Annot

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Annot : descriptif

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Annot

Annot [anɔt] est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Annot a la particularité dans le département d'avoir une population qui n'a varié que dans une fourchette assez restreinte, ne connaissant pas le fort dépeuplement de ses voisines entre 1851 et 1946

La bourgade d’Annot a une très ancienne fonction administrative, de rayonnement réduit mais stable

L'arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle, la présence de petites industries, puis l'attraction touristique de ce bourg rural montagnard expliquent cette relative stabilité. Annot a reçu le label « village et cité de caractère ».

Géographie

Annot et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes d’Annot sont Le Fugeret, Braux, Saint-Benoît, Ubraye, Vergons et Allons.

Relief

  • Rocher de Pelloussis (1 340 m)
  • col de L’Iscle (1 384 m)
  • sur la même crête, à l’ouest de la ville : le Roncheret (1 617 m) ; le Puel (1 532 m) ; la Colle Durand (1 638 m) ; les Roches de Rouaine (1 438 m)

Environnement

La commune compte 2 712 .

Hameaux

Village de Rouaine.
  • Rouaine
  • les Scaffarels

Géologie

La chambre du Roi.

Le bourg est situé au sein d'une résurgence de grès, au milieu de montagnes calcaires, à 680 site naturel classé depuis 1920. Certaines maisons sont construites directement contre un rocher tombé de la barre rocheuse, le rocher étant plus gros que la maison. Les sols acides (rive gauche de la Vaïre) permettent au châtaignier de pousser.

Le centre de la cité (église Saint-Jean-Baptiste, anciennement Saint-Pons) est construit sur un éperon rocheux situé entre les torrents de la Vaïre et de la Beïte.

Sismicité

La commune se trouve en zone de sismicité 4 (sismicité moyenne).

Hydrographie et les eaux souterraines

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • ravins de Barbette, de Saint-Jean,
  • torrents le Coulomp, la Vaïre, la Beïte, la Galange, des Glaïres, de Balme Michel,
  • ruisseau la Bernade.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 16,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles à 7 vol d'oiseau, est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 033,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Transports

Gare des Scaffarels, construite sur un remblai maçonné.
Passage de la RN 202 à la Roche-Percée, à Rouaine.

La gare d'Annot et l’arrêt facultatif des Scaffarels sont desservis par la ligne de Nice à Digne.

La commune est également desservie par la route nationale 202.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Annot est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune d’Annot est également exposée à trois autres risques naturels :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de la Vaïre),
  • mouvement de terrain.

La commune d’Annot est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route. La route nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1990 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme mais un nouveau a été demandé en 2003 ; le Dicrim existe depuis 2011.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle visant les conséquences d’inondations et de coulées de boue en 1994. Le tremblement de terre le plus puissamment ressenti dans la commune est celui du , dont l’épicentre est situé dans le Piémont.

  1. Roger Brunet, «  », sur Le Trésor des régions (consulté le ).
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées diren
  3. Didacticiel de la règlementation parasismique
  4. L'eau dans la commune
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  10. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées train
  13. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, , p.39.
  14. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées prim
  15. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 95.
  16. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
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Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1042, sous la forme Anoth, lorsque son seigneur Ermerincus d’Anoth en fait don à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Le nom vient peut-être du gaulois ana, augmenté du suffixe latin ottum, et désignerait un petit marais,. Charles Rostaing pense que le nom Ana désignerait lui une ville plus ancienne, qui aurait précédé la ville haute appelée par référence à celle-ci Sigumanna. Selon Daniel Thiery, le nom Sigumanna, cité dans le même document qu’Annot, désigne le territoire plus qu’un lieu ou un village précis, et ce nom de territoire est probablement tiré du nom du peuple pré-romain qui occupait la vallée. La commune se nomme Anòt en provençal.

Le nom du hameau de Rouaine vient du nom romain *Rugius suivi du suffixe -ane indiquant le domaine de Rugius.

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  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Fénié
  3. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Marseille, Laffite Reprints,  (1re éd. 1950), p.321.
  4. Daniel Thiery, «  », (consulté le ).
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Fénié-51

Histoire

Antiquité

Le nom du peuple installé dans la vallée à l’arrivée des Romains n’est pas certain, mais il peut s’agir des Nemeturii. Un oppidum était occupé au lieu-dit de Vers-la-Ville.

Moyen Âge

Vieux village.

Le village original se situait probablement au milieu des "grès d'Annot", les maisons étaient en majorité en bois (des emplacements de poutres sont visibles contre les rochers, les habitations y étaient adossées) et à étages. Le chemin dit de "Vers la Ville", menant à une chapelle, en est certainement un ancien témoignage attestant de son existence passée. Sur ce chemin se trouve un grand rocher de grès ("le rocher aux 100 marches") sur lequel est sculpté un escalier. Autour du rocher sommital on peut voir des trous creusés pour y accueillir des poutres de bois.

Par la suite le village fut édifié entre les torrents de la Vaïre et de la Béïte, et fortifié en 1042, autour de l’église Saint-Pons. Le seigneur était l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui reçut de très nombreux dons. Elle partagea certains droits avec l’ordre du Temple,. Après la dissolution de l’ordre du Temple, ses biens au Fugeret et à Annot passèrent à l’abbaye Saint-Pons de Nice.

La seigneurie passe ensuite aux comtes de Provence. La mort de la reine ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre d'Anjou. La communauté d’Annot soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de Louis Louis II. La reddition d’Aix a également pu jouer un rôle dans la volte-face de la communauté.

Une foire est établie en 1388 par Marie de Blois, qui se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime,,. Elle autorise également un marché hebdomadaire. Enfin, aux .

Temps modernes

Durant les guerres de religion, la ville est attaquée par les protestants en 1574, commandés par le baron de l’Isle. Annot est épargnée par les épidémies de peste de 1626 et 1670, qui touchent pourtant Castellane et Entrevaux.

En , toute la population du village, notaires et apothicaire en tête, repousse le nouveau vicaire, imposé par l’évêché et qui n’est pas du pays.

À la fin du évêque d’Entrevaux Ithier instaure un service postal bimensuel entre Entrevaux et Aix, par mulets, qui dessert également Annot et Guillaumes,. La culture du droit romain, qui impose le recours fréquent au notaire, est très vivace : ainsi, quatre notaires étaient établis à Annot en 1680. Au  siècle, une viguerie est installée à Annot : les communautés de Braux, La Colle, Fugeret, Méailles, Argenton, Peyresc et Saint-Benoît en dépendaient.

En juin 1704, dans le cadre de la guerre de Succession d’Espagne, une milice commune est levée à Ubraye et Annot. Elle est repoussée par les Savoyards au vallon de Marguery, et de nombreux habitants des deux communautés sont faits prisonniers. La rançon pour libérer ceux d’Annot s’élève à 1200 livres.

Révolution française

La communauté est pleinement dans le mouvement de la Révolution française. Après avoir envoyé ses doléances en 1789, elle plante un arbre de la liberté place Revelly. La société patriotique de la commune est créée pendant l’été 1792 : elle a pour nom le club des Amis de la Révolution.

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Au  siècle, la commune connaît un certain essor industriel grâce à la filature et au tissage de la laine, sur le modèle de la manufacture Honnorat à Saint-André-de-Méouilles. La fabrique Moulard ouvre au début des années 1830, la fabrique Roux en 1836 (mais celle-ci disparaît avant 1843[réf. incomplète]). En 1856, deux fabriques emploient 40 ouvriers.

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1830 que le cadastre dit napoléonien d’Annot est achevé.

Comme de nombreuses communes du département, Annot se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu et à Rouaine. La loi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, obligation qui est suivie par la commune,. Annot utilise les subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve au village.

Le chemin de fer arrive à Annot en 1908, avec l’ouverture de l’avant-dernier tronçon de la ligne de Nice à Digne. Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Digne et Nice est inaugurée du 5 au en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics.

Durant la Grande Guerre des soldats étaient affectés à Annot pour la défense des voies ferrées des chemins de fer de Provence.

A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en 1944, le médecin d'Annot est accusé injustement d'avoir appartenu à la milice et est menacé de mort. Son procès qui se termine à Aix-en-Provence, après plusieurs mois de prison, rétablit la vérité et son honneur le 30 avril 1946. Son père, lui, a été assassiné le 5 août 1944 par des francs-tireurs et partisans communistes en provenance de Marseille.

Jusqu’au milieu du  siècle, un vignoble existait à Annot, dont la production était consommée sur place et s’exportait. Il n’en reste plus rien aujourd’hui.

  1. Raymond Boyer et Guy Barruol « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », 'in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 12 et commentaire.
  2. a et b Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, ISBN ).
  3. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées archeo-provence
  4. a b et c Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 160.
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Templiers
  6. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, cartes p. 417-418 et p. 419.
  7. Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.
  8. Baratier et Hilsdesheimer, « Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 122.
  9. a et b Verdollin 1970, p. 34.
  10. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, (ISBN ), p.200.
  11. Verdollin 1970, p. 42.
  12. Verdollin 1970, p. 49.
  13. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Rébellion
  14. a et b Verdollin 1970, p. 54.
  15. Émile Lauga, La poste dans les Basses-Alpes, ou l’histoire du courrier de l’Antiquité à l’aube du ISBN ), p. 58
  16. Verdollin 1970, p. 50.
  17. a et b Verdollin 1970, p. 66.
  18. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307,‎ 1er trimestre 1989, p.296-297.
  19. a et b Mireille Mistral, L’Industrie drapière dans la Vallée du Verdon (thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence), Nice, , 231 p..
  20. Mistral 1951, p. 139.
  21. Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du ISBN ), p. 10.
  22. Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
  23. Labadie 2013, p. 16.
  24. Labadie 2013, p. 18.
  25. Labadie 2013, p. 11.
  26. Mathieu Golinelli, Les Chemins de Fer Secondaires de France, 06 : Département des Alpes-Maritime et Monaco, Fédération des amis des chemins de fer secondaires, 1997-2008, consulté le 23 juin 2012
  27. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées pref-train
  28. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence lire en ligne).

Héraldique

La ville d’Annot a utilisé au moins deux blasons différents, faisant tous deux référence au châtaignier. Les armes actuelles d’Annot sont d'argent au châtaignier de sinople accompagné de trois fleurs de lys d'or,.

Blasonnement :
D'azur à la fasce d'argent chargée du mot ANNOT en lettres capitales de sable, accompagnée en chef de deux rinceaux de châtaignier d'or passés en sautoir et en pointe d'une fleur de lys du même.
Ces armoiries ne sont pas datées. Il est possible que ce soient les plus anciennes de la communauté.

Blasonnement :
D’argent, au châtaignier de sinople chargé de deux hérissons d’or et accompagné de trois fleurs de lys du même en pointe, deux et un.
Ces armoiries existaient déjà en 1648.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées aventuriers
  2. Dominique Cureau, «  », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Armorial
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Achard
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Annot dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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