Volx

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Volx : descriptif

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Volx

Volx [vɔlks] est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune offre plusieurs caractères typiques des communes de l’arrière-pays méditerranéen : relief accidenté de collines, climat chaud et sec en été et frais l’hiver

La nature peut s'y montrer destructrice : incendies, inondations catastrophiques, séismes ; les risques technologiques se rajoutent depuis quelques décennies

La plaine est occupée par des cultures typiques de la région méditerranéenne : l’olivier et la vigne, et les vergers de pommes, d'implantation plus récente ; les collines ont été abandonnées à la forêt

La majorité des emplois de la commune sont fournis par le secteur tertiaire

La commune est peu touchée par l'exode rural et maintient une population de 800 à 900 habitants tout au long du XIXe siècle

C'est en 1851 que Volx se signale par un de ses habitants, Ailhaud de Volx, qui conduit la résistance départementale au coup d'État de Napoléon III

La commune est occupée un an par l’Italie fasciste (1942-1943), puis l’occupation allemande dure un an de plus, jusqu’à la Libération le 20 août 1944

L’histoire récente de Volx est marquée par l’extension de l’urbanisme pavillonnaire, la commune entrant dans la dépendance de Manosque dont elle constitue une banlieue. Le nom de ses habitants est Volxiens,.

Géographie

Le territoire du parc naturel régional du Luberon.

Le village est l'un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend sur deux départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-de-Haute-Provence (04) ; il s'étend sur quatre-vingt-cinq communes dont soixante-dix-sept communes adhérentes en 2009 et 167 676 habitants en 2006. Il a une superficie de 185 145 hectares et s'étend de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la limite du parc naturel régional du Verdon à l'Est, la Durance faisant office de frontière entre les deux. Au nord, le Luberon est bordé par les vallées du Coulon-Calavon et du Largue, où l'on distingue le bassin d'Apt, à l'ouest, de celui de Manosque-Forcalquier, à l'est.

Vers le sud, le Lubéron domine le bassin de la Durance et le pays d'Aigues.

Géologie

Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne.

Le territoire à proximité de formations géologiques majeures des Alpes :

  • la nappe de Digne au nord-est, au niveau du lobe de Valavoire : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'Ouest de la nappe.
  • la faille de la Durance à l’est, dans la vallée ;
  • le plateau de Valensole au-delà de la vallée de la Durance : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).

Relief

La partie moderne du village s'étend le long de la RD 4096, à environ 350 Durance, de 300 à 360 autoroute A51 et le canal usinier EDF, qui se divise en deux dans sa traversée de Volx.

En allant vers l'ouest, l'altitude s'élève ensuite sensiblement, d'abord sur une première rangée de collines disposées du nord au sud, de la colline de Volx à la Tuilière, en passant par Pietramal et Sainte-Anne, à une altitude d'environ 450 .

Communes limitrophesCommunes limitrophes

Carte de Volx et des communes limitrophes.
Communes limitrophes de Volx
Saint-Maime
Dauphin
Villeneuve Villeneuve
Dauphin Volx Villeneuve
Manosque Manosque Valensole

Le village est situé à 8 Manosque, 44 Sisteron, 47 Digne-les-Bains et 64 Aix-en-Provence.

Hydrographie

Le Largue séparant Volx et Villeneuve.
Le canal EDF au nord de Volx.

La Durance borde la commune au sud-est. C'était une rivière dite « capricieuse » et autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le ) aussi bien que pour ses étiages, la Durance est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne à la morphologie bien particulière.

Le Largue coule en limites nord et est de la commune de Volx, faisant la limite avec les communes de Saint-Maime et de Villeneuve se jette dans la Durance.

D'autres torrents plus ou moins réguliers drainent le territoire de Volx :

  • coulant vers le nord, le ravin des Ubacs (qui fait la limite avec Saint-Maime) se jette dans le Largue ;
  • coulant vers l'est, le ravin des Plantiers se jette dans le Largue ;
  • coulant vers le sud, les ravins de la Tuilière et de Fontamauri se jettent respectivement dans la Durance et le Largue.

Deux canaux d'irrigation creusés au  siècle traversent Volx du Nord au Sud, le canal de La Brillanne et le canal de Manosque. Le premier coule dans la plaine, et son écoulement a été préservé par les aménagements du  siècle. Le second coule au pied des collines et traverse le village. Enfin, le principal écoulement d'eau est représenté par le canal usinier EDF qui dérive l'essentiel des eaux de la Durance. Son cours est divisé en deux dans la commune, un qui alimente la centrale hydroélectrique de Manosque, et l'autre qui alimente celles de Villeneuve. Les deux se réunissent en aval de Volx.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 amplitude thermique annuelle de 17,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dauphin », sur la commune de Dauphin à 5 vol d'oiseau, est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Transports

Volx est située sur l'ancienne RN 96 (actuelle départementale RD 4096), qui relie Château-Arnoux-Saint-Auban à Aubagne.

Volx est à 8 kilomètres de la bretelle autoroutière de La Brillanne (sortie 19) et à 11 kilomètres de la bretelle autoroutière de Manosque (sortie 18) situées sur l'autoroute A51, qui assure une communication rapide vers le sud en direction d'Aix-en-Provence et de Marseille et vers le nord en direction de Gap et de Sisteron. Les aires de service de Volx et de Manosque sont situées sur son territoire.

Les accès secondaires sont assurés par la RD 13 à l'ouest, qui rejoint Forcalquier et un dense réseau de chemins communaux.

Distance des grandes villes françaises

L'orientation et la localisation de Volx par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :

Ville Marseille Nice Montpellier Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille
Distance

Orientation

75 km

(S)

116 km

(S-E)

161 km

(S-O)

224 km

(N)

355 km

(O)

523 km

(O)

544 km

(N-E)*/

617 km

(N)

688 km

(N-O)

747 km

(N-O)

781 km*/

(N)

Services autocars
Lignes régionales, réseau Zou !
Logo du réseau Zou !
  • Volx est desservi par 4 lignes EXPRESS :
Ligne Tracé
Marseille ↔ Manosque ↔ Volx ↔ Forcalquier
Marseille ↔ Volx ↔ Digne-les-Bains ↔ Barcelonnette
Marseille ↔ Manosque ↔ Volx ↔ Sisteron ↔ Gap ↔ Briançon
  • 2 lignes de PROXIMITÉ :
Ligne Tracé
Banon ↔ Saint-Michel-l'Observatoire ↔ Volx ↔ Manosque
Forcalquier ↔ Volx ↔ Manosque
Digne-les-Bains ↔ Volx ↔ Manosque
Lignes intercommunales
Logo du réseau Trans'Agglo

Le village est desservi par une ligne intercommunale du réseau Trans'Agglo.

Ligne Parcours
Oraison ↔ La Brillanne ↔ Villeneuve ↔ Volx ↔ Manosque
Lignes scolaires

Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier les trois collèges de Manosque, les trois lycées de Manosque, le lycée Félix-Esclangon, le lycée des Iscles et le lycée des Métiers-Louis-Martin-Bret ainsi que le collège de Volx. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, deux autres ont été rajoutées.

Ligne Parcours
Villeneuve ↔ Volx ↔ Manosque
Villeneuve ↔ Volx
Transports ferroviaires

La gare SNCF la plus proche est celle de Manosque - Gréoux-les-Bains, située à 9 kilomètres de Volx et desservie par les TER de la ligne de Lyon à Marseille (via Grenoble). Les autres gares à proximité sont celles de La Brillanne-Oraison à 6,6 Manosque - Gréoux-les-Bains à 7,2 km, toutes les deux sur la ligne de Lyon à Marseille via Grenoble.

La gare TGV la plus proche de Volx est celle d'Aix-en-Provence TGV.

La gare de Volx est fermée depuis 1938.

Risques naturels et technologiques

Largage d'eau par Canadair sur un incendie de forêt à Volx.

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Manosque-Nord dont fait partie Volx est classé en zone 2 (risque moyen, risque maximal en métropole) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Volx est également exposée à trois autres risques naturels :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans les vallées de la Durance et du Largue) ;
  • mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort.

La commune de Volx est de plus exposée à plusieurs risques d'origine technologique :

  • celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. Pour ce risque, il s'agit pour l'essentiel du transit de matières premières à destination des usines Arkema de Saint-Auban et Sanofi de Sisteron, et du transport des matières qui y sont produites:
    • en ce qui concerne la voie ferrée, c'est la ligne de Lyon à Marseille (via Grenoble) qui traverse la commune ;
    • l'autoroute A51 et la départementale RD 4096 (ancienne route nationale 96) peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses ;
    • enfin, le gazoduc servant à alimenter Digne en gaz naturel traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire. Une canalisation transportant de l'ammoniac en provenance de l'usine Arkema emprunte le trajet de la voie ferrée de Forcalquier à Volx dans la vallée du Largue ;
  • le deuxième risque technologique est un risque industriel, lié à la proximité des stockages d'hydrocarbures de Géosel et de gaz naturel de Géométhane. La commune est incluse dans le plan particulier d'intervention de ces deux installations classées Seveso seuil haut;
  • le troisième risque technologique est celui de rupture de barrage. Volx est situé en contrebas de deux barrages dont la rupture provoquerait une onde de submersion menaçant la commune. Le plus proche et le moins volumineux est la retenue de la Laye. Le barrage de Serre-Ponçon, bien que plus éloigné, provoquerait une onde de submersion qui pourrait inonder la commune jusqu'au pied des collines de la Tuilière et de Piétramal.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour les risques d'inondation, de feu de forêt, de mouvement de terrain et de séisme ; le Dicrim n'existe pas.

La commune a été l'objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1994 pour des inondations, des coulées de boue et des glissements de terrain, puis à nouveau en 2011 et en 2019 pour des inondations et des coulées de boue. En , d'importantes chutes de quartiers de roc ont lieu à Volx. Volx a été deux fois à l'épicentre de tremblements de terre fortement ressentis. Les intensités macro-sismiques indiquées utilisent l'échelle MSK établie en fonction des effets de la secousse, et non de sa puissance :

  • le séisme du , d'une intensité de VII-VIII (dégâts sur les bâtiments),,
  • le séisme du , avec une intensité ressentie de V (dormeurs réveillés, chutes d'objet).

Le risque industriel s'est manifesté lors de la fuite de naphta dans les installations Géosel, le

  1. Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte schématique montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).
  2. Carte géologique de la France au 1:1 000 000
  3. Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.
  4. a b c d e f g h i et j Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées IGN
  5. La tradition provençale dit que les deux premiers étaient le mistral et le Parlement d'Aix
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Toponymie

Panneau d'entrée avec le nom provençal.

Volx se nomme Vòus en provençal.

Le village, appelé Vols ou même Rocam de Vols (la Roche de Volx, en référence à la montagne isolée entre Luberon et collines de Forcalquier), tire son nom d’une racine très ancienne, probablement oronymique (décrivant un relief) selon le couple Fénié. Selon Charles Rostaing, le toponyme est probablement antérieur aux Gaulois.

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Histoire

Dans l’Antiquité, le territoire de Volx fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au  siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron).

Moyen Âge

En 1125, le territoire fait partie du comté de Forcalquier.

Au haut Moyen Âge, un petit baptistère est construit, sous le nom de Saint-Jean le Précurseur, avec l’abbaye Notre-Dame de Baulis. Elle est refondée en 812 par l'évêque de Sisteron Jean II,, qui la place sous la règle de saint Benoît, dans le cadre de la réforme monastique du début du  siècle visant à revenir à la pureté de la règle monastique originale,. Elle comportait deux églises, Sainte-Marie et Saint-Martin, et le petit baptistère Saint-Jean-Baptiste. Dans sa riche dotation, se trouvait l’église Saint-Saturnin et plusieurs autres paroisses. Cet ensemble monastique, et les églises placées dans sa dépendance, passent sous l'égide de Ganagobie au  siècle. Ce monastère est construit en contrebas du village de Volx. Elle est église paroissiale jusqu'au  siècle. L'église Saint-Étienne, placée dans la dépendance de l'abbaye, est probablement située sur l'ubac du rocher de Volx,.

Le fief de Mirabeau relevait du comté de Forcalquier au  siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Mirabeau, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250.

Le fief de Volx appartient aux seigneurs de Villemus du  souhaitée]. La communauté de Volx relevait de la viguerie de Forcalquier. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine , Giraud Savin et Isnard de Villemus, co-seigneurs de Volx, soutiennent Charles de Duras contre d'Anjou. Le ralliement de Sisteron à la cause angevine, en novembre, entraîne leur changement d’engagement, et ils prêtent hommage les .

La communauté de Montaigu est rattachée à celle de Volx au  siècle.

Époque moderne

Du François Auguste de Valavoire, seigneur de Volx, lieutenant-général des armées du roi, gouverneur de la ville de Sisteron, que la seigneurie est érigée en marquisat en 1652, par l'union avec les fiefs de Montagut et Yburgues. Au  siècle, elle passe aux d’Amat,.

Révolution française

Avec la Révolution française, Volx devient chef-lieu de canton (1790),.

Durant la Révolution, le château est incendié, puis ordre est donné de le détruire. La commune compte ensuite une société patriotique, créée après la fin de 1792.

Le maire élu sous la Convention, Jean Aubert, est destitué lors de la réaction thermidorienne, par décision du représentant en mission Isnard. Volx est ensuite le siège d'une municipalité de canton dont les maires sont souvent volxiens.

Époque contemporaine

Proclamation contre le coup d'État de 1851 dans les Basses-Alpes.
Monument aux morts de la Première Guerre mondiale.

En 1851, à la suite du coup d'État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : 15 000 hommes en armes sont mobilisés. Les résistants prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 25 habitants de Volx sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.

Comme de nombreuses communes du département, Volx se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve.

En 1906, le conseil municipal fait détruire la chapelle Notre-Dame-de-Baulis, datée du  siècle, pour construire l'Hôtel de ville actuelle,.

Comme toute la France, la commune compte des hommes morts au front durant la Première Guerre mondiale. De 1836 à 1931, l'exode rural entraîne une diminution de plus de la moitié de la population, qui passe de 1 366 à 627 habitants.

La gare de Volx est une gare de correspondance à partir du , quand sont ouvertes deux lignes PLM se séparant à quelques kilomètres de Volx, à Saint-Maime Dauphin. La première se dirige vers Apt (où elle se poursuit vers Cavaillon et Avignon), la seconde bifurque vers Forcalquier. Ces deux lignes seront fermées au trafic des voyageurs le .

En 1941, les jeunes internés du centre de séjour surveillé de Forcalquier (internant des étrangers jugés indésirables par la Troisième République puis par Vichy) sont transférés à Volx. Le département est occupé par l'Italie en 1942-1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en .

Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le de Vidauban, franchit la Durance le au sud de Mirabeau. Le .

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées beaujard
  2. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées archeo-provence
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  10. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 422.
  11. a b et c Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 208.
  12. Cardin Lebret, p. 226
  13. Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au XVIIIe siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  14. Maurel 1986, p. 90.
  15. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
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  17. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
  18. Maurel 1986, p. 98.
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  21. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 69.
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Héraldique

Blason
De gueules à une crémaillère de sable posée en pal.
Détails
Les armes de Volx sont dites à enquerre.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM,  (1re éd. 1866).

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Volx dans la littérature

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