Beaumont-de-Pertuis
Localisation
Beaumont-de-Pertuis : descriptif
- Beaumont-de-Pertuis
Beaumont-de-Pertuis est une commune française, située respectivement dans le canton de Pertuis, l'arrondissement d'Apt, le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Ses habitants sont appelés les Beaumontais(es) (en langue d'oc : Béu-mountès le plus souvent, voire Béu-mounten). Le site de Beaumont est habité depuis la préhistoire même si le noyau principal d'habitation s'est déplacé vers le sud aux alentours de l'an mil
La commune s'est autrefois appelée Beaumont-d'Apt avant de prendre son nom actuel
Beaumont est aujourd'hui un village dynamique par sa croissance démographique et l'engagement de ses habitants
Le village a mis l'accent sur le développement durable pour préserver son patrimoine historique et géographique.
Géographie
Le village est situé entre Pertuis et Manosque, au sud-est du massif du Luberon. La superficie de la commune est de 54,03 km2 (soit 5 403,84 ha).
Situation, relief et géologie
Beaumont de Pertuis est située à l'extrême sud-est du département de Vaucluse et du massif du Luberon. C'est une commune étendue qui jouxte les départements des Alpes-de-Haute-Provence, du Var, et des Bouches-du-Rhône. Limitée naturellement au sud et à l'est par la Durance (affluent du Rhône), puis par le torrent de l'Aillade et au nord celui de Corbières, la commune voit ses marches vraiment artificielles vers le nord-ouest et l'ouest, c'est-à-dire du côté du département auquel elle appartient. On distingue trois ensembles naturels :
- la plaine de la Durance, orientée NNE-SSW, de 260 à 230 clue) de Mirabeau. Cet axe correspond au grand système faillé dit de Durance. Géologiquement, on y trouve des terrains alluvionnaires récents, ainsi que les épaisses terrasses alluviales pliocènes du quartier les Plaines s'élevant à plus de 400 mètres.
- la vallée du village (perché) qui est au milieu d'un axe géologique à peu près parallèle à l'ensemble précédent, mais plus à l'ouest. Ces terrains sableux (très répandus dans le bassin voisin de la vallée d'Aigues) se sont constitués au fond de la mer miocène lors de la formation des Alpes (-23,5 à -5,3 Ma).
- les collines sont de deux sortes. À l'ouest du village, selon un axe est-ouest qui correspond à celui de la faille de Cucuron, on trouve de puissants calcaires lithographiques (à faciès tithonique) qui culminent à 598 mètres d'altitude près du Collet Pointu. Ils datent du jurassique supérieur (-140 à -130 Ma). Ces terrains imposants très faillés sont les plus anciens du massif du Luberon (fin jurassique et début crétacé). Au nord-est et en amont de la vallée du village, on trouve un bloc (en forme d'arc de cercle) de collines ressemblant aux précédentes, mais d'âge plus récent crétacé (coteaux de l'Auvière, Chabinse, plan Debrou, Coste Capeou). Au nord, dans les quartiers de l'Arnaude, Porchère, Saint-Martin, le Seuil, se trouvent des terrains d'âge oligocène, qui donnent des collines plus douces avec des terrains marneux « marnes de Viens » datant du Stampien supérieur (-25 Ma).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 amplitude thermique annuelle de 17,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Bastide des Jourdans », sur la commune de La Bastide-des-Jourdans à 7 vol d'oiseau, est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,4 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Hydrographie
Du point de vue hydrographique, la commune a trois bassins de réception commandés par la Durance, qui forme une limite naturelle à l'est. Le plus étendu de ces bassins est celui du « torrent » du Saint-Marcel (longueur environ 10 Grambois, les rares ruisseaux descendent vers la vallée de l'Eze (la Tour d'Aigues, Pertuis, puis la Durance). À l'est, plusieurs courts « torrents » se jettent directement dans la Durance (l'Aillade, Bourguet, Loubière, Saint-Légier). Au nord, la limite de la commune est le torrent de Corbières un peu plus important que le groupe précédent. Aucun cours d'eau ne coule toute l'année, et les désignations locales de torrent, vallon, combe et ravin sont précises.
Milieux naturels et biodiversité
Situation générale
Les milieux naturels occupent 73 % de la superficie de la commune. La faune et flore de la commune de Beaumont sont jugées riches par le parc naturel du Luberon qui a souligné l'intérêt du patrimoine naturel beaumontais dans l'Atlas du Parc du Luberon.
Cadre réglementaire
La commune compte plusieurs « zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique » (ou ZNIEFF terrestres):
Types de règlementation | Zones concernées |
---|---|
ZNIEFF de type « I » | 2 zones sont concernées : confluence Durance-Verdon et Basse Durance |
ZNIEFF de type « II » (le plus important !) | 3 zones sont concernées : le Rocher de Saint-Eucher, Plaine, Basse Durance. |
Un arrêté préfectoral du 25/04/1990. | Il vise la protection des grands rapaces du Luberon et concerne toute la commune. |
Le parc du Luberon favorise aussi l'élevage ovin.
Richesse de la flore et de la faune
Au niveau de la flore, retenons l'exceptionnelle richesse en plantes messicoles (les espèces rarissimes sont nombreuses) entre les fermes de la Ringuière à l'ouest et Porchière à l'est. De même, de nouvelles espèces ont été découvertes et sont présentes aussi dans ce secteur (exemples : gui du genévrier Arceuthobium oxycedri découvert par Bernard Girerd, Ziziphora capitata qui est toute nouvelle pour la France).
Le biotope est lié à la Durance, notamment du fait d'une ripisylve ancienne, originale et étendue, des étendues de galets, lônes et marais qui permettent la nidification de nombreux oiseaux (exemple : le héron pourpre Ardea purpurea) ou l'hivernage (exemple : le grand cormoran Phalacrocorax carbo). Les lacs de Beaumont sont consécutifs à la création de petits barrages EDF. L'endroit est aussi une importante voie de migration pour les oiseaux (exemple le plus visible : la cigogne noire Ciconia nigra).
On peut noter aussi une allée remarquable de mûriers blancs à l'entrée nord du village.
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La Durance et le rocher de Saint-Eucher.
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Beaumont et son terroir viticole.
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Forêt méditerranéenne en direction du « vallon de Christol » vers Mirabeau.
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Jeune mouton sur les parcelles 18 ou 15 en 2005.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Atlas du Parc du Luberon
- la base communale de Beaumont-de-Pertuis
- ZNIEFF Confluence Durance-Verdon
- ZNIEFF Basse Durance
- ZNIEFF Rocher de Saint Eucher
- ZNIEFF Plaine
- ZNIEFF Basse Durance
- Article : E. Lécrivain, J.P. Boutonnet, C. Deverre et J. Lasseur, Dynamique de l’élevage ovin et mesure agri-environnementale : Étude de l’opération locale “pelouse sèche” dans le Luberon, ressources.ciheam.org, mis en ligne le 8 mars 2008
- En 1978, Bernard Girerd a publié un premier inventaire floristique départemental du Vaucluse (travail issu de sa thèse de doctorat soutenue à l'université à Marseille)
- site d'ornithologie qui donne des exemples de migrations passant entre autres à Beaumont
- Allée remarquable de mûriers blancs
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Toponymie
La première référence concernant Beaumont apparaît en 1079 dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Victor de Marseille sous le vocable de bellum montem mias aussi Bellimontis. Le terme désigne le village sur une hauteur. Baùmoun en Provençal signifie aussi la grotte et rappelle par ce jeu de mots, la présence de la grotte d'Eucher. En langue d'oc, le nom de la commune est Béu-mount de Pertus en graphie moderne ou Bèumont de Pertús en graphie classique.
- Qui a donné baumetto à Beaumont
Histoire
Préhistoire et Antiquité
En l’absence de fouilles archéologiques, seules des monnaies ou des débris d’amphores trouvées incidemment dans le sol nous renseignent sur l’existence d’un groupement humain . En définitive, on ne peut que s’en remettre à l’histoire de la Méditerranée et la comparer avec l’histoire du proto-Beaumont et constater que le schéma du passage de la période antique à la période médiévale accompagné par un changement de lieu d'habitat et d'un encastellamento correspond à celui du village.
La première source écrite date du siècle : ce lieu, appelé alors « Mont Mars », faisait partie des domaines d’Eucher, sénateur de la Narbonnaise. Eucher, qui devient archevêque de Lyon en 435, écrivit lors de son intronisation à sa fille : « Si ergo tibi non displicet, coman capitis mei tondere decrevi et vitam ducere solitariam in specu, quam juxta voluntatem mea Dominus ostendit, sitam in territorio aquensi in agro nostro, quem Montem Martium appelamus, fluvio Duranciæ immientem ».
Moyen Âge
Au Mont de Mars fut substitué Bellus mons. Cette dénomination est devenue d’usage courant en 1084, quand le pontife Grégoire VII remet par bulle le prieuré de Beauvoir à l'abbaye Saint-Victor de Marseille. La chapelle de Notre-Dame de Villevieille (Villa Veteris) situe encore l’emplacement du village primitif. Le village fut un temps dénommé Beaumont-les-Nobles.
En 1079, apparaît le nom de Bellum Montem, le village fortifié ou le castrum car comme le précise Jean-Pierre Muret, « sans prétendre faire figure de place forte, Beaumont peut passer pour le type même du castrum médiéval au plan elliptique, centré sur la résidence seigneuriale et sur l’église. ».
En 1178, Bertrand de Forcalquier qui prépare son départ pour les croisades, cède une partie de ce fief aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Quelques années plus tard, en 1199, par une charte, Gérard de Beaumont vend sa part pour 4 000 sous guillermins à Guillaume de Sabran, le nouveau comte de Forcalquier. Il lui octroie une partie du château et de la seigneurie de Beaumont (phénomène du co-seigneuriage).
Le 29 juin 1220, les accords de Meyrargues sont signés entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le Sud du comté de Forcalquier est attribué à Guillaume de Sabran, de la Durance à Forcalquier non-incluse ; le Nord jusqu'au Buëch allant à Raimond Bérenger. Beaumont constitua une enclave attribuée à Raymond Bérenger.
Les comtes de Forcalquier continuent ensuite de s’implanter autour de Pertuis en achetant les droits seigneuriaux des Villars en 1287.
Les bénédictins de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possèdent à Beaumont le prieuré de Saint-Gervais, ainsi que deux autres églises rurales du .
Durant cette période, le village se signale par l’abondance de fondations religieuses sur son territoire : Notre-Dame-de-Villevieille, Saint-Laurent, Saint-Martin, Saint-Eucher, Saint-Gervais, Saint-Marcel, Notre-Dame de Beauvoir, Saint-Romain. Une décennie plus tard, une partie de la seigneurie est inféodée au Cornut pendant que l'autre partie revient à la famille de Beaumont. Ses fils Bertrand et Pierre Cornut, en 1285, passent un acte d’habitation pour repeupler le village. Mais deux ans plus tard, le , ils cèdent cette seigneurie et celle de Mirabeau à Charles II de Provence, roi de Naples, contre ses terres de Limans.
En 1345, la seigneurie semble encore peu peuplée puisque le co-seigneur Guillaume Jourdan pour la rentabiliser cède sur son territoire des droits de pâture à l’abbaye de Valsaintes, actuellement dans les Alpes-de-Haute-Provence.
La seconde moitié du siècle est une période troublée par les ravages causés par les épidémies, la guerre et les compagnies de gens d’armes qui menacent les villages et demandent des rançons importantes. Les remparts du « premier Beaumont », celui du siècle sont désormais trop petits pour tenter de protéger les habitants et on assiste à la construction d'une nouvelle enceinte. Ces remparts existent en partie aujourd'hui (voir partie Lieux et monuments).
Au siècle, le roi René, comte de Provence, inféode ce fief aux Bolliers qui le vendent aux Vaesc qui, à leur tour, le cèdent à la famille d’Agoult.
Temps modernes
Le siècle commence par un catastrophique tremblement de terre, mais il est suivi d'une période de reconquête démographique sous la direction politique des d’Arlatan puis de Jean-Louis-Nicolas de Bouliers en 1545 qui vend une petite partie de son fief à Thomas Riquetti, seigneur de Mirabeau). En 1541, la couronne de France instaure la viguerie d'Apt et Beaumont fait partie des quarante-quatre « communautés villageoises » qui la composent.
Les guerres de Religion entre protestants et catholiques touchent le Luberon avec une grande intensité. L'épisode le plus sanglant est la destruction de Mérindol le 18 avril 1545. Beaumont traverse aussi difficilement cette période puisqu’en 1589, le village qui est devenu par la force un bastion de la Ligue catholique, est pris par La Valette qui fait pendre vingt hommes. L'épisode se déroule pendant ce que les historiens appellent la huitième guerre de Religion (entre 1585 et 1598). En 1585, le sieur de Saint-André, un parent de Jacques d'Albon de Saint-André, occupe le village avec 400 hommes. Quatre ans plus tard, en juin 1589, la Valette entame un siège du village et le bombarde avec cinq pièces d'artillerie. Le village se rend le 17 juin 1589 puis est mis à sac et un feu prend ; vingt Beaumontais sont pendus.
1708, deuxième important tremblement de terre qui endommagera l'église paroissiale (tout comme un certain nombre d'entre elles aux alentours) mais aussi moulins, fontaines et fours. À cela s'ajoute un hiver rude qui détruira une grande partie des oliviers. Les travaux ayant été reportés, l'église s'effondre en 1709.
En 1713, Beaumont est érigé en comté pour Jean Antoine Riquetti de Mirabeau. Après la Révolution, Apt entre dans le département français du Vaucluse et entraîne dans son sillage le village.
Époque contemporaine
La première grande guerre du siècle touche la petite cité. Les Beaumontais sont en deuil (voir la partie sur les « symboles républicains »). Ces années marquent le commencement de l'« exode rural » qui s'accroît surtout à partir de la fin des années 1950, période où l’accroissement annuel moyen maximum de la productivité agricole dans le pays est la plus élevée. Pourtant, cet exode s'arrête assez tôt à Beaumont en raison de la proximité d'un centre de recherche nucléaire et de l'attrait du Luberon (voir partie « Population totale »).
Le village vit des tensions importantes durant la Seconde Guerre mondiale. La stèle commémorative d'un parachutiste rappelle que le village abrite alors un foyer de résistance armée. Le maire du village, Félix Faury est assassiné le 3 mai 1944.
Linguistique historique : la langue d'oc à Béumount
De nombreuses personnes, notamment âgées parlent la langue d'oc. Elles s'expriment essentiellement en dialecte maritime (de la mar) mais avec une grande influence du Gavot et du Rhodanien. La Grammaire provençale de Guy Martin et Bernard Moulin reproduit 25 cartes de la Provence où ils placent les limites des différentes manières de prononcer la langue d'oc. Les auteurs utilisent une graphie unifiée, il ne s'agit que de prononciation. Dans les faits les Beaumontais comme les autres Provençaux utilisent majoritairement la graphie mistralienne pour écrire.
Quelques exemples du parler Beaumontais :
- « Ca » est prononcé [ka]. Exemple : la casado (maisonnée) o la caseto (la maisonnette).
- Prononciation des d intervocaliques (pas d'amuïsement) : l'annado (l'année).
- Le suffixe « ion » se prononcent « ien ».
Les Beaumontais prononcent avec une grande régularité les « s » finaux y compris en Français. Ainsi le « s » du « cours Emile-Pardé » est toujours prononcé.
- Robert Bailly, Dictionnaire des Communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1985, signale que l'endroit était désert, p. 76.
- Édouard Baratier, Histoire de la Provence, Éd. Privat, Toulouse, 1976, p. 37.
- C'est une lettre qu'envoya Eucher à sa fille Tullia et que cite J. Courtet : « Si tu ne veux pas me déplaire commence par te tondre la tête et décide de mener une vie de recluse sur nos terres appelées Mont Mars, près de la Durance, car telle est la volonté de Notre Seigneur ».
- Il avait dû se substituer à un possible S. Auqueri qui a donné en provençal Sant Auquille (Eucher), nom de lieu encore usité sur la commune au cours du siècle.
- Cf. J. Courtet, op. cit. Le qualificatif « nobliacum » a traduit « dominicum », titre des cinq saints qui composèrent la famille d’Eucher.
- Archives départementales des Bouches-du-Rhône, B. 299.
- Mariacristina Varano, siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
- Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du ISSN 1254-9371), (ISBN ), p. 215.
- Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Ibid, p. 39 à 76 sur les fondations religieuses.
- Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Ibid, p. 13, à partir de la ligne 17 : « La seigneurie de Beaumont se trouve dès cette époque partagée entre plusieurs co-seigneurs (…) : Bertrand, Raimond et Pierre Cornut, dont les descendants sont seigneurs de Beaumont et de Mirabeau jusqu'au XIVe siècle, et Raimond de Beaumont dont le patronyme atteste la noblesse (…). »
- Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Ibid, page 13, lignes 9 à 10 : « Les épidémies et les guerres de la seconde moitié du XIVe siècle portent un coup fatal à cette prospérité. »
- Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Ibid, page 29 et suivantes : « La première enceinte (…) [ne ceignait] plus les bourgades qui s'étaient édifiées sans protection, au cours des XIIe et XIIIe siècles (…). La construction de la deuxième enceinte n'est pas datée mais remonte vraisemblablement au troisième tiers du XIVe siècle (…) ».
- Grégory Quenet, sur Google Livres, Seyssel, Seyssel/Champ-Vallon, , 586 ISBN , LCCN 2005418846, lire en ligne), p. 123.
- Grégory Quenet, sur Google Livres, Seyssel, Seyssel/Champ-Vallon, , 586 ISBN , LCCN 2005418846, lire en ligne), p. 126.
- Grégory Quenet, sur Google Livres, Seyssel, Seyssel/Champ-Vallon, , 586 ISBN , LCCN 2005418846, lire en ligne), p. 124.
- Médiathèque Ceccano, Ms. 5529, f° 308.
- Guy Martin et Bernard Moulin, Grammaire provençale et cartes linguistiques, Comitat Sestian d'Estudis Occitans (IEO), C.R.E.O.-Prouvença, Edisud, 1998.
- Les termes provençaux sont écrits en graphie mistralienne
- Voir Guy Martin et Bernard Moulin, Ibid., carte 8, page 167.
Héraldique
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : Blason d'azur à la fleur de lys d'or, entrelacée avec la lettre B capitale du même. |
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Beaumont-de-Pertuis dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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