Babarc
Localisation
Babarc : descriptif
- Babarc
Babarc (hongrois : Babarc [ˈbɒbɒrt͡s] ; allemand : Bawarz ; croate : Babrac) est une localité hongroise située dans le comitat de Baranya.
Nom et attributs
Toponymie
Héraldique
Toponymie
Héraldique
Site et localisation
Topographie et hydrographie
La localité est située dans la partie orientale du comitat de Baranya, dans la vallée du ruisseau Borza, à environ dix kilomètres du Danube, au niveau de son passage par Mohács. Son point culminant est le Salamon-hegy, qui s'élève à 224 mètres d'altitude.
Géologie et géomorphologie
Climat
Aires faunistiques et floristiques
Topographie et hydrographie
La localité est située dans la partie orientale du comitat de Baranya, dans la vallée du ruisseau Borza, à environ dix kilomètres du Danube, au niveau de son passage par Mohács. Son point culminant est le Salamon-hegy, qui s'élève à 224 mètres d'altitude.
Géologie et géomorphologie
Climat
Aires faunistiques et floristiques
Histoire
Les premières traces d'activité humaine dans la région remontent à la préhistoire, comme en témoignent des vestiges anciens. Des découvertes archéologiques importantes ont également mis au jour des céramiques datant du Néolithique, ainsi que des tombes avares et romaines.
Le village est mentionné pour la première fois en 1015 dans la charte de fondation de l'abbaye de Pécsvárad, à laquelle il fut offert en donation. En 1408, il disposait déjà du droit de tenir un marché. Au fil des siècles, son nom a subi plusieurs modifications : Boborc, Boborcz, Boborch, Babarch, Bibarc et même Bybarch.
Sous l'occupation ottomane, le village s'est progressivement dépeuplé. Selon certaines hypothèses, son nom proviendrait de Bej-Bars, un ancien seigneur turc de la région. En 1602, il était à nouveau habité, et c'est à cette époque que fut construite son église catholique. À la fin du siècle, il comptait dix familles, devenues entre-temps calvinistes. Jusqu'en 1712, elles utilisaient encore l'église catholique avant de bâtir leur propre lieu de culte.
En 1704, les Serbes incendièrent et ravagèrent le village. Au début du siècle, 318 familles allemandes s'y installèrent, mais environ la moitié d'entre elles migrèrent rapidement vers d'autres régions. À cette époque, le village était divisé en deux rues : une rue hongroise et une rue souabe.
Selon les données du recensement ordonné par Joseph II entre 1784 et 1787, le village comptait alors 180 familles, soit un total de 1 059 habitants, vivant dans des maisons en bois et en argile. La majorité des habitants se consacraient à la viticulture, à l'élevage et, plus tard, à l'agriculture.
En 1836, Babarc obtint le statut de chef-lieu de canton. En 1926, sa population atteignait 1 456 habitants.
Après la Seconde Guerre mondiale, les habitants d'origine allemande furent expulsés et remplacés par des colons hongrois provenant de Slovaquie dans le cadre de l'échange de population entre la Tchécoslovaquie et la Hongrie. Malgré ces changements, en 2001, environ 20 % de la population du village se déclarait encore d'origine allemande.
Population
Tendances démographiques
Tendances sociologiques
Minorités culturelles et religieuses
Lors du recensement de 2011, 88,7 % des habitants se déclaraient Hongrois, 6,3 % Roms, 1,9 % Croates, 35,9 % Allemands, 0,5 % Roumains et 0,3 % Serbes, tandis que 10,1 % n'ont pas souhaité répondre. En raison des identités multiples, la somme des pourcentages dépasse 100 %. Concernant l'appartenance religieuse, 67,2 % des habitants se déclaraient catholiques romains, 6,7 % réformés, 1,7 % évangéliques, 0,1 % gréco-catholiques et 3,6 % sans affiliation religieuse, tandis que 20 % des habitants n'ont pas répondu.
En 2022, 90,5 % de la population s'identifiait comme Hongroise, 30,5 % comme Allemande, 3,8 % comme Rom, 1,5 % comme Croate, 0,3 % comme Slovaque et 0,3 % comme Ukrainienne. De plus, 0,1 % des habitants se déclaraient Polonais, Ruthènes ou Arméniens, tandis que 1,6 % appartenaient à d'autres nationalités non hongroises. 7,1 % des répondants n'ont pas précisé leur appartenance ethnique. Concernant la religion, 52,6 % des habitants se déclaraient catholiques romains, 5,2 % réformés, 1,3 % évangéliques, 0,3 % gréco-catholiques, 1,3 % appartenant à d'autres confessions chrétiennes et 0,7 % à d'autres branches du catholicisme. 10,6 % des habitants se déclaraient sans affiliation religieuse, tandis que 27,8 % n'ont pas répondu à la question.
Tendances démographiques
Tendances sociologiques
Minorités culturelles et religieuses
Lors du recensement de 2011, 88,7 % des habitants se déclaraient Hongrois, 6,3 % Roms, 1,9 % Croates, 35,9 % Allemands, 0,5 % Roumains et 0,3 % Serbes, tandis que 10,1 % n'ont pas souhaité répondre. En raison des identités multiples, la somme des pourcentages dépasse 100 %. Concernant l'appartenance religieuse, 67,2 % des habitants se déclaraient catholiques romains, 6,7 % réformés, 1,7 % évangéliques, 0,1 % gréco-catholiques et 3,6 % sans affiliation religieuse, tandis que 20 % des habitants n'ont pas répondu.
En 2022, 90,5 % de la population s'identifiait comme Hongroise, 30,5 % comme Allemande, 3,8 % comme Rom, 1,5 % comme Croate, 0,3 % comme Slovaque et 0,3 % comme Ukrainienne. De plus, 0,1 % des habitants se déclaraient Polonais, Ruthènes ou Arméniens, tandis que 1,6 % appartenaient à d'autres nationalités non hongroises. 7,1 % des répondants n'ont pas précisé leur appartenance ethnique. Concernant la religion, 52,6 % des habitants se déclaraient catholiques romains, 5,2 % réformés, 1,3 % évangéliques, 0,3 % gréco-catholiques, 1,3 % appartenant à d'autres confessions chrétiennes et 0,7 % à d'autres branches du catholicisme. 10,6 % des habitants se déclaraient sans affiliation religieuse, tandis que 27,8 % n'ont pas répondu à la question.
Équipements
Éducation
Vie culturelle
Santé et sécurité
Réseaux intra-urbains
Réseaux extra-urbains
La localité est facilement accessible par la route, car elle est traversée par les autoroutes M6 et M60 ainsi que par la route principale 57. Son centre est accessible depuis cette dernière en bifurquant vers le nord par la route secondaire 56 113, qui mène jusqu'à Liptód.
Aucune ligne ferroviaire ne dessert la localité. Les gares les plus proches sont celles de Mohács et de Bóly, situées sur la ligne Villány–Magyarbóly, à environ 10 kilomètres par la route.
Éducation
Vie culturelle
Santé et sécurité
Réseaux intra-urbains
Réseaux extra-urbains
La localité est facilement accessible par la route, car elle est traversée par les autoroutes M6 et M60 ainsi que par la route principale 57. Son centre est accessible depuis cette dernière en bifurquant vers le nord par la route secondaire 56 113, qui mène jusqu'à Liptód.
Aucune ligne ferroviaire ne dessert la localité. Les gares les plus proches sont celles de Mohács et de Bóly, situées sur la ligne Villány–Magyarbóly, à environ 10 kilomètres par la route.
Économie
Organisation administrative
Patrimoine local
La localité possède plusieurs édifices remarquables témoignant de son patrimoine historique et culturel. L'église réformée et l'église catholique romaine sont les principaux lieux de culte du village, illustrant la diversité religieuse de la communauté à travers les siècles.
On y trouve également plusieurs maisons paysannes traditionnelles, qui reflètent l'architecture rurale de la région, ainsi que la statue de Saint Florian, protecteur contre les incendies, souvent vénéré dans les villages d'Europe centrale. Un site particulièrement notable est le Babarci Svábudvar, une maison construite par les colons allemands dans les années 1780. Ce bâtiment préservé représente un témoignage authentique du mode de vie et des traditions des colons souabes installés dans la région.
Médias
Tissu associatif
Vie sportive
Cultes
La localité dans les représentations
Jumelages
Ville | Pays | ||
---|---|---|---|
Hart bei Graz | Autriche | ||
Loshausen () | Allemagne |
Personnalités liées à la localité
La localité est aussi le lieu de naissance de plusieurs personnalités notables, dont Ferenc Schwartzer et Ottó Schwartzer.
Bibliographie
Voir aussi
Articles connexes
- Expulsion des Allemands d'Europe de l'Est
- Souabes du Danube
Liens externes
- Portail de la Hongrie
Articles connexes
- Expulsion des Allemands d'Europe de l'Est
- Souabes du Danube
Toponymie
Héraldique
Histoire
Les premières traces d'activité humaine dans la région remontent à la préhistoire, comme en témoignent des vestiges anciens. Des découvertes archéologiques importantes ont également mis au jour des céramiques datant du Néolithique, ainsi que des tombes avares et romaines.
Le village est mentionné pour la première fois en 1015 dans la charte de fondation de l'abbaye de Pécsvárad, à laquelle il fut offert en donation. En 1408, il disposait déjà du droit de tenir un marché. Au fil des siècles, son nom a subi plusieurs modifications : Boborc, Boborcz, Boborch, Babarch, Bibarc et même Bybarch.
Sous l'occupation ottomane, le village s'est progressivement dépeuplé. Selon certaines hypothèses, son nom proviendrait de Bej-Bars, un ancien seigneur turc de la région. En 1602, il était à nouveau habité, et c'est à cette époque que fut construite son église catholique. À la fin du siècle, il comptait dix familles, devenues entre-temps calvinistes. Jusqu'en 1712, elles utilisaient encore l'église catholique avant de bâtir leur propre lieu de culte.
En 1704, les Serbes incendièrent et ravagèrent le village. Au début du siècle, 318 familles allemandes s'y installèrent, mais environ la moitié d'entre elles migrèrent rapidement vers d'autres régions. À cette époque, le village était divisé en deux rues : une rue hongroise et une rue souabe.
Selon les données du recensement ordonné par Joseph II entre 1784 et 1787, le village comptait alors 180 familles, soit un total de 1 059 habitants, vivant dans des maisons en bois et en argile. La majorité des habitants se consacraient à la viticulture, à l'élevage et, plus tard, à l'agriculture.
En 1836, Babarc obtint le statut de chef-lieu de canton. En 1926, sa population atteignait 1 456 habitants.
Après la Seconde Guerre mondiale, les habitants d'origine allemande furent expulsés et remplacés par des colons hongrois provenant de Slovaquie dans le cadre de l'échange de population entre la Tchécoslovaquie et la Hongrie. Malgré ces changements, en 2001, environ 20 % de la population du village se déclarait encore d'origine allemande.
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Babarc dans la littérature
Découvrez les informations sur Babarc dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
298 autres localités pour Baranya
Vous pouvez consulter la liste des 298 autres localités pour Baranya sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/hu/hu-ba/villes.html.
Deutsche Übersetzung
Sie haben gebeten, diese Seite auf Deutsch zu besuchen. Momentan ist nur die Oberfläche übersetzt, aber noch nicht der gesamte Inhalt.Wenn Sie mir bei Übersetzungen helfen wollen, ist Ihr Beitrag willkommen. Alles, was Sie tun müssen, ist, sich auf der Website zu registrieren und mir eine Nachricht zu schicken, in der Sie gebeten werden, Sie der Gruppe der Übersetzer hinzuzufügen, die Ihnen die Möglichkeit gibt, die gewünschten Seiten zu übersetzen. Ein Link am Ende jeder übersetzten Seite zeigt an, dass Sie der Übersetzer sind und einen Link zu Ihrem Profil haben.
Vielen Dank im Voraus.
Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 26/03/2025
Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/hu/hu-ba/732791.html
Die Infobro ist eine persönliche Seite, deren Inhalt in meiner alleinigen Verantwortung liegt. Der Text ist unter der CreativeCommons-Lizenz (BY-NC-SA) verfügbar. Weitere Informationen auf die Nutzungsbedingungen und dem Autor.