, hautes de 979 mètres, sont reconnues comme les plus hautes chutes d'eau du monde.

Le Venezuela possède également 72 îles, dispersées dans la mer des Caraïbes et dans l'océan Atlantique, regroupées dans les Dépendances fédérales. Margarita est la plus grande et la plus peuplée.

Le Venezuela est la premier pays d’Amérique latine à perdre la totalité de ses glaciers qui s’étendaient sur 1 000 hectares, soit 10 kilomètres carrés, un siècle plus tôt.

Biodiversité

Le Venezuela avait un score moyen de l'Indice d'intégrité du paysage forestier 2019 de 8.78, le classant .

Le Venezuela est l'un des 17 pays qualifiés de « mégadivers » au monde, en raison de sa richesse en flore et en faune, vraisemblablement due à sa situation géographique (entre le nord de l'Amérique du Sud et la mer des Caraïbes, facilitant ainsi la migration des espèces), en plus d'avoir un climat constant tout au long de l'année. Cela a favorisé, pendant des millénaires, en particulier dans les zones montagneuses et fraîches (comme la chaîne de montagnes côtières, la chaîne de montagnes Perijá, la chaîne de montagnes de Merida et le massif guyanais) l'adaptation, l'isolement et la préservation de la vie de nombreuses espèces animales et végétales, principalement endémiques.

Il existe quelque 105 aires protégées au Venezuela, qui couvrent environ 26 % de la surface continentale, marine et insulaire du pays.

Le Venezuela se positionne dans le monde comme le sixième pays le plus riche en biodiversité pour ce qui est des espèces animales et végétales accueillies. En raison du manque de biologistes et de spécialistes vénézuéliens et du tarissement des financements et de ressources pour la recherche,, peu d'expéditions ont été effectuées dans les régions de l'intérieur, qui sont ainsi peu étudiées en profondeur, voire méconnues des botanistes et d'autres spécialistes. Pour cette raison, il existe encore de nombreuses espèces non découvertes ni comptabilisées. On estime ainsi que le nombre total de plantes vasculaires pourrait passer de 21 073 (actuellement découvertes) à 30 000-35 000 ou même plus si cet espace était suffisamment étudié.

Liste du nombre d'espèces selon leur genre :

  • 1 420 espèces d'oiseaux (dont 48 endémiques) ;
  • 413 espèces de reptiles ;
  • 363 espèces de mammifères ;
  • 1 723 espèces de poissons ;
  • 21 073 espèces de plantes vasculaires.

Grandes villes

Vue aérienne sur une partie de Caracas.

La capitale du Venezuela, Caracas, s'étend d'est en ouest de l'autre côté de la cordillère côtière, à quelque 900 mètres d'altitude. Il faut compter environ une demi-heure pour parcourir la trentaine de kilomètres qui sépare l'aéroport, situé en bord de mer, de la ville. Près de cinq millions d'habitants résident dans la métropole. Les quartiers pauvres s'appellent les ranchos. Des pluies diluviennes, suivies d'importants glissements de terrain dans des zones fortement peuplées proches de l'aéroport international Simon Bolivar (La Guaira - État de La Guaira) ont fait des milliers de morts en décembre 1999. Cette triste page de l'histoire vénézuélienne est couramment appelée « La tragédie » par les autochtones.

Maracaibo, capitale de l'État de Zulia, est la deuxième métropole du pays. Parmi les villes les plus peuplées suivent : Valencia, Maracay et Barquisimeto.

Vue de Maracay.

Frontières terrestres

  • 2 200 Brésil ;
  • 2 050 Colombie ;
  • 743 Guyana.

Cependant, le Venezuela revendique le territoire de l'Essequibo, correspondant à 62 % du Guyana actuel — dans lequel vit 17 % de sa population — allant parfois à repousser ses frontières jusqu'au Suriname. Sur les cartes du Venezuela, le Guyana est indiqué en tant que zone en réclamation (v. infra). Le 3 décembre 2023, un référendum sur l'annexion de l'Essequibo a été organisé.

Drapeau

Drapeau national du Venezuela.
Drapeau civil du Venezuela.

Le , le Parlement du Venezuela adopte la modification du drapeau national afin de l'adapter à la révolution socialiste du président Hugo Chávez, à l'initiative du projet. Entièrement contrôlé par les partisans du chef de l'État à la suite du boycott des élections législatives par l'opposition en décembre, le Parlement a approuvé l'ajout d'une huitième étoile, pour rendre honneur à l'ancienne province de Guyane qui a lutté pour l'indépendance tout comme les sept autres. Les députés vénézuéliens ont également modifié le galop du cheval blanc figurant sur l'écusson national afin de le tourner, non plus vers la droite, mais vers la gauche, afin de symboliser l'orientation politique du gouvernement. Toutefois, en termes d'héraldique, le cheval se déplace vers la dextre, ce qui rend le message un peu confus. Le Parlement a également décidé certains ajouts sur l'écusson, tels qu'un kayak, un arc et une flèche représentant les armes des indigènes ou une machette de paysan, en hommage aux racines des descendants d'origine africaine.

Organisation territoriale

Revendications territoriales

L'Essequibo, zone comprise entre la frontière entre le Guyana et le Venezuela et le fleuve Essequibo à l'est, est revendiqué par le Venezuela. Cette revendication est ancienne — elle remonte à l'indépendance du Venezuela —, la Guayana Esequiba faisant auparavant partie de la Grande Colombie. Ce litige est ravivé depuis 2015 par la découverte d'un important gisement pétrolier dans les eaux territoriales de l'Essequibo. En décembre 2023, le référendum organisé par Nicolás Maduro, malgré un taux de participation faible, permet de dégager une nette approbation de la population pour l'annexion de l'Essequibo. Le 5 décembre, la compagnie pétrolière publique PDVSA commence à attribuer des licences d'exploitation de pétrole et de gaz dans la zone.

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Culture

Musique

La musique du Venezuela est influencée par ses origines espagnoles, amérindiennes et africaines. La culture autochtone est aujourd'hui présente dans la musique à travers certains instruments, entre autres le cameo, un tambour, et le fotuto, une sorte de trompette. La culture espagnole a permis l'introduction des instruments comme la guitare, les instruments à cordes, les vents et différents types de percussions (différents des tambours indiens) et de nombreux genres populaires, dont le galerón , le corrido et la guaracha. La musique de la région des Llanos (música llanera), que l'on retrouve dans d'autres pays hispano-américains est un exemple de musique née à l'époque de la colonie espagnole. Le merengue venezolano est aussi de grande transcendance nationale.

La musique populaire dite d'origine afro-antillaise (basée sur la musique populaire espagnole de la Renaissance et des rythmes comme les sevillanas) est reine dans le cœur de la plupart des Vénézuéliens. La salsa en général, le merengue dominicain, la bachata, la cumbia et la gaïta (typique de l'époque de noël) font danser et vibrer les gens de tous les âges dans l'ensemble du pays. Oscar D'León est sans contestation le plus reconnu des salseros vénézuéliens dans le monde.

L'intérieur du théâtre Teresa-Carreño, qui dispose de quelque 2 700 places.

L'instrument national par excellence est le « cuatro », similaire à la guitare, mais plus petit et doté de quatre cordes ; d'une très particulière sonorité, il est la base musicale de tous les « conjuntos criollos », petits orchestres créoles (du pays), appelés aussi « conjuntos de harpa, cuatro y maracas », qui accompagnent les chanteurs de joropo, de valses criollos, de jotas margariteñas, de gaïtas maracuchas (de Maracaibo), etc.

Depuis quelques années, le Venezuela a obtenu une notoriété mondiale grâce au système national d’orchestres symphoniques pour jeunes, avec plus de deux cent mille participants de tous les coins du pays et des quartiers les plus démunis ; ce système (El Sistema), fondé par Abreu, a démocratisé et popularisé l'amour pour la musique classique de tous les temps. Contrairement à une idée reçue, le système existe depuis la présidence de Carlos Andrés Pérez dans les années 1970 et non pas depuis l'époque d'Hugo Chavez. Au départ, le mouvement était un pur mouvement musical et n'était pas le fruit d'une récupération nationaliste et politisée comme à l'heure actuelle par le parti officiel. Aujourd'hui, un grand nombre de très jeunes virtuoses, chefs d'orchestre et musiciens sont très prisés dans les meilleures salles de concert du monde. Gustavo Dudamel est aujourd'hui le plus grand chef d'orchestre vénézuélien, reconnu dans tout le monde.

El Sistema se répand peu à peu, par exemple aux États-Unis dans la ville d'Atlanta où le bassoniste Dantès Rameau a lancé avec un succès fulgurant l'Atlanta Music Project, soutenu par la Municipalité, mais aussi par beaucoup de sponsors individuels et industriels (Coca Cola, AOL, etc.). Il est question également d'un essaimage en France (Toulouse).

Le célèbre violoniste français Jean-Luc Ponty a composé un morceau intitulé Caracas.

Alimentation

La céréale la plus consommée est le riz. Vient ensuite le blé, utilisé pour le pain (y compris la baguette à la française, appelée canilla). La farine de maïs est particulièrement utilisée dans la arepa qui accompagne les plats (comme le pain) ou qui peut être fourrée. La Hallaca, est incontournable durant la période de Noël : il s'agit d'une pâte de maïs mélangée à de la viande en sauce avec des légumes cuite dans une feuille de bananier, dans le genre des tamales mexicains. Le pan de jamón est également un plat typique de Noël. Ce pain au jambon est préparé, cette fois-ci, avec de la farine de blé.

Le plat le plus courant est le pabellón criollo fait de viande de bœuf en lanières, de riz, de haricots noirs et de bananes frites.

Les desserts sont d'origine espagnole et dérivent de ceux préparés par les nonnes dans les couvents, comme le riz au lait ou le bienmesabe. Ce dernier a été adapté au pays en devenant un gâteau à la noix de coco.

Sports

Le sport national est le baseball, historiquement très populaire au Venezuela. Cependant le football connaît un gros gain de popularité d'années en années, notamment grâce aux progrès de l'équipe nationale, qui était traditionnellement le parent pauvre du football sud-américain (seul pays du continent à ne s'être jamais qualifié pour une phase finale de Coupe du Monde). L'organisation de la Copa América 2007 par le pays a également contribué à ce regain d'intêret pour le football. Il y a d'autres sports populaires d'origine autochtone tels que les bolas criollas ou le coleo.

En 2012, le Venezuela obtient la deuxième médaille d'or de son histoire aux Jeux olympiques d'été de 2012 avec Rubén Limardo, vainqueur en escrime du tournoi d'épée. Il succède à Francisco Rodríguez, titré en 1968 en boxe, catégorie poids mouche. La même année, Pastor Maldonado est le premier pilote de Formule 1 vénézuélien à remporter une course.

Johnny Cecotto fut Champion du monde de vitesse moto des catégories 350 ETCC, et neuf en DTM. Il est le père de Johnny Cecotto Jr., également pilote automobile vénézuélien.

Concours de beauté

Stefanía Fernández, Miss Univers 2009.

Au Venezuela, les concours de beauté sont une véritable institution et un motif de fierté nationale. Les Miss du pays ont remporté de nombreux titres internationaux dont le plus connu, celui de Miss Univers, à sept reprises (Big Four  » (Miss Univers, Miss Monde, Miss International et Miss Terre) 23 fois, un record absolu (plus que les Philippines et le Brésil ensemble, les deux suivants).

C'est également le seul pays à avoir remporté le Miss Univers deux fois de suite, en 2008 et en 2009.

Les Vénézuéliennes se font inculquer, dès leur plus tendre enfance, l'idée que la beauté féminine est essentielle à la réussite sociale. Un titre de Miss permet d'entamer une carrière de comédienne, de mannequin ; il permet d'avoir une importante notoriété dans le pays. Des Miss ont pu entrer en politique ou dans le monde des affaires.

  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur fr.euronews.com, (consulté le ).
  2. Orlando Arriagada (réalisateur), Maison de production Pimiento, «  », Documentaire sur l'industrie de la beauté dans quatre pays dont le Vénézuéla, sur missinc.radio-canada.ca, (consulté le ).
  3. Mylène Tremblay, «  », sur fr.chatelaine.com, (consulté le ).

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Venezuela dans la littérature

Découvrez les informations sur Venezuela dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

ouvrage en rapport avec Venezuela

  • [Gataca] (Sharko et Henebelle, 12/04/2012)

Venezuela est composé de 93 localités1 sur 24 entités

Répartition des entités géographiques : région

région

Exemples de 8 personnages en rapport avec Venezuela

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