La Londe-les-Maures

Localisation

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La Londe-les-Maures : descriptif

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La Londe-les-Maures

La Londe-les-Maures (La Lònda dei Mauras) est une ville du département du Var, en France

Elle est située sur la Côte d'Azur dans la rade d'Hyères

Huppée et résidentielle, la ville est connue pour ses plages, son golf et ses ports qui se situent parmi les plus grands en capacité d’accueil du département du Var.

Géographie

Localisation

Localité située à 9,7 .

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Bormes-les-Mimosas, Collobrières, Hyères et Pierrefeu-du-Var.

Communes limitrophes de La Londe-les-Maures
Pierrefeu-du-Var Pierrefeu-du-Var
Collobrières
Collobrières
Hyères La Londe-les-Maures Bormes-les-Mimosas
Hyères Mer Méditerranée Bormes-les-Mimosas

Géologie et relief

Le territoire de la commune s’étend sur 7 826 hectares au pied du massif des Maures. Environ 75 % de cet espace est constitué de forêt, 22 % est consacré à l’agriculture (dont 1 170 hectares de vignobles) et 3 % sont occupés par les habitations.

Sismicité

Commune située dans une zone de sismicité 2 faible,.

Hydrographie et les eaux souterraines

Réseau hydrographique de La Londe-les-Maures.

Cours d'eau traversant la commune :

  • Fleuve côtier le Maravenne, ainsi que ses affluent le Pansard, le Vallon du Tamary et le Vallon du Jus Péou,
  • Ruisseaux de Sainte-Eulalie, de la Rieille, de l'Appie, du Castelas, de l'Argentière, du Pellegrin, de la Maure.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Hyères », sur la commune d'Hyères à 9 vol d'oiseau, est de 15,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 ,,.

Statistiques 1991-2020 et records HYERES (83) - alt : 2m, lat : 43°05'39"N, lon : 6°08'46"E
Records établis sur la période du 01-01-1959 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,9 4,6 6,6 8,8 12,3 15,7 18,1 18,3 15,5 12,8 8,8 5,9 11
Température moyenne (°C) 9,2 9,2 11,3 13,5 17,1 20,8 23,4 23,6 20,5 17,1 13 10,1 15,7
Température maximale moyenne (°C) 13,6 13,8 16 18,1 21,9 25,8 28,8 29 25,4 21,4 17,1 14,3 20,4
Record de froid (°C)
date du record
−11
08.01.1985
−7,1
10.02.1986
−5,9
06.03.1971
−0,4
01.04.1975
1
01.05.1960
6,5
01.06.1986
9,9
01.07.1991
8,6
31.08.1986
6
15.09.1965
2,3
28.10.1980
−2
23.11.1998
−4,9
28.12.1962
−11
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
23
19.01.07
23,3
03.02.20
25,9
19.03.1998
27,2
23.04.09
35,6
28.05.06
36,5
19.06.09
42,3
07.07.1982
37,8
05.08.17
36,5
05.09.16
29,7
09.10.12
25
06.11.13
23,9
12.12.1961
42,3
1982
Précipitations (mm) 73,7 51,2 44 55,2 39,5 36,6 7,8 14,4 57,9 105,1 108,6 74,8 668,8
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,6
4,9
73,7
 
 
 
13,8
4,6
51,2
 
 
 
16
6,6
44
 
 
 
18,1
8,8
55,2
 
 
 
21,9
12,3
39,5
 
 
 
25,8
15,7
36,6
 
 
 
28,8
18,1
7,8
 
 
 
29
18,3
14,4
 
 
 
25,4
15,5
57,9
 
 
 
21,4
12,8
105,1
 
 
 
17,1
8,8
108,6
 
 
 
14,3
5,9
74,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Itinéraires
  2. Didacticiel de la réglementation parasismique
  3. Zone de sismicité de la commune
  4. «  », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  5. Sandre, «  », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. «  », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. «  », sur meteofrance.com, (consulté le )


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Toponymie

La Londe est un toponyme récent ( du nom du village d'origine d'Antoine Lemonnier qui acquiert des terres et fait construire une demeure appelée le château de la Londe.

Londe est un ancien terme dialectal normand utilisé comme nom commun jusqu'au vieux norrois lundr (datif lundi > londe) de même sens,.

Le déterminant complémentaire -les-Maures a été ajouté par l'administration, en référence au massif des Maures, afin surtout d’éviter une homonymie avec les nombreux La Londe  normands (plus d'une centaine).

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 409b.
  2. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 ISBN , OCLC 6403150). p. 101.
  3. Jean Renaud, Vikings et noms de lieux en Normandie, OREP éditions 2003. p. 59-63.

Histoire

La première occupation humaine du territoire semble remonter à 2500 av. J.-C. comme en témoigne le dolmen de Gaoutabry, découvert en 1876 par le baron Gustave Charles Ferdinand de Bonstetten et situé au nord de la commune. D’après les fouilles effectuées sur le site, il daterait de la fin du néolithique. De nombreux fragments de poteries et d’outils en pierre taillée retrouvés sur le site attestent de la présence humaine bien qu’aucun vestige d’habitation n’ait encore été découvert. En 1988, le site du dolmen a été classé aux Monuments Historiques.

Dans les siècles qui suivirent, le site a probablement été occupé par d’autres peuples : Ligures, Bormani, Phocéens, etc., mais il reste peu de traces matérielles qui permettraient d’attester ces mouvements de population avec certitude.

Antiquité

En revanche, des traces incontestables révèlent qu’entre le [Quoi ?] souhaitée] s’installent[Combien ?] sur le territoire. De nombreux vestiges de villas, des domaines viticoles, des sépultures, des poteries, et des pièces de monnaie attestent leur présence. L’activité économique de ces nouveaux arrivants est principalement agricole. Les cultures de l’olivier, de la vigne et des céréales se répandent dans la région grâce au climat favorable. Les Romains établissent un port à l’Argentière[Où ?] et commencent très probablement l’exploitation de la mine toute proche qui se poursuivra à l’époque médiévale.

Moyen Âge

À partir du Saint-Victor de Marseille, puis des chartreux de Montrieux et surtout de La Verne acquièrent d’importantes propriétés par donations. Ils construisent les premiers châteaux à vocation agricole comme celui des Bormettes (bâti sur le pic Saint-Martin au XIIIe) et celui du Bastidon bâti entre les XVIe et XVIIIe siècles.

Temps modernes

En 1678, Antoine Lemonnier, sieur de la Londe, originaire de Normandie, acquiert de vastes parcelles de terres sur l’actuel territoire de la commune et se fait construire une maison nommée château de La Londe, qui va transmettre son nom au futur village. Curieusement, le terme de Londe convient très bien à ce village entouré de forêts, londe signifiant « bosquet, bois » en ancien dialecte normand. En 1788, le hameau naissant acquiert le statut de paroisse tout en demeurant sous la dépendance de la ville d’Hyères. En 1791, le village compte 132 habitants et apparaît sur le cadastre en tant que quartier d'Hyères.

Époque contemporaine

Horace Vernet.
Le jardin des Oliviers.
Plage de l'Argentière (le Pellegrin se trouve derrière le premier cap).

Après la Révolution, les Chartreux ont été totalement dépossédés de leurs biens. Progressivement, une nouvelle bourgeoisie arrive et s’implante sur le site au cours du Horace Vernet (1789-1863), peintre officiel de Louis-Philippe, achète le domaine situé au lieu-dit les Bormettes en 1855 et se fait construire un château d’inspiration classique et mauresque. Grâce aux dons en terrains de certaines familles bourgeoises, le village se développe. L’église est édifiée en 1847 et une école communale voit le jour en 1884 sur la place Allègre.

Exploitation minière

Vers 1875, Victor Roux, riche financier marseillais et nouveau propriétaire du domaine des Bormettes, redécouvre et développe la mine de l'Argentière laissée à l’abandon depuis des siècles. En 1881, il fonde la Société des Mines des Bormettes et relance l’exploitation de la mine, riche en zinc, dès 1885. À partir de 1890, d’autres filons, plombifère et zincifère, sont découverts sur le territoire. La prospérité de ces mines impose alors la création d’un chemin de fer en 1899 pour le transport des mineurs et l’acheminement du minerai jusqu’à l’Argentière où s’effectuait son expédition par voie maritime. La prospérité de la mine dynamise toute l’économie de la région. Dans le village, un bureau de poste et télégraphe est créé, ainsi que des écoles et une gendarmerie.

À partir de 1890, le village s’ouvre vers l’extérieur avec la mise en service de la ligne de chemin de fer du littoral qui effectue le trajet Toulon - Saint-Raphaël. En 1897, une fonderie de plomb est construite. La plus longue cheminée-tunnel d’Europe est bâtie sur près d'un kilomètre de colline. Cependant, la fonderie est un échec économique, étant peu fonctionnelle et mal adaptée au minerai extrait. Elle ferme donc rapidement.

En 1901, le chemin de fer minier est relié à celui du littoral qui passait par le village. La Londe demande alors son détachement de la ville d’Hyères. Finalement, le , le statut de commune lui est octroyé. La commune prend alors le nom officiel de « La Londe-les-Maures ». Le mot « maures » venant du latin mauros qui signifie brun foncé, évoquant la couleur du massif du même nom.

Alors que le village poursuit son expansion, à partir de 1901, l’exploitation des mines décline. L’épuisement du filon de l’Argentière et la chute des cours des métaux à partir de 1904 vont générer une baisse de productivité jusqu’à l'abandon de l’exploitation qui cesse définitivement toute activité en 1929.

De 1945 à 2000

Après le mandat de André Barbier, de 1946 à 1947, le nouveau maire, le comte François de Leusse (le collège de La Londe porte son nom) demeure aux affaires pendant 24 ans, jusqu'en 1971. Après cette date, c'est le neveu du baron, Philippe de La Lombardière de Canson qui devient maire, pour une période de 24 ans, comme son prédécesseur. En 1995, la liste d'union de la gauche menée par René Benedetto l'emporte pour, finalement, être battue après deux mandats, en 2008 par celle UMP de François de Canson. Aux élections municipales de , François de Canson a été réélu dès le 1er tour () avec 85 % des suffrages.

Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage y fut installé en 1962, à destination d'anciens harkis et de leurs familles.

| ]

Le , à l'initiative de l'ACAL (association de commerçants et artisans londais), la ville de La Londe-les-Maures se dote de sa propre monnaie locale, le Cigalonde, qui fonctionne à parité avec l'euro. Triple enjeu pour le Cigalonde : - renforcer l'identité locale - Pérenniser le petit commerce et fidéliser les clients - Jouer un rôle social au niveau de la commune (CCAS, associations caritatives...).

La commune a subi de fortes inondations en , donnant lieu à la reconnaissance par l'état du caractère de calamité agricole.

En 2017, la végétation de la commune a subi de vastes destructions par incendie. Fin juillet et début septembre, respectivement plus de 800 et de 460 hectares ont été détruits à la faveur de forts vents.

En octobre 2022, à la suite de la condamnation en justice de Marc Giraud alors président du conseil départemental du Var, François de Canson se porte candidat. Considérant la loi sur le cumul des mandats, le préfet du Var lui impose de se retirer d'au moins un mandat. François de Canson ne voulant pas trancher, la loi lui oblige de céder le plus ancien, en l'occurrence celui de maire. Nicole Shatzkine, alors première adjointe, occupe en conséquence les fonctions par intérim jusqu'aux prochaines élections municipales partielles organisées par la préfecture, en février 2023. Toutefois, lors de l'élection pour la présidence du conseil départemental le 26 octobre 2022, François de Canson est battu au second tour par Jean-Louis Masson. Il échoue donc à prendre la présidence du conseil départemental.

  1. L'exploitation minière par Victor Roux.
  2. "La Londo lei Mauro" de Anne Cantele
  3. Voir des photos du hameau de forestage de La Londe sur «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  4. site Le Monde - Inondations à La-Londe-les-Maures
  5. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  6. « FRANCE / Incendies dans le sud: 7000 hectares brûlés, 12000 évacuations », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. La rédaction, «  », sur Var-Matin, (consulté le ).

Héraldique

Blason de La Londe-les-Maures.

Blasonnement : « De gueules au croissant contourné d'or senestré d'une étoile du même, au chef cousu d'azur chargé de trois croisettes d'argent. »

C'est François de Leusse qui est à l'origine du blason de La Londe, ainsi qu'en témoigne son fils. Il a été inspiré du blason des commandos d'Afrique auxquels appartenait François de Leusse, et qui voulait ainsi honorer ceux qui les premiers débarquèrent sur la côte varoise pour libérer la Provence.

Le blason est orné d’un croissant de lune et d’une étoile. Selon André Fabius (père de Laurent Fabius, ancien Premier ministre français), auquel de Leusse s'est adressé pour connaître l'origine du blason des commandos d'Afrique, le croissant était à l'origine une nef (bateau), surmontée d'une étoile. Elle avait pour fond une carte de France. François de Leusse fit opérer un quart de tour à la coque de la nef qui prit la forme d'un croissant et plaça l'étoile en face. Une autre version de l'histoire de ce blason dit que le croissant de lune et l’étoile sont surmontés de trois croisettes, symbole de chrétienté, qui trouve leur explication dans une légende londaise. Au retour de sa septième croisade, saint Louis débarqua à Hyères et trois de ses chevaliers seraient venus trouver repos et guérison dans un hôpital situé aux Bormettes. Ayant retrouvé leur vaillance, chacun d’entre eux auraient offert à leurs hospitaliers une croix détachée de leur insigne en gage de reconnaissance.

  1. Anne Cantele, La Loundo Lei Mauro, d'Hyères et d'aujourd'hui, images de La Londe. pages 80 et 81. (ISBN )

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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