Vay

Localisation

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Vay : descriptif

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Vay

Vay est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique en région Pays de la Loire.

Géographie

Situation

Situation de la commune de Vay dans le département de la Loire-Atlantique.

Vay est située au nord de la Loire-Atlantique, à 8 Châteaubriant, à 38 Nantes et à 62 Rennes. La commune est bordée à l'ouest par la forêt domaniale du Gâvre. Les communes limitrophes sont Marsac-sur-Don, Le Gâvre, Blain, La Grigonnais et Nozay.

Communes limitrophes de Vay
Marsac-sur-Don
Le Gâvre Vay Nozay
Blain La Grigonnais

Voies de communication et transports

La commune est traversée dans le sens est-ouest par la route départementale D 2 ; dans le sens nord-sud, c'est la D 44. La ligne d'autocar Aléop (réseau de la région Pays de la Loire) passe à Vay.

Hydrographie, géologie et relief

Moulin et étang de Clégreuc.

L'étang de Clégreuc, sur le territoire de la commune, a une superficie de 20 hectares. Il abrite une faune et une flore variées. On y trouve notamment le Butor étoilé, une espèce rare et menacée d'oiseau, et le flûteau nageant, une plante vivace, submergée et flottante qui bénéficie d'une protection européenne. L'étang est déclaré Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique depuis 1979.

L'altitude de la commune oscille entre 21 et 96 mètres. Le sous-sol de la partie sud de la commune recèle des formations datant du Pliocène.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 amplitude thermique annuelle de 13,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Blain à 10 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. «  », sur Localisation interactive, orthodromie et navigation (consulté le ).
  2. « Carte IGN de Vay » sur Géoportail..
  3. Plan du réseau Aléop.
  4. «  », sur Conseil général de la Loire-Atlantique (consulté le ).
  5. «  », sur Inventaire National du Patrimoine Naturel (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Eveum en 1287, Vaio en 1330, Vayum au .

Le prieuré de Saint-Germain est à l’origine de la paroisse de Vay. Selon les différents pouillés relevés notamment dans les cartulaires de l’Yonne et des abbayes de Saint-Germain d’Auxerre, de Redon, de Saint-Gildas des Bois, nous trouvons les formes : Sancti Germani d’Aveio (Bulle papale de 1187) ou encore Saint-Germain de Vaio (pouillé du diocèse de Nantes fin XVe siècle). Il est à noter que certains locuteurs de gallo de la fin du XXe siècle prononcent encore Vay : « vaille » [vaj].

Vay possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, issue d'enquêtes orales et de sources écrites : Vai selon l'écriture ABCD ou Vaï selon l'écriture MOGA. Dans les deux cas, le nom en gallo se prononce [].

Sa forme bretonne, proposée par l'OPLB, est Gwez.

  1. Le Moing, Jean-Yves (1950-....). Auteur du texte, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Spézed, Coop Breizh, , 480 OCLC 963221846), p. 411.
  2. a et b Office public de la langue bretonne, «  ».
  3. «  », Institut du Galo
  4. «  », sur chubri-galo.bzh (consulté le ).

Histoire

De la Préhistoire au haut Moyen Âge

Le territoire de la commune est habité dès la période Néolithique, comme le montre la présence du menhir de la Pierre qui tourne à la Drouetterie.

Pendant l'Antiquité, ce territoire est traversé par la voie romaine reliant Nantes (Condevincum) à Rennes (Condate) par Blain, localité notable, mais dont le nom ancien n'est pas connu. Comme toute la région, Vay est dans une zone de peuplement celte (cité des Namnètes), intégrée à l'Empire romain à partir de la conquête de Jules César (la cité des Namnètes fait partie de la province de Lyonnaise à partir du règne d'Auguste).

Au Guémené-Penfao et même à Marsac. Au milieu du Nantes et de Rennes est conquis par le chef breton Erispoë, qui instaure le royaume de Bretagne (851-939), ensuite duché de Bretagne, jusqu'à son intégration au domaine royal en 1532.

Aucun document n'indique l'existence d'une localité notable au Xe siècle à Vay.

Le prieuré Saint-Germain de Vay

Le prieuré Saint-Germain, fondé par l'abbaye Saint-Gildas-des-Bois, filiale de l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre, est à l’origine de la paroisse (puis commune) de Vay.

Dans le Cartulaire général de l’Yonne, on trouve une des plus anciennes[pas clair] attestations de ce prieuré : une bulle pontificale datant de 1188, par laquelle le pape Clément III confirme une liste de possessions de l’abbaye d’Auxerre. Il écrit notamment (en latin dans l'original) : « au diocèse de Nantes, le monastère de Saint-Germain de Vay » (monasterium Sancti Germani de Aveio). Ce monastère est évidemment antérieur à 1188, mais la date précise de son installation n'est pas connue.

Les plus anciens pouillés contenus dans le cartulaire de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon, datant du [pas clair] des abbayes du diocèse de Nantes » indiquent : «  Eveum (Vay) XII lib…Cure… l’abbé de St Gildas des Bois »[pas clair].

Dans son Dictionnaire d’histoire et de géographie ecclésiastique (1914), Mgr. Baudrillard écrit que : « […] le seul bénéfice nantais mentionné dans les pouillés de l’abbaye d’Auxerre […] le nomme Sancti Germani de Aveyo; […] confusion facile avec le latin Eveyum (Vay) du XIIe siècle. ».

Dans son compte rendu critique à propos du Dictionnaire topographique du département de la Loire-Inférieure contenant les noms anciens et modernes de Henri Quilgars (1877-1937), Léon Maître (1840-1926), spécialiste d'histoire locale, note en 1905 : « insérer dans un dictionnaire topographique des formes latines du XIVe siècle, c’est tendre un piège au lecteur non-érudit […] quand on m’a appris que Vay s’appelait Eveium, il m’importe peu de savoir que les clercs du XIVe siècle en ont fait Vayum ».

La seigneurie de Vay à la fin du Moyen Âge et à l'époque moderne

La seigneurie de Vay, dont le centre est le manoir de la Cineraye, revient[Quand ?] à Jean de Bellouan, qui en fait une juveigneurie de la châtellenie de Nozay. Elle échoit au famille d'Avaugour, originaire du Penthièvre (paroisse de Saint-Pever), dans le nord du duché de Bretagne.

Les Avaugour, convertis au protestantisme, parviennent à gérer cette paroisse catholique sans soucis[pas clair].

Période contemporaine (depuis 1789)

Pendant la Révolution française, Vay est détruit[réf. nécessaire] au cours des combats entre les insurgés vendéens et chouans et les troupes républicaines, qui ont lieu principalement en 1793, lors de la virée de Galerne.

Au légitimiste[réf. nécessaire].

En 1959, une partie du territoire de la commune en est séparée et devient la commune de La Grigonnais.

  1. Le Patrimoine des communes de Loire-Atlantique, Flohic Editions, 1999, page 839 (tome 2).
  2. Sancti Germani est au cas génitif. Le nominatif (cas sujet) serait Sanctus Germanus.
  3. a et b Collectif 1999, p. 839.
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Héraldique


De gueules au croissant d'hermine surmonté d'une croisette d'or.

Ce blason est une brisure des armes de la famille de Vay, d'extraction noble depuis 1377 (mais la croisette de leur blason était d'argent et non d'or). Le croissant d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason (délibération municipale du ) enregistré le .

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Vay dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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