Forcalquier

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Forcalquier : descriptif

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Forcalquier

Forcalquier (en occitan provençal : Forcauquier ou Fourcauquié) est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Fondée au XIe siècle, puis capitale d'un comté florissant de Provence, surnommée la « Cité comtale », elle est aujourd'hui chef-lieu d’arrondissement

Ses habitants sont appelés les Forcalquiérens. Elle a pour devise « Pus aut que les Aups » (« plus haut que les Alpes »), prononcé /puz aw ké léz aw/. Ses principaux monuments sont la cathédrale Notre-Dame du Bourguet (XIIIe et XVIIe siècles), le couvent des Cordeliers (XIIIe siècle) et la chapelle Notre-Dame de Provence datant de 1875 et située à l'emplacement de l'ancienne citadelle, d'où la vue domine la Haute-Provence. Forcalquier a la particularité d'avoir « le ciel et l'air les plus purs de France, si ce n'est d'Europe ».

Géographie

Situation

Localisation de Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Panorama de la ville depuis la citadelle.

Forcalquier est établie entre la montagne de Lure et le Luberon, dans la partie occidentale des Alpes-de-Haute-Provence. Elle est traversée par la et l’ancienne route nationale 100 sur l'axe est-ouest.

Par la route, Forcalquier est située à 43 Sisteron, à 42 Apt, à 23 Manosque, plus grande ville du département et à 50 Digne-les-Bains, chef-lieu du département. La commune se trouve à 80 Aix-en-Provence, 88 Avignon et à 109 Marseille, ces deux villes étant situées au sud de Forcalquier. La petite ville haut-provençale est à 747 Paris.

Commune au territoire étendu, Forcalquier a des limites administratives avec de nombreux villages voisins. Au nord, elle est limitrophe de Fontienne, Sigonce la borde du nord-est à l'est, jusqu'à Pierrerue, elle aussi à l'est. Toujours à l'est, la commune borde celle de Niozelles. Au sud-est se trouve la commune de Villeneuve et au sud Forcalquier est limitrophe avec Saint-Maime. Au sud-ouest, Mane et Forcalquier possèdent une limite commune, sur une partie matérialisée par l'ancienne route nationale 100. À l'ouest se trouve le village de Limans tandis qu'au nord-ouest se trouve Ongles.

Rose des vents Ongles Fontienne Sigonce Rose des vents
Limans N Pierrerue
Niozelles
O    Forcalquier    E
S
Mane Saint-Maime Villeneuve

Géologie et relief

L'altitude moyenne de la ville est de 651 mètres. Le point culminant, 904 mètres, se situe près de la « Roche Ruine », au nord de la commune. Le point le plus bas, 397 mètres, se trouve à proximité de la ferme de « Cabane », au sud de la commune. L'altitude de la mairie, riveraine de la place du Bourguet, est de 545 mètres.

Le territoire se situe sur des formations du Miocène inférieur (mais également de l’Oligocène au nord et au sud), nord-orientale des monts du Luberon[pas clair], entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes :

  • au sud des chaînons de Lure ;
  • à l'ouest de la faille de la Durance et du plateau de Valensole, bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène) ;
  • au nord du massif du Luberon.
Premier plan : vue d'ensemble sur la ville de Forcalquier.
Second plan : vue sur la montagne de Lure.

Hydrographie et eaux souterraines

Barrage de la Laye.

Située dans le bassin versant du Rhône, dans la circonscription hydrographique no 6, Rhône-Méditerranée et Corse, Forcalquier relève de la région hydrographique Rhône.

La commune est traversée par trois cours d'eau : la rivière la Laye et les ruisseaux le Beveron, le Viou et de Pierrerue. Aucun ne traverse le centre de la ville.

La Laye prend sa source sur la montagne de Lure à Saint-Étienne-les-Orgues, traversant sept communes, et coule selon un axe nord-sud sur une longueur de 24,3 kilomètres ; elle atteint un barrage au niveau des communes de Forcalquier, Limans et Mane puis se dirige vers le cours du Largue dans laquelle elle se jette à Dauphin.

Le Beveron est un ruisseau qui prend naissance à Fontienne, traverse quatre communes le long de ses 14,9 kilomètres dans le pays de Forcalquier avant de se jeter dans le Lauzon à La Brillanne, à une dizaine de kilomètres en aval de Forcalquier.

Le Viou naît au nord de Forcalquier et le traverse, ainsi que la commune de Saint-Maime. Il se jette dans la Laye et a pour longueur 11,1 kilomètres.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 amplitude thermique annuelle de 17,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dauphin », sur la commune de Dauphin à 7 vol d'oiseau, est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 ,,.

Statistiques 1991-2020 et records DAUPHIN (04) - alt : 427m, lat : 43°54'35"N, lon : 5°46'01"E
Records établis sur la période du 01-08-2003 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,5 −1,6 1 4,3 7,5 11,4 13,3 12,8 9,7 6,6 2,4 −1 5,4
Température moyenne (°C) 4,3 4,9 8 11,5 15 19,5 22,1 21,6 17,8 13,5 8,4 4,8 12,6
Température maximale moyenne (°C) 10,2 11,5 15,1 18,7 22,5 27,6 30,9 30,4 25,8 20,3 14,4 10,6 19,8
Record de froid (°C)
date du record
−12,4
30.01.05
−16,4
07.02.12
−12,6
02.03.05
−6,1
08.04.21
−1,3
06.05.19
1,3
03.06.06
6,6
31.07.15
3,9
31.08.10
−1,4
27.09.20
−5,9
22.10.07
−10,3
17.11.07
−13,3
18.12.10
−16,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
23,9
28.01.08
23,9
28.02.19
25,1
17.03.14
28,3
09.04.11
33,4
23.05.07
42,1
28.06.19
37,8
17.07.05
40
23.08.23
34,3
04.09.16
30,7
08.10.23
23,5
14.11.23
21,4
31.12.21
42,1
2019
Précipitations (mm) 50,5 43,2 51 62,7 54,6 44,4 26 33,6 47,8 97,6 101,6 80,2 693,2
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,2
−1,5
50,5
 
 
 
11,5
−1,6
43,2
 
 
 
15,1
1
51
 
 
 
18,7
4,3
62,7
 
 
 
22,5
7,5
54,6
 
 
 
27,6
11,4
44,4
 
 
 
30,9
13,3
26
 
 
 
30,4
12,8
33,6
 
 
 
25,8
9,7
47,8
 
 
 
20,3
6,6
97,6
 
 
 
14,4
2,4
101,6
 
 
 
10,6
−1
80,2
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

Réseau routier
Boulevard Latourette sur l'ex-RN 100.

Forcalquier est située sur l'ancienne route nationale 100 (actuelle RD 4100), qui relie Remoulins et le col de Larche. La route arrive par l'ouest de Mane et par l'est de Niozelles. Cet axe permet de rejoindre la vallée de la Durance et l'autoroute A51 à l'est, via La Brillanne et le Vaucluse à l'ouest via Céreste, ainsi que la vallée du Rhône.

Une autre ancienne route nationale, la RN 550 (actuelle RD 950), permet de relier la ville de Forcalquier à celle de Courthézon en passant par Banon.

Forcalquier est à onze kilomètres de la bretelle autoroutière de La Brillanne (sortie 19) située sur l'autoroute A51 qui assure une communication rapide vers le sud en direction d'Aix-en-Provence et de Marseille et vers le nord en direction de Gap et de Sisteron.

Les accès secondaires sont assurés par la RD 12 à l'ouest, qui rejoint l'ancienne RN 96 à Lurs et par la RD 13 qui, en partant de Mane, traverse la vallée du Largue avant de déboucher sur Volx. Cette dernière permet de relier rapidement la ville de Manosque.

Services d'autocars
Lignes régionales, réseau Zou !

Forcalquier est desservie par :

Logo du réseau Zou !
  • 1 ligne EXPRESS :
Ligne Tracé
Marseille ↔ Manosque ↔ Forcalquier
  • 4 lignes de PROXIMITE :
Ligne Tracé
Forcalquier ↔ Manosque
Cruis ↔ Forcalquier
Forcalquier ↔ Digne-les-Bains
Avignon ↔ Forcalquier ↔ La Brillanne
Transports ferroviaires
Gare de La Brillanne-Oraison.

Depuis la fermeture de la gare de Forcalquier, la ville est desservie par celle de La Brillanne-Oraison (SNCF), située à 12 liaison TER Marseille-Saint-Charles-Aix-en-Provence-Veynes-Gap-Briançon six fois par jour en semaine et quatre fois le dimanche, dans chaque sens.

Celle-ci est située sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble). Cette gare est desservie par les cars LER de la ligne Avignon TGV ↔ Avignon ↔ Forcalquier ↔ Oraison ↔ Digne. La gare TGV la plus proche de Forcalquier est celle d'Aix-en-Provence TGV, accessible grâce aux navettes LER Forcalquier ↔ Manosque ↔ Aix TGV ↔ Aéroport Marseille Provence.

Sentiers pédestres et voies cyclables
Signalisation du GR 653D.

Deux sentiers de grande randonnée traversent la commune. Le GR 6 (sentier Sainte-Foy-la-Grande - Saint-Paul-sur-Ubaye) vient de Limans et va en direction de Fontienne (ou inversement) en traversant le quartier de Saint-Marc, passe au niveau des Mourres et monte vers le clos de Melly. Le GR 653D (Sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle - Voie domitienne) vient du hameau de Saint-Pierre de Pierrerue et traverse le centre de la commune, en passant par les places du Bourguet et de Saint-Michel et rejoint ensuite Mane.

Deux itinéraires cyclistes passent par Forcalquier : l'un permet d'effectuer le tour du Luberon via Apt, Cavaillon et Manosque, soit 236 kilomètres (« Autour du Luberon ») ; l'autre de faire le tour du Pays de Forcalquier et de la montagne de Lure (« Le Pays de Forcalquier et de la Montagne de Lure en vélo ») via Cruis et Aubenas-les-Alpes, soit 78 kilomètres.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Forcalquier est également exposée à trois autres risques naturels :

  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort.

La commune de Forcalquier est également exposée à un risque d'origine technologique, celui de transport de matières dangereuses, par route et canalisations:

  • les routes départementales RD4100 (ancienne route nationale 100) et RD12 peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses ;
  • la canalisation Transéthylène servant à acheminer de l'éthylène, gaz inflammable, vers Sisteron et Grenoble, traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire,>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n'existe pour la commune mais le Dicrim existe depuis 2010.

Forcalquier a été l'objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984, 1990, 1994, 2011 et 2019 pour des inondations et des coulées de boue, pour des glissements de terrain en 1994 et pour des sécheresses ayant provoqué des mouvements de terrain en 2008 et 2017. Elle a également subi des tremblements de terre destructeurs (voir le tableau ci-dessous).

Tableau des tremblements de terre remarquables
Date Heure Intensité dans la commune (échelle MSK) Épicentre
06 h 15 6 Manosque
09 h 12 5,5 La Motte-du-Caire
05 h 50 6,5 Imperia-Bussana (Italie)
07 h 17 6 Volx
22 h 22 4 Manosque
00 h 57 4 Guillestre
06 h 08 3 Chasteuil
  1. a b c d e f et g Guide Michelin (France 2009 centième édition), Forcalquier, p. 757.
  2. IGN, Géoportail, couche : limites administratives et Carte IGN seules, consultée le .
  3. Maurice Gidon, Les chaînons de Digne.
  4. « Laye », Sandre.
  5. « Beveron », Sandre.
  6. « Viou », Sandre.
  7. L'eau dans la commune.
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  9. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  14. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  15. «  », sur ville-forcalquier.fr (consulté le ).
  16. Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud
  17. Horaires et tarifs LER Ligne 25.
  18. Horaire de la ligne Marseille-Briançon.
  19. a et b http://www.regionpaca.fr.
  20. «  », sur veloloisirluberon.com (consulté le ).
  21. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, , p.39.
  22. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées prim
  23. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  24. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 96.
  25. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
  26. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 81.
  27. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 75.
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  29. BRGM, «  », sur Sisfrance, (consulté le ).


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Toponymie

Panneau d'entrée avec le nom en occitan et en français.

Selon Ernest Nègre, le toponyme Forcalquier (in castro Furnocalcario en 1018-32, castel de Fornchalcerii vers 1103) provient de l’association des termes forn, four, et calquièr, littéralement « four calcaire », mais qu’il faut comprendre au sens étymologique « four à chaux » (calx, chaux ; calcarius, de chaux, à chaux).

D’après Jean-Yves Royer, qui se base sur des formes anciennes du nom, Forcalquier signifie « la fontaine du rocher » (Font Calquier).

Enfin, Forcalquier dérive peut-être du nom Fulcher. Aux IXe et débuts du Xe siècle, la famille de Fulcher l'Ancien possédait des propriétés foncières considérables dans les pagus d'Apt et de Riez, sur les plateaux d'Albion et de Valensole. Or, dans le premier acte où Adélaïde de Forcalquier s'est intitulée comtesse de Forcalquier en janvier 1110, elle a revendiqué le titre de comitissa Fulcheriensis, qu'on peut rapprocher de ce Fulcher qui était le plus important propriétaire de la région.

Forcalquier (prononcé []) se prononce [] en provençal, la graphie du toponyme est Forcauquier en provençal selon la norme classique (graphie occitane) ou Fourcauquié selon la norme mistralienne (graphie provençale).

La colline de la Bombardière, située immédiatement au sud de la colline de la Citadelle, porte le souvenir de l'installation de l'artillerie par Giacomo Giolitti lors du siège de 1481.

La ville est parfois surnommée dans les médias la « cité des quatre reines » à la suite de la parution, en 1973, du livre Le Pays des Quatre Reines consacré à l'histoire de la Haute-Provence, à ses mœurs et coutumes. Le titre renvoie aux quatre filles du comte de Provence Raymond Bérenger IV (ou V), qui toutes épousèrent un roi. Rien n'indique cependant que ces quatre reines « soient jamais venues à Forcalquier ».

  1. , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, ISBN , lire en ligne).. Notice 25091, p. 1349.
  2. Royer 1986, p. 20-22.
  3. Méhu, 2008, p. 77, « Chapitre 16 - Le premier Moyen Age».
  4. Lou tresor dóu Felibrige / Le trésor du Félibrige, F. Mistral, vol. 1 p. 1164, éditions CPM 1979.
  5. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (lire en ligne [PDF]), p. 325.
  6. Bernard Falque de Bezaure, Le Pays des Quatre Reines, Forcalquier, Éditions Reynaud, 1973.
  7. Royer 1986, p. 118.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Tracé de la .

Les premières traces de vie humaine sur Forcalquier datent du Néolithique. En 1991, un campaniforme a été découvert dans le quartier de La Fare : des gobelets céramiques en forme typique de cloche ont été trouvés dans une sépulture,. À l’Âge de Fer, les hommes s’installent sur les hauteurs, dans les oppida.

Avec la colonisation romaine à partir de la conquête de la Narbonnaise (-121), ce sont les plaines et les grands axes de communication qui sont privilégiés. La voie Domitienne (Via Domitia), construite en 118 a.v. J.-C. par le proconsul Gnaeus Domitius Ahenobarbus, relie l'Italie à la péninsule Ibérique par la Gaule narbonnaise. Cette route traverse le territoire actuel de Forcalquier en bordure des communes de Niozelles et Villeneuve.

Haut Moyen Âge

La Bonne fontaine sur le site antique de la Villa Betorrida.

Après la chute de l'Empire romain d'Occident (476), le sud-est de la Gaule fait partie du royaume des Burgondes. En 510, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand, qui contrôle l'Italie, conquiert la région comprise entre la Durance, le Rhône et l’Isère. Cette région est restituée en 526 au roi des Burgondes Godomar III par la régente ostrogothe Amalasonte. En 534, le royaume des Burgondes, conquis par les fils de Clovis, devient une des possessions des rois mérovingiens, puis des Carolingiens (751).

Une petite agglomération se constitue au et un établissement agricole, la Villa Betorrida, existent à cette époque près de la source antique de la Bonne fontaine.

Au afin de les mettre à l’abri des Sarrasins.

Le site de Forcalquier, situé à l'est du Rhône, se trouve dans une région qui, en vertu du traité de Verdun (843), fait partie de la Francie médiane, et ultérieurement du royaume de Provence (855-933), du royaume d'Arles (933-1378) et du Saint-Empire romain germanique (à partir de 1032).

Moyen Âge

L’agglomération est mentionné pour la première fois dans un document de 1004, sous la forme Forcalchiero.

Les débuts du comté de Forcalquier

En 1060, Géraud Chevrier, évêque élu de Sisteron, ne pouvant entrer dans sa ville, se réfugie à Forcalquier. Il élève alors l’église Saint-Mary au rang de concathédrale,. Urbain II y séjourne le , en revenant de son prêche pour la première croisade.

Blason des comtes de Forcalquier.
Partage de la Provence au XIIe siècle entre comté et marquisat de Provence et comté de Forcalquier.

Forcalquier devient ensuite une possession des comtes de Provence. Le comte Foulques Bertrand s’intitule « comte de Forcalquier » et en fait sa résidence principale.

Apogée de Forcalquier

Au Adélaïde, veuve d'un comte d'Urgell, qui prend le titre de comtesse en 1110.[pas clair]

Au Durance aux portes de Cavaillon, et dont les villes principales sont Embrun, Gap, Sisteron, Manosque, Pertuis, Apt et Sault. Ce siècle est l’âge d’or du Pays de Forcalquier, comme en témoignent les nombreux édifices romans de la région.

En 1209, le mariage de Garsende de Sabran et d’Alphonse II de Provence fait revenir le comté de Forcalquier dans les mains des comtes de Provence, et Forcalquier devient une de leurs résidences.

La charte communale (1206)
Raimond Bérenger IV de Provence.

Guillaume IV de Forcalquier étant en difficulté face au marquis de Provence et au comte de Toulouse, la ville devait leur fournir une milice. C'est ainsi qu'en échange, Forcalquier recevait des privilèges et exemptions de taxes, depuis le . Ces droits, déjà augmentés petit à petit, sont considérablement étendus à la fin du XIVe siècle.

Après l’assassinat de la reine Jeanne de Naples par Charles de Duras, la Provence est en pleine guerre de succession. La reine Marie, veuve de Louis d’Anjou, accorde des chartes de commune aux villes du comté pour financer sa guerre. Forcalquier obtient la sienne le . Elle donne une très grande autonomie à la ville.

Le droit de vote n’est pas donné à tous les hommes libres, mais le collège électoral peut rassembler près de 75 % des chefs de feu. Tous les titulaires de charge, notamment les syndics (maires), sont réélus tous les ans, avec inéligibilité à leur sortie de charge.

Cette charte est ensuite précisée, notamment en 1452, quand sont définis comme citoyens les hommes libres ayant les deux tiers de leurs biens à Forcalquier et y passant les fêtes. La ville profite des difficultés financières de pour racheter les derniers droits féodaux en 1521.

Le déclin de la fin du Moyen Âge

Au printemps 1348, la peste noire provoque une émeute au cours de laquelle les maisons des juifs sont pillées. Tout le siècle suivant est marqué par les grandes épidémies de peste.

Après la crise économique et démographique du Charles de Duras et de Raymond de Turenne.

Faute d'héritier au dernier comte de Provence, le roi René, la Provence est associée au royaume de France en conservant son indépendance (« comme un principal à un autre principal »)[pas clair]. Le titre de comte de Forcalquier, porté par les comtes de Provence, l'est ensuite les rois de France (jusqu'à Louis XVIII). Le changement de souverain a lieu en 1481 : Louis XI devient comte de Provence, mais doit assiéger Forcalquier, qui résiste trois semaines avant de tomber le , puis est mise à sac.

Époque moderne (1492-1789)

La Réforme et les guerres de religion

La Réforme protestante, promue par l'Allemand Martin Luther à partir de 1517, est précoce à Forcalquier, puisque les premières conversions se font avant 1512[pas clair], date où ont lieu des actes de vandalisme iconoclaste : des oratoires sur les chemins sont rompus.

Pendant les guerres de religion, la ville est majoritairement catholique, mais une partie non négligeable de la population est proteste. Le premier consul protestant est élu en 1559, et à cette date les protestants utilisent la chapelle Saint-Promasse pour célébrer leur culte. Des troubles se produisent, dont des rixes.

Les troubles majeurs commencent par l’assassinat du consul Antoine Amalric et de son fils sur la route d’Aix. Une épidémie de peste a lieu en 1561, et, inquiets, environ la moitié des protestants de la ville se réfugie à Sisteron en . Le , les huguenots font le siège et s’emparent de la ville. Ils mettent à sac la cathédrale et l’église des Cordeliers,. Les protestants quittent rapidement la ville pour aider leurs coreligionnaires de Sisteron, ce qui permet à une armée catholique d’occuper la ville et de mettre à sac les maisons privées, y compris celles de catholiques.

Les huguenots ne rentrent qu’avec l’édit d'Amboise (1563), qui leur donne le droit de pratiquer leur religion et qui leur réserve un quart du conseil municipal. Ils établissent leur propre école, ont leurs prêches et leur cimetière. Cependant, de nouveaux heurts se produisent en 1564 puis l’année suivante. En 1567, la ville est à nouveau prise par les huguenots, qui l’abandonnent au bout de trois semaines à la demande de la municipalité. À partir de cette année, ils utilisent l’église des cordeliers pour le culte.

Forcalquier est l’une des deux places de sûreté, avec Mérindol, accordées par la paix de Saint-Germain-en-Laye (1570) aux protestants de Provence à la fin de la troisième guerre de religion.

La ville est cependant assiégée par ces derniers en 1576 (cinquième guerre de religion), puis en 1580 (septième guerre de religion). Ils reviennent à l’assaut en 1585 après le début de la huitième guerre de religion (1585-1598). Ce sont les catholiques qui assiègent ensuite la ville : le duc d’Épernon en 1587, le duc de La Valette en 1588.

Entretemps, la peste fait son retour en 1581.

La ville se rallie à Henri IV dès son avènement en 1589, alors qu'il est le chef du parti protestant depuis 1576 : elle envoie des troupes à Vinon affronter le duc de Savoie , dont l'incursion est repoussée.

En 1601, Henri IV fait raser le château (ou autorise sa destruction). Le dernier épisode militaire des guerres de religion se situe en 1629.

De Henri IV à Louis XVI

La communauté protestante est importante au édit de Nantes (1598). Mais les pressions de toutes sortes, venues du Parlement de Provence et de l’évêque, entraînent sa disparition avant même le début du règne personnel de Louis XIV (1660).

Après les guerres de religion, Forcalquier connaît, comme le reste de la France, une période de reprise dans le premier tiers du 1630. Siège d'une sénéchaussée, elle est le centre judiciaire de son ancien comté.

Ville importante, Forcalquier est tenue de loger les soldats (les casernes n’existant pas à l’époque, les soldats sont logés chez l’habitant). C’est le conseil municipal qui répartit les soldats entre les différents habitants. Mais devant les exemptions dont bénéficient certains bourgeois, le peuple de la ville se soulève et provoque une émeute[Quand ?].

Forcalquier est le siège d’une viguerie jusqu’à la Révolution française.

La période de la Révolution française

La prise de la Bastille est accueillie favorablement. Mais, immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un phénomène de peur collective s’empare du pays, par peur d'un « complot des aristocrates » désirant recouvrer leurs privilèges. Des rumeurs de troupes en armes dévastant tout sur leur passage se propagent à grande vitesse, provoquant des prises d’armes, l’organisation de milices et des violences antinobiliaires. Cette Grande Peur, venant de Sisteron et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Forcalquier et sa région le avant de se propager vers le sud-ouest.

Elle aboutit à la nuit du 4 août 1789 qui abolit tous les privilèges, personnels, familiaux ou territoriaux, notamment les privilèges de la Provence comme de toutes les autres provinces, .

La société patriotique de la commune (créée en 1789) fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes (aussi créé en 1789) : elle s’affilie au club des Jacobins de Paris le . Le club de Forcalquier accueille une assemblée des sociétés de son district le . Le , la cathédrale Notre-Dame du Bourguet est saccagée et son trésor envoyé à la fonderie.

Après la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), le représentant en mission Gauthier épure la société (25 novembre 1794°.

Entre 1795 et 1798, une bande de royalistes, « les égorgeurs royaux », sème le trouble dans la ville et le canton d'Oraison, rançonnant les communes et bastonnant les républicains.

Époque contemporaine

Sous-préfecture

Chef-lieu de district à partir de 1789, Forcalquier devient sous-préfecture sous le Consulat.

Entre 1806 et 1813, le sous-préfet Latourette fait raser les remparts, qui sont remplacés par des boulevards et des avenues.

Louis-Napoléon Bonaparte, élu président des Français en 1848.
Un bastion républicain

Forcalquier est un bastion républicain au cours de la Deuxième République : c’est l’horloger Escoffier qui fonde la première chambrette (société secrète républicaine en Provence) en 1849, qui essaime rapidement. Des banquets sont organisés le pour l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, ce qui entraîne le désarmement des gardes nationaux de Mane et Forcalquier.

En 1851, Forcalquier est au centre de la résistance au coup d’État de Napoléon III dans les Basses-Alpes. Le signal de l’insurrection est donné par les Forcalquiérens à la foire de Mane, le , le sous-préfet et les gendarmes qui ne se rallient pas sont emprisonnés. Une troupe de 3 000 hommes quitte ensuite Forcalquier pour prendre le contrôle de Digne et du département. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 39 habitants de Forcalquier sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.

Un centre intellectuel

Forcalquier reste un centre intellectuel. En 1867, l'Athénée littéraire est créé. Les Jeux floraux en 1872, les fêtes de l'inauguration de Notre-Dame de Provence en 1875, la fondation de l’École des Alpes en 1876 et les fêtes internationales de la Latinité en 1882, suscitent de grands espoirs.

Forcalquier et la Première Guerre mondiale

La commune est durement touchée par la Première Guerre mondiale : outre les morts au champ d'honneur, un Forcalquiérain meurt fusillé pour l'exemple ; contrairement aux autres communes du département dans le même cas, la mairie a toujours refusé de placer son nom sur le monument aux morts.

La Seconde Guerre mondiale

Une annexe du camp des Milles ouvre à Forcalquier au début de 1940. L’armée française y interne des étrangers, principalement des Allemands, bien qu'ils soient réfugiés en France et antinazis, notamment Ferdinand Springer. Ils sont enfermés dans l’ancienne prison (actuel bâtiment de la Simonette). Vêtus d’uniformes bleu horizon, ils sympathisent avec la population, et même avec leurs gardiens, par exemple l'éditeur Pierre Seghers qui fait partie du détachement chargé de la surveillance.

Le , l’Armée secrète tente de libérer Forcalquier. Mais la Wehrmacht reprend la ville d’assaut, faisant douze morts. Finalement, ce sont les Alliés, débarqués en Provence, qui libèrent Forcalquier le .

La ville est décorée de la croix de guerre au titre de haut-lieu de la Résistance.

L'après-guerre

Le ciel le plus ensoleillé de France permet l’installation de l’observatoire de Haute-Provence à proximité de la commune, à Saint-Michel-l'Observatoire.

L’aménagement hydroélectrique de la Durance et la création de la retenue de la Laye renouvellent la vitalité du pays, permettant une irrigation généralisée des cultures et une alimentation sécurisée en eau potable.

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  43. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées eoep
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  46. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.

Héraldique

Blason de Forcalquier sur le viaduc du Viou.
Blason
De gueules aux trois pals d'or,.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Il s'agit du blason de la maison de Barcelone car Raymond-Bérenger IV, qui concéda ce blason à la ville en 1217, était comte de Barcelone et comte de Provence. Pour le distinguer de celui d'Aix-en-Provence, la capitale, les armes furent brisées en lui enlevant un pal (le blason d'Aix-en-Provence porte d'or à quatre pals de gueules).
Les armoiries sont timbrées d'une couronne comtale et portent en cimier la croix de Forcalquier.

Au  siècle.

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  4. Royer 1986, p. 263-268.

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Forcalquier dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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