Honduras

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Statistiques

Le pays comporte actuellement 138i entités, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.

Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.

RegionRécurence
RegionRécurence
Cortes000019 19 localités
Yoro000015 15 localités
Santa Barbara000014 14 localités
Comayagua000010 10 localités
Atlantida000009 9 localités
Colon000009 9 localités
Francisco Morazan000008 8 localités
Ocotepeque000007 7 localités
Valle000007 7 localités
Copan000006 6 localités
Olancho000006 6 localités
La Paz000006 6 localités
Choluteca000005 5 localités
El Paraiso000004 4 localités
Intibuca000004 4 localités
Islas de la Bahia000004 4 localités
Lempira000004 4 localités

Honduras : descriptif

Informations de Wikipedia
Honduras

Le Honduras, en forme longue la république du Honduras (en espagnol : República de Honduras), est un pays situé en Amérique centrale, dont il occupe le deuxième rang autant par sa superficie juste après le Nicaragua que par sa population après le Guatemala. Il est frontalier avec trois pays ; à l'ouest, il confine avec le Guatemala, au sud-ouest, avec le Salvador et au sud avec le Nicaragua

C'est avec ce dernier pays qu'il partage sa plus longue frontière dont une grande partie est établie sur le cours du plus long fleuve d'Amérique centrale, le río Coco. Comme le Guatemala, le Nicaragua, le Costa Rica et le Panama en Amérique centrale, le Honduras dispose de deux façades maritimes

Il est bordé au nord par la mer des Caraïbes, qui compte de nombreuses îles, cayes et îlots, dont les plus importants sont les islas de la Bahía et les îles du Cygne tandis qu'au sud-ouest, il dispose d'une petite ouverture sur l'océan Pacifique par le golfe de Fonseca. Le Honduras était le pays le plus inégalitaire d’Amérique latine en 2016.

Histoire

Période précolombienne

Le Honduras était habité par des peuples autochtones, on peut citer entre autres les Lencas, les Chortis , les Pech  et les Tolupanes.

Période des grandes découvertes et de la colonisation espagnole (1502-1821)

Christophe Colomb arriva à Trujillo (Honduras) en 1502.

Il baptisa cette région Honduras, car quand il arriva, il venait de sortir d'une tempête, et il s'écria « Gracias a Dios, salimos de estas honduras ! » (« Grâce à Dieu ! Nous sommes sortis de ces eaux profondes »). Le cap (à l'extrémité orientale du Honduras) a pris le nom de « Gracias a Dios » et le pays « Honduras ».

En 1821, le Honduras proclame son indépendance vis-à-vis de l'Espagne.

Les débuts de l'indépendance (1821-1839)

Le Honduras fait partie, de 1821 à 1823, de l'empire mexicain d'Iturbide.

Ensuite, jusqu'en 1838, il fait partie des Provinces unies d'Amérique centrale. En 1839, le Honduras devient un État souverain après la dislocation de la Fédération.

Le  siècle

Au début du Miguel Rafael Dávila, proche allié du Nicaragua de José Santos Zelaya, proclame avec celui-ci la Grande république d'Amérique centrale, censée aboutir à une union des États de la région et repousser les projets expansionnistes des États-Unis. Ces derniers réagissent en soutenant financièrement les conservateurs de Manuel Bonilla. Dans un contexte de détérioration des relations commerciales, des mercenaires américains organisent un raid contre le port d'Acajutla ; Davila les repousse et traite les prisonniers en « flibustiers ». Les États-Unis sollicitent alors de nouveau Manuel Bonilla contre lui. Le vaisseau de guerre USS Tacoma, dans les eaux du Honduras, prête un appui opportun à Bonilla pour renverser le gouvernement.

En 1963, l'armée renverse le gouvernement élu de Ramón Villeda Morales, rendu populaire par un début de réforme agraire, afin de replacer au pouvoir le Parti national, plus soucieux de satisfaire les intérêts de l'oligarchie terrienne. Le Salvador envahit brièvement le Honduras en juillet 1969 durant la guerre du football après qu'un match de football eut exacerbé les tensions entre les deux pays. Dans les années 1970, le pays est l'un des plus pauvres et inégalitaires du continent. Le revenu moyen d’un Hondurien dépasse à peine 250 dollars par an, Alors que la moitié de la population doit se contenter de 13 % du revenu national, 5 % de privilégiés en perçoivent le tiers. Le nombre d’analphabètes s’élève à plus de 50 %.

De 1972 à 1983, le Honduras est gouverné par des militaires. L'influence des États-Unis est si forte que l'expression « proconsul » est utilisée pour désigner leur ambassadeur. Dans les années 1980, l’administration Reagan utilise le pays comme plate-forme dans sa guerre contre le gouvernement sandiniste du Nicaragua et les guérillas de gauche du Salvador et du Guatemala. L’aide militaire des États-Unis au Honduras est portée de 4 millions de dollars en 1981 à 77,4 millions en 1984. Tout en soulignant en interne que les forces gouvernementales honduriennes commettent des « centaines de violations des droits humains (…), dont la plupart pour des motifs politiques », la CIA donne son appui aux escadrons de la mort, en particulier le Bataillon 3-16, qui torturent, assassinent ou font disparaître par dizaines des syndicalistes, des universitaires, des paysans et des étudiants. Des documents déclassifiés indiquent que l’ambassadeur John Negroponte intervient personnellement pour faire obstacle à d'éventuelles divulgations de ces crimes d’État, afin d’éviter de « créer des problèmes de droits humains au Honduras ».

En 1996, la dégradation de la situation économique entraîne des troubles sociaux et des mises en garde de l'armée. Le libéral Carlos Flores est élu président en 1997. Des affrontements armés éclatent sous sa présidence à la frontière avec le Nicaragua en raison de différends frontaliers.

Le  siècle

Ricardo Maduro, candidat du PNH, est élu en 2001.

En 2002, la crise agricole menace de famine des dizaines de milliers d'habitants dans l'ouest du pays. Malgré les engagements pris par le nouveau gouvernement, les atteintes aux droits de l'homme se poursuivent, tandis qu'un contingent hondurien participe à l'occupation de l'Irak aux côtés des États-Unis. La politique de rigueur, imposée par le FMI, est très impopulaire. L'année 2004 est ainsi dominée par la montée des mécontentements sociaux et la forte croissance de la délinquance urbaine. Le traité de libre-échange entre les États-Unis et l'Amérique centrale (CAFTA) entre en vigueur en 2006. Manuel Zelaya, du Parti libéral, est élu en 2006 et inaugure une politique réformiste.

Le 2009, le président Manuel Zelaya est victime du coup d'État de 2009 au Honduras. Arrêté et expulsé du pays par l'armée, il est remplacé dans ses fonctions par Roberto Micheletti, qu'une grande partie de la communauté internationale refuse alors de reconnaître. Le coup d’État aurait été commandité par l'élite économique hondurienne et les multinationales établies au Honduras comme la United Fruit Company, inquiètes du rapprochement effectué par le gouvernement avec l'ALBA (soutenue notamment par le Venezuela et Cuba) au détriment de la Banque mondiale, et de l'éventualité que ce changement comporterait une réorientation alternative au néolibéralisme de l’économie. Des élections générales sont organisées fin 2009 par le gouvernement putschiste. En dépit du boycott de l'opposition, l'élection du candidat Porfirio Lobo est assez rapidement entérinée par la communauté internationale.

Après le coup d’État, et jusqu'à la fin de la présidence de Juan Orlando Hernández en 2022, le Honduras s'est transformé en "narco-Etat". Toutes les institutions étaient pénétrées par les trafiquants de drogue, en particulier la police et l'armée, avec la complicité des élites politiques et économiques. Une grande partie de la drogue colombienne remontait vers les Etats-Unis via le Honduras. Les sites des routes construites par le gouvernement ont été choisis en fonction de leur importance dans le transport de cocaïne. Le président Hernández a lui-même participé à un réseau qui a expédié plus de 500 tonnes de cocaïne aux États-Unis et assassiné des centaines de personnes.

  1. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’État modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, , p. 116.
  2. Jean-Claude Buhrer, «  », .
  3. a b et c Alexander Main, « Passage en force au Honduras », Le Monde diplomatique,‎ .
  4. Les Essentiels d'Universalis volume 23, Le Monde, pages 52-54, 2009
  5. Jorge Mafjud, « Un coup d’État qui ne veut pas dire son nom », Courrier international,‎ (lire en ligne).
  6. « Honduras, un an après le coup d’État », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne).
  7. « Au Honduras, l’ancien président était bien un trafiquant de drogue », Libération,‎ (lire en ligne)

Géographie

Entouré par la mer des Caraïbes au nord, le Guatemala à l'ouest-nord-ouest, le Salvador à l'ouest-sud-ouest, l'océan Pacifique au sud-ouest et le Nicaragua à l'est-sud-est, le Honduras occupe une superficie de 112 090 km2. Le Honduras dispose de 820 km de côtes.

Le Cerro Las Minas, haut de 2 870 or, l'argent, le cuivre, le plomb, le zinc, le fer, l'antimoine et le charbon. Grâce à ses accès à la mer, le Honduras possède une importante activité de pêche.

Le pays est sujet aux tremblements de terre, inondations et ouragans. L'ouragan Mitch qui a eu lieu à Tegucigalpa en 1998 a fait beaucoup de ravages sur cette ville, qui sont encore visibles aujourd'hui[Quand ?].

À la limite du bassin caraïbe, au large des côtes du Honduras, les îles de la Baie (Utila, Roatán et Guanaja) sont peuplées de descendants de pirates anglais. Colonies britanniques, elles ont été cédées au Honduras en 1859, sans que leurs habitants aient été consultés.

Frontières terrestres

  • 920 Nicaragua ;
  • 342 Salvador ;
  • 256 Guatemala.

Culture

Les fêtes et jours fériés sont notamment le , fête de la Vierge de Suyapa, patronne de la République, et le , fête de l'indépendance.

Cuisine

Sports

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Honduras dans la littérature

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Honduras est composé de 138 localités1 sur 17 entités

Répartition des entités géographiques : région

région

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/hn.html

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