Moustiers-Sainte-Marie

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Moustiers-Sainte-Marie : descriptif

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Moustiers-Sainte-Marie

Moustiers-Sainte-Marie (Mostiers Santa Maria en provençal selon la norme classique et Moustié-Santo-Mario selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Blottie contre un escarpement rocheux, Moustiers est souvent comparée à une crèche avec son étoile suspendue dans le vide

La commune a obtenu le label officiel Villages et cités de caractère

Elle fait partie du parc naturel régional du Verdon et est membre des associations Les Plus Beaux Villages de France et Ville et métiers d'art.

Géographie

Moustiers-Sainte-Marie et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Moustiers-Sainte-Marie sont Saint-Jurs, Majastres, La Palud-sur-Verdon, Aiguines et Les Salles-sur-Verdon (dans le département du Var), Sainte-Croix-du-Verdon, Roumoules et Puimoisson.

Au point de rencontre des grandes routes touristiques du Verdon, en aval du fameux canyon, Moustiers-Sainte-Marie jouit d’une situation exceptionnelle. Le village est à environ 630 mètres d’altitude,.

Géologie et relief

Le territoire de Moustiers-Sainte-Marie consiste en une vallée orientée nord-sud, encadrée :

  • à l'ouest par le plateau de Valensole, dont le rebord est à environ 760 m d'altitude ;
  • à l'est par la crête du Montdenier, culminant au Pavillon à 1 625 m d'altitude au sud et au sommet du Montdenier, au nord, à 1 751 m d'altitude ;
  • et au nord par une zone de plateau vallonné faisant la transition entre montagne et plateau.

Au sud, la vallée de Moustiers-Sainte-Marie débouche dans le lac de Sainte-Croix. À l'ouest, une partie du plateau appartient à la commune.

Le massif du Montdenier s’étend sur la partie est de la commune. La montagne, peu élevée, possède plusieurs parties très escarpées, notamment au sommet, qui forme une barre, et à l'endroit où la vallée s'élève brusquement vers la montagne. Le rebord du plateau de Valensole est lui aussi très escarpé par endroits.

Hydrographie

Le Riou se jette dans la Maïre, qui est elle-même un affluent du Verdon, la confluence s'effectuant dans le lac de Sainte-Croix. Le territoire communal est drainé par plusieurs torrents pérennes ou intermittents, qui forment des cascades parfois impressionnantes au franchissement des reliefs escarpés.

La rivière Le Colostre est également un affluent du Verdon. La source principale est la source du ravin d'Angouire. Les eaux des torrents sont retenues par des barrages : outre celui de Sainte-Croix, on en compte plusieurs autres de taille plus ou moins étendue, comme celui sur le torrent de Vallonge, ou le Petit Lac sur la Maïre.

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est desservie par la route départementale RD 952 (ancienne route nationale 552), de direction générale est-ouest, qui relie Castellane à Gréoux-les-Bains en empruntant la vallée du Verdon et le plateau de Valensole.

Vers le sud, la RD 957 (ancienne route nationale 557) relie Moustiers à Aiguines : elle sort de la commune en empruntant le pont du Galetas. La RD 352 dessert le plateau à partir du village.

Une ligne d’autocars relie Moustiers-Sainte-Marie à la gare routière de Marseille.

Services autocars
Lignes régionales, réseau Zou !
  • Moustiers-Sainte-Marie est desservie par 1 ligne de PROXIMITÉ :
Ligne Tracé
Castellane ↔ Moustiers-Sainte-Marie ↔ Roumoules ↔ Riez

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Moustiers-Sainte-Marie est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Moustiers-Sainte-Marie est également exposée à trois autres risques naturels :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : la moitié de la commune est concernée par un aléa moyen à fort.

La commune est de plus exposée à deux risques d'origine technologique :

  • celui de transport de matières dangereuses : la départementale RD 952 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses ;
  • celui de rupture de barrage : Moustiers-Sainte-Marie fait partie de la zone d'inondation spécifique en cas de rupture du barrage de Castillon,. Si cette rupture advenait, l'onde de submersion passerait en crête au-dessus de celui de Chaudanne, et parcourrait les 45 kilomètres qui séparent le barrage de Castillon du pont du Galetas en un peu moins d'une heure. L'onde arriverait déjà considérablement affaiblie, mais submergerait tout de même le pont du Galetas, les routes d'approche jusqu'à la cote 500 . Les parties de la commune inondées seraient les rives du lac, la ferme Saint-Saturnin et le vallon situé entre le lac de Sainte-Croix et le Petit Lac, atteignant probablement le village de vacances. L'onde continuerait sa course en atteignant le barrage de Sainte-Croix dix minutes après être entrée dans le lac. Les prévisions estiment que le barrage contiendrait l'eau du lac de Castillon environ vingt-trois minutes, avant que l'onde le déborde et continue jusqu'à Quinson.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour les risques de feu de forêt, d'inondation, de mouvement de terrain et de séisme ; le dossier d'information communal sur les risques majeurs (Dicrim) n'existe pas.

La commune a été l'objet de quatre arrêtés de catastrophe naturelle : pour des inondations et des coulées de boue en 1994, et en 2003, 2016 et 2017 pour des mouvements de terrain. Dans la liste qui suit, figurent les deux tremblements de terre fortement ressentis dans la commune (dépassant une intensité macro-sismique ressentie de échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets)) et dont la mémoire a été conservée. Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l'intensité peut être plus forte à l'épicentre :

  • le séisme du , d'une intensité ressentie à Moustiers de Bussana Vecchia, en Italie,
  • le séisme du , avec une intensité ressentie de Chasteuil pour épicentre.

En 1994, l'incendie du quartier Tréguier a marqué la commune.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 amplitude thermique annuelle de 18,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Jurs », sur la commune de Saint-Jurs à 6 vol d'oiseau, est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  5. Canyoning dans le Val d'Angouire
  6. Le pont du galetas
  7. Moustier Sainte-Marie, cité de la faïence
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  13. Plan particulier d'intervention des barrages de Castillon et Chaudanne, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.14.
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  15. a b et c PPI de Castillon-Chaudanne 2012, p. 23.
  16. a et b PPI de Castillon-Chaudanne 2012, p. 26.
  17. 2008, p. 97.
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  22. Claudine Durbiano, « L'oliveraie provençale, production de qualité et requalification territoriale », Méditerranée, lire en ligne)
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Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes (Ecclesia Sancte Marie in Monasterii) en 1009, désigne les deux prieurés présents à proximité du village, dont un fondé au ,. Il devient Moustiers-Sainte-Marie en 1848.

Le lieu-dit de l'Hert, au sud-ouest du village, est cité en 909 : il correspond à la villa (domaine) d'Ardas, donnée avec l'église Saint-Jean en sponsalitium, c'est-à-dire les biens données à l'épousée de Fouquier de Valensole.

La colline Manaysse, sur laquelle se trouve le hameau des Embourgues, tire son nom de Pons Manasse, propriétaire de biens situés sur cette colline, cité dans la charte authentifiant des dons de Guillaume de Riez à l'abbaye Saint-Victor de Marseille, vers 1090.

  1. , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, lire en ligne). § 27445, p. 1518.
  2. Jacques Cru, « En marge du millénaire de Moustiers-Sainte-Marie : les onze siècles de la chapelle Saint-Jean », Chroniques de Haute-Provence, no 362,‎ , p.33.
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  4. Cru 2009, p. 29-30.
  5. Cru 2009, p. 28.

Histoire

Gravure ancienne montrant la chaîne, l'étoile, et le pont sur le Riou.

Préhistoire et Antiquité

Les périodes préhistorique et antique ont laissé plusieurs sites importants, dont la tombe du Grand Segriès fouillée par André Muller à la fin des années 1980. Un habitat se trouvait sur le dôme de la plaine de Quinson au deuxième Âge du Fer.

De la période de présence romaine datent de nombreux vestiges. Plusieurs sites indiquent une occupation humaine de cette époque.

Moyen Âge

La petite ville de Moustiers est fondée au chapitre de chanoines y est fondé en 1052, et perdure jusqu'au don de toutes les églises de Moustiers et de la vallée à l'abbaye de Lérins, en 1097. Le monastère se partageait les droits seigneuriaux avec l'abbaye de Lérins aux comtes de Provence.

Le lieu-dit Ourbès était déjà occupé à la période carolingienne : c’est la villa Orbesio, fondée au .

Le prieuré Saint-Jean, peut être cité en 909 parmi les biens de l'abbaye de Cluny, appartient ensuite à l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui le cède à l'abbaye de Lérins au début du . Les autres églises, Saint-Saturnin, Saint-Michel, relèvent de Lérins.

Le comte de Provence accorde un consulat aux habitants au baillie à Moustiers en 1300. En 1305, une petite communauté juive comptant neuf feux était établie à Moustiers (soit une cinquantaine d'habitants environ). La présence de cette communauté, d'un marché important, sont des indices montrant qu'à cette époque, Moustiers était une petite capitale régionale.

Guillaume de Moustiers-Gaubert fut seigneur de Ventavon. Il donna une procuration à son fils, le damoiseau Bertrand, en 1312, pour vendre sa part de Moustiers au roi Robert. La famille des Moustiers-Gaubert était une des familles nobles les plus vieilles de Provence. J.-P. Poly signale qu'au .

La mort de la reine ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l'Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre le duc d'Anjou. La communauté de Moustiers se rallie au parti angevin en , après la mort du duc et des négociations avec la régente Marie de Blois. Celle-ci accorde à la communauté le rattachement au domaine royal, ce qui signifiait relever d’un autre régime légal et fiscal.

Après la guerre de Cent Ans et une fois la sécurité revenue, de 1442 à 1471, plusieurs familles venues de Sausses s'installent à Moustiers afin de repeupler la communauté.

Les Temps modernes : du | ]

La baillie est érigée en viguerie en 1540 en même temps que toutes celles de Provenc,, ; elle est aussi d’une foire jusqu’à la Révolution.

La communauté est plusieurs fois en procès avec le prieur de la chapelle Saint-Jean qui n'assume pas ses fonctions : prieur commendataire, il résidait à Marseille et affermait les possessions de son prieuré. Le prieur est condamné une première fois en 1541, puis un second procès au  siècle n'aboutit pas. Enfin, il est à nouveau condamné au .

Le bourg connaît une grande renommée aux faïence de Moustiers ».

Selon la tradition, un religieux, venu de Faênza (Italie), aurait appris à un potier de la ville le secret du bel émail blanc laiteux qui devait assurer avec le bleu dit « de Moustiers » la réputation des faïences locales. À la fin du Marcel Provence, entreprit, en 1925, de faire renaître à Moustiers l'art de la faïence. Il construisit un four et, avec le concours d'artistes décorateurs et d'artisans qualifiés, en fit sortir une production originale, inspirée de la flore et des insectes du pays.

Moustiers est un des rares bourgs de Haute-Provence à accueillir une loge maçonnique avant la Révolution, nommée Les Indissolubles et affiliée à la Grande loge provinciale en 1788,.

Révolution française

La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France. Des rumeurs de troupes de plusieurs milliers d’hommes en armes, soldés par les aristocrates et dévastant tout sur leur passage, se propagent à grande vitesse et provoquent la panique. On sonne le tocsin, on s’arme, on envoie des messages aux villages voisins pour se renseigner, ce qui propage la peur. Les solidarités se créent ainsi ; les milices formées à cette occasion constituent la base des bataillons de la garde nationale. Cette Grande Peur, venant de Digne et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Moustiers et sa région le avant de s’éteindre.

Le prieuré Saint-Jean, qui appartenait à l’abbaye Saint-Victor, est vendu comme bien national.

Une société patriotique y est rapidement créée : elle fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant . Le 5 frimaire an III (), le représentant en mission Gauthier épure la société.

La Révolution et le Premier Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1836 que le cadastre napoléonien de Moustiers est achevé.

Époque contemporaine

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 14 habitants de Moustiers-Sainte-Marie sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.

Comme de nombreuses communes du département, Moustiers-Sainte-Marie se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons et aux filles, au chef-lieu : la loi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants.

Jusqu’au milieu du vigne était cultivée à Moustiers-Sainte-Marie. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture a été ensuite abandonnée.

  1. Olivier Lemercier, « André Muller, archéologue de terrain (1945-2006) », Bulletin de la Société préhistorique française, 2007, tome 104, no 1, p. 198.
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  3. a b c d e et f Daniel Thiery, «  », (consulté le ).
  4. a b et c Collier 1986, p. 186.
  5. Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle, Paris, SEVPEN/EHESS, coll. « Démographie et société » (no 5), , p.70.
  6. Baratier 1961, p. 110.
  7. [réf. non conforme]. Coulet, Affaires d'argent, p.5
  8. [réf. non conforme].Poly, La Provence, p. 96-97.
  9. Geneviève Xhayet, « [Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, lire en ligne].
  10. Baratier 1961, p. 85.
  11. Baratier 1961, p. 5.
  12. La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 107.
  13. Baratier et Hilsdesheimer, « Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 122.
  14. Cru 2009, p. 35 et suiv..
  15.  siècle, Moustiers a été le siège d'un important artisanat faïencier
  16. L'Académie de Moustiers.
  17. Robert-Henri Bautier, « Les loges maçonniques (seconde moitié du Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, 120 et 121 et commentaire.
  18. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpe », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307,‎ 1er trimestre 1989, p.292.
  19. Michel Vovelle, « Les troubles de Provence en 1789 » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 154 at commentaire.
  20. Alphand 1989, p. 296-297.
  21. Alphand 1989, p. 33.
  22. Cru 2009, p. 41.
  23. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
  24. Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
  25. Labadie 2013, p. 16.
  26. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence lire en ligne).

Héraldique

Blason
D'azur à deux rochers d’argent mouvants des flancs sur une terrasse de sinople entre lesquels sont posées en fasce deux fleurs de lys d'or accompagnées en chef d'une chaîne d’argent reliant les cimes des deux rochers au milieu de laquelle est suspendue par un chaînon du même une étoile d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM,  (1re éd. 1866).

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Moustiers-Sainte-Marie dans la littérature

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