Polen (Republik) - Polska

Flag Polen (Republik)

La Pologne, en forme longue république de Pologne (en polonais : Polska ; [forme longue] Rzeczpospolita Polska), est un État d'Europe centrale, frontalier avec l'Allemagne à l'ouest, la Tchéquie au sud-ouest, la Slovaquie au sud, l'Ukraine à l'est-sud-est et la Biélorussie à l'est-nord-est, enfin la Lituanie et l'enclave russe de Kaliningrad au nord-est. Avec une population de 38 millions d'habitants, la Pologne est le trente-quatrième pays le plus peuplé au monde. Elle est divisée en voïvodies, elles-mêmes subdivisées en districts (powiat) puis en communes (gmina). C'est une république parlementaire qui a pour monnaie nationale le złoty. Elle est membre de l'Union européenne depuis le , du Conseil de l'Europe, du groupe de Visegrád, de l'Organisation mondiale du commerce et de l'Organisation des Nations unies.

Statistiques, géographie, démographie

Polen (Republik) fait partie de Erde Flag Erde.
Régime politique : République semi-présidentielle
Monnaie : Złoty (PLN​)
Langue officielle : Polonais [inactif]
Jour de célébration : 03/05

Polen (Republik) couvre une superficie de 312.685i km2, avec une population de 38.282.325i habitants (11/04/2020), soit une densité de 122,43i habitants par Km2.
Gentilé : L'habitant(e) Polen (Republik) s'appelle un(e) Polonais(e).

Le pays comporte actuellement 45.906i entités, dont 2.527i de niveau ville (6 %) et 43.379i entités moins importantes, ce qui représente 5 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.

Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.

RegionRécurence
RegionRécurence
Mazowieckie006848 6848 localités
Wielkopolskie004655 4655 localités
Lodzkie003970 3970 localités
Lubelskie003435 3435 localités
Podlaskie003351 3351 localités
Warminsko-mazurskie003348 3348 localités
Kujawsko-pomorskie002933 2933 localités
Pomorskie002771 2771 localités
Zachodniopomorskie002712 2712 localités
Dolnoslaskie002533 2533 localités
Swietokrzyskie002175 2175 localités
Malopolskie001886 1886 localités
Podkarpackie001589 1589 localités
Lubuskie001310 1310 localités
Slaskie001228 1228 localités
Opolskie001161 1161 localités

Localisation

Carte du monde

Subdivisions administratives

L'organisation territoriale de la Pologne repose, depuis 1999, sur trois niveaux géographiques. Le territoire polonais est divisé en voïvodies, lesquelles sont divisées en districts (powiaty), et ces derniers sont à leur tour subdivisés en communes (gminy). Les villes majeures ont, pour la plupart, à la fois le statut de gmina et de powiat. La Pologne est divisée en 16 voïvodies, 379 districts (dont 65 villes au statut de district) et 2 478 communes.

Géographie

Carte topographique de la Pologne.
topographie de la Pologne.

Le territoire polonais est dominé par la plaine d'Europe du Nord. Les massifs des Carpates et des Sudètes au sud forment une frontière naturelle avec la Tchéquie et la Slovaquie, alors que la mer Baltique constitue une frontière naturelle au nord. À l'ouest, la frontière avec l'Allemagne est fixée sur les fleuves Oder et Nysa.

Relief

Les Hautes Tatras.

La Pologne possède 70 sommets de plus de 1 000 mètres d'altitude.

Les Tatras forment le massif le plus élevé de Pologne et de toutes les Carpates. C'est là que se situe le plus haut sommet de Pologne, le Rysy (2 499,6 mètres). Au pied de cette montage se trouve le lac Morskie Oko (« Œil de la mer »), considéré comme l'un des plus beaux lacs du monde.

D'autres chaines de montagnes en Pologne sont :

  • les Beskides, dont le mont le plus élevé est la Babia Góra (1 725 mètres) ;
  • les Karkonosze avec son mont de Śnieżka (1 602 mètres).
Le massif des Trois Couronnes dans les Piénines.
Le massif des Trois Couronnes
  • les Gorce, dont le point le plus élevé est le Turbacz (1 310 mètres) ;
  • les Piénines dont le mont le plus élevé est le Wysoka (1 050 mètres) ;
  • le plus haut sommet des Bieszczady, au Sud-Est de la Pologne, est la Tarnica (en) (1 346 mètres).

Le point le plus bas en Pologne, à deux mètres au-dessous du niveau de la mer, est Raczki Elbląskie, dans le delta de la Vistule, près d'Elbląg.

La côte baltique

La côte baltique polonaise est longue de 528 kilomètres et s'étend de Świnoujście, sur les îles d'Usedom et de Wolin dans l'ouest, à Krynica Morska, sur la presqu'île de la Vistule dans l'est.

Parc national de Słowiński.

Dans l'ensemble, la Pologne a un littoral régulier, formé par le mouvement continuel du sable par des courants et des vents d'ouest en est. Ces érosions et dépôts continuels ont sculpté des falaises, dunes et presqu'îles, dont beaucoup se sont déplacées vers les terres pour former des lagunes, telles que le lac de Łebsko (en) dans le parc national Słowiński.

Les plus grandes presqu'îles sont celles de Hel et de la Vistule. La plus grande île baltique polonaise est Wolin. Les plus grandes villes portuaires sont Gdynia, Gdańsk, Szczecin et Świnoujście. Les principales stations balnéaires sont Sopot, Międzyzdroje, Kołobrzeg, Łeba, Władysławowo et Hel.

Cours d'eau

Vallée de la Vistule au nord de Toruń.
Vallée de la Vistule

La Pologne est parcourue par deux fleuves majeurs qui se jettent dans la mer Baltique. La Vistule, longue de 1 047 km, traverse plusieurs grandes villes polonaises dont Varsovie, la capitale. L'Oder, longue de 854 km, délimite quant à elle une partie de la frontière entre l'Allemagne et la Pologne. Le pays compte aussi des rivières de première importance telles que la Warta, un affluent de l'Oder long de 808 km, le Bug, un affluent de la Vistule long de 772 km.

La majorité des cours d'eau de Poméranie et des régions avoisinantes terminent leur course dans la mer Baltique. Des ruisseaux qui prennent source dans les Beskides se déversent dans la mer Noire, soit par l'intermédiaire du Dniestr, soit par l'intermédiaire de l'Orava, puis du Váh, et enfin du Danube.

Les cours d'eau polonais sont depuis longtemps utilisés pour la navigation. Au Moyen Âge et au début de l'ère moderne, lorsque la Pologne était le grenier de l'Europe, l'acheminement de céréales et d'autres produits agricoles le long de la Vistule vers Gdańsk puis l'Europe de l'Ouest était alors particulièrement important.

Lacs

Le lac Śniardwy.

Avec près de dix mille lacs de plus d'un hectare, la Pologne est l'un des pays au monde qui en compte le plus (en Europe, seule la Finlande possède une plus grande densité de lacs). Les plus grands d'entre eux, couvrant plus de 100 km2, sont le lac Śniardwy et le lac Mamry en Mazurie, ainsi que le lac Łebsko et le lac Drawsko en Poméranie. Le lac le plus profond (plus de 100 mètres) est le lac Hancza, situé dans la région des lacs de Wigry, au nord-est du pays, en Podlachie.

Les ancêtres des Polonais d'aujourd'hui, les Polanes, construisirent leurs premières forteresses sur des îles entourées par ces lacs : citons les maisons sur pilotis de Biskupin, encore occupées par plus de mille résidents, construites à l'origine par les Lusaciens avant le viie siècle av. J.-C. De même, le prince légendaire Popiel est censé s'être installé à Kruszwica, sur le lac Gopło, et le premier souverain de la Pologne qui soit documenté, le duc Mieszko Ier de Pologne, avait son palais situé sur une île du fleuve Warta, aujourd'hui intégrée à la ville de Poznań.

Outre la région des lacs qui couvre tout le nord du pays (Mazurie, Poméranie, Cachoubie, Lubuskie, et Grande-Pologne), on trouve également un grand nombre de lacs de montagne au sud, dans les Tatras (tel le lac Morskie Oko, le plus grand lac de montagne de Pologne).

Géologie

Le plateau de Cracovie-Częstochowa (Jura cracovien).
plateau de Cracovie-Częstochowa

La structure géologique de la Pologne résulte de la collision des continents européens et africains durant les soixante derniers millions d'années d'une part, et de l'effet du Quaternaire au nord de l'Europe d'autre part, ces deux phénomènes ayant conduit à la formation des Sudètes et des Carpates.

Les plaines du Nord de la Pologne sont des moraines, (ce qui permet aux scientifiques de dire qu'il y avait avant des glaciers dans cette zone du globe, notamment lors de la glaciation de Würm), qui comportent des sols essentiellement composés de sable ou de loam, tandis qu'au Sud, les vallées creusées pendant l'ère glaciaire contiennent souvent du lœss.

Les plateaux de la région Cracovie-Częstochowa, qui forment d'ailleurs l'un des plus anciens massifs de la planète, les Piénines, et les Tatras occidentales sont constitués de calcaire, tandis que les Hautes Tatras, les Beskides, et les Monts des Géants sont principalement composés de granite et de basalte.

Désert

Le désert de Błędów est situé en Pologne méridionale, dans la voïvodie de Silésie, et s'étend au-dessus de la région de Zagłębie Dąbrowskie. Il a une surface totale de 32 km2. C'est le seul désert polonais et l'un des cinq seuls déserts naturels en Europe. C'est le désert le plus chaud qui apparaisse à cette latitude. Il fut créé par la fonte d'un glacier, il y a 12 000 ans, à la fin de la glaciation würmienne.

La structure géologique spécifique a été de grande importance dans sa formation, l'épaisseur de la couche de sable étant d'environ 40 mètres en moyenne et atteignant 70 mètres, ce qui a rendu l'assèchement rapide et profond. Ces dernières années, le désert a commencé à se rétrécir. Le phénomène des mirages y est fréquent.

Histoire

Boleslas Ier, le premier roi de Pologne, tenant une épée appelée « Szczerbiec ».
Boleslas Ier

L'histoire de la Pologne commence véritablement au xe siècle, sous le règne de Mieszko Ier, duc des Polanes (de la dynastie Piast), qui convertit la Pologne naissante au christianisme en 966, puis, par le couronnement de son fils Boleslas Ier le Vaillant, le premier roi de Pologne, sacré en 1025. La Pologne devient rapidement au Moyen Âge une puissance régionale, tout en essayant régulièrement de sortir de l'influence du Saint-Empire romain germanique, et de repousser le « Drang nach Osten ». C'est ainsi qu'à partir du xiie siècle, le royaume de Pologne doit lutter contre les chevaliers Teutoniques qui ont colonisé la Prusse et une partie de la Poméranie.

Le pays atteint son apogée aux xve et xvie siècles sous la dynastie des Jagellon, après l'union du royaume de Pologne et du grand-duché de Lituanie, donnant naissance à la république des Deux Nations, l'un des plus grands pays d'Europe. Cependant, durant le xviie siècle et surtout le xviiie siècle, la République est engagée dans de nombreux conflits militaires qui lui font perdre une grande partie de sa superficie, notamment sous le coup de l'expansion de l'Empire russe. À la fin du xviiie siècle, après trois partages, le territoire de la république des Deux Nations est divisé entre la Prusse, l'Autriche et l'Empire russe.

La Pologne ne recouvre que brièvement son indépendance, de 1918 à 1939, puis est à nouveau envahie par l'Allemagne nazie et l'URSS qui se partagent le pays, précipitant l'Europe dans la Seconde Guerre mondiale et provoquant la mort de près de six millions de Polonais. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'URSS conserve la partie orientale de la Pologne, qui en contrepartie acquiert les territoires de la Poméranie, de la Prusse-Orientale et de la Silésie, régions allemandes depuis plusieurs centaines d'années. Joseph Staline impose la mainmise des Soviétiques sur le pays : la république populaire de Pologne est instituée en 1952, le régime communiste tient jusqu'en 1989. Après avoir retrouvé toute son indépendance, le pays devient membre de l'OTAN en 1999, de l'Union européenne en 2004 et tourne progressivement la page de l'économie planifiée au cours des décennies 1990 et 2000.

Dans les années 2010, l'économie polonaise est l'une des plus dynamiques d'Europe. C'est le seul État européen à ne pas avoir connu la récession lors de la crise économique qui frappe les pays développés en 2008.

Du xe siècle au xive siècle

Carte
La Pologne entre 992 et 1025.

Fondée au xe siècle par les Polanes, la Pologne devient au Moyen Âge une puissance incontournable en Europe centrale. Son premier souverain est Mieszko Ier, fondateur de la dynastie Piast qui règne sur la Pologne de 966 à 1370. La capitale est alors Gniezno, au nord de la Posnanie.

Poste avancé de l'Occident catholique romain et cible du Drang nach Osten, la poussée germanique vers l'est, elle fait face aux mondes orthodoxe (en Russie, Biélorussie et Ukraine), païen (les Baltes sont tardivement christianisés), et musulman avec la poussée turco-mongole. Située au carrefour de plusieurs mondes, et dépourvue de frontières naturelles, la Pologne est extrêmement exposée aux invasions. L'invasion de la Horde d'or mongole de 1248 à 1275 ruine le pays. Casimir III le Grand, dernier roi de la dynastie des Piast, unifie la Pologne.

En 1386, la reine de Pologne, Hedwige d'Anjou et le grand-duc de Lituanie, Ladislas II Jagellon signent l’accord de l’union de Krewo qui marque le commencement de l'union de Pologne-Lituanie, sous la dynastie lituanienne des Jagellon. La dynastie Jagellon réunit pour une petite période les couronnes de Bohême (1471-1526) et de Hongrie (1490-1526) à celle de Pologne.

De la fin du xive siècle au xvie siècle

La république des Deux Nations après l’union de Lublin.
république des Deux Nations

La république des Deux Nations (Rzeczpospolita Obojga Narodów), extension de l'Union de Pologne-Lituanie, en existence depuis 1386, est concrétisée par la signature, en 1569, du traité de l'Union de Lublin qui unit le royaume de Pologne et le Grand-duché de Lituanie en un seul État. Le royaume couvre alors un territoire qui va de la mer Baltique à la mer Noire et jusqu'aux portes de Moscou. La capitale est alors Cracovie, en Petite-Pologne.

La Rzeczpospolita est un système politique inédit depuis la Rome antique, où l'aristocratie exerce une sorte de démocratie parlementaire. Le roi est en effet élu par ses pairs. C'est le principe de la monarchie élective. Cette « république » donne le droit de vote à la seule szlachta, mais cette noblesse polonaise représente toutefois presque 15 % de la population et plus encore autour de Varsovie, devenue capitale en 1596. Les nobles obligent le roi à céder de ses prérogatives, notamment en ce qui concerne les impôts, l'armée et la justice. Ainsi, le monarque polonais, à l'époque où les monarchies européennes « s'absolutisent », est au contraire affaibli.

La tolérance religieuse est une autre caractéristique majeure de la Rzeczpospolita. Si la majeure partie des paysans est restée catholique (dans les années 1980, 9 Polonais sur 10 sont baptisés), de nombreux nobles se sont convertis au protestantisme, luthéranisme, mais surtout calvinisme. La Pologne a donné abri, en particulier dans la ville de Leszno, aux Frères tchèques qui veulent échapper à la re-catholicisation de la Bohême entreprise par les Habsbourg.

Enfin, la Rzeczpospolita compte alors une très importante population juive (5 à 10 % de la population totale), en particulier dans les villes et surtout dans la partie orientale du pays.

Du xviie siècle au xviiie siècle

Jean III Sobieski a vaincu les Turcs au siège de Vienne.
Jean III Sobieski

Mais, cette tolérance religieuse se réduit progressivement au xvie siècle, en particulier après 1655, quand la Suède protestante envahit la Pologne et est arrêtée à Częstochowa, devant le sanctuaire marial de Jasna Góra, dont le prieur, Augustyn Kordecki, est à la tête de troupes numériquement très inférieures. Le règne de Jean III Sobieski (1674-1696) est marqué par la construction, à partir de 1677, du palais de Wilanów à Varsovie, et par la victoire de ses troupes en 1683, appelées en renfort par les puissances européennes et le Pape pour faire face à une offensive turque de grande ampleur sous les murs de Vienne. Cette victoire militaire a une conséquence politique importante, car les Habsbourg, traditionnels rivaux des Polonais, sont sauvés et partagent plus tard le pays avec la Russie et la Prusse. Cette victoire est aussi à l'origine des croissants, les premières viennoiseries, dont la forme rappelle le symbole du drapeau ottoman.

Varsovie en 1770, peinte par Bernardo Bellotto.
Varsovie en 1770

De la fin du xviiie siècle au xixe siècle

La Rzeczpospolita est peu à peu victime d'un long déclin, du fait de son système politique anarchique, et des nombreuses invasions (suédoises, russes, turques, prussiennes). À la fin du xviiie siècle, la Pologne perd son indépendance, les partages de la Pologne se succèdent entre 1772, 1793 et 1795.

Les trois partages successifs de la Pologne.
partages successifs

La première partition de la Pologne, en 1772, conduit à un sursaut civique. Ce sursaut mène en 1791 à la proclamation de la Constitution polonaise du 3 mai 1791, nettement moins « révolutionnaire » que celle de la France, mais, néanmoins perçue comme trop dangereuse pour ses voisins, d'où le deuxième partage, qui provoque une révolte menée par un héros de la guerre d'indépendance américaine, Tadeusz Kościuszko. Cette révolte sert de prétexte au troisième partage, quand le royaume de Pologne est rayé de la carte.

xixe siècle

Rivalité pour la possession de la Pologne

La Prise de l'Arsenal (de Marcin Zaleski) durant l'insurrection de novembre 1830.
La Prise de l'Arsenal

Tout au long du xixe siècle, exception faite de la fin de la période napoléonienne avec le duché de Varsovie, la Pologne est niée comme entité nationale, écartelée, partagée entre la Russie, la Prusse (puis l'Allemagne), et l'Autriche (puis l'Autriche-Hongrie).

Cette période est marquée par une succession de révoltes et d'insurrections nationales, notamment :

  • l'insurrection de novembre 1830-1831 ;
  • l'insurrection de Grande-Pologne (1848) ;
  • l'insurrection de Janvier en 1863.

Dans les années 1890 des dizaines de milliers de travailleurs polonais émigrent en Allemagne vers la Ruhr pour s'embaucher dans les mines de charbon. À la fin de la Première Guerre mondiale, certains reviennent en Pologne mais la plus grande partie est embauchée par les industriels français souhaitant relancer leur économie, en raison de leur savoir-faire. Environ 50 000 d'entre eux arrivent ainsi en France au début des années 1920, dont près des deux tiers dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

xxe siècle

Deuxième République

La Pologne entre 1921 et 1939, carte linguistique.
entre 1921 et 1939

La Pologne ne recouvre son indépendance qu'en et fonde alors une Deuxième République, dont l'indépendance est reconnue par le petit traité de Versailles en juin 1919. Dès son indépendance, la guerre soviéto-polonaise de 1919-1921 l'oppose à la Russie bolchévique. Comme dans la plupart des pays d'Europe du Centre-Est, à l'exception de la Tchécoslovaquie, les idéaux démocratiques des premiers temps durent peu. Le régime évolue vers une forme semi-autoritaire, notamment sous l'influence du maréchal Józef Piłsudski, qui prend le pouvoir en 1926, tout en conservant des élections libres.

Seconde Guerre mondiale

Attaque du cuirassé allemand Schleswig-Holstein à Westerplatte, le 1er septembre 1939.
Attaque du Schleswig-Holstein

La Pologne est envahie par les forces allemandes et slovaques le  (campagne de Pologne), déclenchant la Seconde Guerre mondiale. La Wehrmacht atteint les faubourgs de Varsovie en sept jours grâce à sa stratégie du « Blitzkrieg » et à sa supériorité technologique (la ville ne capitule cependant que le ). Conformément aux accords secrets du Pacte germano-soviétique signé le , soit une semaine avant le début de l'invasion allemande, l'URSS envahit à son tour la Pologne, à partir du .

Au début de la guerre, le président de la République Ignacy Mościcki et le gouvernement polonais pensent obtenir droit de passage en Roumanie, le , après l'invasion soviétique de la Pologne, mais sont internés par les autorités roumaines sous la pression allemande. En vertu de la Constitution polonaise d' qui le prévoit explicitement, le président de la République transmet alors sa charge, le , à un successeur désigné, Władysław Raczkiewicz qui nomme comme Premier ministre le général Władysław Sikorski.

Le Gouvernement polonais en exil est constitué et accueilli en France, à Paris, puis Angers. Le président de la République et les divers ministères polonais s'installent au château de Pignerolle (au sud-est d'Angers) ainsi qu'à Angers même, ce dès , qui devient de fait la capitale politique de la Pologne, à titre temporaire. Le gouvernement officiel polonais en exil officie jusqu'à l'invasion de la France par les troupes allemandes en . Refusant l'armistice que l'allié français cherche à imposer aux troupes polonaises reconstituées sur le sol français, les autorités polonaises en exil se réfugient alors à Londres pour continuer le combat.

Irena Sendler est une militante polonaise catholique qui sauva 2 500 enfants juifs (Ghetto de Varsovie) et fut déclarée Juste parmi les nations (Yad Vashem).
Irena Sendler

La Pologne en tant qu'État (388 390 km2 en 1939) disparaît donc pour la quatrième fois de son histoire, partagée cette fois-ci entre l'Allemagne nazie (216 219 km2) et l'Union soviétique (172 171 km2). Le régime nazi annexe une partie du territoire qu’il contrôle et instaure dans le reste (un quart du territoire de 1939) une administration subordonnée, le « Gouvernement général ». La partie envahie par l'URSS est annexée puis répartie entre ses deux républiques soviétiques : la Biélorussie et l’Ukraine. Dans cette partie orientale, l'armée soviétique est diversement accueillie par les populations locales majoritairement biélorusses, juives et ukrainiennes (devenues polonaises en 1920 à la suite de la paix de Riga) qui craignent les réquisitions et le NKVD, lequel les dresse les unes contre les autres en encourageant la délation.

Des deux côtés, les nazis et le NKVD procèdent à l'éradication de l'élite polonaise : côté est, intellectuels, officiers, fonctionnaires, religieux, propriétaires terriens sont déportés en URSS, voire assassinés comme à Katyń ; côté ouest, les nazis entendent ouvertement transformer les Polonais, considérés comme des « sous-hommes », en un « peuple d'esclaves » et plongent le pays dans une terreur totale et meurtrière, responsable de la disparition en six ans de près de 20 % de la population totale. Dès les premiers jours, les élites polonaises sont systématiquement exterminées par les Einsatzgruppen et le SD, entraînant la mort de plus de 50 000 membres du clergé, de l'aristocratie, du corps enseignant et universitaire. Les théâtres, les séminaires, les journaux, l'enseignement secondaire et supérieur sont fermés. Deux millions de civils sont raflés et envoyés au travail forcé dans le Reich, où ils subissent mauvais traitements et discriminations systématiques. Tortures, pendaisons de masse et massacres de villages entiers deviennent quotidiens.

Ruines de Varsovie. La capitale de la Pologne a été presque complètement détruite.
Ruines de Varsovie

À partir de l'été 1941, date du déclenchement de l'invasion de l'Union soviétique par laquelle l'Allemagne rompt avec son allié de 1939, la Pologne devient aussi le terrain principal de la mise en œuvre du génocide des Juifs d'Europe occupée par l'Allemagne nazie. Spoliée, terrorisée et réduite à une grande misère dans des ghettos surpeuplés et affamés (dont le ghetto de Varsovie, rasé après son insurrection du , ou celui de Cracovie), la communauté juive de Pologne, jusque-là la première du monde par l'effectif, est anéantie à 97 %. Les moyens de cette extermination sont les fusillades, les camions à gaz et les chambres à gaz des camps d'extermination de Belzec, Sobibor, Treblinka, Maidanek, Chełmno et surtout Auschwitz-Birkenau, où périrent au total un million de Juifs déportés de toute l'Europe, ainsi que 30 000 Roms et des résistants, notamment polonais catholiques.

Durant la guerre et, en particulier, à partir de 1942, les autorités polonaises en exil, alimentées en informations de première main par la Résistance intérieure, fournissent aux gouvernements alliés et aux opinions publiques du monde libre les rapports les plus précoces et les plus précis sur l'extermination en cours des populations juives — et appellent en vain à des actions spécifiques pour mettre fin à l'extermination.

En 1943, l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) massacre entre 40 000 et 60 000 civils polonais en copiant les méthodes des nazis sur la purification ethnique,.

L'insurrection de Varsovie : l'armée polonaise de l'intérieur tente de libérer Varsovie de l'occupation allemande attendant en vain l'arrivée de l'Armée rouge.
L'insurrection de Varsovie

En tout, la terreur nazie fait périr trois millions de Polonais catholiques et autant de Polonais juifs. Une puissante résistance, autour de l'Armia Krajowa (AK), parvient à mettre sur pied un véritable État clandestin, disposant de ses ministres, de sa justice, de son administration et de son réseau d'enseignement secret. Du au , l'insurrection de Varsovie est réduite par les nazis au prix de la mort de 200 000 personnes et de la destruction à 85 % de la capitale polonaise, à laquelle l'Armée rouge, arrêtée aux portes de la ville, n'apporte volontairement aucune aide, favorisant ainsi l’élimination rapide de l'élite non communiste.

Comme au xixe siècle, les armées polonaises luttent sur de nombreux fronts, en France en 1940, dans le ciel de Londres pendant le Blitz, ou de l'Afrique du Nord à l'Italie en passant par la Normandie. À partir de 1941, elles constituent par leurs effectifs la 4e armée alliée lors du conflit aux côtés des soldats soviétiques, américains, britanniques et français, et même la 2e armée alliée (après la Grande-Bretagne) après la défaite française de 1940 et avant le changement de camp de l’Union soviétique en . Des exilés participent aussi à la Résistance intérieure française, notamment dans l’Organisation polonaise de lutte pour l'indépendance (la POWN) particulièrement active dans le Nord de la France ou au sein du réseau F2, intégralement polonais lors de sa création.

Pologne communiste

Le pape Jean-Paul II lors de sa première visite en Pologne (1979).
Le pape Jean-Paul II
Lech Wałęsa signe des autographes pendant la grève du chantier naval de Gdańsk (1980).
Lech Wałęsa

À la fin du second conflit mondial, la Pologne, pourtant pays allié, perd 75 711 km2 par rapport à son étendue de 1939 et est déplacée de 300 km en moyenne vers l'ouest, laissant ses territoires orientaux (notamment la Polésie et la Galicie orientale) à l'URSS, mais recevant en échange le sud de la Prusse-Orientale, la Poméranie orientale et la Silésie prises au Troisième Reich, et en grande partie vidées de leurs habitants allemands, installés là depuis près de huit siècles. Dans cette nouvelle Pologne qui retrouve grosso-modo ses frontières du xiiie siècle, les Soviétiques imposent le PKWN pro-communiste au pouvoir : le pays devient une république dite « populaire » (mais en fait une dictature à parti unique) membre du Pacte de Varsovie.

En , un soulèvement ouvrier à Poznań annonce les manifestations massives d', qui obligent les Soviétiques à accepter l'arrivée au pouvoir de Władysław Gomułka, un communiste réputé réformateur (en partie à tort). Celui-ci est évincé en 1970 au profit de Edward Gierek lors de grèves ouvrières importantes contre la hausse des prix alimentaires. En 1968, après la guerre des Six Jours, le régime tente de faire diversion par une campagne antisémite responsable du départ de la plupart des derniers Juifs de Pologne.

En août de la même année, l'armée polonaise est obligée de participer, avec quatre autres pays du « bloc de l'Est » à l'occupation soviétique de la Tchécoslovaquie. Elle s'en retire rapidement, mais l'intervention laisse des traces. Pour protester contre cette occupation, le Polonais Ryszard Siwiec s'immole à Varsovie le . Son suicide reste très longtemps méconnu car le régime parvient à étouffer toute information le concernant. Ce n'est qu'en 1991 que le cinéaste Maciej Drygas peut tourner une très belle reconstitution documentaire sur Siwiec, « Uslysczie moj kryk » (« Entendez mon cri ») diffusée en 2007 par Arte.

Dans les années 1970 et 1980, de violentes révoltes éclatent à nouveau dans le pays. Dans ce climat, l'élection sur le trône de Saint-Pierre de l'archevêque de Cracovie, Karol Wojtyła (Jean-Paul II), en , est vécue par les autorités communistes comme une provocation.

En 1980 naît le syndicat indépendant Solidarność (« Solidarité »), dirigé par Lech Wałęsa, d'abord interdit, puis reconnu à contre-cœur par les autorités. Celui-ci regroupe vite plusieurs millions d'ouvriers soutenus par les intellectuels réformateurs. Le général Wojciech Jaruzelski déclare la loi martiale dans la nuit du 12 au  : la plupart des meneurs du syndicat sont internés pendant plusieurs mois. La mort de Léonid Brejnev en à Moscou anticipe leur libération (Lech Wałęsa est d’ailleurs libéré le jour des funérailles de l’ancien maître du Kremlin). Malgré l’instauration de l’état de siège, le pouvoir communiste ne parvient pas à étouffer la fronde syndicale et les revendications populaires, les grèves et les manifestations ne faisant que s'amplifier d'année en année.

IIIe République

1989-1995 : L'avènement de la démocratie

En 1989, le général Wojciech Jaruzelski cumule les fonctions de chef de l'État (président du Conseil d’État de la république populaire de Pologne) et de Premier secrétaire du Parti ouvrier unifié polonais (le POUP) dans un climat de révolte généralisée. Incapable de réinstaurer une « normalité socialiste », le pouvoir est contraint de tenir des « Tables rondes », réunions entre le gouvernement et le syndicat Solidarność (de fait reconnu comme un interlocuteur incontournable), qui permettent la tenue d’élections législatives partiellement libres ; celles-ci ont lieu en et consacrent une large victoire aux membres de Solidarność et à leurs alliés. Les termes de l’accord conclu à l’issue des « Tables rondes » prévoyant une candidature unique à la fonction nouvellement créée de président de la République, Wojciech Jaruzelski est le premier à occuper ce poste, mais sa légitimité est quasi nulle : il nomme un tout dernier gouvernement communiste qui tient à peine deux mois avant de se résoudre à appeler Tadeusz Mazowiecki pour former le premier gouvernement non communiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (le ), événement qui provoque, d'abord un exode d'Allemands de l'Est vers la Pologne, et moins de trois mois plus tard la chute du mur de Berlin.

Le , la IIIe République est proclamée ; des élections présidentielles ont lieu au cours de cette même année, celles-ci sont largement remportées par Lech Wałęsa, mais l’instabilité politique demeure : Mazowiecki démissionne en , remplacé par l’économiste libéral Jan Krzysztof Bielecki, qui démissionne à son tour en de la même année, puis par Jan Olszewski (jusqu’en ). C'est à cette époque qu'est institué entre l'Allemagne, la France et la Pologne le « triangle de Weimar », cadre de rencontres régulières visant alors à permettre de soutenir activement le rapprochement de la Pologne au système de sécurité transatlantique de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (l'OTAN) et de préparer au mieux sa future adhésion à l'Union européenne (l’UE). Ces deux objectifs sont couronnés de succès : la Pologne intègre l'OTAN en 1999 et adhèrera à l'UE le .

En 1992 Waldemar Pawlak, le leader du Parti paysan, tente de former un gouvernement. Au terme de 33 jours de négociations infructueuses, c’est finalement Hanna Suchocka qui prend la tête d'un gouvernement de coalition de centre-droit, devenant la première femme à occuper le poste de chef du gouvernement en Pologne. En 1993, alors que les troupes russes quittent la Pologne, Solidarność subit une défaite aux élections législatives qui contraint Wałesa à nommer à nouveau Waldemar Pawlak au poste de président du Conseil des ministres.

1995-2005 : Les deux mandats du président Kwaśniewski

Soldats polonais en Irak (2005)

En 1995, Lech Wałesa se présente à sa propre succession ; il est battu par Aleksander Kwaśniewski, jeune leader du parti social-démocrate refondé sur les ruines de l’ancien parti communiste. Le premier gouvernement du président Kwaśniewski est dirigé par Józef Oleksy, l’ancien ministre des Relations avec les syndicats qui avait participé aux négociations de la « Table ronde ». Soupçonné d’intelligence avec les Soviétiques par le passé, ce dernier démissionne en et laisse la place à Włodzimierz Cimoszewicz.

En 1997, à la suite d'élections législatives remportées par la droite, s'ouvre une période de cohabitation : Jerzy Buzek (président du Parlement européen de 2009 à 2012) devient président du Conseil des ministres. Cette année-là voit l'adoption de la Constitution définitive instituant la Troisième République.

Kwaśniewski est réélu président de la République en 2000 et cette victoire de la gauche est confirmée aux législatives de l'année suivante ; Leszek Miller est nommé à la tête du gouvernement. En 2003, la Pologne prend part à la guerre d'Irak et les États-Unis lui attribuent le commandement d'une zone d'occupation (l'Armée polonaise reste engagée en Irak jusqu'au ). Le , elle intègre l'Union européenne. Miller remet la démission de son gouvernement à la suite de scandales de corruption à répétition qui le rendent très impopulaire ; Marek Belka lui succède mais ne parvient pas à enrayer le déclin de la gauche dans l'opinion.

2005-2007 : Victoire des conservateurs et des nationaux-catholiques

Le , le maire de Varsovie et candidat du parti conservateur Droit et justice (PiS) à l'élection présidentielle, Lech Kaczyński, est élu président de la République avec 54,0 % contre 46,0 % pour le candidat du parti libéral pro-européen Plate-forme civique (PO), Donald Tusk. La victoire du maire de la capitale, arrivé loin derrière son adversaire au premier tour, est une surprise de taille, tous les sondages donnant Donald Tusk largement vainqueur. Le président élu affirme peu après son élection qu'il va mettre en place son programme, fortement inspiré par l’aile la plus conservatrice de l’Église catholique ; celui-ci est critiqué par de nombreux médias pour sa radicalité, son manque d’ouverture sur les questions de société (farouche opposition à toute avancée en matière de droits LGBT, de droit à l’avortement ou à l’euthanasie, par exemple), son étatisme et son euroscepticisme prononcé. Kazimierz Marcinkiewicz est nommé Premier ministre et forme un gouvernement.

Le , le gouvernement polonais voit l'entrée en fonction de plusieurs ministres ultra-conservateurs, tels Roman Giertych, dirigeant de la Ligue des familles polonaises (LPR - Liga Polskich Rodzin), nommé à l'Éducation nationale avec le projet d'insister dans les programmes scolaires sur les valeurs chrétiennes de la Pologne éternelle . Quant à Andrzej Lepper, le chef du parti nationaliste Autodéfense de la république de Pologne, il obtient le poste de vice-président du Conseil des ministres chargé de l'Agriculture. Les ministères du Travail et de la Construction reviennent également à des membres de Samoobrona. Ce cabinet de coalition, négocié par Jarosław Kaczyński, le frère jumeau du président de la République, par ailleurs président du PiS, provoque des manifestations organisées par l'opposition. Le , Jarosław Kaczyński prête serment avec son gouvernement au palais présidentiel de Varsovie, devant son frère.

2007-2015 : Les libéraux au pouvoir

Donald Tusk, 14e chef du gouvernement polonais (2007–2014), 2e président du Conseil européen (depuis le 1er décembre 2014).
Donald Tusk

Le , lors d'élections législatives anticipées, le parti libéral Plate-forme civique (PO) de Donald Tusk, parti d'opposition à Lech et Jarosław Kaczyński, remporte 41 % des voix et distance le parti conservateur Droit et justice (PiS) au pouvoir depuis deux ans, qui arrive à la seconde position avec 33 % des suffrages exprimés. Donald Tusk est officiellement désigné Premier ministre (président du Conseil des ministres) le suivant, puis forme un gouvernement de coalition (avec 209 députés sur 460, la PO ne dispose pas de la majorité absolue) en s'alliant avec le parti paysan centriste PSL de Waldemar Pawlak.

Lech Kaczyński meurt dans l'exercice de ses fonctions le dans un accident d'avion près de Smolensk, en Russie, alors qu'il se rendait à la commémoration du massacre de Katyń, commis par les Soviétiques en 1940. Avec lui périssent les membres les plus éminents du gouvernement polonais et de l'opposition, des dignitaires civils et religieux. Le paysage politique du pays est profondément bouleversé à la suite de cette catastrophe et l'élection présidentielle anticipée se déroule dans une atmosphère politique tendue, les et . Bronisław Komorowski, le candidat libéral, l'emporte avec 53,01 % des voix face au frère jumeau du président défunt, le conservateur Jarosław Kaczyński. Il est investi à la présidence de la République le suivant et reconduit Tusk à la tête du gouvernement.

Les élections législatives de 2011 confortent la coalition PO (39,2 %) - PSL (8,4 %) au pouvoir, le PiS n'obtenant que 29,9 % des voix, suivi par le tout nouveau « Mouvement Palikot » (parti anti-clérical, social-libéral) avec 10 % et l'Alliance de la gauche démocratique (SLD) avec 8,2 % des voix. La même année, la Pologne prend de à la présidence du Conseil de l'Union européenne. En , la Pologne rejoint l'Agence spatiale européenne et organise avec l'Ukraine le Championnat d'Europe de football 2012.

Le pays compte toujours devenir un important acteur régional compte tenu de son importante démographie et de son dynamisme économique ; il joue notamment un rôle important dans la promotion d'initiatives régionales au travers de l'Initiative des trois mers, du partenariat oriental ou plus récemment, du Triangle de Lublin.

Retour des conservateurs

La manifestation du KOD le 19 décembre 2015 à Varsovie.
19 décembre 2015

L'élection d'Andrzej Duda à la présidence de la République en et la victoire de son parti Droit et justice aux élections législatives d' marquent le retour des conservateurs en Pologne et le triomphe de l'euroscepticisme. En réaction est créé le comité de défense de la démocratie au mois de .

Sources: wikipedia

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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