Pornic

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Pornic : descriptif

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Pornic

Pornic est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais. Pornic a fusionné en 1973 avec l'ancienne commune du Clion-sur-Mer (dont les habitants s’appellent les Clionnais), puis en 2007 avec l'ancienne commune de Sainte-Marie-sur-Mer (dont les habitants s'appellent les Sanmaritains), cette dernière commune étant devenue une commune associée de Pornic en 1973

Les habitants de la commune, qui s'appellent les Pornicais, étaient au nombre de 17 910 selon le dernier recensement de l'Insee de 2021. Située au bord de l'océan Atlantique, la ville est connue pour son château et son vieux port

Ses principales ressources sont, au début du XXIe siècle, le tourisme et les produits de la mer.

Géographie

Situation

Situation de la commune de Pornic dans le département de la Loire-Atlantique.

Pornic est située sur la Côte de Jade, au bord de la baie de Bourgneuf, à 45 Nantes et à 20 Saint-Nazaire.

Les communes limitrophes sont Chaumes-en-Retz, La Bernerie-en-Retz, Les Moutiers-en-Retz, Villeneuve-en-Retz, Saint-Hilaire-de-Chaléons, Chauvé, Saint-Père-en-Retz, Saint-Michel-Chef-Chef, La Plaine-sur-Mer et Préfailles.

Communes limitrophes de Pornic
Saint-Michel-Chef-Chef Saint-Père-en-Retz Saint-Père-en-Retz
La Plaine-sur-Mer, Préfailles Pornic Chauvé, Chaumes-en-Retz, Saint-Hilaire-de-Chaléons
Océan atlantique La Bernerie-en-Retz, Les Moutiers-en-Retz Villeneuve-en-Retz

Géologie et relief

Territoire

À l'origine, la commune de Pornic ne comptait que l'actuel centre-ville ; Sainte-Marie-sur-Mer constituait l'actuelle partie ouest et Le Clion-sur-Mer représentait l'essentiel des terres bocagères du nord-est, donc une grande partie de l'actuelle commune qui est une des quatre plus grandes de la Loire-Atlantique.

Géologie

Pornic se situe au sud du Massif armoricain, au sud du Sillon de Bretagne, dans le domaine armoricain hercynien qui est en grande partie constitué de granites d'origine hercynienne (zone broyée sud-armoricaine). La formation de son sol date d'au moins 500 millions d'années.

Littoral, relief et hydrographie

Sa côte, au nord de la baie de Bourgneuf, est découpée, rocailleuse et parsemée de criques. La ville de Pornic s'est développée autour du port, bâti au pied du château, à l'embouchure d'une rivière partiellement aménagée : le canal de Haute Perche. Le paysage de la commune est bocagé et peu vallonné dans les terres.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 amplitude thermique annuelle de 12,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Noirmoutier-en-l'Île à 17 vol d'oiseau, est de 13,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  2. «  », sur le portail géomatique d’accès aux données géoscientifiques du BRGM (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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Toponymie

Le nom de Pornic est attesté au forme latinisée Castrum Porsniti, puis apparaît sous les graphies Pornit en 1130, Porsnith en 1187, de Pornidio vers 1330. La forme Pornic se rencontre dès le . Au abbaye Sainte-Marie de Pornic est dénommée en latin médiéval Abbatia Sanctæ Mariæ de Pornido ou Abbatia Sanctæ Mariæ de Portu nitido[réf. nécessaire] ; le Dictionnaire historique de Bretagne cite encore, sans dates, les formes Sancta Maria de Pornido, de Pornitio, de Pornidio et de Porto Nitido; on rencontre enfin la forme monasteri[um] Beate Marie de Pernidio [sic] en 1435. Certaines de ces attestations comportent la forme latinisée (remise ici au nominatif) Portus nitidus, qui représente une étymologie populaire reposant sur Pornit, fantaisie d'un scribe médiéval : « beau port », « port florissant » ou encore « port coquet, accueillant ».

Pornic se trouve dans la zone de transition linguistique entre le gallo et le poitevin. En gallo le nom de la commune peut s'écrire Porni ou Porniq selon les écritures ABCD et MOGA ou Port-Nitz selon l'écriture ELG. Deux prononciations sont attestées : [] ou [].

En breton, langue parlée par des marins d'origine bretonne dans la commune jusqu'au [réf. nécessaire]. En français, le -c final, d'abord uniquement graphique et sans doute issu au Moyen Âge d'une confusion t / c (phénomène fréquent), a fini par se prononcer [-k].

L'étymologie du nom de la commune a divisé les spécialistes.

  • Auguste Longnon, l'un des premiers à émettre une hypothèse sérieuse, y a vu une formation gallo-romane *Pruniacus, dérivé toponymique en -acus du nom de personne gallo-romain Prunius, soit « le domaine rural de Prunius ». Or on sait que ce suffixe aboutit normalement en Bretagne à la terminaison -ac. Longnon prévient l'objection en affirmant que la forme moderne en -ic « a été très probablement influencée par la colonie saxonne qui se fixa dans ces parages au cours du . Cette interprétation est difficilement compatible avec les premières formes relevées, sans doute ignorées du grand chartiste que fut Auguste Longnon.
  • Le toponymiste allemand Hermann Gröhler, grand spécialiste de la toponymie française, émit une deuxième hypothèse que reprit Albert Dauzat dans son dictionnaire : ce nom représenterait peut-être le « lat[in] portus, bret[on] porzh, port, et nom d'homme breton Nitos ». Par « breton », il faut vraisemblablement comprendre ici « brittonique insulaire », originaire de (Grande) Bretagne. Il s'agirait alors d'une formation relativement ancienne, pouvant dater des ou  siècles. Cette interprétation est reprise par des ouvrages plus récents, dont celui de Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak qui se contentent de délayer le texte de Dauzat, sans vraiment rien apporter de plus. Hervé Abalain va par contre un peu plus loin en invoquant un nom de personne plus tardif que Nitos, à savoir Neiz, qui fait « plus breton », mais ne semble pas nécessaire d'un point de vue linguistique.
  • Auguste Vincent fait preuve de davantage de prudence en se refusant à toute interprétation, montrant en cela que l'étymologie de ce nom pose à ses yeux un problème. Il sera suivi par Marie-Thérèse Morlet, qui ne mentionne pas ce toponyme dans son ouvrage consacré aux noms de personnes dans les noms de lieux — rejet implicite de l'explication de Longnon — et par Ernest Nègre, qui n'inclut pas davantage Pornic dans sa monumentale Toponymie générale de la France.
  • On n'en trouve pas trace non plus dans l'ouvrage d'Albert Deshayes consacré à la toponymie bretonne. Cela semble signifier que l'auteur rejette l'hypothèse bien connue de Gröhler / Dauzat, sans toutefois rien proposer d'autre. On notera en particulier qu'à l'article Neiz, nom de personne breton figurant dans divers toponymes, et invoqué plus haut par Hervé Abalain, Pornic ne figure pas, et que l'étymologie de l'anthroponyme Neiz est jugée par ailleurs incertaine. Aucune analyse de Pornic n'est proposée non plus dans l'ouvrage de Jean-Yves Le Moing consacré aux noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, qui fournit néanmoins quelques formes anciennes datées.
  1. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 542a.
  2. a et b Hervé Abalain, Les noms de lieux bretons,  éd. Jean-Paul Gisserot, s.l., 2000, p. 99.
  3. Pouillé du diocèse de Nantes, in Auguste Longnon, Pouillés de la province ecclésiastique de Sens, Recueil des Historiens de France, Paris, 1904, p. 265F.
  4. Compte des procurations, in Auguste Longnon, op. cit., p. 394D.
  5. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. II, 1853, p. 378b.
  6. Heinrich Denifle, La désolation des églises, monastères & hôpitaux en France pendant la guerre de cent ans,  , no 294, fo 156).
  7. «  », Institut du Galo.
  8. «  », Geobreizh (consulté le ).
  9. «  », Chubri (consulté le ).
  10. Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929 (rééd. Champion, Paris, 1979), p. 180, n. 1.
  11. Hermann Gröhler, Über Ursprungs und Bedeutung der französischen Ortsnamen, Heidelberg, t. II, 1933.
  12. Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Loire-Atlantique,  onomastique bretonne.
  13. Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937.
  14. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985.
  15. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, t. II et III, 1991.
  16. Albert Deshayes, Dictionnaire des noms de lieux bretons, Le Chasse-Marée / ArMen, Douarnenez, 1999. — Ce « dictionnaire » est en fait une étude thématique, sans index général des noms de lieux étudiés.
  17. Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, Kerangwenn, 1990, 480 p..


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Histoire

Préhistoire et Antiquité

La découverte entre autres de deux bifaces et d'une hache en pierre polie conduit à estimer la première présence humaine sur le territoire de la commune à environ 100 000 ans avant notre ère. Les mégalithes encore visibles au début du dolmens à couloir de type transeptés, permettent d'attester le peuplement humain du site de Pornic au .

Durant l'Antiquité, Pornic dépend de la confédération armoricaine qui règne sur l'Armorique, vaste territoire englobant les actuels Bretagne, Normandie, Maine et Anjou. Elle faisait partie d'un petit pagus : le Pagus Ratiatensis « Pays de Rezé », ancêtre du pays de Retz. Ses habitants étaient, soit des Ambilatres (« Ambiliati »), soit des Anagnutes.

Moyen Âge

Plaque commémorative de l'établissement de Pornic en tant que place forte sous Alain Barbetorte.

Au Herbauges, qui regroupe militairement l'ensemble des paroisses et villages du bas-Poitou en lutte contre les invasions Vikings. En 851, le roi de Bretagne, Erispoë, et le roi de France, Charles le Chauve, signent le traité d'Angers qui permet aux Bretons d'élargir leur territoire en occupant le Pays rennais, le Pays nantais et le pays de Retz.

Au duc de Bretagne Alain Barbe-Torte érige une forteresse dans la vallée de Pornic pour protéger la ville des Vikings. De ce castrum ne subsiste au . Plus tard elle devient une des résidences de Gilles de Rais, personnage qui a inspiré le conte de Barbe-bleue.

L'histoire de la ville est également liée à celle de l'abbaye Sainte-Marie (à l'origine de la commune de Sainte-Marie-sur-Mer).

Révolution

Pendant la Révolution, une part importante des Pornicais est favorable à la République. Le , la garde nationale, composée de 400 hommes conduits par un prêtre, curé du Clion, s'affirmant « curé républicain », sort de la ville pour récupérer du blé. Les « blancs » (troupes royalistes) en profitent pour s'emparer de la ville. Mais les Paydrets, une fois la victoire acquise, s’enivrent, ce qui permet aux républicains de reprendre la ville. Le , les insurgés menés par Charette s'emparent de la ville, la pillent et mettent le feu aux maisons supposées abriter des républicains. Un mois plus tard, Charette évacue Pornic devant la menace du général républicain Beysser.

Depuis le | ]

Au station balnéaire, favorise en 1875, l'arrivée du train et l'inauguration de la gare, à la suite de la construction de la ligne Nantes - Sainte-Pazanne - Pornic. Cette situation amènera aussi, en 1906, l'inauguration de la ligne de Pornic à Paimbœuf (à voie métrique) desservant les lieux de villégiature de la Côte de Jade, service qui prendra fin en 1939.

À cette époque, de nombreux artistes fréquentent Pornic : des écrivains comme Gustave Flaubert, Paul Léautaud, Michelet, Robert Browning ou Julien Gracq, De nombreux peintres ont également été inspirés par cette ville et ses alentours : Auguste Renoir, Edgar Maxence, Henri Lebasque, Charles Leduc, Jean Henri Chouppe, Charles Jacque, Émile Guillaume, Fernand Lantoine, Félix Thomas, Gustave Quenioux, Charles Fouqueray, Edouard Porquier, Armand Guillaumin, Gustave Loiseau, Raoul du Gardier et Max Ernst.

Pornic est le port d'attache du Saint-Philibert, un vapeur construit en 1926 par les ateliers Dubigeon. Il coule le 14 juin 1931 en face de la bouée du Châtelier, dans la baie de Bourgneuf, faisant près de cinq cents morts. De nombreuses rumeurs concernant la disparition des naufragés, les conditions de navigation, l'équipage, affecteront la mémoire des disparus, l'équilibre de Nantes et de l'île d'Hoëdic dont la pêche ne se vend plus,.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le 17 juin 1940, le est coulé par l'aviation allemande. Une partie des 4 000 à 7 000 morts sont enterrés dans le cimetière anglais de Pornic. La ville est occupée par la Wehrmacht le 26 juin. De nombreuses fortifications sont bâties à Pornic dans le cadre de l'édification du mur de l'Atlantique. L'occupation allemande se prolonge d' au pour les Pornicais qui n'ont pas fui ou été évacués, durant donc neuf mois de plus que dans la plus grande partie de l'ouest de la France. Car Pornic est situé dans une zone de repli des troupes allemandes, dite poche de Saint-Nazaire, dont la reddition effective intervient trois jours après la capitulation de l'Allemagne.

Pornic fusionne avec Le Clion-sur-Mer et Sainte-Marie-sur-Mer le

Le 14 avril 2000, de légers dégâts sont constatés au restaurant McDonald's de Pornic. Six militants indépendantistes bretons sont mis en examen pour cet attentat, dont d'abord trois sont mis hors de cause. Plus tard, les trois autres sont relaxés pour cet attentat par la cour d'assises. Ce dossier pénal donne lieu à controverse.


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  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur office de tourisme de Pornic (consulté le ).
  2. Patrick Macquaire, « Le naufrage du Saint Philibert », Chasse-Marée, no 37,‎
  3. Patrick Macquaire, Le cercle des homards : Hoëdic, une île entre rumeur et naufrage, Paris, Petra, (ISBN )
  4. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur office de tourisme de Pornic (consulté le ).
  5. Alain Cabon et Erwan Chartier, Le Dossier FLB : Plongée chez les clandestins bretons, Spézet, Éditions Coop Breizh, , 316 ISBN ), p. 271 à 273.


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Héraldique
Armes modernes de Pornic
Blasonnement :
Tiercé en pairle renversé : au premier, de sinople à la cotice en barre abaissée accompagnée en chef à dextre de la tour carillon de l'église du Clion, le tout d'argent ; au second : coupé ondé, au I d'azur à la Vierge à l'Enfant d'or tenant un oculus d'argent de Sainte-Marie et mouvant de la partition, au II de gueules à un porc-épic d'argent, à la trangle ondée d'argent brochant sur la partition ; au troisième, d'azur à une ancre de marine posée en bande et à un fût de canon posé en barre brochant, le tout d'or surmonté d'une étoile du même et accosté de deux mouchetures d'hermine d'argent ; à deux fois parées d'or posées en chevron brochant sur les lignes de partition et brochant sur le tout, au demi-pal d'argent terminé en pointe d'écusson, mouvant du chef et chargé en pointe d'un écusson d'or* à la croix de sable surmonté de deux mouchetures d'hermine de sable l'une sur l'autre.
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (or sur argent).
Commentaires : Depuis la fusion des communes de Pornic, du Clion-sur-Mer et de Sainte-Marie-sur-Mer, la mairie a opté pour un nouveau blason qui reprend les armes respectives des trois communes (voir ci-après). L'ancre, le canon et l'étoile évoquent le lougre La Belle Étoile arraisonné par le Commodore Warren en 1800. La barre d'argent symbolise le canal de Haute-Perche. La tour-carillon du Clion date du Sainte-Marie. Le porc-épic (ou hérisson selon d'autres sources) rappelle les moines de Saint Philibert arrivés au Sainte-Marie – Brevet d'Hozier, 1704). Il pourrait aussi évoquer l'animal emblème de , époux de la reine et duchesse Anne de Bretagne. Les fois (poignées de mains, avec manches) soulignent symboliquement l'unité, l'amitié et la fidélité entre les trois territoires ainsi que leur avenir commun. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Au centre, l'écusson d'or à la croix de sable est celui du pays de Retz, rappelant l'appartenance de Pornic, du Clion-sur-Mer et de Sainte-Marie-sur-Mer au pays de Retz. Blason conçu par Romuald Renaud en 2010,.
Anciennes armes de Pornic, du Clion-sur-Mer et de Sainte-Marie-sur-Mer (avant la fusion)
Armes de Pornic
Blasonnement :
D'azur à l'ancre de marine posée en bande, et à un fût de canon posé en barre brochant, le tout d'or surmonté d'une étoile du même, et accompagné aux quatre cantons d'une moucheture d'hermine d'argent,
Commentaires : L'ancre, le canon et l'étoile évoquent le lougre La Belle Étoile arraisonné par le Commodore Warren en 1800. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Blason conçu par 1946.
Armes du Clion-sur-Mer
Blasonnement :
De sinople à la barre d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable et accompagnée de deux tours-carillons aussi d'argent, l'une en chef, l'autre en pointe.
Commentaires : La barre d'argent symbolise le canal de Haute-Perche. La tour-carillon du Clion date du hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Blason conçu par M. Fleury et M. Durivault (délibération municipale du ), enregistré le .
Armes de Sainte-Marie-sur-Mer
Blasonnement :
Parti : au premier, de gueules à un hérisson d'or, au chef d'argent chargé de deux mouchetures d'hermine de sable ; au second, d'azur à la « Vierge à l'Enfant » d'or à l'oculus d'argent, soutenue d'une mer d'argent mouvant de la pointe, au chef d'or à la croix de sable, à la bordure de gueules.
Commentaires : La « Vierge à l'Enfant » est une vierge-tabernacle, œuvre d'art liée à la paroisse de Sainte-Marie. Le hérisson (ou porc-épic selon d'autres sources) rappelle les moines de Saint Philibert arrivés au Sainte-Marie – Brevet d'Hozier, 1704). Il pourrait aussi évoquer l'animal emblème de , époux de la reine et duchesse Anne de Bretagne. Au second parti, le chef est aux couleurs or et sable du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Sainte-Marie-sur-Mer au pays de Retz. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Blason conçu par M. Godelaine le .
  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la mairie de Pornic (consulté le ).
  2. «  », sur i-pornic.com (consulté le ).

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Pornic dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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