Dax - Aquae Tarbellicae
Localisation
Dax : descriptif
- Dax
Dax (prononcé [daks] ; en gascon Dacs) est une commune française et la sous préfecture du département des Landes, en région Nouvelle-Aquitaine
Elle appartient à la région culturelle de la Gascogne. À l'origine Dax était une cité du peuple aquitain des Tarbelles, bâtie autour de la source d'eau chaude dédiée à leur divinité Nèhe
Entre l'an 16 - 13 av
J.C, lors de la réorganisation administrative de l'empire romain, l'empereur Auguste décide de fonder autour de cette source la cité d'Aquae Tarbellicae (eaux des Tarbelles en latin) le chef-lieu de la civitas des Tarbelles
De part son importance elle devient l'une des 21 cités importante de la province romaine la Gaule aquitaine. Grâce à ses fortifications romaines, sa situation géographique stratégique, son siège épiscopal, ses fonctions administratives, ses atouts commerciaux avec son port fluvial et ses statuts de ville de marché, de ville-pont et de station thermale, Dax était la ville la plus importante des Landes de l'antiquité jusqu'en 1790 détrônée par Mont de Marsan devenue préfecture
En accueillant la ligne ferroviaire Bordeaux-Dax en 1854, la ville connue un âge d'or thermal et industriel avec le début de l'exploitation de son gisement de sel. Aujourd'hui Dax est la première station thermale de France (avec 16 établissements), elle est également connue pour être une villes taurines avec la tenue de courses landaises et espagnoles lors de ses fêtes patronales, et pour le rugby à XV par l'intermédiaire du club de l'Union sportive dacquoise
La ville est une étape sur la voie de Tours, elle est labelisée Villes et pays d'art et d'histoire et Villes et Villages Fleuris (4 étoiles en 2024). Elle est au cœur d'une aire d'attraction de 92 936 habitants et d'une unité urbaine de 52 496 habitants en 2021
Dax seule compte 21 347 habitants.
Géographie
Localisation
Dax, sous-préfecture du département des Landes, se trouve sur la rive gauche du fleuve Adour (avec un quartier, le Sablar, établi sur la rive droite), à mi-chemin entre Bayonne et Mont-de-Marsan.
Ville de Gascogne, historiquement rattachée à la Chalosse, Dax se situe néanmoins à la croisée de plusieurs contrées : la Chalosse au sud-est, le Maremne et le Seignanx au sud-ouest, le Marensin au nord-ouest, et la Grande Lande au nord. Les paysages sont par conséquent variés. Les bords de l'Adour voient s'étendre les barthes, au sud-est, la Chalosse – présente des collines verdoyantes, annonçant le Béarn et la Basse-Navarre. Au sud-ouest s'étendent de vastes étendues de pins légèrement ondulées, tandis qu'au nord commence la grande plaine boisée des Landes de Gascogne.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Mées, Narrosse, Oeyreluy, Saint-Pandelon, Saint-Paul-lès-Dax, Seyresse, Tercis-les-Bains et Yzosse.
Climat
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 amplitude thermique annuelle de 13,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,3 | 3,3 | 5,8 | 8 | 11,4 | 14,6 | 16,4 | 16,4 | 13,4 | 10,5 | 6,4 | 4 | 9,5 |
Température moyenne (°C) | 7,5 | 8,3 | 11,2 | 13,3 | 16,7 | 19,8 | 21,6 | 21,9 | 19,2 | 15,6 | 10,7 | 8 | 14,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,7 | 13,2 | 16,6 | 18,6 | 21,9 | 24,9 | 26,9 | 27,5 | 24,9 | 20,8 | 15 | 12 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−16,2 15.01.1985 |
−9,5 12.02.12 |
−8,3 01.03.05 |
−2,8 04.04.22 |
0,3 08.05.1974 |
3,8 01.06.1967 |
3,4 17.07.1958 |
6,8 20.08.1972 |
2,2 20.09.1962 |
−1,7 25.10.03 |
−7,2 23.11.1988 |
−10,2 17.12.1963 |
−16,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
24 01.01.23 |
27,2 23.02.1990 |
30,1 29.03.23 |
32,7 30.04.05 |
36,2 30.05.1996 |
40,3 18.06.22 |
40,8 08.07.1982 |
41,1 04.08.03 |
39 12.09.22 |
34,7 02.10.1985 |
28,1 08.11.15 |
23,9 04.12.1961 |
41,1 2003 |
Ensoleillement (h) | 903 | 1 117 | 1 632 | 1 725 | 199 | 2 076 | 2 263 | 2 216 | 1 973 | 1 453 | 947 | 842 | 19 137 |
Précipitations (mm) | 112,6 | 89,7 | 85,6 | 103,9 | 92,7 | 73,7 | 62,7 | 63,3 | 88,9 | 108,3 | 156,6 | 117,2 | 1 155,2 |
- Carte IGN sous Géoportail
- « » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Attestée sous les formes Aquae Tarbelli,, Aquis Tarbellicis au , Aquae Tarbellae au (« Tarbelli » de taur, devenu « tarvos » en gaulois signifie taureau), Dax était la capitale des Tarbelles, Terebelicae, dira le poète latin Ausone.
En ancien français, elle se nommait Acqs (issu du suffixe "aquae" d'Aquae Tarbelli), avant qu'elle ne se transforme en D'Acqs puis Dax. .
En gascon, le nom de la ville s'écrit Dacs. Enfin, les voisins basques lui donnent le nom d'Akize où l'on reconnaît la racine latine.
- Ptolémée
- Julien Lesbats, Toponymie des Landes: recherches historiques - Page 69
- Itinéraire d'Antonin
- le poète latin Ausone
- [1]
Histoire
Préhistoire
Dax est entourée de sites préhistoriques et protohistoriques : le Lanot, le Gond, l'Oustalot, etc. Des vestiges ont été découverts dans le centre-ville lors de travaux, indiquant qu’il était habité avant l’ère chrétienne. Trente-cinq sites « de vie » ont été identifiés, dont huit très clairement.
Antiquité
Les Tarbelles et la conquête Romaine
Avant l'arrivée des Romains, la cité d'Aquae Tarbellicae (eau des Tarbelles) était une cité lacustre du peuple aquitain des Tarbelles Quattuorsigni, érigée autour la source d'eau chaude dédiée à leur divinité Nèhe. Les Tarbelles sont considérés par les Romains comme le peuple le plus puissant. Au Cocosates Sexsignani (le Marensin, le Pays de Born et le Brassenx) jusqu'au territoire des Boiates (le Pays de Buch) au nord et jusqu'au territoire des Tarusates à l'est,,.
Lors de la conquête de la Gaule par Jules César, un de ces lieutenants Publius Crassus mène la conquête de l'Aquitaine. En 56 av JC, après le siège de Sos, avec la capitulation du roi des Sotiates, Adiatuanos et après une bataille sur les bords de l'Adour (entre Tartas et Aire) contre une coalition des peuples aquitains autour des Tarusates, Crassus obtient la soumission de toute l'Aquitaine. En 51 av JC Jules César reçoit leurs signes de soumission. Mais en 49/48 av. J.-C, l'empereur Auguste fait face à la révolte des Aquitains renforcés de nombreux Tarbelles et c'est en 28/27 av. J.-C. que Valerius Messalla triomphe à nouveau des Tarbelles,,.
La légende du chien du légionnaire
La légende de la fondation de Dax raconte que lors du début de l'occupation romaine au empereur Auguste accompagné de sa fille Julia, la ville est nommée honorifiquement Aquae Augustae. Tout deux on reconnue les vertus curatives des boues et des eaux chaude de Dax,,.
La fondation romaine d'Aquae Tarbellicae ( | ]
L'empereur Auguste étend le modèle administratif de l'empire à l'ensemble des territoires conquis. La Gaule Aquitaine est découpée en plusieurs provinces administratives avec chacune une cité chef lieu. Le domaine des Tarbelles devient ainsi une circonscription administrative de la Gaule Aquitaine. Le choix de la cité d'Aquae Tarbellicae pour établir le chef lieu administratif est privilégié grâce à plusieurs points :
- l'Adour qui offre un resserrement de la barthe (prairie inondable) et un gai d’eau peu profonde permettant un franchissement aisé, elle facilite également le commerce avec le reste de l’empire.
- la présence d'une légère proéminence sur la rive gauche facilite l'installation d'un habitat structuré.
- les sous-sols des barthes sont constitués d’une argile dure pouvant permettre la construction.
- le site est stratégique car il est placé sur des axes de communications importants, et constitue un carrefour commercial entre Toulouse, Bordeaux et l'Espagne.
- la présence de nombreuses sources d'eau chaudes est un atout non négligeable,,,.
Les premières constructions sont élevés entre l'an 10 avant JC et 10 après JC, sur le promontoire de la rive gauche dans les environs de l'actuelle cathédrale. Comme beaucoup de nouvelle ville romaine, Aquae Tarbelicae suit un plan d'urbanisation de voies orthogonales autour de voies principales dont un decumanus (voie orientée est-ouest) qui correspond aux rues du Mirailh et du palais jusqu'au cour Pasteur et un cardo maximus (voie orientée nord-sud) qui correspond à la rue des Fusillés. Un aqueduc (disparu au ,,.
Au basilique civile et d'un forum. La fontaine chaude est réaménagée à cette époque avec un ensembles de plusieurs bassins qui permettent de refroidir l'eau et d'alimenter un grand complexe thermal thérapeutique voisin. Des usages votifs semblent perdurer autour de la source, comme en témoigne la découverte d’une feuille de plomb du ,,,,.
Le Bas-Empire romain et le début de la christianisation ( | ]
De part sa situation géographique entre Bordeaux, Toulouse et l'Espagne, son port fluviale, son passage sur l'Adour, sa place commerciale et économique (présence d'une basilique civile), ses thermes, l'édification de demeures de patriciens, la bourgade d'Aquae Tarbelicae devient une agglomération importante élevée au rang des 21 cités constituant la province de la Gaule Aquitaine. Elle est mentionnée au itinéraire d'Antonin comme étant une étape importante sur plusieurs voies romaines dont trois voies principales reliant Aquae Tarbelicae à Burdigala (Bordeaux), une voie à Lugdunum Convenarum (Saint Bertrand de Comminges), une à Pompealo (Pampelune) et une à Oiasso (Irun),,.
Vers 285 l'empereur Dioclétien divise la province de la Gaule Aquitaine en trois provinces. Le territoire d'Aquae Tarbelicae se retrouve dans la province de la Novempopulanie avec Elusa (Eauze) comme métropole. La cité est mentionnée dans la Liste de Vérone en 297, nommée officiellement Civitas Aquensium (ville des eaux) et ses habitent sont nommés les Aquenses.
Au diocèse de Vienne (chef-lieu : Bordeaux) et à la préfecture du prétoire des Gaules (chef-lieu : Trèves). Les témoignages de la fondation du siège épiscopal de Dax sont rares, il daterait du milieu du Vincent de Xaintes qui aurait été le premier évêque. La basilique chrétienne de l'ancienne commune de Saint-Vincent-de-Xaintes est bâtie par l'évêque Gratien en 506. La mention « de Xaintes » vient de la présence d'un nécropole à proximité, deux sépultures gallo-romaines sont découvertes par Émile Taillebois en 1880,,,.
La construction de l'enceinte gallo-romaine date du milieu du pont vieux elle est murée lors de la construction du château au poternes sont également percées sur les remparts sud, nord ouest et est (la dernière toujours existante) mesurant chacune 1m de large et 1m80 de haut. A l'issue de ce cloisonnement, la ville se construit autour de nouvelles voies principales dont un nouveau decumanus qui correspond aux rues Saint Vincent et Saint Pierre reliant la porte Saint-Vincent et de deux nouveaux cardo qui correspondent à la rue des Carmes qui connecte la porte de l'Adour et la rue Cazade. Le passage de l'Adour était possible par un pont ou un bac depuis la porte de l'Adour,,.
Les découvertes archéologiques
Courant le deuxième milieu du Jupiter et un autre à la déesse Tutele, une borne militaire en calcaire, un monument funéraire en marbre blanc, des conduites d'eau chaude, un monument romain avec des mosaïque et des colonnes en marbre blanc (rue Large), des mosaïques place st Pierre, dans la zone autour de la fontaine chaude ont été trouvés pilotis et couches de béton pour retenir les boues, voûtes sur pilotis, anciens canaux, dallages, baignoires en marbre, fûts de colonnes en marbre, corniches et entablements en marbre blanc, et dans l'ensemble de la ville ont été découvert un grand nombres de pièces de monnaies et des conduites d'eau chaude.
La crypte archéologique romaine, située rue Cazade, mise au jour en 1978, renferme les fondations d'une basilique civile. L'édifice se trouvait sur un haut podium rectangulaire dont trois côtés seulement sont connus. Les côtés sud et ouest sont renforcés par une suite de contreforts intérieurs, semi-circulaires ; ces vestiges imposants formaient un mur de soutènement qui retenait une masse énorme de terre apportée par les Gallo-Romains pour constituer une terrasse artificielle sur laquelle s'élevait l'édifice. La céramique recueillie dans le comblement des tranchées de fondation indique que ce vaste ensemble architectural, fut édifié au IIe siècle.
En 1982 sont découverts sur le chantier des Halles Centrales de Dax ont permis de découvrir les fondations de plusieurs bâtiments d'habitats et/ou artisanaux et d'un vaste hangar datant du Mercure accompagnée d'une statuette d'un coq et d'un bouc ; une statuette du dieu Esculape; une figurine de sanglier; un socle en forme de rocher; trois lampes à huiles dont une sur trois pieds et une à suspension, des poids et la douille du fléau d'une balance et d'autres objets non identifiés,,,.
Moyen Âge
Après la chute de l'empire romain, Dax et l'Aquitaine ont connu dès le Alains, les Suèves et les Vandales (en 409). L'Aquitaine est conquise par les Wisigoths qui occupent Dax dès 414, ils sont ensuite chassés en 507 par les Francs menés par le roi Clovis. Le roi Childebert Ier passe à Dax en 541 lors de son expédition pour le siège de Saragosse. Le diocèse de Dax est fondé en 506 après le concile d'Agde, Gratien (Gratinaus) est le premier évêque, il construit à l'extérieur des remparts de la cité la première basilique de Dax placée sous le vocable de saint Vincent,.
L'éloignement géographique du pouvoir central des Francs (capitale : Paris) permet dès 561 aux Vascons de conquérir les terres situées entre les Pyrénées et l'Adour. En 591 ils franchissent l'Adour et mènent plusieurs raids sur les territoires jusqu'à la Garonne et installent leurs places fortes à Dax et Oloron. Une armée envoyée par Caribert II parvient à vaincre les Vascons et à leur faire signer des traités sur le suzeraineté des Francs. Les Vascons ne les respectent pas, devant une situation impossible à contrôler, la royauté franque établit un duché qu'ils offrirent aux Vascons : le duché de Vasconie, par altération linguistique il deviendra le duché de Gascogne. Vers 630, malgré la création du duché, les Vascons ne reconnaissent par leur vassalité, après de nombreuses expéditions menées par les Francs contre eux, faute d'effectif ils renoncent à l'occupation du territoire et retournent dans les Pyrénées pour former le futur Pays Basque,,.
À partir de 721 les hordes d'Arabes déferlent en Gascogne et ravagent toutes les cités dont Dax en 731 où ceux-ci demeurent quelques semaines avant de reprendre leur conquête, qui prit fin en 732 lors de la bataille de Poitiers. Sur la route de Roncevaux en 778, Charlemagne séjourne à Dax où il inhume dans l'église Saint-Vincent de Xaintes le sénéchal Eggihard responsable de l'approvisionnement de la table royale. Il y reste assez longtemps pour créer un atelier monétaire, émettant des pièces d'argent portant la légende Carlus rex fr/ci Aquis,,.
À partir du vikings, ils accostent sur le littoral et remontent l'Adour à bord de leurs drakkars. Dax est attaqué pendant plusieurs décennies dont en 844 et en 848 où l'ancienne Aquae Tarbellicae est complètement détruite. À la fin du Guillaume Sanche duc de Gascogne, vainqueur de la bataille de Taller contre les Vikings, puis ses fils Bernard Sanche et Sanche Guillaume reprennent en main la Gascogne et lancent avec l'Église catholique une politique de fondation de monastères pour mailler le territoire afin de l'administrer,.
La vicomté de Dax ( | ]
À la suite du morcellement féodal de la Gascogne à partir du milieu du d'Orthez, de Salies, la Chalosse de Pouillon, le pays de Mixe, le pays d'Ostabarret, et s'étend jusqu'à l'océan en comptant la vicomté du Maremne et les baronnies de Labenne et Capbreton. Les vicomtes de Dax demeurent au château fort de Clermont à partir du ,.
La direction de la vicomté de Dax est tricéphale, elle est administrée par les autorités laïques avec le vicomte, religieuses sous le magister des prélats, et municipales par les jurats représentant l'ensemble de la population.
En 1052-1053, l'évêque Raymond le Vieux transfère le siège épiscopal intra muros, et fait bâtir la première cathédrale romane dédiée à sainte Marie. La basilique Saint-Vincent-de-Xaintes est cédée à l'abbaye de la Sauve-Majeure.
Le morcellement féodal entraine une guerre entre les vicomtés de Dax et du Béarn. En 1107 les Béarnais occupent Dax et tuent le vicomte de Dax Arnaud-Dat de Mixe. Les Dacquois retrouvent la liberté en se révoltant mais perdent la place forte d'Orthez et les territoires de Mixe et d'Ostabat,,.
Entre le
Début de la domination anglaise ( | ]
Entre le ,,.
-
Château de Dax en 1842
-
Plan du château en 1725
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Fin XIXème
-
Le mariage de le Jeune et Aliénor d'Aquitaine est annulé en 1152 ; celle-ci épouse la même année Plantagenêt roi d'Angleterre, à qui elle apporte en dot les duchés de la Gascogne et de la Guyenne. La domination des rois d’Angleterre entraine une partie des seigneurs gascons dont Pierre II vicomte de Dax, dans une rébellion contre la suzeraineté anglaise. Richard Cœur de Lion entreprend de mater les insurgés gascons, malgré les privilèges commerciaux qu'il accorde à Dax en 1170 et 1172, il attaque et s'empare de la ville le 4 janvier 1176. Le prince anglais part ensuite continuer sa conquête vers Bayonne, le vicomte Pierre II en profite pour récupérer sa cité par les armes aidé par le comte de Bigorre Centulle IIl. Les troupes anglaises font demi-tour, attaquent à nouveau Dax, Pierre II meurt dans l'assaut et la ville se rend au bout de dix jours de siège,,.
Richard Cœur de Lion décide en 1189 la suppression de la vicomté de Dax avec le mariage en 1190 de Navarrine la fille unique de Pierre Tartas. Richard Cœur de Lion octroie à Dax une administration indépendante avec l'élection d'un maire (un «captal»), le premier maire élu est Pierre de Saint-Paul en 1189, ainsi la mairie de Dax fait partie des plus anciennes de France. En 1243 Henri III lors de son séjour à Dax du 10 au 17 mai, officialise la municipalité de Dax en accordant aux Dacquois de pouvoir voter pour un maire et vingt jurés pour la garde et le gouvernement de leur cité,,.
En 1204 le roi de Castille Alphonse VIII prend par assaut Dax pour menacer Bordeaux à laide d'une puissante flotte qui remonte la Garonne, sous l'injonction de Philippe Auguste les Espagnols se replient.
Au cour du sénéchaussée des Lannes qui couvre les pays de Dax, Bayonne et Saint-Sever. Dax est le siège de la sénéchaussée. Parallèlement le duché est divisé en prévôtés avec celle de Dax en 1243, le prévôt réside officiellement au château fort au .
Dax siège épiscopal traversée par la voie de Tour, est dès le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1156 les Templiers ont l'autorisation de construire une chapelle au quartier de la Torte. Au cour du ,,,.
En 1293-1294 durant la guerre de Gascogne, conflit entre l'Angleterre et la France, l'armée de Philippe IV le Bel reprend la partie landaise sous domination anglaise dont Dax après un long siège de sept semaines où la population subit la famine et la peste. La paix qui suivit reconnut à l'Angleterre la juste gestion de l'Aquitaine, appelée désormais Guyenne.
Les vicomtes de Tartas ont tenu la vicomté de Dax tout comme celle de Tartas jusqu'au début du 1312). Par le mariage d'Assalide fille unique du dernier vicomte de Tartas et de Dax, avec Amanieu Maison d'Albret, la vicomté de Dax entre dans les possessions de la famille des Albret.
En 1367, Édouard de Woodstock en route pour sa campagne en Espagne afin de remplacer sur le trône Pierre Ier de Castille, établit à Dax son quartier général durant environ 1 mois afin de regrouper ses différents corps d'armée. Pour remercier la ville de son accueil, il confirme en mars 1368 la tenue de deux foires annuelles de 16 jours et d'un marché hebdomadaire du lundi.
Guerre de Cent Ans (1337-1453) : fin de la domination anglaise
Au début de la guerre en 1337 Dax fait le choix de soutenir la couronne d'Angleterre. En 1438, les Français partent en campagne en Gascogne pour la délivrer de l'occupation anglaise. En 1442 après le siège de Tartas, le roi et le dauphin, futur , accompagné par Étienne de Vignolles dit La Hire, remporte Dax au bout de quelques semaines de siège. Charles VII nomme Guillaume Bergougnan gouverneur des Lannes. Mais la lourdeur des impôts et les actes autoritaires des nouveaux maitres entrainent les Dacquois à se révolter. Toute la garnison de Dax fut massacrée et le gouverneur tué. Les Anglais reprennent la main. Les opérations militaires françaises reprennent et Dax capitule le 8 juillet 1451 devant les armées du sire d'Albret et du comte de Foix,. Par ses lettres patentes, confirme les privilèges de la ville d'Acqs, après son sacre en 1461.
Époque moderne | ]
Suite au conflit entre François Ier et Charles Quint, Dax est menacé par les Espagnols. Le gouverneur de Dax Haubardin de Luxembourg met la ville en état de siège à partir de 1521 et entame de grands travaux de fortification, nécessitant le destruction de plusieurs bâtiments dont trois églises situées hors des remparts, des maisons canoniales adossées à la cathédrale (ce qui déstabilise l'édifice) et le palais épiscopal qui sera reconstruit à la fin du ,,,.
Les guerres de religion
L'avènement de la religion protestante amène une série de troubles entre Catholique et Protestant qui précipita le territoire dans une guerre civile qui va durer trente six ans de 1562 à 1598, décomposée en huit guerres de religion. Dax défendue par ses remparts et par son gouverneur catholique Bertrand de Poyanne reste loin des exactions, principalement commise sur les terres de la protestante Jeanne d'Albret soit le Béarn, la Chalosse, le Tursan et le Marsan.
En 1561 en nouveau prédicateur protestant nommé Robert de la Taulade s'installe dans la cité et parvint à convertir une centaine familles dacquoise à la nouvelle religion. Après plusieurs troubles l'évêque De Noailles interdit toute prédication à La Taulade sous peine d'arrestation, mais pourtant en 1572 celui-ci est toujours en activité et se fait nommé «Ministre de l'évangile en l'église d'Acqz».
Dans un voyage d'apaisement, dit Grand tour de France, Catherine de Médicis et le roi Charles IX traversent les Landes en 1565. Le souverain et sa cour font notamment étape plusieurs fois à Dax le 28-29 mai, le 2-3 juillet et le 14-17 juillet,.
Lors de la troisième guerre (de 1568 à 1572), dans la nuit du 10 au 11 juillet 1569 sur les ordres de Jeanne d'Albret, Gabriel de Montgomery et ses troupes huguenotes s'approche de Dax. Le gouverneur de Dax Bertrand de Poyanne et l'évêque de Dax François de Noailles réalise une contre attaque avec des renforts venue de Saint-Sever de sorte à prendre les assaillants à revers. Montgomery se retrouve coincé et se retire sur Mont de Marsan,.
Le 7 octobre 1572 après le massacre de la Saint Barthélemy, Balthazar de Lalanne à la tête d'un groupe de catholiques, d'huguenots repentis et d'officies du sénéchal, terrorisent la ville et emprisonnent dix-sept huguenots, le lendemain quatorze d'entre eux sont assassinés. La Taulade abandonne ses biens et se réfugie en Béarn. L'intervention ferme du maire Etienne de Borda mit fin aux exaction,,.
La promulgation du traité de Nérac en 1579 permit à une minorité de la population de Dax présente dans ses faubourg de pratiquer la religion Réformée. Dax majoritairement catholique, intéresse peu les parties Huguenots au point que Henri de Navarre lors de sa visite de quatorze cités landaise de 1577 à 1587 ignore Dax. Les troubles cessèrent dans les Landes en 1592, après la promulgation de l'édit de Nantes.
Dax, ville principale des Lannes
Dax cumulant les sièges de plusieurs institutions du royaume, est toujours considéré à la fin du ,.
Ayant le statut de place forte jusqu'au .
En 1646 la cathédrale gothique s'effondre suite aux travaux de fortifications du siècle dernier. L'évêque J. Desclaux entame la construction d'une nouvelle cathédrale de style classique avec le soutien de Vincent de Paul alors membre du Conseil de conscience et confesseur de la régente Anne d'Autriche. Les travaux s'échelonne sur plusieurs épiscopat, la cathédrale est bénite en 1719 mais elle est consacrée le 17 janvier 1755, le chantier se termine au ,,,.
La modernisation urbaine
De part son urbanisation coincé dans ses remparts, l'insalubrité des rues fait subir plusieurs épidémies de Peste au Dacquois dont une importante en 1585, le gouverneur de Dax Bertrand de Poyanne annonce que la peste aurait fait 10000 victimes à Dax, il décrit la situation de sa cité au roi Henri III, la ville n'étant plus que «l'ombre et la mémoire de ce qu'elle a esté [...], nos escoles et l'instruction de la jeunesse à cessé. Le commerce manque [...] les églises sont closes par la perte des pasteurs».
Les épidémies de 1603, de 1628 à 1632 et de l'hiver 1651 à 1652 incite Dax à mener des aménagements d'assainissements. La ville convainc la population à ne plus se servir des andrones en lieux d'aisance, de ne plus déposer d'ordures aux portes des bâtiments, de ne plus dépiquer du lin et du maïs dans les rues et d'arrêter d'agrandir leurs maisons de façon anarchique. Le nettoyage des rues étant exceptionnel pour les fêtes religieuses, le ramassage des boues est affermé aux jardiniers en 1707,.
Seul trois puits et deux fontaines donnent accès à l'eau potable, pour améliorer la distribution d'eau des travaux de captation de deux sources sont réalisés en 1730, l'eau est acheminé par des canalisations en terre cuite à des nouvelles fontaines situées aux places de l'Evêché, des Cordeliers et de Poyanne. En 1752 les bouchers de la tuerie au cœur de la ville obtiennent l'approvisionnement en eau. Plusieurs aménagements sont menés dont en 1757 la pavage des rues en galet et en pierre de Bidache, l'aménagement de la place Notre-Dame et du marché au grain et la démolition de maisons vétustes,.
Dax revendique de jouir de ses remparts et d'entamer une politique d'ouverture de la cité. Choiseul le Ier ministre de Louis XIV conseille à la ville de concéder aux riverains la partie de l'enceinte à l'arrière de leur demeure. Le chemin de ronde est supprimé, les ravelins de la porte de Saint-Vincent sont détruit pour faciliter le passage du bétail et en 1781, est percée au sud la porte Dauphine pour permettre de relier le faubourg de Cassourat (avenue Victor Hugo), Dax n'est plus une place forte,,.
Le thermalisme au | ]
Au Baignots construits en 1724 où sont utilisés les boues et le Trou des pauvres gratuit et en pleine air. Plusieurs recherches médicales sur les eaux et boues de Dax sont menées à partir de la moitié du Jean-Baptiste de Secondat, en 1746 par Jean Dufau considéré comme le fondateur de la médecine thermale de Dax , et en 1785 par le médecin Barthélemy François Carrère qui indique que «Les eaux contiennent un soufre très tenu et volatil, une substance très grasse, une terre fort tenue et un sel neutre à peu près de la même nature que le sel de gemme [...]». Dax est alors une ville thermale à la fréquentation modeste avec des établissements vétustes et populaires comme en témoigne en 1776 le médecin Joseph Raulin mandaté par le pouvoir royal «un désordre épouvantable [...] un état de malpropreté et d'horreur que nous n'entreprendrons pas de faire connaitre dans le détail»,,.
L'origine des fêtes de Dax : Las Hestas de Dacs et la Toupiade
Comme dans toute la Gascogne, les courses de vaches sont des traditions déjà anciennes pratiqués à Dax, organisées par les bouchers lors des cérémonies urbaines (célébrations des victoires, mariages royaux, fêtes de saint patron, foires/assemblades...), se rapprochant de l'encierro elle consiste à un lâché du bétail dans les rues de la ville jusqu'à l'abattoir dans un cadre festif où les jeunes gens en profitent pour descendre dans la rue, sur le trajet de la course, et font le parcours devant (ou derrière pour les moins téméraires !). Face à cette activité qui menace l'ordre public, les pouvoirs royaux, municipaux et épiscopales avaient le choix entre interdire et tolérer, la première n'ayant jamais fonctionnée. L'intendant d'Etigny est le premier à proposer un cadre aux courses en 1757, ainsi en 1767 il autorise la tenu du course de taureaux pour le mariage de la fille du gouverneur de Dax «à la rue Large et au-devant de l'Hôtel de ville». Le jeu désormais toléré sous réserve qu'il soit tenue dans une place fermée, en 1784 la première enceinte en Gascogne est construite à Dax près du couvent des Cordeliers, mesurant 40 mètres de côté. D'autre courses légales se tiennent dans les prairies du faubourg de St Pierre. Pour chaque course, la municipalité pose les conditions d'installer des barrières et d'amphithéâtres si besoins,.
En parallèle de ces événements, au ,
L'essor du port de Dax
Le port de Dax connait son essor entre le Bayonne et d'avant port maritime des pays landais. Le port fluviale de Dax est composé de deux ports un sur chaque rive avec chacun leurs spécialités. Sur la rive gauche en aval du pont s'étale le port de Bibi où s'opère le commerce de céréales, d'oléagineux, de fruits, d'haricots, de vins, d'Armagnac provenant de la Chalosse, du Tursan et du Marsan depuis les ports de Hinx, de Mugron, de Tartas et de Mont de Marsan, depuis Bayonne sont amenée du poisson, de la pierre, du sel et autres denrées du nouveaux monde, le port dessert également les commerçant de Dax. Sur le rive droite le faubourg du Sablar accueille le marché et le port des résineux, où sont vendues les barriques de goudron, d'essence de térébenthines, les pains de résines et de brais produit principalement au Marensin et au Born. Les produits forestiers sont vendues directement au négociants Bayonnais présent à Dax tout les samedis. Avec le marché du port de Saubusse chaque année 50000 pains de résines, 4000 barriques de goudron et 2500 barriques d'essences sont expédiés à l'étranger depuis le port de Bayonne,,.
L'essor du port du Sablar dû à la production importante de résine et en particulier du goudron encouragée par Colbert au .
L’importance des marchés est mentionnée tout au long de l’histoire. En 1740 la chambre de Commerce de Bayonne rédige un mémoire dévoilant que «le marché de Dax est regardé comme le plus abondant et où se fait le plus gros commerce». Pour l'Intendant d'Étigny Dax est « un grand centre commercial ».. Pour le marché de la résine un observateur rapporte : «les berges de l’Adour peuvent recevoir souvent 2 500 pains de résine. Tout le Sablar est pavé de charrettes qui font transport des matières résineuses (…) Les bouviers sont forcés de décharger très loin de l’eau faute de pouvoir s’approcher davantage à peine un homme peut traverser le marché tant il y a d’embarras par les charrettes. On en compte quatre à cinq cents…». Le receveur des tailles de l'élection dresse un tableau sur le marché de Dax «il se tient tout les samedis, on y porte des grains de toutes les espèces tant pour la subsistance de Baïonne que pour celle des cantons qui en manquent. Les commerçant de Baïonne y font à leur tour porter des grains de l'étranger lorsque le païs n'en a plus, ce qui arrive souvent. Ils y font arriver la morue et la sardine...».
L'activité du port décline à partir de la fin du .
De la Révolution à nos jours
Le département des Landes est créé en rassemblant une grande partie de l'ancienne province de la Gascogne, et en excluant étrangement la commune de Bayonne, rattachée aux Basses-Pyrénées. Le choix du siège de l'assemblée départementale se porte en 1790 sur Mont-de-Marsan, alors modeste bourgade de l'est du département nouvellement créé, et Dax devint un rang de chef-lieu d’arrondissement. Napoléon Bonaparte pensa un instant transférer le siège de la préfecture de Mont-de-Marsan à Dax, mais la proximité de cette dernière avec l'Espagne le fit renoncer.[réf. nécessaire]
Le thermalisme reprit de l’importance dès le , et notamment à partir du Second Empire. La construction de la ligne de chemin de fer Paris-Bordeaux-Dax-Irún (puis la ligne de Puyoô à Dax et enfin la ligne de Dax à Mont-de-Marsan) convertit la sous-préfecture des Landes en un nœud ferroviaire.
Le 12 novembre 1854, la compagnie des Chemins de Fer du Midi ouvre la ligne ferroviaire Bordeaux-Dax à la suite d'un raccord entre Dax et Lamothe (actuellement bifurcation vers Arcachon).
26 mars 1855 : ouverture de la ligne Dax-Bayonne.
En 1861, la commune voisine de Saint-Vincent-de-Xaintes est absorbée par Dax ; cette commune porta, au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), le nom révolutionnaire de Lepelletier,.
Dax détruisit une partie de ses remparts au Art déco afin d'attirer une clientèle aisée. C'est le cas notamment du casino et de l'hôtel Splendid, construits par l'architecte girondin Roger-Henri Expert vers 1928-1932. Nombreux sont les hommes et femmes célèbres à s'être soignés dans la cité gasconne depuis le Madame de Maintenon, Henri Bergson, Georges Clemenceau, Maurice Utrillo, Sarah Bernhardt, Sacha Guitry, le président Armand Fallières, , roi du Monténégro, la reine Marie de Roumanie[Laquelle ?], Pierre Fresnay, Yvonne Printemps, etc.
Lorsqu’au Entre-deux-guerres". Les transactions se faisaient au café de la Bourse. Il était habituel de voir tous les samedis – jusqu’en 1939 – les ventes se faire à la criée portant sur des wagons d’essence de térébenthine ou de colophane qui partaient en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie… Les acheteurs étaient en relation directe avec le deuxième marché mondial : Atlanta aux États-Unis. Les cours s’établissaient ainsi tous les samedis. De même pour les bois – les fortunes se faisaient et se défaisaient en une séance, le Sablar vivait intensément. Cette activité a été laminée par la Seconde Guerre mondiale avec l’effondrement de résinage, tué par la chimie de pétrole.
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- Nom attribué en mémoire de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, « premier martyr de la Révolution ».
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Dax dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 23/12/2024
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