La Seyne-sur-Mer

Localisation

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La Seyne-sur-Mer : descriptif

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La Seyne-sur-Mer

La Seyne-sur-Mer (prononcé localement [la ˈsɛjnə]) est une commune française située au bord de la Méditerranée dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Elle fait partie de la métropole Toulon Provence Méditerranée (TPM). Ses habitants sont appelés les Seynois (les autochtones prononcent traditionnellement « seïnois »). La commune, qui comptait 62 763 habitants au dernier recensement de 2021, est la deuxième ville la plus peuplée du département (après Toulon) et se trouve au cœur de la métropole toulonnaise qui, avec ses 595 715 hab., est la 3e plus importante de la région. Donnant sur l'ouest de la rade de Toulon et sur la Méditerranée, la commune possède un port de plaisance et un port de pêche

Elle constitue pour partie une station balnéaire avec son quartier des Sablettes

Les maisons néo-provençales des Sablettes, construites après la guerre, sont de l'architecte Fernand Pouillon. La Seyne-sur-Mer a dû son développement principalement à la construction navale, la ville ayant abrité un des plus grands chantiers navals de France.

Géographie

Localisation

Carte de la commune.
Légende

La Seyne-sur-Mer est située sur la Côte d'Azur dans le sud-est du département du Var sur le littoral méditerranéen, à mi-chemin entre Marseille à l'ouest et Saint-Tropez à l'est, et à 30 aéroport de Toulon-Hyères.

Distances par rapport aux grandes villes
La Seyne en France Situation
Paris 696 km nord-quart-nord-ouest
Toulouse 363 km ouest-quart-nord-ouest
Bordeaux 552 km ouest-nord-ouest
Grenoble 232 km nord
Montpellier 171 km ouest
Marseille 65 km ouest
Nantes 742 km nord-ouest
Lyon 306 km nord-quart-nord-ouest
Nice 150 km est

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de 3 communes :

Communes limitrophes de La Seyne-sur-Mer
Ollioules Mer Méditerranée
Six-Fours-les-Plages La Seyne-sur-Mer Saint-Mandrier-sur-Mer
Mer Méditerranée

Géologie et relief

Image satellitaire de Toulon et La Seyne-sur-Mer.

Les territoires de La Seyne-sur-Mer et de Saint-Mandrier occupent la partie est de la presqu’île de Sicié, la partie ouest correspondant à la commune de Six-Fours-les-Plages. L’ensemble s’inscrit dans la « Provence cristalline ».

Hydrographie et eaux souterraines

Un seul fleuve (très modeste) est présent sur la commune : l'Oïde,. Il prend naissance sur le bassin versant est du massif du Cap-Sicié.

La qualité des eaux souterraines fait l'objet d'une surveillance à partir de quinze stations.

La Seyne-sur-Mer dispose de la station d'épuration de Toulon Ouest - Cap-Sicié d'une capacité de 500 000 équivalent-habitants.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,4 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulon », sur la commune de Toulon à 5 vol d'oiseau, est de 16,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 ,,.

Statistiques 1991-2020 et records TOULON (83) - alt. : 3 m, lat : 43°06'56"N, lon : 5°54'02"E
Records établis sur la période du 01-04-1936 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 6,6 6,3 8,4 10,5 13,9 17,5 19,9 20,2 17,1 14,1 10,1 7,5 12,7
Température moyenne (°C) 9,9 10,1 12,4 14,7 18,3 22,2 24,7 25 21,5 17,8 13,5 10,7 16,7
Température maximale moyenne (°C) 13,2 13,8 16,4 18,8 22,6 26,8 29,5 29,8 25,9 21,4 16,8 13,9 20,7
Record de froid (°C)
date du record
−7,2
12.01.1987
−9
02.02.1956
−4,3
06.03.1971
0,3
03.04.22
4,6
01.05.1960
9
04.06.1984
12,8
17.07.00
12,3
31.08.1986
8,4
27.09.1972
3,2
30.10.1950
−0,9
27.11.1945
−4,5
29.12.1944
−9
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
20,9
19.01.07
23,2
17.02.22
26,4
02.03.08
28,1
23.04.09
34,7
27.05.22
36
27.06.19
40,1
07.07.1982
37
03.08.1975
34,9
05.09.16
29,3
11.10.1985
24,2
03.11.1977
21,9
13.12.1961
40,1
1982
Précipitations (mm) 70,5 46,8 39 55,4 40,2 27 6,2 13,4 69,9 105,8 93,4 65,8 633,4
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,2
6,6
70,5
 
 
 
13,8
6,3
46,8
 
 
 
16,4
8,4
39
 
 
 
18,8
10,5
55,4
 
 
 
22,6
13,9
40,2
 
 
 
26,8
17,5
27
 
 
 
29,5
19,9
6,2
 
 
 
29,8
20,2
13,4
 
 
 
25,9
17,1
69,9
 
 
 
21,4
14,1
105,8
 
 
 
16,8
10,1
93,4
 
 
 
13,9
7,5
65,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Géologie des territoires de La Seyne-sur-Mer et de Saint-Mandrier
  2. Actions sur les bassins versants de l'Oïde.
  3. L’Oïde dans le Cap Sicié.
  4. L'eau dans la commune.
  5. Description de la station Cap Sicié - Amphitria.
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. «  », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. «  », sur meteofrance.com, (consulté le )


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Toponymie

Le nom de la commune est La Sèino en occitan provençal, norme mistralienne, ou La Seina selon la norme classique de l'occitan, francisé en La Seyne. Le « y » de la graphie française signale la diphtongue de la langue régionale (prononcé « èï »). Ce nom vient d'une plante peuplant autrefois cette zone marécageuse : « la saigne », comme en témoignent les panneaux placés par la commune utilisant une forme étymologique, La Sanha de Mar en occitan/provençal et La Sagno de Mar selon la norme mistralienne, signifiant « la roselière de mer ».

  1. Le Trésor du Félibrige, Frédéric Mistral, édition CPM 1979, vol. 2 p. 870
  2. Revue de l'université de Moncton, vol. 36 n°1, 2005, page 267

Histoire

Le nom de La Seyne provient d'un roseau qui poussait dans cette zone marécageuse, au fond de la baie qui baigne également Toulon. Cette plante était appelée la sagne, d'où le nom de La Seyne. Comme cela est précisé dans le chapitre des maires de la commune, le hameau de la Seyne appartenait autrefois à Six-Fours, commune mère.

Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation.

C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute d’origine frumentaire se produit à La Seyne les 26 et . Elle s’en tient à des menaces contre les possédants, mais avec une certaine mise en scène, puisqu’un cercueil est apporté, au son lugubre du tambour, devant la porte d’une des personnes visées par l’émeute. Il est ensuite prévenu d’avoir à se préparer à mourir. Cette émeute parvient à obtenir la suppression d’un impôt, le piquet. Dans un premier temps, pour calmer la population, on envoie un détachement de l’armée. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août.

Les chantiers navals (1835-1986)

Le | ]

Ces derniers existent depuis plus de deux siècles, l’activité du premier chantier naval seynois est attestée en 1711 ; à l'origine, il s'agissait d'un chantier construisant des bateaux en bois de petite taille. Ils ont ensuite connus une forte expansion au cours de la première moitié du XIXe siècle, et c'est durant cette période que s’est développée l’utilisation de la métallurgie dans la construction des bateaux.

Ainsi, dès le début du XIXe siècle, une activité industrielle potentiellement polluante (utilisation d’hydrocarbures et de métaux) est présente dans le quartier du site. En 1848, les chantiers sont agrandis sur plusieurs milliers de m², emploient 1 300 personnes et assemblent de nombreux navires.

L'ancien pont levant des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer en 2006.

À partir de 1855, c’est la société des Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) qui reprend la gestion du site industriel. Cette société connaît alors un essor très important dans la construction des navires, aussi bien civils que militaires.

Un rapport des archives de la Marine de 1884 désigne les chantiers de la FCM comme les plus importants de France, par leur surface (14,6 ha) et la longueur de leurs quais (près d'1 km). Ils disposent en effet de 10 cales de construction dont la taille permet aux FCM de construire les plus grands bateaux de l'époque.

Ces grands bateaux sont les paquebots et les cargos transocéaniques qui assurent des liaisons entre l'Europe et le reste du monde, mais aussi de grands navires de marines militaires de puissances étrangères comme le croiseur japonais Matsushima. À cette époque, le rapport nous signale 2308 ouvriers employés dans les chantiers navals.

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D’autres grands travaux d'équipements débutent peu avant la Première Guerre mondiale, avec l’installation de deux énormes caissons pour obtenir en 1927 le plus grand bassin du monde. Les FCM conservent ainsi la gestion du site jusqu’à la veille de leur liquidation en 1966.

Le pont levant de La Seyne-sur-Mer en 2015 après rénovation.

Les chantiers changent de nom au fur et à mesure de la reprise et prennent alors le nom de Constructions navales et industrielles de la Méditerranée (CNIM). Comme d'autres chantiers français en perte de vitesse, les CNIM tentèrent de recentrer leurs activités en exploitant des niches technologiques moins exposées à la concurrence internationale, notamment la construction de navires spéciaux, méthaniers, frigorifiques, de barges flottantes et d'équipements pour les plates-formes pétrolières.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, un bombardement aérien entraîne le une destruction partielle des chantiers et du site. Le , des mines sous-marines engendrent ensuite une destruction plus importante des chantiers.

Cependant, ils seront reconstruits et agrandis dès 1949 pour atteindre 25 hectares et un front de mer de 1 400 mètres. Le nom CNIM est adopté en 1966. C'est la première entreprise en grève du département lors de Mai 68 en Provence.

En 1973, à la veille du choc pétrolier, les chantiers de La Seyne-sur-Mer employaient plus de 5 000 personnes. Après les grèves à répétition des années 1970, le rapprochement et le naufrage des Chantiers du Nord et de la Méditerranée (la Normed) après l'échec des négociations, il est procédé à la fusion de France-Dunkerque, des Chantiers navals de La Ciotat et des CNIM. Le nom CNIM en tant qu'établissement de La Seyne-sur-Mer réussit à subsister en dehors de la construction navale. De nouvelles activités sont créées pour se diversifier avec la construction de nombreux escaliers mécaniques, en service à Paris et dans plusieurs lignes du métro de Hong Kong, furent construits par les CNIM.

Il est important de mentionner que le pont levant de La Seyne a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du , et constitue, avec les grands quais, les seuls vestiges de ce chantier naval (un ascenseur, nouvellement intégré, permet d'y admirer la vue de son sommet). Le centenaire de sa construction est célébré en 2017.

Crise et reconversion

On peut estimer que le site a connu à partir de ce moment-là une baisse conséquente de son activité industrielle jusqu'en 1985 avec la construction du dernier bateau et en 1989 avec la fermeture définitive des chantiers navals. La ville souffre dans les années 1990 de la crise économique (taux de chômage de 30 %) et de la corruption de ses responsables politiques (avec deux maires successifs, Charles Scaglia - Parti républicain - et François Hérisson - Rassemblement pour la République -, mis en examen).

La Seyne-sur-Mer, pour faire face à la crise de ses activités industrielles, devait opérer une réelle reconversion et diversifier ses activités dans d'autres secteurs. Ainsi, un vaste programme d'aménagement de la ville fut mis en place, notamment avec l'inauguration du parc Fernand-Braudel en 1999 par l'ancien maire Maurice Paul, avec l'inauguration du parc de la Navale en 2006 par l'ancien maire Arthur Paecht (voir section Rénovations). La ville se tourne alors résolument vers le tourisme balnéaire, déjà amorcé au avec l'aménagement des Sablettes et de Tamaris, par Michel Pacha, et le tourisme culturel grâce à la richesse de son patrimoine historique et à la beauté du cadre naturel provençal (voir sections Patrimoine naturel et Patrimoine culturel et historique).

Liste indicative de quelques réalisations

Liste indicative de quelques réalisations par les chantiers de La Seyne :

  • Melody

Croix de guerre

La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945,.

  1. Monique Cubells, « Les mouvements populaires du printemps 1789 en Provence », Provence historique, lire en ligne).
  2. Cubells 1986, p. 310 et 312.
  3. Cubells 1986, p. 316-31.
  4. Cubells 1986, p. 320.
  5. Cubells 1986, p. 322.
  6. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. Gilbert Rochu & Yasmina Salhi, «  », sur Le Monde diplomatique, .
  9. Le parc Fernand-Braudel par le groupe local Littoral Ouest Varois
  10. Le tourisme balnéaire à La Seyne-sur-Mer
  11. Sablettes-les-bains sur le site officiel de la ville
  12. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  13. L'architecture balnéaire de Tamaris
  14. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 : p. 48 (La Seyne-sur-Mer et page 54 Saint-Mandrier-sur-Mer.
  15. Résistances seynoises.

Héraldique

Blasonnement :

D'azur, à deux poissons d'argent, l'un sur l'autre,
le second contourné, et un chef cousu de gueules,
chargé de cinq pains d'or, posés 3 et 2.

Lorsqu'il est représenté avec ses ornements extérieurs, le blason est entouré de rameaux de chêne et de laurier, coiffé d'une couronne murale à trois tours et décoré de la Croix de guerre que la ville a reçue le . Cette version des armoiries de La Seyne-sur-Mer, datant de la Révolution française et rétablie en , avait été privée de sa Croix de guerre et les rameaux de chêne et de laurier avaient fait place à des rameaux de sagne, tels que sur la version de 1700, tandis que les actuels cinq pains d'or étaient devenus des brioches.

  1. Toulon Provence Méditerranée Ouest : La Seyne-sur-Mer, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  2. Le blason

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La Seyne-sur-Mer dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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