Keller

Le nom « Keller » se rapproche de la définition de cellier et sommelier. C’était ceux qui s’occupaient de la garde et la distribution de la nourriture et de l’alcool dans les villages, plus précisément en Alsace au Philippe-Antoine Keller est le premier de cette lignée que l’on peut retrouver dans les livres et recueils.

Des années après lui, les Keller se sont spécialisés dans la vente de produits alimentaires en toutes sortes et pour ce faire vont s’exporter aux Antilles et en Amérique du nord afin d’acquérir plus d’aliments divers.

Le 10 mai 1871, le traité de Francfort est signé et l’Alsace-Lorraine appartiendra à l’Allemagne jusqu’en 1918 avant d’être à nouveau annexée de 1940 à 1944.

Entre-temps les Kellers d’Alsace auront pour la plupart décidé de se réfugier en Suisse, en Belgique et au Pays-Bas mais aussi en Guadeloupe, en Martinique, au Canada et aux États-Unis, afin de ne pas avoir à s’entretuer car beaucoup des membres de leur famille étaient allemands.

La mission des membres de la famille Keller se trouvant au Antilles était de produire divers aliments afin d’exporter ce que l’on ne trouverait nulle part ailleurs, pour l’une des premières épiceries au monde.

La famille étant très altruiste, refusa l’utilisation d’esclaves en provenance d’Afrique. Au contraire ils aidaient même les esclaves à vivre comme des hommes libres.

À force, leur habitation se transforma en véritable camp de fugitifs: Le Camp des Kellers. Les hommes et femmes noirs comme blancs vivaient en harmonie de l’agriculture. Ils mangeaient tous à leur faim et les surplus étaient alors vendus afin de garantir une certaine sécurité mais aussi remplir leur mission de base.

À l’arrivée d’autres membres de la famille après la première occupation allemande, l’abolition de l’esclavage avait réellement été mise en place dans cette région donc les échanges commerciaux se stabiliseront et augmenteront sans soucis.