Saint-Vincent-sur-Graon

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Saint-Vincent-sur-Graon : descriptif

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Saint-Vincent-sur-Graon

Saint-Vincent-sur-Graon est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Géographie

Le territoire municipal de Saint-Vincent-sur-Graon s'étend sur 4 880 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 44 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 79 mètres,.

Le territoire communal est arrosé par le Graon. Ce cours d'eau nait au nord de Moutiers-les-Mauxfaits et coule vers le SE sur 18 km puis, il rejoint le Lay au sud-est de Champ-Saint-Père. Sur ce cours, un barrage réalisé selon la technique "terre et enrochement" a été édifié et mis en service en 1972. Il ennoie une surface de 68 hectares et retient un volume d'eau de 3 600 000 . Il présente un léger tassement de 140 mm et un recul vers l'aval de 50 m.

Communes limitrophes de Saint-Vincent-sur-Graon
La Boissière-des-Landes Rives-de-l'Yon Le Champ-Saint-Père
Saint-Avaugourd-des-Landes
Moutiers-les-Mauxfaits
Saint-Vincent-sur-Graon La Bretonnière-la-Claye
Le Givre Saint-Cyr-en-Talmondais
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 amplitude thermique annuelle de 13,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Angles à 12 vol d'oiseau, est de 13,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. « Commune 23581 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « Saint-Vincent-sur-Graon », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. «  », sur St Vincent sur Graon - st sornin (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Le Graon.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini

Histoire

La fusion entre les communes de Saint-Vincent-sur-Graon et Saint-Sornin date du  ; cette dernière porta, durant la Révolution, le nom de Les Bois.

La commune devrait plutôt s'appeler Saint-Vivant-sur-Graon. En effet Vivant, étranger au Poitou, serait venu au Hilaire de Poitiers d'évangéliser une partie de son diocèse. Il aurait d'abord séjourné à Sigournay, puis Chaillé-sous-les-Ormeaux et à L'Île-d'Olonne, où il aurait rencontré saint Martin de Vertou. Plus tard, saint Hilaire lui aurait assigné comme résidence Gravion (Saint-Vincent-sur-Graon) où il serait mort solitaire, à la fin du IVe siècle, à l'âge de 120 ans.

Moyen Âge - | ]

Deux prieurés sont connus, l'un dépendait du chapitre de Luçon, l'autre de Saint-Sauveur de Marigny, de l'abbaye Saint-Jean d'Orbestier, jusqu'au Luçon au Colbert en 1667, Jonas Aubert seigneur de Bois-Garnault, Louis Aubert seigneur de Montigny.

Les rives du Graon furent habitées par les Celtes, comme elles le furent plus tard par les Romains. Leur souvenir est encore conservé dans quelques noms tels la Pierre Blanche, la Folie, le Pré des folies, le Champ des dames, Aux Champs Doullens. On[Qui ?] a trouvé plusieurs vases gaulois remplis d'ossements calcinés et trouvé aussi une aiguille en os et une monnaie d'or de petit module, concave d'un côté, sur laquelle se distinguait à peine la forme d'un cheval : cette pièce paraissait avoir été frappée 450 ans avant Jésus-Christ[réf. nécessaire].

Le nom du tènement de Petit feu de la Tuandière, dont l'altitude est de 70 mètres et la distance de la mer de 15 tenaient autrefois le sabbat à la Michelière, et les garaches visitent encore souvent les hameaux de Saint-Vincent. Une d'elles parut pendant l'année 1862 sous la forme d'une chèvre, à la Bergerie ; personne n'osa la troubler dans ses pénitences nocturnes (Abbé Baudry, année 1863, p. 88).

La chapelle de Sainte-Catherine-des-Aires, située dans le village de ce nom, distant du bourg de 6 km et dont il ne restait plus qu'un mur démoli il y a quelques années, évoque aussi un passé lointain. Le village est divisé en huit ou neuf quartiers qui portent des noms différents : ceux de la Garde et du Rocher rappellent des souvenirs druidiques : ceux de Bourg-Neuf et des Aires indiquent des générations plus récentes.

Le prieuré, placé sur la lisière d'une forêt, est sans doute celui du Luc, Luco, parce qu'il y avait là un bois sacré, et en second lieu parce que la maison est contiguë à la chapelle nommée « le Garde ». Or, on sait que le Garde et les Lucs se rencontrent presque toujours ensemble. Cette maison, qui faisait partie du prieuré, avec celle dite de la Chapelle, a conservé sa cheminée à corbelets du XVe siècle, surmontée d'une plate-bande et de sommiers d'un seul morceau, ayant pour couronnement une corniche ornée de moulures. Non loin de l'ancien château féodal de Malescot, dont nous parlons plus loin, se trouve la Tonnelle, dont le nom évoque en ce lieu la présence d'un poste d'observation remontant au moins au IVe siècle de l'ère chrétienne.

Saint-Vincent-sur-Graon,construit sur un ancien oppidum gaulois, est cité par Besly das un document de l'an 1007 ; il faisait alors partie du Gurzonnais. Une charte de l'abbaye de Bois-Grolland de 1247 mentionne également l'existence de cette localité qui, en 1472, possédait un prieuré donnant d'assez gros revenus au chapitre de la cathédrale de Luçon. Au XVIIe siècle, Saint-Vincent possédait encore le prieuré de Saint-Unissant-sur-Grois, annexé à la mense du chapitre de Luçon, et celui de Saint-Sauveur-de-Marigné, relevant de l'abbaye de Saint-Jean-d'Orbestier.

Une famille Aubert posséda longtemps Saint-Vincent-sur-Graon. Un AndréAubert, écuyer seigneur de Rorthay et de Malescote, fils d'André et de Marie Bellineau, fut sénéchal de Talmont et mourut en 1570 âgé de 60 ans. Il eut deux enfants, François et Louise, morts sans postérité.

Aubert François, écuyer, seigneur de Malescote, épousa Jeanne Lambert, dont il eut :

  1. François, écuyer, seigneur de Malescote, qui eut un fils et une fille décédés sans postérité
  2. Jonas, écuyer, seigneur de Saint-Vincent-sur-Graon qui, maintenu noble en 1667, épousa, le , Marie Apvril, veuve de Pierre Roy, fille de Mathurin et de Louise Myniet
  • Louis et Françoise, qui assiste au mariage de son frère, en 1650. Louis Aubert, écuyer, seigneur de Montigny, la Poitevinière, épousa :
    • le , Renée Amoureux, fille de Marc, écuyer, seigneur de Vernusson, et de Rose de Montauzier ;
    • Angelique Marin.

Il eut du premier lit : Françoise-Angélique, mariée le , à Charles-Antoine de Ramberge, écuyer, seigneur de Bois Lambert.

Lorsque, sous Louis XIV, Colbert de Croissy et de Barentin vinrent en Poitou pour réviser les titres nobiliaires que beaucoup de riches personnages s'octroyaient sans droit, Saint-Vincent-sur-Graon comptait sur son territoire plusieurs familles dont les noms figurent sur la liste imprimée en 1667, des nobles de la généralité de Poitiers qui avaient obtenu confirmation de leur noblesse. Aubert Jonas, seigneur de Saint-Vincent-sur-Graon—Aubert Géron, seigneur de Bois-Garnault, maintenus nobles par sentence du , délivrée le .

Aubert Louis, seigneur de Montigny. De Boussay Charles, seigneur de la Fretière. Il était bien noble, et n'a laissé qu'une fille mariée à Beslay. Charles de la Dive, seigneur de la Reboute, maintenu noble, . Dans un acte de 1711, maître Jacques Bardin, habitant la paroisse de Saint-Vincent-sur-Graon, figure comme sieur de la Vergnay. Dans un acte du , il est dit que ce jour avait été inhumé dans le nouveau cimetière de Saint-Vincent-sur-Graon, dame Catherine Kerveno, veuve en secondes noces de messire Charles Mathieu de Chièvre, seigneur de Malcote, à l'âge de 85 ans.

, mariage dans l'église du Champ-Saint-Père de Anne-Louise, née le dimanche dernier[pas clair], fille de haut et puissant Pierre de la Haye-Montbault, seigneur de Gast, et de Anne Petit, de la Guerche-Saint-Amand, de la paroisse de Saint-Vincent-sur-Graon. Au moment de la Révolution, la paroisse de Saint-Vincent-sur-Graon possédait de nombreux fiefs ou maisons nobles, dont les juridictions étaient plus ou moins éloignées les unes des autres.Beauchêne, M V, La Chevalerie, Malecote, Mainroger, La Thibaudière, avaient pour fief dominant Sain-Vincent-sur-Graon, qui relevait lui-même de Brandois, ainsi que la Poitevinière, la maison noble de La Gaudinière et la Rochette. La Fretière avait pour fief dominant La Gerbaudière, et le Tablier et la Guérinière, La Mothe-Freslon. La Barre, situé à la limite de Saint-Vincent-sur-Graon et de Chaillé-les-Ormeaux, fut aussi une maison noble, habitée par Jacques Bodin, à la fin du XVIe et au commencement du XVIIe siècle. Le , il connait une quittance à Jean Grolleau, habitant la Gormetière. Il avait épousé Éléonore Claveau qui, le , était veuve et tutrice de leurs enfants mineurs, dont l'un, Théophile, fut aussi seigneur de Saint-Sornin.

Un Boussay Charles, seigneur de la Fretière, est ainsi mentionné dans le Catalogue annoté des gentilshommes de la généralité de Poitiers, imprimé en 1667 :

« Est mort et na laissé qu'une fille ; il était bien noble ; elle est mariée ». D'un contrat passé le 10 juillet 1744, devant les notaires de la baronnie de Luçon, il résulte que le sieur Grimaud, maistre-chirurgien à Luçon, s'engageait à prendre comme apprenti dans sa maison et sous certaines conditions relatées dans le corps de l'acte, Louis Blanchard, fils de feu Mathurin Banchard, maitre-chirurgien, et de Françoise Erodeau, demeurant au bourg de Saint-Vincent-sur-Graon.
Le curé constitutionnel de Saint-Vincent-sur-Graon « abjurant les erreurs propagées pour le malheur de l'espèce humaine, et employées à corrompre, par le poison du fanatisme, les tristes victimes qu'elles ont faites », écrivait au conseil général du district des Sables : Saint-Vincent-sur-Graon, 20 frimaire, an II de la République française (10 décembre 1793).
Citoyens, Les sentiments que j'ai toujours manifestés ont dû faire juger à ceux qui me connaissent, que je ne suis nullement partisan de la superstition, du fanatisme. Je n'ai point besoin d'abjurer des erreurs qui ont fait tant de victimes et de dupes, puisqu'elles n'ont jamais trouvé place dans mon cœur. »

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  2. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).

Héraldique

Blasonnement :
D'azur à la croix de huit pointes d'or, cantonnée en chef à senestre d'une fleur de lys du même, à la plaine ondée d'argent chargée d'une rose de gueules.

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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