Belleville-sur-Vie

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Belleville-sur-Vie : descriptif

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Belleville-sur-Vie

Belleville-sur-Vie est une ancienne commune française située dans le département de la Vendée en région Pays-de-la-Loire. Avec Saligny, elle devient, au 1er janvier 2016, une commune déléguée de Bellevigny.

Géographie

Le territoire municipal de Belleville-sur-Vie s'étend sur 1 526 ,.

Située sur l'axe La Roche-sur-Yon/Nantes, à 15 Saint-Gilles-Croix-de-Vie et à 52,1 km des Sables D'Olonne sur la côte atlantique.

La commune a une superficie de 1 516 Vie, fleuve côtier de 62 kilomètres qui prend sa source à Belleville et se jette dans l’océan Atlantique à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Elle reçoit, quatre affluents : le Jaunay, la Petite Boulogne, le Gué Gorand et le Ligneron.

La commune a doublé sa population en vingt ans pour compter aujourd'hui 3 838 habitants (chiffre INSEE au 01/01/2009). 58 % de la population a moins de 40 ans dont 36 % moins de 25 ans.

Une centaine d’entreprises fournissent près de 1 400 emplois, sur cinq zones d’activités : Actipôle 85, le Petit Bourbon, le Grand Pli, la Verdure et le Recrédy.

Belleville appartient à l'ancienne communauté de communes Vie et Boulogne qui regroupait : Aizenay, Beaufou, La Génétouze, Le Poiré-sur-Vie, Les Lucs-sur-Boulogne, Saint-Denis-la-Chevasse et Saligny et fait également partie du pays Yon et Vie regroupant 23 communes avec La Roche-sur-Yon.

Environnement

Belleville-sur-Vie possède deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2009). Première fleur obtenue en 2007. Deuxième fleur obtenue en 2009.

  1. « Commune 24808 », Géofla, version 2.1, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2015 [lire en ligne].
  2. « Belleville-sur-Vie », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.

Toponymie

Belleville : il s'agit d'une Bella Villa, un « beau domaine ».

En poitevin, la commune est appelée Bélevile.

  1. , Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, ISBN ), p. 37.

Histoire

Le château fortifié de la seigneurie de Belleville a été construit vers la fin du XIe siècle. Il était entouré de douves. Il était situé au niveau de l'actuelle mairie, on y voit aisément sa forme du ciel. Sur le site officiel de la commune, il est mention, en 1798, d'un château « en quadrilatère, avec salle, salon, cuisine, écurie, granges, cour fermée, boulangerie, chambre haute et grenier...et toits à cochons...deux petits jardins ». La forme quadrilatérale de l'enceinte peut supposer un château fort d'architecture philippienne. Si c'est bien le cas, cela voudrait dire que le château du XIe siècle a été reconstruit ou amélioré vers le XIIIe siècle, et qu'il devait avoir une forme rectangulaire plus ou moins régulière et être flanqué de quatre tours rondes aux angles, ainsi que d'un châtelet d'entrée. Les douves étaient très étendues, d'une surface de quatre hectares, remplies de l'eau du Godineau. Le château devait plus sembler être au milieu d'un lac qu'entouré de fossés classiques. Ces douves se répartissaient de la manière suivante : de l'Est elles remontaient un peu derrière l'ancienne église au Nord, puis frôlant l'ancien cimetière (place de Lattre de Tassigny), et descendait à l'Ouest de la place du champ de foire, puis au niveau de la rue Charrette pour rejoindre le Godineau.

Dès 935, l'histoire fait mention d'un seigneur de Belleville ; cette lignée s'éteindra à la mort des derniers descendants masculins, Maurice IV de Montaigu, seigneur de Belleville et de Palluau, en 1306, et son fils Maurice de Montaigu V, seigneur de la Garnache, décédé en 1320 sans descendance.

Seule héritière en tant que fille de Maurice IV, Jeanne de Belleville, dame de Belleville, de Montaigu, de Palluau, de Châteaumur, de Beauvoir-sur-Mer, de Thouarsais, de Noirmoutiers, de l'Isle d'Yeu, de la Garnache et de Pont-Callec, vit son troisième époux Olivier IV de Clisson décapité sur ordre du roi de France Philippe VI de Valois pour trahison.

Les biens du couple sont confisqués par le roi de France, toutefois la seigneurie de Belleville échoit à leur fille Jeanne de Clisson qui est nommée dame de Belleville à sa naissance. Cette dernière épouse Jean Harpedanne, seigneur de Raine dans le Devonshire, de Montendre, de Fontenay-le-Comte (1361), et vicomte d'Aunay.

Jean de Harpedanne est un chevalier originaire du Devonshire en Angleterre, lieutenant de Jean Chandos. Il devint Sénéchal de Saintonge. Le couple s’établit ensuite au Poitou lors de l'occupation qui suivit le traité de Brétigny (1360).

La famille Harpedanne de Belleville par ordre du roi Charles VI, sera maintenue à la tête de la seigneurie de Belleville dont elle prendra le nom au début du XVe siècle.

Dans la seconde moitié du Baronnie.

Vers 1850, fut construite la mairie actuelle avec les pierres de l’antique demeure seigneuriale.

L'ancienne église construite vers la fin du XIIe siècle est l’un des plus curieux monuments de l'époque du roman vendéen. Il ne reste plus actuellement que le portail composé de quatre arcades ogivales concentriques.

Pendant l'année 1793, Belleville fut la plaque tournante des armées vendéennes. Le général Charette, sous la terreur (1794-1795), y avait établi son quartier général d’où il mena une guerre impitoyable aux « bleus », les acculant à des pourparlers de paix qui aboutiront au traité de la Jaunaye (guerres de Vendée). C'est ici qu'en août 1795 il fit massacrer plusieurs centaines de prisonniers républicains désarmés.

Pendant l'année 1793, Belleville (Belleville sur vie 85170), aujourd'hui BELLEVIGNY, fut la plaque tournante des armées vendéennes. Le Général Charette, sous la Terreur (1794-1795) y avait établi son quartier général d'où il mena une guerre impitoyable aux « bleus » les acculant à des pourparlers de paix qui aboutiront au « traité de la Jaunaye ». Son quartier général devint par la suite un couvent, puis l’école privée Sainte-Anne. La commune a récemment acquis l’ensemble pour mettre en place un centre culturel et associatif. Les officiers étaient logés dans le mess, en face, rue Jean Moulin. Ce bâtiment qui fut pour un temps la mairie et l’école publique est désormais réhabilité en logements. La caserne et les écuries étaient, elles, situées entre la rue de l’Océan et la rue De Gaulle ; ce qui correspond aujourd’hui au village de la Bordinière.

Héraldique

Blasonnement :
Gironné de gueules et de vair de douze pièces.
  • (Armoiries de la famille Harpedanne de Belleville).

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Belleville-sur-Vie dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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