Saint-Marc-Jaumegarde

Localisation

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Saint-Marc-Jaumegarde : descriptif

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Saint-Marc-Jaumegarde

Saint-Marc-Jaumegarde est une commune française située dans la banlieue est d'Aix-en-Provence, dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Ses habitants sont appelés les Saint-Marcais. Les formes anciennes du nom de la commune sont Sanctus Marcus, en 1004, ou Marchus, en 1168. La commune compte 1247 habitants en 2021.

Géographie

Localisation

Les communes limitrophes sont Aix-en-Provence, Beaurecueil, Meyrargues, Le Tholonet, Vauvenargues et Venelles.

Rose des vents Meyrargues
Venelles
Rose des vents
Aix-en-Provence N Vauvenargues
O    Saint-Marc-Jaumegarde    E
S
Le Tholonet Beaurecueil

Saint-Marc-Jaumegarde, commune de 2 256 hectares, se situe au nord du massif de la Sainte-Victoire à 6 kilomètres à l'est d'Aix-en-Provence et 6 Vauvenargues. La commune la plus proche est le Tholonet, à 3 kilomètres. Son axe principal est la route départementale 10, ancienne route d'Italie.

Saint-Marc-Jaumegarde est une commune dont la population se répartit sur plusieurs hameaux et quartiers résidentiels dans une vallée orientée est-ouest : (nota : les quartiers cités ci-dessous se succèdent d'est en ouest, sauf précision)

  • Hameau et quartier des Bonfillons (nom venu de la famille Bonfillon, à l'est de la commune, de part et d'autre de la RD 10),

Au nord de la RD 10 :

  • Quartier des Vérans (nom venu de la famille Véran),
  • Quartier de l'Adrech,
  • Quartier de la Garenne (ancienne garenne du château, au pied de laquelle fut construit le jardin, au XVIIIe),
  • Quartier des Favoris (au nord-ouest de la Garenne),
  • Quartier des Savoyards (nom venu des bucherons/ charbonniers saisonniers savoyards qui exploitaient le massif),
  • Quartier du Plan de L'orgue (orthographié Lorges en 1756, peut être venu de l'orge),
  • Quartier du Plan-de-Cachène (au sud du plan de L'orgue),
  • Quartier de Collongue (seigneurie autonome sous l'ancien régime),
  • Quartier du Prignon (autre seigneurie autonome sous l'ancien régime, en limite d'Aix).

Au sud de la RD 10 :

  • Quartier de Ginestelle (anciennement du valat de Ginestelle),
  • Quartier de l'actuel barrage de Bimont (lieux-dits du Baus Roux et des claux de Janet et de la rivière, ces derniers principalement immergés sous l'actuel plan d'eau),
  • Quartier des plaines du château (qui comprend la mairie - ancien presbytère -, l'église, le cimetière, l'école, le moulin, le four et le château de Saint-Marc),
  • Quartier de Bour (nom venu de la famille Bour, qui habitait la bastide du même nom au XVe siècle),
  • Quartier des Provences,
  • Quartier du Grand-Prignon (partie sud de la seigneurie du Prignon en 1756),
  • Quartier des Trois-Bons-Dieux.

Une des grandes richesses de la commune réside dans ses forêts, qui représentent deux tiers de la superficie totale et qui sont constituées pour l'essentiel de massifs de chênes verts (forêt de la Queirié), de pinèdes et de garrigue.

  • Massif forestier des Grands Valons (sic, au nord-est de la commune),
  • Massif forestier des Roussillet (au nord-ouest de la commune, seigneurie autonome sous l'ancien régime),
  • Massif forestier de la Queirié ou Keyrié (de loin le plus vaste, de l'ouest au centre de la commune ; bordé au sud par le chemin de France, chemin d'exploitation, et au nord comme à l'est par la grande caraire ou la caraire deis arlaten, ancienne voie de transhumance venu de la crau).

Tous ces quartiers et massifs étaient déjà connus sous leur nom actuel au milieu du XVIIIe siècle (carte de 1756, archives Meyronnet-Saint-Marc).

On dénombre à Saint-Marc-Jaumegarde pas moins de 31 voies communales et 23 chemins ruraux (ou présentés comme tels, mais en réalité d'exploitation, comme le chemin de France).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 amplitude thermique annuelle de 16,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vauvenargues », sur la commune de Vauvenargues à 6 vol d'oiseau, est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 738,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Hydrographie

Le prignon.
Barrage de Bimont.

Les lacs artificiels de Bimont et de Zola s'étendent au sud de la commune. Lors du projet de construction du barrage Zola, le conseil municipal du , présidé par le maire Denis Berthe, s'oppose à la construction, à l'exception du maire qui en voit l'utilité à terme pour la commune. Il sert actuellement de réservoir tampon au barrage de Bimont.

La construction du barrage de Bimont, décidée en 1935, n'est réalisée qu'après la Seconde Guerre mondiale, en 1952 grâce au Plan Marshall, il participe à l'alimentation en eau de Saint-Marc, Vauvenargues, d'Aix-en-Provence, de la vallée de l'Arc et de Marseille. De là part également un réseau pour les usages agricoles. Le site du barrage de Bimont, ainsi que celui de la majeure partie de son plan d'eau, ont été cédés par les Meyronnet-Saint-Marc en 1947 (archives de cette famille).

Le seul cours d'eau de Saint-Marc, le Prignon, prend sa source sur la commune au quartier de Collongue (fontaine Saint-Antoine) et devient un affluent de la Cause à l'est d'Aix-en-Provence au quartier du lavoir de grand-mère.

  1. a et b « Quelques chiffre », site de la mairie.
  2. Les plans sont consultables à cette adresse.
  3. « Le mieux-être », site de la mairie.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Histoire

Préhistoire et Antiquité

Des découvertes archéologiques menées au début du  siècle ont révélé que la vallée du Prignon et le quartier des Bonfillons, était habitée durant l'âge du fer. Des bracelets en bronze datés de cette période sont conservés au musée Granet, à Aix-en-Provence.

Un dolmen et un habitat daté du chalcolithique ancien (difficilement localisable aujourd'hui probablement détruit par les constructions moderne), fouillé en 1911 par M. Octobon, puis par M. Saurin en 1930.

Ce dernier indique la découverte de 20 crânes en plus d’ossement humains divers, des tessons de poterie ainsi que des outils et éclats d‘industrie lithiques, en grande majorité de silex lacustre.

Des flèches tranchantes, des molettes et outils aménagés sur lamelles attribués a des cultivateurs, sont des éléments qui marquent ce gisement d'une tradition chasséenne certaine.

Cette découverte témoigne des pratiques funéraires des habitants du nord de Sainte-Victoire au Néolithique.

À l'époque romaine, une villa a existé à proximité de la rivière (Infernet), dans l'actuel quartier des Bonfillons, où des restes de dolia, tegula et conduits d'irrigation ont été trouvés.

On note également la présence d'un puits de la même époque, disparu aujourd'hui, a proximité de la tour de keyrié

Moyen Âge et Renaissance

Le lieu a été consacré à Saint-Marc dès le Xe siècle. En 1004, Pons d'Avignon donne à l'abbaye Saint-Victor de Marseille un mas sis "in villa Sti Marci prope vallem Veranicam". En 1168, Pontius de Sancto Marcho contresigne comme témoin une donation faite à l'abbaye de Silvacane. Le fief de Saint-Marc est très ancien : il a été inféodé par Raymond Béranger V, comte de Provence, à Isnard d’Esparon et à son frère Bernard, en 1239, alors que le château était en ruine. C'était une seigneurie dépendant directement du comte de Provence, puis du roi. En 1257 la chapelle de Saint-Marc (qui subsiste dans les chapelles est et ouest de l'actuelle église), existait déjà. Une famille de Mouron aurait détenu la seigneurie de Saint-Marc avant ou après les d'Esparon. Louis Garde rend hommage pour le fief de Saint-Marc au comte Louis II en 1399, et son petit-fils Jacques (Jaume en provençal) Garde, seigneur de Saint-Marc dès 1472, extrêmement attaché à sa terre, lui laisse son nom. À la génération suivante, Gaspard Garde, président au parlement d'Aix en 1559, épouse la fille du comte de Carcès, et sa sœur Delphine ou Dauphine Garde, mariée vers 1510 à Bertrand de Puget (+ 1517), apporte Saint-Marc en dot à cette (famille de la région de Brignoles / Saint-Maximin), qui a également donné les marquis de Barbentane. Leur petit-fils, Antoine de Puget (1542 + 1…), seigneur de Saint-Marc, officier, auteur de Mémoires relatifs à l'histoire de France, rénove le château à partir de 1576, faisant ouvrir sur sa façade ouest de hautes fenêtres à meneaux et un portail en pierre de Bibemus, encadré de colonnes doriques, pour pénétrer dans la cour. Le château est brûlé par les Aixois, et son décor Renaissance saccagé, à la suite d'un arrêt du du Parlement d'Aix (favorable à la Ligue) prescrivant la destruction des châteaux de Cabriès, Meyreuil et Saint-Marc (car leurs seigneurs étaient ralliés à Henri IV, dont les troupes, commandées par le duc d’Epernon, menaçaient Aix). Cette exaction illustre la violence de la guerre civile qui ravageait alors la France : le chef des Ligueurs provençaux ayant été un proche parent d'Antoine de Puget, Hubert de Garde de Vins, fils de Gaspard, après avoir été son oncle Jean V de Pontevès, comte de Carcès, grand sénéchal de Provence.

Époques moderne et contemporaine

La seigneurie de Saint-Marc est érigée en baronnie au début du  siècle, par Henri IV, puis vendue par la famille de Puget en 1723, pour 200 000 Livres, à Jules-François de Meyronnet (1687 + 1759, Aix), seigneur de Collongue et du Prignon, conseiller au Parlement de Provence (1709), fils d'Alphonse de Meyronnet (1636 + 1710, Aix), procureur général à la cour des comptes, aides et finances de Provence (1656), conseiller d’État et des finances (1660). Cette branche des Meyronnet était cousine des marquis de Meyronnet-Châteauneuf, bâtisseurs du château de La Pioline.

Le fils aîné de Jules-François de Meyronnet, Philippe de Meyronnet (1716 + 1790, Aix), baron de Saint-Marc, conseiller au Parlement de Provence (1735), fait créer le "grand jardin" de Saint-Marc, orné d'une fontaine monumentale et d'un bassin. Il projetait d'y construire sur la hauteur un château moderne qui ne vit pas le jour, Philippe de Saint-Marc ayant dépensé d'importantes sommes d'argent pour ses quatre fils cadets, officiers de marine engagés dans la guerre d'indépendance américaine.

Philippe de Meyronnet accueillera Lucien et Joseph Bonaparte en 1784-1785. Son fils aîné, Jules François Bruno de Meyronnet (1741, Aix + 1797, Gênes), baron de Saint Marc, conseiller au Parlement de Provence (1765-1789), lui succède mais émigre bientôt à Coblence, auprès des Princes. Il meurt à Gênes (à l'hôpital des pauvres), où le comte d'Artois l'avait envoyé en mission. Le domaine de Saint-Marc, vendu par l'État comme bien national, est racheté sous le Consulat par sa veuve, née Cécile Le Blanc de Ventabren, pour leur fils aîné, Philippe Louis de Meyronnet (1790 + 1866), baron de Saint-Marc, et bientôt de l'Empire (1812).

Vers la même époque, en 1810, c'est à Saint-Marc que naît Napoléon Charles Tristan de Montholon Sémonville, fils du général Charles Tristan de Montholon Sémonville (1782-1853), qui accompagna Napoléon dans son dernier exil.

Dès le XVIIIe siècle, la communauté des habitants de Saint-Marc avait pour coutume de se nommer communauté de Saint-Marc-Jaumegarde (cf. cahier de doléance de cette communauté en 1789), en souvenir de son lointain bienfaiteur du XVe siècle, Jaume Garde, seigneur de Saint-Marc. Le , une délibération du conseil municipal présidée par le maire Marius Silvestre, adjoint à la commune de Saint-Marc le nom « Jaumegarde », sur la recommandation du sous-préfet d'Aix-en-Provence, puis le nom « Saint-Marc-Jaumegarde » est officialisé par décret le .

En 1925 Georges-Alexandre Sarrejani dit Sarret, avocat d'affaires, devenu escroc et assassin a été propriétaire de la villa l’Ermitage, qui existe toujours, peut-être orthographiée Hermitage, abat au fusil de chasse un de ses complice et sa maîtresse, dans la villa. A la suite du double meurtre, Sarret fait disparaitre les corps à l’aide de vitriol qu’il verse dans une baignoire. Après trois jours de dissolution il jette le résidu au bout du jardin de la villa. Condamné a mort le 10 avril 1934, Il est le dernier guillotiné à Aix-en-Provence

Antoine de Saint-Exupéry, enfant et jeune homme, a séjourné à plusieurs reprises chez ses oncles Meyronnet-Saint-Marc (archives de cette famille). Winston Churchill est également venu en visite à Saint-Marc à l'occasion de son séjour à Aix en 1948.

Le 28 aout 1989 au environ de 12h face a l’actuel cimetière a démarré un incendie de foret, qui attisé par un violent mistral s’est rapidement propagé dans la pinède des plaines du château, a sauté le vallon du barrage de bimont et a embrasé la montagne sainte victoire.

Il aura duré plusieurs jours et ravagé plus de 5000 hectares,.

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  2. Histoire d'une ville. Aix-en-Provence, Scéren, CRDP de l'académie d'Aix-Marseille, Marseille, 2008, p. 16.
  3. Relevé de la naissance de Napoléon Charles Tristan de Montholon Sémonville.
  4. « Saint-Marc-Jaumegarde », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition].
  5. « Le nom de la commune », mairie de Saint-Marc-Jaumegarde.
  6. les amis de sainte-victoire, «  »
  7. ina, «  »

Héraldique

Blason
D'azur au lion ailé contourné d'or accroupi sur une terrasse d'argent.
Détails
Armes parlantes (lion de saint Marc).
Alias
Alias du blason de Saint-Marc-Jaumegarde
D'azur au lion ailé contourné d'or passant sur une terrasse de sinople.
  1. «  », sur Vexillologie provençale (consulté le ).

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Saint-Marc-Jaumegarde dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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