Tivoli
Localisation
Tivoli : descriptif
- Tivoli
Tivoli est une ville de la ville métropolitaine de Rome Capitale, dans la région du Latium, en Italie
Très ancienne cité datant d'avant la colonisation romaine, elle fut, selon la tradition et quelques éléments archéologiques, fondée en 1215 av
J.-C., bien que ses plus anciens vestiges, que constituent les murs d'enceinte, datent du IVe siècle av
J.-C.. Elle connut, sous le nom de « Tibur » et comme villégiature préférée de l'empereur Auguste, un apogée durant la période romaine, avec la construction par l'empereur Hadrien de sa résidence de villégiature, la villa d'Hadrien, au début du IIe siècle
Durant toute cette période, la ville s'enrichit grâce à l'extraction de travertin, servant à la construction des palais romains, et également grâce à ses eaux thermales réputées
De la Renaissance au XIXe siècle, divers cardinaux et papes relèvent l'attrait de la ville par la construction de la villa d'Este, qui reste l'un des plus importants exemples et modèles de jardins d'eau de cette période, ayant attiré de très nombreux artistes européens, peintres, poètes ou musiciens voyageant dans la campagne romaine. La ville, qui comptait 56 404 habitants en novembre 2019, est intégrée dans la périphérie économique et culturelle de Rome
Elle demeure une destination touristique prisée, notamment depuis la classification de ses deux villas au Patrimoine mondial établi par l'UNESCO en 1999 et 2001, et possède, de fait, une renommée dépassant largement les frontières du pays, comme le montre l'attribution de son nom à de nombreuses villes et éléments culturels dans le monde.
Géographie
Localisation et topographie
Tivoli se trouve dans l'aire Tiburtina - Sublacense de la ville métropolitaine de Rome Capitale (remplaçant la province de Rome depuis 2015) de la région du Latium. Par rapport aux principales villes du Latium, elle est située par la route à 32 kilomètres à l'est-nord-est de Rome (44 L'Aquila (Abruzzes), 42 kilomètres à l'ouest de Subiaco, 85 et 122 kilomètres au sud-est d'Orte et de Viterbo respectivement, et 113 kilomètres au nord de Latina.
Les communes limitrophes de Tivoli sont : Castel Madama, Guidonia Montecelio, Marcellina, Rome (par la zone de Rome de San Vittorino), San Gregorio da Sassola, San Polo dei Cavalieri, et Vicovaro.
Guidonia Montecelio | Marcellina | San Polo dei Cavalieri Vicovaro |
||
Rome | N | Castel Madama Ciciliano | ||
O Tivoli E | ||||
S | ||||
Rome | Gallicano nel Lazio | San Gregorio da Sassola |
Tivoli s'échelonne sur le flanc occidental des monts Tiburtins de la chaîne centrale des Apennins dont elle contrôle le premier accès vers les Abruzzes par la via Valeria, prolongement de la via Tiburtina. La ville s'est développée à l'extrémité occidentale de la vallée de l'Aniene à l'endroit où la rivière atteint la plaine romaine par d'importants sauts successifs de cascades d'un dénivelé total de 160 mètres. L'altitude moyenne de Tivoli est de 235 mètres ; le point le plus bas de la commune se trouve à 33 mètres d'altitude dans la zone de Tivoli Terme et celui le plus élevé à 612 mètres correspondant à la Colle Lecinone. Comme la zone urbaine historique se situe entre 220 et 340 mètres, Tivoli est considérée à ce titre comme une ville de basse montagne dominée par le mont Catillo culminant à 430 mètres. Une partie non négligeable de la commune est constituée par la réserve naturelle du mont Catillo créée en 1997 et s'étendant sur 1 320 hectares protégés, exclusivement sur le territoire de la ville, au nord-est de celle-ci.
Le territoire communal total de Tivoli recouvre une superficie de 68,5 Aniene bien qu'au cours du Tivoli Terme, Villa Adriana, et de Campolimpido qui lui sont rattachées. Le centre-ville historique est divisé en rioni (quartiers) que sont Castrovetere, San Paolo, Santa Croce et Trevio.
Hameaux de la commune de Tivoli
Les principales frazioni de Tivoli sont Villa Adriana (14 000 Tivoli Terme (environ 10 000 Campolimpido et Favale (environ 3 000 Ponte Lucano, Villaggio Adriano, Villaggio Don Bosco.
Sismicité
La ville de Tivoli est classée en zone 2, c'est-à-dire de moyenne sismicité selon les normes définies en 2003. Elle est périodiquement exposée à des secousses de faible intensité (3 à 4 sur l'échelle de Richter) dont les épicentres se trouvent dans un triangle défini par les villes de Tivoli, San Polo dei Cavalieri et Castel Madama et a connu deux tremblements de terre importants en 1795 et 1915. Les tremblements de terre, fréquents, de la région des Abruzzes sont fréquemment ressentis à Tivoli comme le séisme de 2009 à L'Aquila.
Climat
La ville de Tivoli bénéficie d'un climat méditerranéen plus doux que celui de Rome, en raison de sa situation géographique sur les flancs d'une montagne exposée au nord-est. La température moyenne maximale annuelle de la ville est de 20,6 °C et celle moyenne minimale annuelle de 11,6 °C. Le mois le plus chaud est celui de juillet avec une moyenne de 25,6 °C et celui le plus froid est janvier avec une moyenne de 7,0 °C. La moyenne des précipitations annuelles est d'environ 800 mm.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures minimales moyennes (°C) | 3,7 | 4,5 | 7,1 | 9,8 | 13,4 | 16,9 | 19,7 | 20,1 | 17,1 | 12,7 | 8,8 | 5,3 | 11,6 |
Températures maximales moyennes (°C) | 10,4 | 11,5 | 15,4 | 19,1 | 24,4 | 29,0 | 31,5 | 31,1 | 26,5 | 20,8 | 15,4 | 11,9 | 20,6 |
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) | 73,7 | 73,7 | 61 | 66 | 55,9 | 43,2 | 27,9 | 45,7 | 71,1 | 88,9 | 104,1 | 86,4 | 797,6 |
- « », sur web.archive.org, (consulté le )
- , site officiel de la commune de Tivoli, consulté en 2010.
- « Nuova Classificazione Sismica del Territorio della Provincia di Roma proposta dal “GdL-Regione Lazio” », site officiel de la Province de Rome, consulté en 2010.
- « E a Tivoli la gente si precipita in strada nel cuore della notte », Corriere della Sera, 7 novembre 1997.
- « », sur intellicast.com
Histoire
Mythologie et littérature antique
Caius Julius Solinus se réfère à Caton l'Ancien (dans Origines) ainsi qu'à Denys d'Halicarnasse (dans Antiquités romaines) qui rapportent que la ville a été fondée par Catillus, l'amiral de la flotte d'Évandre l'Arcadien, fils d'Amphiaraos qui arriva à cet endroit après la chute de Thèbes. Catillus et ses trois fils, Tiburtus, Coras, et Catillus (fils) chassèrent les Sicules du plateau d'Aniene et restaurèrent la cité qu’ils appelèrent Tibur en l'honneur de l'aîné Tiburtus. Dans Énéide, Virgile la surnomme Tibur superbum – « l'orgueilleuse Tibur » – et fait des deux jumeaux, Coras et Catillus, les deux alliés de Turnus contre Énée, ancêtre des fondateurs mythologiques de Rome. Cette description, et l'éventuelle réalité historique qu'elle transposerait, pourrait expliquer l'antagonisme millénaire attesté entre les deux proches cités.
Période pré-romaine
D'un point de vue historique, Tibur aurait été une colonie d'Alba Longa : des traces de peuplement remontent au latins vers
Du temps des Étrusques au , la ville des Sabins abrite deux importants temples tous deux situés au-dessus des spectaculaires chutes naturelles : le temple de la Sibylle, monument le plus ancien de la ville où le nom de Tiburtus apparaît sur le fronton, dédié à une nymphe des eaux appelée Albunéa par Varron qui fut la dixième à s'échouer sur les rives de l'Aniene, et le temple de Vesta construit au siècle suivant. À cette époque, Tibur est considérée par les historiens comme un « sanctuaire prophétique » en raison de son site d'établissement près des chutes d'eau sonores, des grottes du val dell'Inferno « habitées par des voix », et des sources thermales aux vapeurs infernales qui font du site un « lieu de transmission de la parole de la terre ». Ainsi l'empereur Auguste, en quête d'oracle, fait venir la Sibylle de Tibur à Rome qui lui aurait prophétisé, sur le lieu de l'actuelle basilique Sainte-Marie d'Aracœli selon la tradition médiévale, la venue du Christ sur le Capitole. Cette période est marquée par une intense activité urbanistique et la construction du Temple d'Hercule vainqueur.
Période romaine
Avec la domination romaine, Tibur garde une grande importance stratégique et commerciale en raison de sa situation contrôlant le début de la route qui part de Rome et traverse les Apennins par la via Tiburtina et la via Valeria. Les dictateurs romains laissent cependant une relative autonomie administrative à la ville. Ses habitants obtiennent en -90 leur pleine reconnaissance de citoyens romains, développant alors la construction de villas patriciennes. Mécène, le poète Horace, Auguste et le sénateur Varus, se font construire des résidences à Tibur. Mais c'est principalement l'empereur Hadrien qui bâtit de 118 à 134 au pied de Tibur sa villa de villégiature estivale, la Villa d'Hadrien, qui deviendra un temps le centre de pouvoir effectif de l'Empire romain. À sa mort la villa est laissée à l'abandon. En 273, Zénobie est assignée à Tibur par l'empereur Aurélien.
C'est à cette période que le nom de la ville de Tibur commence à dériver pour devenir progressivement Tiburi puis Tibori, Tiboli et finalement Tivoli bien que ses habitants aient toujours continué jusqu'à aujourd'hui de s'appeler les « tiburtin(e)s ».
La ville subit les attaques d'Alaric en 410 et de Genséric en 455. Cette période correspond également à la « christianisation » de la ville et plus particulièrement de la zone du forum romain notamment avec la construction de l'ancienne église San Lorenzo sur les ruines de l'antique basilique romaine sous l'impulsion du pape Simplice, originaire de Tivoli, entre 476 et 483. Tivoli est alors gratifiée d'un important degré d'autonomie politique, jouissant un temps du statut de « libre commune ». Durant la Guerre des Goths, la ville est fortifiée par le général byzantin Bélisaire en 547, avant d'être mise à sac et détruite par les troupes de Totila qui s'en servirent comme tête de pont pour la prise de Rome. À la fin de cette guerre, Tibur est rattachée aux États pontificaux puis au milieu du duché de Rome (Ducatus Romanus) partie de l'exarchat de Ravenne de l'empire byzantin. Après la conquête de la péninsule par Charlemagne, Tivoli est administrée par un représentant de l'empereur.
Moyen Âge
À partir du Otton III conquiert la ville qui retombe sous le contrôle du pape avec toutefois un certain degré d'autonomie qui ira grandissante. De 1140 à 1141, les Romains, dont le pouvoir d'alors s'étiole, engagent une guerre contre les Tiburtins (Bellum tiburtinum) sous le prétexte que ceux-ci refusent le pouvoir papal d'Innocent II et soutiennent le schisme d'Anaclet II. Dans un premier temps les habitants de Tivoli repoussent leurs assauts, et vont même jusqu'à pénétrer aux portes de Rome, avant de subir en retour un siège qui les force à capituler et à se soumettre à nouveau au pouvoir du pape. Vers 1155, durant la période de pouvoir de Frédéric Barberousse, la ville s'agrandit sous la pression démographique et réalise de nouveaux murs d'enceinte pour finir par se diviser à la fin du ,.
Au famille Colonna, menée par Sciarra Colonna et soutenue par les Tiburtins, et le pape Boniface VIII, soutenu par la famille Orsini. Tivoli choisit donc principalement le parti des gibelins contre les guelfes. Au Urbain VI contre l'antipape avignonnais Clément VII lors du Grand Schisme d'Occident. Au début du siècle le roi de Naples puis le condottiere Braccio da Montone qui tentèrent de conquérir les États pontificaux sont repoussés devant la ville. En 1447, Tivoli accueille Alphonse V d'Aragon qui réside durant l'année dans la ville.
À partir de 1305 se développe une petite communauté juive tiburtine,
Renaissance
La période de la Renaissance italienne qui contribue à la renaissance de Rome touche également la ville de Tivoli. De 1458 à 1461, le pape Pie II fait construire la Rocca Pia, une imposante citadelle qui sert de caserne et de prison permettant aux États pontificaux de contrôler directement et définitivement les velléités historiques de rébellion de la ville. De plus, le pape Jules II décide vers 1510 de la construction d'une fabrique d'armes dans la ville. Cette domination du pouvoir papal sur Tivoli s'amplifie en 1522, avec la décision que prend le pape Adrien VI dès le tout début de son pontificat de supprimer l'autonomie politique et administrative de Tivoli qui passe sous le contrôle total du Saint-Siège. Le pape Paul III qui réside durant l'été 1539 dans la Rocca Pia y reçoit Ignace de Loyola pour approuver le le texte de la prima Societatis Jesu instituti summa fondant l'ordre Jésuite de la Compagnie de Jésus. Au famille Colonna en 1527 puis une seconde fois en 1547 par les troupes du Duc d'Alba dans sa guerre contre le pape Paul III.
Nommé gouverneur de Tivoli par le pape Jules III, le cardinal Hippolyte d'Este fait une entrée triomphale dans la ville le . Il fait de Tivoli, dont il apprécie le climat, son lieu de villégiature et va permettre sous son autorité à la ville de retrouver un statut, une renommée, et une prospérité importante. Il avait confié dès l'automne 1549 le soin à l'antiquaire-architecte Pirro Ligorio de commencer les travaux de terrassement de la luxueuse villa d'Este et de ses jardins ainsi que la réalisation des premières recherches archéologiques sur le site de la Villa Adriana qui conduisent de 1550 à 1555 à l'exhumation de nombreuses statues et sculptures allant décorer les palais romains et le musée du Vatican. De 1555 à 1559, le cardinal d'Este perd sa charge de gouverneur avec l'élection pontificale de son ennemi, le pape Paul IV, qui le confine sur ses terres de Lombardie et stoppe ainsi les travaux préparatifs de la villa. Ce n'est qu'en 1559, avec l'élection de Pie IV qu'Hippolyte d'Este retrouve ses fonctions à Tivoli et peut reprendre son projet en achetant de 1560 à 1565 des terrains pour réaliser le projet de Ligorio et entreprendre les gigantesques travaux hydrauliques pour les besoins en eau du jardin, puis la construction du gros-œuvre des bâtiments de 1566 à 1567. Deux siècles durant, la ville retrouve de sa splendeur avec la construction de nombreuses églises (la cathédrale San Lorenzo en 1640 et l'église del Gesù), palais (les palazzi Cenci-Alberici, Pusterla, Mancini, et Torlonia), et l'ouverture de nouvelles rues,. Cette richesse architecturale est liée également à une prospérité économique retrouvée à cette période et fondée sur l'exploitation des carrières pour les constructions de bâtiments de la Renaissance dans toute l'Italie, sur les cultures maraîchères, et l'industrie croissante du textile. En 1729, à l'occasion du passage de Montesquieu dans la ville durant sa résidence en Italie, ce dernier note dans son carnet de route Voyage de Gratz à La Haye que Tivoli est alors, du fait de son développement, peuplée de « 4 ou 5 000 âmes ».
En 1744, Tivoli est occupée par les troupes autrichiennes. En 1800, la ville est prise par les 5 000 hommes des troupes napoléoniennes du général Moesk, lors de la deuxième campagne d'Italie. La République française crée en 1804 le département de Rome, succédant à celui du Tibre et mis sous l'autorité du préfet Camille de Tournon-Simiane, dont Tivoli constitue l'une des sous-préfectures de l'un des six arrondissements regroupant les cantons d'Anticoli, Olevano, Palestrina, Palombara, Poli, Subiaco, Tivoli, et Vicovaro. À cette époque, de nombreuses fouilles systématiques des sites antiques sont entreprises et permettent de mettre au jour de nombreux vestiges de la villa d'Hadrien. Après la chute de Napoléon États pontificaux réinstaurés à la suite du congrès de Vienne. Le , une partie de la ville (l'église Santa Lucia, le palais Boschi, dix-sept maisons et des terrains) est emportée par la chute d'une portion de la montagne minée par les crues majeures qui gonflaient l'Aniene depuis le 16 novembre. Le pape Léon XII fait entreprendre immédiatement des travaux de soubassement et de dérivation du cours de la rivière avec le percement d'un conduit. La première phase des travaux est complétée en 1828 mais ils restent insuffisants. En , le pape Grégoire XVI donne son accord à la proposition de l'architecte romain Clemente Folchi d'ouvrir un tunnel souterrain, le traforo gregoriano, long de 294 mètres sous le mont Catillo canalisant et détournant les eaux de la rivière ainsi que la construction de la villa Gregoriana alimentée par ses eaux ainsi que du pont grégorien. Le traforo est inauguré et mis en eaux en présence du pape le , résolvant le problème millénaire des crues dans la ville et créant l'actuelle grande cascade.
Période du Risorgimento
Durant la Première guerre d'indépendance italienne, le pape Pie IX est confronté à une insurrection en novembre 1848 et quitte Rome pour Gaeta laissant le pouvoir à une junte d'État qui fonde le la République romaine à laquelle participe le Tiburtin Luigi Coccanari comme secrétaire de l'assemblée. La Deuxième République de Napoléon III décide, à la fin du mois d', de l'envoi de troupes françaises commandées par le général Oudinot pour une expédition sur Rome afin de restaurer le pouvoir papal. Après la lourde défaite d'Oudinot devant Rome le , Giuseppe Garibaldi se porte à Tivoli avec 2 000 hommes, le , afin de marcher sur Palestrina et Velletri, mais Giuseppe Mazzini lui ordonne de cesser les hostilités et signe une trêve avec la France. Le siège de Rome débuté fin juin par Oudinot entraîne la reddition de la jeune République romaine le
Lors de la Troisième guerre d'Indépendance italienne, les volontaires des troupes de Giuseppe Garibaldi (les Chemises rouges) gagnent la bataille de Monterotondo le
Après la prise de Rome le
Période contemporaine
À partir de 1871, la construction d'une ligne de chemin de fer reliant Rome à Pescara, en passant par Tivoli, est envisagée. Ce projet est approuvé en 1876, confié à une société belge, réalisé en seize mois avec l'inauguration de la ligne le
Durant la période fasciste, la ville de Tivoli est influencée par la création le
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville de Tivoli subit des bombardements ponctuels de l'aviation alliée qui font de nombreux morts et détruisent quelques monuments, notamment lors du plus important d'entre eux qui a lieu au matin du
Après la guerre, la ville, qui voit sa population croître très rapidement durant les Trente Glorieuses, se développe autour des moyennes et grosses industries (notamment le fabricant de pneumatiques Pirelli et le cimentier Unicem à Guidonia Montecelio), des cultures vivrières (olive et vigne), et du complexe thermal ainsi que de l'expansion économique naturelle de la ville de Rome. À la fin des années 1990, le classement des deux villas (Adriana et Este) sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO ainsi que la création de la réserve naturelle du mont Catillo ont favorisé le développement du tourisme à Tivoli.
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- Desnoyers (2002), p.121.
- Énéide de Virgile, livre VII, vers 633 et vers 674-680.
- Viola (1819), tome I, p. 49-53.
- Données sur le site officiel de la ville
- par Tite-Live, livre VII chapitre 9-12.
- Touring Club Italiano, éditions Touring, Milan, 1996, p. 315-319.
- Desnoyers (2002), p. 112.
- Desnoyers (2002), p. 12 et p. 104.
- Horace écrit notamment à propos de Tibur et de la beauté du lieu consacré désormais aux villégiatures que « sur le sol tiburtin désormais il ne restera plus de terrain à cultiver avec une charrue. » in Italia da scoprire - Viaggio nei centri minori, 1996, pp. 315-319.
- , Routledge, 2003 (ISBN ), pp. 1081-1082.
- Viola (1819), tome II, p.141.
- Jean de Sismondi, , Bruxelles, 1838, pp. 264–265.
- « The urban history of the city of Tivoli », UNESCO, consulté en 2010.
- Lazio Itinerari ebraici. I. luoghi, la storia, l'arte, éditions Marsilio, 1997 (ISBN ), p. 170.
- Filippo Alessandro Sebastiani, Viaggio a Tivoli antichissima città latino-sabina fatto nel 1825, Fuligno, 1828, p. 108.
- Indro Montanelli, L'Italia del Seicento, éditions Superbur saggi, 1998 (ISBN ), pp. 137-138.
- , The Catholic Publication Society, New York, 1891, pp. 263-264.
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- Coffin (1960), p. 6.
- Coffin (1960), pp. 9-10.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesMontesquieu
- Henri Leo et Carlo Botta, , tome III, éditions Béthune et Plon, 1844, p. 437.
- de l'Almanach impérial pour l'année 1810, section II, chap. X.
- , in Bibliothèque universelle de Genève, éditions A. Cherbuliez, 1837, volume 12, pp. 115-138.
- , www.tibursuperbum.it, consulté en 2010
- , volume 2, éditions Savojardo e Bocco, Turin, 1852, p. 124.
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- sur le site du Musée national de la campagne de l'Agro Romano de Mentana.
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- « Villa d'Este a Barracks ; Italy Requisitions Famous Seat Now Belonging to Austria », The New York Times, 9 janvier 1916.
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- , www.tibursuperbum.it, consulté en 2010.
- , www.tibursuperbum.it, consulté en 2010.
- Soixante-dixième anniversaire du bombardement de Tivoli, éditions Società Tiburtina di Storia e d’Arte (ISSN 0394-1663).
Héraldique
Le blason de la ville est constitué de :
|
- et sur le site www.tibursuperbum.it
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