Olonne-sur-Mer
Localisation
Olonne-sur-Mer : descriptif
- Olonne-sur-Mer
Olonne-sur-Mer est une ancienne commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire. Le 1er janvier 2019, elle fusionne avec Château-d’Olonne et Les Sables-d’Olonne et devient une commune déléguée de la commune nouvelle des Sables-d'Olonne
La commune déléguée est supprimée par décision du conseil municipal du 4 février 2019.
Géographie
Olonne-sur-Mer, est une ville côtière. C'est le village originaire du pays d'Olonne, lequel était composé des actuelles communes de L’Île-d’Olonne, du Château-d'Olonne et des Sables-d'Olonne.
Le territoire municipal d'Olonne-sur-Mer s'étend sur 4 608 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 15 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 49 mètres,.
Localisation
Olonne-sur-Mer est située sur la côte atlantique française, par la route à 104 km au sud-ouest de Nantes, 312 Bordeaux, 39 La Roche-sur-Yon et à 459 Paris.
Espaces naturels
La commune offre une variété de paysages. Elle dispose d'un important espace maritime comportant des plages de sable fin, de rochers et de dunes en bordure de l'océan Atlantique. Une majeure partie de la Forêt domaniale d'Olonne est située sur la commune. Cette forêt plantée au siècle d'une taille de plus de 1 000 hectares) est formée de pins maritimes, de chênes verts ou encore de robiniers. Les marais d'Olonne anciennement exploités pour leur sel sont aussi présent sur le territoire communal. Il existe enfin des paysages de bocage et quelques vignes sur le terroir agricole subsistant dans l'intérieur de la commune.
Villages
Le territoire de la commune d’Olonne compte un nombre important d'anciens villages qui conservent quelques habitations typiques. Ces villages sont progressivement incorporés à l’agglomération des Olonnes. Parmi ceux-ci on peut signaler :
- Les Granges situé au nord de la commune entre la forêt d’Olonne et le chenal du Havre de la Gachère qui matérialise la séparation avec la commune de Brem-sur-Mer ;
- L'Allerie situé à la lisière de la forêt d'Olonne, près de marécages appelés les Bourbes ;
- Champclou situé à proximité de la forêt, en bordure des marais d'Olonne ;
- La Bauduère encadré par les marais et localisé non loin du village de Champclou ;
- La Girvière situé au sud-ouest de la commune, à proximité du chenal prolongeant le port des Sables-d'Olonne ;
- La Roulière, ancien port d'Olonne avant son envasement et l'émergence du port sablais, localisé sur le chenal au sud-ouest de la commune.
Voies de communication et transports
Accès routiers
L'accès à la commune d'Olonne-sur-Mer s’effectue via la D 38 ou la D 80 en provenance de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la D 32 depuis Challans et la D 160 depuis La Roche-sur-Yon.
La réalisation du contournement d'Olonne-sur-Mer, envisagé de longue date, a été achevée en 2014. Le tronçon de quatre kilomètres, inauguré le 5 avril 2014, permet d'éviter de traverser le centre-ville, délestant ainsi l'axe existant d'une partie importante de son trafic de passage.
Cette section, en 2x1 voies, poursuit le contournement, en 2x2 voies, déjà existant au niveau du Château d'Olonne pour parachever le contournement de l'ensemble du pays des Olonnes.
Il s'inscrit dans la sécurisation et la mise en 2x2 voies progressive de la Route bleue Les Sables d'Olonne / Challans. Ces travaux doivent se poursuivre au niveau des communes de L'Ile d'Olonne et de Vairé.
Transports en commun
Desserte ferroviaire
La gare d'Olonne-sur-Mer, halte de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), est desservie par des trains TER Pays de la Loire de la ligne 08 circulant entre Nantes et Les Sables-d'Olonne, via La Roche-sur-Yon.
Réseau de bus intercommunal
La commune d'Olonne-sur-Mer est desservie par quatre lignes d'Oléane, le réseau de transport en commun de la Communauté de communes des Olonnes (celui-ci ayant pris en 2013 le relai du TUSCO, ex-Transports Urbains des Sables-d’Olonne, du Château-d’Olonne et d’Olonne-sur-Mer) :
- Ligne 1 reliant le centre-ville d'Olonne-sur-Mer (depuis la salle communale du Havre d'Olonne) à celui des Sables d'Olonne ;
- Ligne 4 reliant le pôle santé des Olonnes à la sous-préfecture des Sables-d'Olonne, dans le quartier de la Chaume, via les zones d'activités des Fruchardières et Actilonne ;
- Ligne 5 reliant le centre-ville du Château-d'Olonne à celui des Sables-d'Olonne, via le pôle santé des Olonnes, le lycée Sainte-Marie-du-Port et la salle communale Olonnespace ;
- Ligne 7 reliant le complexe sportif du centre-ville d'Olonne-sur-Mer (stade Marcel Guilbaud et parc des sports Léo Lagrange) au lac de Tanchet, à la limite des Sables et du Château d'Olonne, via le stade Pierre Escalier, le lycée Eric Tabarly et le pôle santé des Olonnes.
Le réseau de transport intercommunal dessert par ailleurs la commune avec trois lignes réservées aux scolaires ou au transport à la demande :
- Ligne 8 reliant le centre-ville d'Olonne-sur-Mer à celui des Sables-d'Olonne, via plusieurs anciens villages (La Bauduère, La Roulière...), les zones d'activités Actilonne et des Fruchardières, les infrastructures sportives des Chirons, le lycée Sainte-Marie-du-Port et la salle communale Olonnespace ;
- Ligne 9 entre le Château-d'Olonne et les Sables-d'Olonne passant par le lycée Sainte-Marie-du-Port et les infrastructures sportives des Chirons ;
- Ligne 10 venant des Sables-d'Olonne et passant par le stade Pierre Escalier, les lycées Eric Tabarly et Sainte-Marie-du-Port et par les infrastructures sportives des Chirons.
Transports doux
La commune s’est dotée sous les mandats de Jean-Yves Grelaud d’un important réseau de pistes cyclables, s’inscrivant pour partie dans le réseau départemental. Celles-ci s’inscrivent dans une volonté de mise en valeur des atouts naturels de la commune (marais, forêt, plages) mais aussi des terres de l’intérieur (circuit des fermes).
- Olonne-sur-mer, nature et patrimoine, L. Robin, éditions de Beaupré, 2013
- « Commune 23418 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Olonne-sur-Mer », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- http://www.vendee.fr/Territoire-et-environnement/Transports-Circulation/20979-Le-nouveau-contournement-d-Olonne Site internet du Conseil Général de la Vendée
- Site SNCF TER Pays de la Loire, Informations pratiques sur les gares : Halte ferroviaire de Olonne-sur-Mer lire en ligne (consulté le 23 août 2010).
- [1]
- Liste des circuits sur le site de la commune
Toponymie
L'origine toponymique d'Olonne a donné lieu à de nombreuses hypothèses sans qu'un véritable consensus soit trouvé.
La paternité du nom primitif de la commune, Olona, peut être accordée aux Celtes dont la présence est attestée plusieurs siècles avant l'arrivée des Romains.
La signification la plus communément admise, « hauteur au-dessus de l’eau », est contestée car reposant sur des incertitudes tant sur le plan historique que linguistique. Le linguiste autodidacte Xavier Delamarre, spécialiste de la linguistique celte, propose deux significations qui font d'Olonne un hydronyme, lié à un territoire marqué par la présence d'une rivière. Ces propositions, assez proches l'une de l'autre, sont les suivantes ; celle d'une rivière qui fait un coude, ce qui correspond à la disposition du site (interprétation issue du nom celtique olina qui signifie "coude") ou celle d'une divinité de la rivière (forme linguistique ollo-no composé de ollo (grand) et du suffixe no).
Le nom ancien de la ville, Olonne, a été transformé en Olonne-sur-Mer sous le mandat de Valère Mathé (1912-1945) en 1927.
- Olonne-sur-mer, nature et patrimoine, op. cit.
- Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne in Olonne-sur-mer, nature et patrimoine, op. cit.
Histoire
Du Néolithique au Moyen Âge
Le site d'Olonne fut peuplé dès le Néolithique comme en témoignent les menhirs jumeaux de Pierre-Levée ou celui de la Conche Verte.
Les Pictons, peuplade celtique (gauloise), s'installèrent en ce lieu, fondant ainsi un village, Olona. L'invasion de la Gaule par les légions de César intégra les territoires pictons au monde romain. Dans le cadre des Guerres des Gaules, les Romains firent fabriquer une flotte pour combattre les Vénètes par les Agenisates Combolectri au Portus Secor. Des érudits ont voulu localiser ce lieu à la Gachère d'Olonne, mais sans pouvoir le prouver. Le territoire des Pictons fut ensuite intégré à la province d'Aquitaine et la Pax Romana permit de développer l'économie locale. En créant des salines, les Romains décuplèrent une production de sel auparavant faible. Ils importèrent également la vigne, autre spécificité locale d'Olonne.
Olonne fut évangélisée au siècle par saint Vivent, disciple de saint Hilaire de Poitiers. Les reliques de l'évangélisateur, évacuées au siècle en Bourgogne pour échapper aux invasions Vikings, ne furent ramenées qu'en 1937. Elles sont aujourd'hui conservées dans l'église Notre-Dame d'Olonne. Au siècle, saint Martin de Vertou poursuivit et acheva l'œuvre de saint Vivent. La nécropole du Haut Moyen Âge a été localisée à l'ouest de l'église, de part et d'autre de la rue de la Paix [1].
Les invasions scandinaves ravagèrent la côte et Olonne, notamment en 817, 831 et 846. La situation s'améliora vers 850 après des victoires sur les Vikings. Cependant ce n'est qu'en 1020, avec la création d'un château à Talmont par Guillaume de Poitiers, dit le Grand, duc d'Aquitaine, que la terre d'Olonne fut réellement sécurisée. Une immigration plus ou moins provoquée par les seigneurs permit ensuite de repeupler et redynamiser une région anciennement prospère, mais alors abandonnée aux landes et aux forêts.
Du Moyen Âge à la Révolution
Au début du siècle, Guillaume le Chauve, premier prince de Talmont organisa la défense des villages côtiers, dont Olonne, pour protéger et structurer la région. Des défenses furent mises en place pour protéger le bourg, avec le manoir de la Jarrie, ou les villages, comme celui de la Bauduère. La seigneurie d'Olonne était à l'époque l'un des plus grands fiefs du Bas-Poitou, son seigneur, vassal direct du prince de Talmont, ayant entre vingt et trente fiefs sous sa dépendance. Il disposait outre son château-fort aujourd'hui disparu sur le territoire de l'actuelle commune du Château-d'Olonne, d'une maison forte à Olonne.
Le bourg d'Olonne va se développer à partir de cette époque autour de son église et de son cimetière. Les moines vont donc jouer un rôle important dans le développement et la mise en valeur de la commune. En 1042 Guillaume le Chauve offrit au prieuré de Sainte-Croix de Talmont "l'église Sainte Marie d'Olonne, le bourg, et un four, qui y sont situés, avec la dîme des agneaux, porcs, lin, laine, vin.". Cette donation fut à l'origine d'une querelle, sur les biens et droits liés, entre le prieuré de Talmont et l'abbaye de la Trinité de Vendôme pendant plus d'un siècle et demi. D'autres abbayes essayèrent d'obtenir leur part des richesses d'Olonne telles que celles d'Orbestier (située sur l'actuelle commune du Château-d'Olonne) ou celle de Boisgrolland (située sur l'actuelle commune du Poiroux). Cependant l'abbaye Sainte-Croix de Talmont, protégée par les princes de Talmont et notamment par la famille de Mauléon, sortit vainqueur de ces rivalités.
Les moines développèrent la vigne, indispensable pour la production de vins utilisés lors des cérémonies religieuses. Ils favorisèrent également l'exploitation du sel. Ce faisant il développèrent le commerce, notamment avec l'Europe du Nord, en profitant d'un havre habité au sud d'Olonne, près du village de la Roulière, et de privilèges accordés par leurs protecteurs princiers. Ainsi en 1182 Richard Cœur de Lion, alors duc d'Aquitaine et prince de Talmont, leur accorda "deux navires marchands dans le port d'Olonne qui puissent naviguer et circuler librement dans tous les ports et importer tous les objets nécessaires". Au siècle, de Mauléon fit quant à lui don de ses droits d'ancrage aux moines.
La paroisse d'Olonne dépendait du doyenné de Talmont et depuis 1317 et la partition du diocèse de Poitiers par une Bulle du pape , de l'évêché de Luçon. Un couvent de Cordeliers fut créé en 1428 par le seigneur des villages de la Bauduère et de la Claye. L'église Sainte-Marie d'Olonne, dont la haute tour carrée alors située au-dessus du chœur servait d'amer, fut rebaptisée Notre-Dame durant la Guerre de Cent Ans. Celle-ci ravagea le Bas-Poitou et donc la terre d'Olonne avec son cortège de destructions, famines et épidémies, notamment la peste noire en 1348. Au début du siècle, la paroisse est exsangue. Pour preuve le receveur des tailles repart de la paroisse les mains vides, faute de contribuables.
La seigneurie d'Olonne passa dans l'escarcelle de plusieurs dynastie. Elle fut concédée par Aliénor d'Aquitaine à la famille de Mauléon tout à la fin du siècle. Cette famille s'éteint dans celle des Thouars à la fin du siècle, qui elle-même transmit la vicomté d'Olonne à la maison d'Amboise en 1370. Au siècle, confisqua les biens du seigneur Louis d'Amboise pour lèse-majesté (il avait participé à l'enlèvement du favori du roi Georges de la Trémoille) avant de les lui restituer. quant à lui, déposséda la famille d'Amboise de ses biens et offrit ainsi en 1472 la principauté de Talmont et la baronnie d'Olonne à son chambellan, Philippe de Commynes. Après la mort du roi et la disgrâce de Commines, ces biens furent restitués à leurs nouveaux héritiers légitimes, la famille de La Trémoille. En 1600, Olonne fut érigée en comté. Après une union en 1696, Olonne entra dans le giron de la famille de Montmorency Luxembourg qui conserva la comté jusqu'à la Révolution.
La Renaissance vit apparaître le Protestantisme et en réaction la Contre-Réforme. Le couvent des Cordeliers d'Olonne attira dans ce cadre des prédicateurs catholiques comme Jean Porthaire. François Rabelais, secrétaire de l'évêque de Maillezais fit de nombreuses tournées parmi les communautés religieuses du Bas-Poitou notamment à Olonne, où il est probable qu'il séjourna. Les guerres de Religion virent des destructions à Olonne, située aux portes du bastion protestant de la Chaume. En 1562, le couvent des Cordeliers fut incendié par un noble protestant ; l'église d'Olonne, très endommagée, est brulée en 1570 par les troupes huguenotes de La Noue Bras-de-fer qui attaquent le port des Sables ; enfin en 1622 Olonne sert de base à l'armée protestante de Soubise qui assiègent les Sables, subissant ainsi les dommages liés à cette présence. Richelieu, évêque de Luçon, détacha en 1622 les Sables de la paroisse d'Olonne. Les Cordeliers quant à eux reconstruisirent leur ancien couvent, détruit lors des hostilités, à Olonne grâce au financement du seigneur de la Bauduère.
La Révolution et les Guerres de Vendée
Du fait de l'importance des possessions ecclésiastiques sur la commune, les biens nationaux olonnais étaient principalement des biens d’origine religieuse, cinquante-deux lots étant en effet de première origine et trente-sept de seconde origine (biens des émigrés). La vente de ces biens s’opéra essentiellement au profit de la bourgeoisie sablaise et de responsables locaux (chef de bureau ou administrateur du district des Sables, juges de paix…), bien que quelques laboureurs olonnais profitèrent également des ventes.
La grande insurrection de 1793 éclata à la suite de la décision de la Convention d’une levée en masse de 300 000 hommes, étincelle d'un mécontentement plus profond. En mars 1793, une armée constituée par le soulèvement des paroisses de l’intérieur se porta sur le port des Sables. Les 26 et 29 mars 1793, les troupes du général Joly se lancèrent à deux reprises à l’assaut de la ville des Sables mais elles furent repoussées par ses défenseurs. Si un certain nombre d’Olonnais, réfugiés notamment dans les dunes ou à la Chaume, se sont illustrés dans la défense de la ville voisine en "se montr(ant) partout où il y avait du danger", "beaucoup (d’autres) ont suivi l’armée" insurgée. Après l’offensive ratée menée sur les Sables, les troupes républicaines s’établirent au château de Pierre-Levée et durant l'année 1794 des habitants des alentours furent réquisitionnés pour réaliser des "retranchements en le nord et l'est du camp de Pierre-Levée et du bourg d’Olonne" . La commune d’Olonne, poste avancé de la défense sablaise, organisa à la demande des autorités locales un système de patrouille et de surveillance pour protéger le bourg et les villages environnants.
Les premiers revers républicains avaient chassé vers les Sables et ses environs de nombreux habitants des bourgs de l'intérieur du département. À cet afflux de personnes s'ajoutèrent, malgré les efforts des autorités, des difficultés pour subvenir aux besoins alimentaires du secteur assiégé des Sables. Ainsi à cause du manque de denrées, le prix du pain avait doublé entre 1790 et fin 1794, et celui de la viande ordinaire avait augmenté jusqu'à 400 %. Cette population déjà en difficulté avant les hostilités (1/5e de la population olonnaise était impotente en 1790), fragilisée par les difficultés rencontrées pour s'approvisionner, fut frappée par des épidémies propagées par les troupes stationnées sur la commune, notamment par la dysenterie. La mortalité fut multipliée par trois en 1793 et 1794 par rapport aux moyennes des années précédentes, avec un pic entre octobre et décembre 1793.
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En 1816, malgré les pertes engendrées par les guerres de Vendée puis celles de l'Empire, la population olonnaise s'était accrue par rapport à la situation pré-révolutionnaire. Le travail de la terre occupait directement près de 80 % des habitants et 4,5 % indirectement (principalement des meuniers). Quelques artisans (tailleurs, cordonniers, maçons ou charpentiers) travaillaient également sur la commune. Au début du XXe siècle, avec l'arrivée du train et la modernisation du port des Sables d'Olonne, les structures commencèrent à se moderniser. Ainsi une minoterie fut construite près du bourg en 1906 (où le bâtiment se dresse toujours) engendrant logiquement un déclin puis une disparition progressive des moulins de la commune (quelques-uns subsistent de nos jours).
À la fin du chemin de fer Nantes - Les Sables d'Olonne fut inaugurée, ouvrant plus largement le pays sablais au tourisme. La mairie et le bureau de poste (établi en 1874) furent raccordés au téléphone en 1913. L'électrification du bourg fut entamée dans les années 1910. Le territoire communal ne fut cependant électrifié dans son ensemble qu'au début des années 1950. L'éclairage du bourg fut organisé en 1922.
Les difficultés de l'entre-deux-guerres ayant succédé à « l'âge d'or » de la Belle Époque pour l'importante population rurale olonnaise, plusieurs aménagements furent réalisés pour permettre à la commune d’amorcer un virage vers le tourisme balnéaire. Un chemin fut ainsi construit en 1926 à travers la forêt d’Olonne pour atteindre la plage de Sauveterre. En 1963, un chemin similaire fut aménagé pour relier la route traversant la forêt à la plage des Granges. Une délibération du 2 avril 1927 "considérant que la commune d'Olonne est baignée par la mer sur une longueur d’au moins douze kilomètres, que le chemin en construction de Sauveterre à la mer (allait) permettre non seulement aux piétons mais aussi aux véhicules de toutes sortes de se rendre jusque sur le bord de la mer, (demanda) à l’administration compétente de vouloir bien autoriser la commune à porter le nom de Olonne-sur-mer."
Des mesures sociales furent instaurées dès le début des années 1930. Les premiers logements sociaux olonnais furent mis en place en application de la loi Loucheur (1928) dès 1931. Un « fonds municipal de chômage » fut de plus institué en février 1938 pour faire face à la crise économique.
Fusion de communes aux Olonnes
L'étalement urbain aidant, les trois communes du pays des Olonnes forment aujourd'hui un continuum urbain de plus de 40 000 habitants. Ce phénomène, favorisé par l'arrivée massive de nouveaux habitants extérieurs à la région, a fait perdre de la vigueur aux différences qui existaient entre les différentes communes. La structure intercommunale actuelle, jugée par certains insuffisante, est critiquée bien qu’elle dispose du second budget public de Vendée (après la mairie de la Roche-sur-Yon) et qu’elle se soit vu attribuer un grand nombre de compétences. La question d’une fusion des trois communes (qui entrainerait la disparition de la Communauté de communes des Olonnes) se trouve de plus en plus posée. Ainsi des listes fusionnistes se sont présentées aux élections municipales de 2008 au Château d’Olonne et à Olonne-sur-mer.
En 2008, une étude a été commandée par la communauté de communes au cabinet de conseil KPMG. Ses conclusions, présentées en 2009, privilégiaient la fusion des trois communes à une transformation de la structure intercommunale en communauté d’agglomération ou à son élargissement aux autres communes du canton.
Les maires des Sables d'Olonne et d'Olonne-sur-mer ont organisé le 29 novembre 2009 une consultation par référendum de leur population sur la principe d'une telle fusion.
Le projet a été largement rejeté par la population olonnaise (65,21 % de vote contre). Yannick Moreau, maire d'Olonne-sur-mer, a indiqué qu'il tiendrait compte du résultat : "le message est clair, le dossier d'une éventuelle fusion est classé" .
Cette question reste au centre des débats des élections municipales de mars 2014.
Une motion favorable à la fusion est votée par les conseils municipaux d'Olonne sur mer, du Château d'Olonne et des Sables d'Olonnes le 13 octobre 2014.
Une délibération établissant une méthode et un calendrier est adoptée le 11 juin 2015 par les conseils municipaux d'Olonne sur mer et des Sables d'Olonne.
La création d'une commune nouvelle regroupant Olonne-sur-Mer, Château-d'Olonne et Les Sables-d'Olonne a eu lieu le .
Démographie
La commune d'Olonne-sur-mer a démographiquement beaucoup souffert des guerres de Vendée (recensement de 1800) et de la Première Guerre mondiale (recensement de 1921). Sa population qui en dehors de ces périodes difficiles d'après guerre, a augmenté assez lentement et régulièrement du XIXe siècle aux années 1960, a connu une forte croissance depuis cette période. La population a en effet plus que triplé entre 1962 et 2006, et continue à croitre depuis.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2016, la commune comptait 14 956 habitants, en évolution de +9,83 % par rapport à 2010 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,5 %, 15 à 29 ans = 15 %, 30 à 44 ans = 17,8 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 28,2 %) ;
- 52,4 % de femmes (0 à 14 ans = 17,5 %, 15 à 29 ans = 12,7 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 22,6 %, plus de 60 ans = 27,9 %).
Enseignement
Écoles maternelles et primaires
La commune d'Olonne-sur-Mer compte trois écoles publiques : une école maternelle (Pierre Mendès France), une école primaire (Marcel Baussais) et une école à la fois maternelle et primaire (René-Guy Cadou).
La commune compte deux écoles privées qui sont à la fois école maternelles et primaires : Saint-Joseph et Notre-Dame-des-Flots.
I.M.E., collège et lycées
Olonne-sur-Mer possède un institut médico-éducatif (I.M.E), dispositif éducatif adapté, destiné aux jeunes déficients intellectuels âgés de 5 à 20 ans.
La commune dispose également d'un collège public (Paul Langevin).
Trois lycées sont enfin localisés sur Olonne-sur-Mer : deux lycées publics d’enseignement professionnel (Valère Mathé et Eric Tabarly) et un lycée privé d’enseignement général et technologique (Sainte-Marie-du-Port).
Santé
Le Foyer logement Les Cordeliers, établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), peut accueillir plus de quatre-vingt-dix résidents. Cet établissement non-médicalisé est situé dans le centre de la commune, près du bourg.
Le pôle Santé des Olonnes est localisé sur le site de la Vannerie en bordure de la quatre voies La Roche-sur-Yon / Les Sables d’Olonne. Il regroupe sur un site unique la clinique Porte Océane (installée depuis janvier 2010) et le Centre hospitalier Côte de Lumière (installé depuis novembre 2011).
Sports
Associations sportives
La commune d'Olonne-sur-Mer compte de nombreuses associations sportives. Les principaux clubs de sport collectif évoluant sur la commune sont :
- Le Stade Olonnais, club de football de Promotion d’Honneur né en 1967 de la fusion des deux clubs d’alors, l’Espérance d’Olonne et l’Association Sportive Olonnaise. Le club évolue au stade Marcel Guilbaud. Ses couleurs sont le rouge et le blanc.
- Le Pays des Olonnes Basket, club de basket né en 2007 de la fusion des clubs sablais (Sables Basket Club), castel-olonnais (Entente Sportive du Château d’Olonne) et olonnais (Basket Club Olonnais). Son équipe une masculine évolue en Nationale 3, dans la salle Bauséjour (Les Sables d’Olonne), et son équipe féminine une en Régionale 2, dans la salle Léo Lagrange (Olonne-sur-mer). Les couleurs du club sont le bleu et le blanc.
- Le Rugby Club Sablais, club de rugby du Pays des Olonnes, né en 1945. L’équipe une évolue en Fédérale 3. Deux terrains sont affectés au club : le stade de la Rudelière aux Sables d’Olonne et le stade Pierre Escalier à Olonne-sur-mer. Les couleurs du club sont le bleu et le blanc.
D'autres associations sportives olonnaises existent :
- Le Pays des Olonnes Cyclisme Côte de Lumière (POCCL) ;
- Le Judo club olonnais qui évolue dans la salle omnisports Léo Lagrange ;
- Les Dauphins du Pays des Olonnes qui évoluent à la piscine des Chirons (Olonne-sur-mer) ;
- L’Amicale laïque olonnaise, section tennis dont les courts sont situés au parc des sports Léo Lagrange.
Infrastructures sportives
- Le stade Marcel Guilbaud et ses terrains d’entrainements. Le terrain d’honneur a une pelouse synthétique.
- Le parc des sports Léo Lagrange composé des salles omnisports (basket, hand, judo…) et des courts de tennis en plein air ou couvert.
- Le stade Pierre Escalier.
- Les infrastructures sportives des Chirons : piscine, salle de sport (tir à l’arc) et terrains d’entrainements.
- Cartulaire de Talmont, Charte de 1042
- Cartulaire de Talmont, Charte 134 de 1070
- La Vendée des origines à nos jours in Olonne berceau d'un pays
- Les Sables et la Chaume des origines à nos jours de Henri Renaud, H Patier, 1954
- Histoire des Sables-d'Olonne, Olona
- Archives départementales de la Vendée, sous-série 1Q
- Manuscrits de Collinet, Les Sables et la Guerre de Vendée (1788-1804)
- ibid.
- L'insurrection Vendéenne, 1793, aspects économiques et sociaux.
- Archives départementales de la Vendée, sous-série 1Q, et Archives municipales d’Olonne-sur-Mer
- Archives Départementales de la Vendée, recensement numérisé de 1816
- Mémoire des Olonnes, bulletin no 36 (juillet 2008)
- Ouest France, lundi 30 novembre 2009
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « », sur insee.fr (consulté le ).
- « » [], sur insee.fr (consulté le ).
- Site internet de la clinique Porte Océane
- Site internet du Centre hospitalier Côte de Lumière
- Site internet du Stade Olonnais
- Site internet du POB
- Site internet du RCS
- Site officiel du Judo Club Olonnais
- Site officiel des DPO
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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