Lurs

Localisation

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Lurs : descriptif

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Lurs

Lurs est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Le nom des habitants de Lurs est Lursiens,. Note : on prononce « Lurse »

Lurs n'est donc pas homophone de Lure. Lurs a reçu le label « village et cité de caractère ».

Géographie

Localisation

Le village est perché à 612 m d’altitude, sur un site inscrit, à 7 km de Pierrerue, 11 km de Forcalquier et 37 km de Digne-les-Bains.

Lurs et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Vue du village
Communes limitrophes de Lurs
Sigonce Ganagobie
Pierrerue Lurs Les Mées
Niozelles La Brillanne Oraison

Géologie et reliefs

Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes :

  • la nappe de Digne à l'est, au niveau du lobe de Valavoire : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
  • la faille de la Durance à l’est, dans la vallée ;
  • le Plateau de Valensole à l’est, outre-Durance : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 amplitude thermique annuelle de 17,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dauphin », sur la commune de Dauphin à 12 vol d'oiseau, est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Hydrographie et les eaux souterraines

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • La commune est traversée par le Lauzon et le Buès.
  • La Durance borde la commune à l'est. C'est une rivière dite « capricieuse » et autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le ) aussi bien que pour ses étiages, la Durance est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne à la morphologie bien particulière.
  • Ruisseaux le lauzon, de pierrerue,
  • Torrent de barlière.

Lurs dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 700 équivalent-habitants.

Environnement

La commune compte 656 .

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Peyruis auquel appartient Lurs est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Lurs est également exposée à trois autres risques naturels :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de la Durance) ;
  • mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort.

La commune de Lurs est de plus exposée à deux risques d'origine technologique :

  • risque de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l'onde de submersion ;
  • risque lié au transports de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. Il s'agit du transport de matières premières à destination ou de produits finis en provenance des usines Arkema de Saint-Auban :
    • l'autoroute A51 et les départementale RD 4096 (ancienne route nationale 96) et RD12 peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses ;
    • la ligne Lyon-Marseille via Grenoble ;
    • la canalisation Transéthylène sert à acheminer de l'éthylène et traverse la commune.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune n'existe pas, mais un plan des surfaces submersibles existe depuis 1961 et le Dicrim existe depuis 2010.

La commune a été l'objet d'un arrêté de catastrophe naturelle en 2003 pour effondrement de terrain. En 1992, un poids lourd se renverse lors d'un accident de la circulation, sur l'autoroute A51 : 9 000 litres de produits chimiques dangereux fuient dans la nature, une partie aboutissant dans la Durance. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l'intensité peut être plus forte à l'épicentre :

  • le séisme du , d'une intensité ressentie à Lurs de VII et dont l'épicentre était situé à Bussana Vecchia,
  • du , avec une intensité de VI et un épicentre situé à Lurs même.
  1. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, ISBN ).
  2. Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte schématique montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).
  3. Carte géologique de la France au 1:1 000 000
  4. La Nappe de Digne et les structures connexes,par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. L'eau dans la commune
  13. «  », le site du service d’administration national des données et référentiels sur l’eau (SANDRE).
  14. «  », le site du service d’administration national des données et référentiels sur l’eau (SANDRE).
  15. La tradition provençale dit que les deux premiers étaient le mistral et le Parlement d'Aix
  16. Description de la station Lurs/village
  17. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées tresor
  18. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, , p.39.
  19. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées prim
  20. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  21. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 88.
  22. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 74.
  23. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
  24. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 81.
  25. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 96.
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Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 964, sous la forme castri de Lurs. Selon Charles Rostaing, le nom est créé sur la racine oronymique (qui désigne une montagne) préceltique *Lor-, et qui serait probablement antérieure aux Gaulois,, ; selon Ernest Nègre, le nom dérive d’un nom propre romain, Lurius.

  1. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Marseille, Laffite Reprints,  (1re éd. 1950), p.192-193.
  2. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 11 et commentaire.
  3. , Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, ISBN ), p. 29-30.
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Histoire

Préhistoire et Antiquité

Les hommes ont fréquenté le territoire de Lurs dès le Paléolithique moyen. Des sites chalcolithiques ont également été découverts.

Sur la commune, les archéologues ont fouillé deux habitats néolithiques. Aux Clavelles, sur le chantier de l’autoroute A51, un habitat néolithique, proche de la grotte de l’Église à Baudinard, a été mise au jour. Cinq tombes néolithiques témoignent d’un « accident de parcours » : trois tombes sont celles d’enfants (de 2 à 8 ans) morts les uns après les autres, à quelque temps d’écart ; les deux autres sont celles d’adultes (15/18 et 20/25 ans), et sont encore postérieures. Une nécropole gallo-romaine a aussi été découverte.

Dans l’Antiquité, le territoire de Lurs fait partie de celui des Sogiontes (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au  siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron).

Une mutatio, relais sur la voie domitienne, importante voie romaine entre l'Italie et l'Espagne, était établi sur le site actuel de la chapelle et du château de Notre-Dame-des-Anges. L'abondance des preuves toponymiques, épigraphiques et archéologiques permet de savoir avec certitude que la ville antique d'Alaunium se situait à cet endroit, même sans fouilles approfondies.

Moyen Âge

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire. À cette époque, il est possible que la chapelle Saint-Martin, en contrebas à l'ouest de la colline, ait été le centre d'un habitat.

La communauté est citée pour la première fois dans les chartes au  siècle, sous son nom actuel, à proximité du relais gallo-romain, Alaunium (actuellement Notre-Dame-des-Anges). La tradition attribue sa fondation à Charlemagne, en 812-814, qui en aurait fait don à l’évêque de Sisteron Jean II. La frontière avec la communauté voisine de La Brillanne reste fixée sur le sommet de la colline du Pied d'Aulun, important repère visuel dans le paysage, et qui fut le siège d'un culte à l'époque gauloise, selon un processus courant.

Les évêques de Sisteron sont propriétaires du village depuis au moins le , où ils ont leur résidence d’été, et y sont princes de Lurs. Le château, construit au  siècle, est pris par les vicomtes de Nice, qui le conservent jusqu’à la fin du  siècle. Alix de Forcalquier cède la moitié du château aux évêques en 1110 ; Tiburge d'Orange rend la seconde moitié du château dans les années 1125-1145. Appartenant aux évêques, la communauté ne payait pas la queste aux comtes de Provence (puis à leurs successeurs, les rois de France) jusqu'à la Révolution.

Temps modernes

Le château est pris lors des trois sièges qu’il subit au cours des guerres de religion.

Révolution française

La société patriotique de la commune y est créée assez précocement pendant l’été 1792.

Lurs est chef-lieu du canton de Lurs (Cantons supprimés à la suite du redécoupage cantonal de 1801) pendant la décennie révolutionnaire, avant d’être rattaché au canton de Forcalquier (1801), puis à celui de Peyruis (1802).

Période contemporaine

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 22 habitants de Lurs sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.

Comme de nombreuses communes du département, Lurs se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants. Lurs commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve.

Un siècle après la résistance au coup d’État de 1851, pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le de Vidauban, franchit la Durance le au sud de Mirabeau. Le .

Jusqu’au milieu du vigne était cultivée à Lurs. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée.

C'est dans cette commune que s'est déroulée l’affaire Dominici survenue en 1952.

  1. Collier 1986, p. 8.
  2. Collier 1986, p. 9.
  3. André Muller, C. Bouville, Ch. Bosansky, J. Ph. Bocquenet et P. Pons, « Les Clavelles », dans DRAC PACA, Recherches archéologiques en Val de Durance : travaux de sauvetage sur le chantier de l’autoroute A51, Éditions de la société des Autoroutes Estérel Côte d’Azur, , 55 p., p.22 et suiv..
  4. Muller, Bouville et Bosansky 1990, p. 20.
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées beaujard
  6. Guy Barruol, « Le Pays de Forcalquier à l'époque romaine », in Alpes de lumière, Musée de Salagon, Archéologie au pays de Forcalquier : radioscopie d'un terroir rural, Mane (Salagon, 04300) : les Alpes de lumière, 1990, catalogue d'exposition, Mane, été 1990 ; collection « Les Alpes de lumière » (ISSN 0182-4643) ISBN ), p. 43.
  7. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, lire en ligne).
  8. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (lire en ligne [PDF]), p. 83-84.
  9. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées La Torre
  10. Daniel Thiery, «  », sur archeoprovence, (consulté le ).
  11. Varano 2011, p. 150.
  12. Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 180.
  13. L'évêque de Sisteron sera effectivement « prince de Lurs »
  14.  siècles), par Jean-Claude Poteur
  15. L'éphémère comté de Forcalquier
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  17. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées baratier-demo21
  18. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307,‎ 1er trimestre 1989, p.296-298
  19. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  20. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 69.
  21. Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
  22. Labadie 2013, p. 16.
  23. Labadie 2013, p. 11.
  24. Henri Julien (ISBN ), p.250.
  25. Julien 1994, p. 80.
  26. Julien 1994, p. 81.
  27. Julien 1994, p. 251.
  28. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence lire en ligne).

Héraldique

Blason
Parti d'azur à un lion d'or et d'argent à une aigle bicéphale le vol abaissé de sable chargée sur son estomac d'une fasce alésée d'or surchargée de cinq trèfles de sinople,.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  2. Dominique Cureau, «  », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

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Lurs dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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