Trans-en-Provence
Localisation
Trans-en-Provence : descriptif
- Trans-en-Provence
Trans-en-Provence [tʁɑ̃s ɑ̃ pʁɔvɑ̃s] est une commune française située dans le département du Var, en région française Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie
Localisation
La commune de Trans-en-Provence se trouve directement au sud-est de Draguignan, sous-préfecture du département du Var. La commune fait partie de la communauté d'agglomération Dracénie Provence Verdon agglomération.
La ville et les villages les plus proches de Trans-en-Provence sont : Draguignan (sous-préfecture) à 4,5 Les Arcs à 5 La Motte à 5,5 km, par la route D 47.
Sa latitude est de 43,503 degrés nord et sa longitude de 6,487 degrés est. Ses coordonnées géographiques, en degré-minute-seconde, calculées dans le système géodésique WGS84, sont : 43° 30' 12" de latitude nord et 6° 29' 10" de longitude est. En Lambert-93 du chef-lieu, ses coordonnées géographiques sont : X = 9 820 hectomètres Y = 62 734 hectomètres.
Communes limitrophes
Trans-en-Provence est limitrophe de seulement trois autres communes :
Géologie et relief, hydrographie
La commune de Trans-en-Provence s’étend sur une superficie de 16,99 km2, soit 1 699 hectares.
Elle se trouve aux confins de la zone pyrénéo-provençale, bien définie dans le Var par les massifs des Maures et de l'Esterel.
L'altitude minimum et maximum du village est respectivement de 100 m et 272 m, avec une altitude de 140 m, au niveau de la place de l'Hôtel-de-Ville.
La rivière qui la traverse est la Nartuby, affluent de l'Argens.
Autres cours d'eau sur la commune ou à son aval :
- Ruisseaux le Réal
- la Foux,
- Vallon des Prouits.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Arcs_sapc », sur la commune des Arcs à 4 vol d'oiseau, est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 803,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 ,,.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,7 | 4,1 | 7,2 | 11 | 14,5 | 16,7 | 16,4 | 13,1 | 10,1 | 5,7 | 2,5 | 8,7 |
Température moyenne (°C) | 7,3 | 8,1 | 11 | 14,1 | 18 | 22,3 | 24,8 | 24,7 | 20,6 | 16,5 | 11,2 | 7,9 | 15,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 13,1 | 14,5 | 17,8 | 20,9 | 25,1 | 30 | 33 | 33 | 28,2 | 22,8 | 16,8 | 13,3 | 22,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−8,2 30.01.05 |
−8,7 13.02.1999 |
−8,2 02.03.05 |
−2,8 08.04.21 |
3,1 07.05.19 |
4,1 03.06.06 |
8,7 17.07.00 |
8,9 31.08.1998 |
4,2 21.09.17 |
−2,2 30.10.1997 |
−8,1 23.11.1998 |
−8,6 25.12.01 |
−8,7 1999 |
Record de chaleur (°C) date du record |
23,1 10.01.15 |
26,3 03.02.20 |
28,2 22.03.02 |
30,8 07.04.11 |
35,5 27.05.22 |
41,3 27.06.19 |
39,7 20.07.23 |
40,7 08.08.15 |
37,5 05.09.16 |
33,9 08.10.23 |
26,3 06.11.13 |
22,5 24.12.18 |
41,3 2019 |
Précipitations (mm) | 61,9 | 52,8 | 52,5 | 66,4 | 56,8 | 57,7 | 16,4 | 32,7 | 62,9 | 117 | 146,6 | 79,4 | 803,1 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
13,1 1,6 61,9 | 14,5 1,7 52,8 | 17,8 4,1 52,5 | 20,9 7,2 66,4 | 25,1 11 56,8 | 30 14,5 57,7 | 33 16,7 16,4 | 33 16,4 32,7 | 28,2 13,1 62,9 | 22,8 10,1 117 | 16,8 5,7 146,6 | 13,3 2,5 79,4 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Sismicité
Il existe trois zones de sismicité dans le Var :
- Zone 0 : risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
- Zone Ia : risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel.
- Zone Ib : risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Trans-en-Provence est en zone sismique de très faible risque « Ia ».
- L'eau dans la commune
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- sismicité du Var sur le site de la préfecture
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
Toponymie
La commune se nomme Tranç en provençal de norme classique et Trans en provençal de norme mistralienne. La prononciation locale est /traŋs/.
Histoire
Il s'agit, à l’origine, de plusieurs villages répartis le long de la rivière Nartuby. En effet, à cet endroit, la rivière connait plusieurs chutes dues à une forte déclivité. La force hydraulique récupérée grâce à plusieurs barrages, moulins et aménagements hydrauliques à différents endroits a permis différents foyers primitifs. Plusieurs églises à vocation paroissiale ont été construites. Outre l'église principale, on peut citer l'ancienne paroisse Saint-Roch-et-Notre-Dame. Un autre site était implanté sur la colline Saint-Victor et son déplacement a donné le nom de Trans (trans, en latin, signifie au-delà). Le nom apparaît en 1004, dans des actes du cartulaire de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille.
Mais longtemps le village fonctionnera comme quatre entités autonomes. Les gains des activités produites par les moulins à eau sont considérables. Rivalités, jalousies et divisions des familles propriétaires du foncier ont perpétué l'éclatement du village au cours des siècles. Par exemple, l'église Saint-Roch (aujourd'hui chapelle) sera agrandie et reconstruite en 1680 ce qui renforcera le bourg de Saint-Roch, de fait autonome, par rapport au nouveau bourg de Trans.
De nos jours, on peut encore voir cette division territoriale dans l'architecture du village. La taille des lieux de culte était disproportionnée pour un village ne comptant même pas un millier d'habitants. Quatre églises indépendantes dominaient les bourgs ou anciennes paroisses suivantes :
- Saint-Victor (le vieux Bourg, plus ancien établissement sur la colline du même nom et occupant toute la rive gauche)
- Saint-Roch (considéré comme le plus riche et plus grand concurrent du nouveau bourg)
- Trans-Saint-Victor (simplifié par la suite en "Trans" ou Tranç en provençal)
- Le Bousquet (rattaché à l'église Notre-Dame-de-Pitié)
Sur la carte IGN, on retrouve le nom des anciennes paroisses transformées aujourd'hui en quartiers. La topographie actuelle indique : "St-Roch", "Le Bosquet" et "St-Victor".
À la fin du XIIe siècle, le village faisait partie du domaine direct du comte de Provence qui le donne en fief, en 1200, à Giraud de Villeneuve. De cette date jusqu’en 1789, les membres de la famille de Villeneuve seront seigneurs de Trans. Au XIVe siècle, la demeure du seigneur est transformée en château fort.
En 1348, la peste noire fait des ravages et la population du village diminue et n’augmentera à nouveau qu’un siècle plus tard. Le village se transforme avec la naissance et le développement de la culture de l’olivier. Une procédure des habitants contre le seigneur aboutit à une transaction.
Au milieu du Louis XII le titre de marquis de Trans pour sa conduite et les services rendus à la Couronne pendant les guerres d’Italie: c'est le plus ancien titre de marquis de France. Au cours de la lutte entre François marquis de Trans est enlevé par les protestants en 1579. Le village échappe à une nouvelle épidémie de peste à la fin du siècle. La guerre reprend et durera une dizaine d’années ; elle fut extrêmement violente et ruineuse pour le village.
Au XVIIe siècle, la culture de l’olivier se développe encore ; un deuxième moulin à huile est construit et un troisième en projet ce qui permet d’améliorer le sort de ses habitants. Le marquis ne réside plus dans le village ; il occupe des fonctions dans l’armée ou la marine. Au début du XVIIe siècle, Trans connaît les affres de la guerre et, en 1709, un terrible hiver qui va geler les oliviers plonge le pays dans la misère. En 1720, la peste menace à nouveau le village. À nouveau, en 1746, des troupes occupent les lieux. En 1730 est créée la première filature de soie. Le marquis et les villageois s’opposent encore dans un litige : c’est l’époque des « temps orageux ». Dans la deuxième partie du siècle, Trans connait une certaine prospérité (construction d’un 6e moulin à huile), mais aussi des années difficiles dans la décennie 1780 et voit sa population s’accroître (1 200 habitants en 1789) ; le village se transforme (hôtel de ville, agrandissement de l’église, nouveau pont sur la Nartuby). Les Transians adhèrent à la Révolution. Il n’y a pas de violence ni de malveillance au cours des années difficiles.
Le début du XIXe voit le retour de l’ordre et du calme, mais des jours sombres surviennent : mauvaises récoltes, conscriptions mal acceptées qui génèrent mécontentement et misère. La misère va durer jusqu’au milieu du siècle. La seconde partie du XIXe siècle est une période de transformations : développement industriel et commercial ; production d’huile d’olive (quatorze moulins sur le territoire de la commune), scieries, minoterie ; arrivée du chemin de fer (1864), création d’une usine électrique. Le développement de l’activité attire une main-d’œuvre en provenance d’Italie. La population atteint un maximum en 1872 : 1 611 habitants. À la fin du siècle, la crise agricole entraîne un déclin (concurrence des huiles étrangères). La population décroît. La République est chaleureusement accueillie en 1870 et la majorité des électeurs va se situer à gauche jusqu’en 1914.
Après la Grande Guerre, le déclin du village se poursuit. Le village compte 823 habitants en 1921, son point le plus bas. Une nouvelle vague d’immigration dans les années 1920-1930 permet à la population d’augmenter. L’opinion politique reste à gauche. Dans le domaine économique, les activités agricoles s’affaiblissent et les industries disparaissent progressivement. En 1956, le gel des oliviers met un terme à la principale activité agricole.
La croissance de la population commence dans les années 1960 et s’accélère dans les années 1970, pour atteindre 5 531 habitants en 2010. Elle est principalement composée de retraités, militaires, employés de l’administration et du commerce. L’opinion politique se modifie : majoritairement à gauche jusqu’en 1981, elle bascule franchement à droite après cette date. Puis à l'extrême-droite à partir de 2015 (plus de 55 % des voix pour le Front-National aux élections régionales) et plus de 57 % aux présidentielles.
La commune a été victime de deux inondations catastrophiques, le , et le (4 morts).
- Nadine de Trans, « », sur Transenprovence.info, Trans en Provence au fil de la Nartuby, (consulté le ).
- Nadine de Trans, « », sur Transenprovence.info, Trans en Provence au fil de la Nartuby, (consulté le ).
- Site Géoportail consulté le .
- Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN ), p. 200.
- « », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Inondation de 1827 à Trans-en-Provence
- Plan de prévention des risques d'inondations (ppRi) lié à la présence de la Nartubuy et au ruissellement urbain du vallon de Gandhi)
Héraldique
|
Les armoiries de Trans-en-Provence se blasonnent ainsi : |
- Communauté d'agglomération Dracénoise sud : Trans-en-Provence, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Trans-en-Provence dans la littérature
Découvrez les informations sur Trans-en-Provence dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
981 autres localités pour Provence-Alpes-Cote-d'Azur
Vous pouvez consulter la liste des 981 autres localités pour Provence-Alpes-Cote-d'Azur sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pac/villes.html.
Deutsche Übersetzung
Sie haben gebeten, diese Seite auf Deutsch zu besuchen. Momentan ist nur die Oberfläche übersetzt, aber noch nicht der gesamte Inhalt.Wenn Sie mir bei Übersetzungen helfen wollen, ist Ihr Beitrag willkommen. Alles, was Sie tun müssen, ist, sich auf der Website zu registrieren und mir eine Nachricht zu schicken, in der Sie gebeten werden, Sie der Gruppe der Übersetzer hinzuzufügen, die Ihnen die Möglichkeit gibt, die gewünschten Seiten zu übersetzen. Ein Link am Ende jeder übersetzten Seite zeigt an, dass Sie der Übersetzer sind und einen Link zu Ihrem Profil haben.
Vielen Dank im Voraus.
Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/fr/fr-pac/40757.html
Die Infobro ist eine persönliche Seite, deren Inhalt in meiner alleinigen Verantwortung liegt. Der Text ist unter der CreativeCommons-Lizenz (BY-NC-SA) verfügbar. Weitere Informationen auf die Nutzungsbedingungen und dem Autor.