Saint-Étienne-les-Orgues
Localisation
Saint-Étienne-les-Orgues : descriptif
- Saint-Étienne-les-Orgues
Saint-Étienne-les-Orgues est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom des habitants de Saint-Étienne-les-Orgues est Stéphanois,.
Géographie
Le village est situé au pied de la montagne de Lure, à 687 et à une dizaine de kilomètres au nord de Forcalquier.
Les communes limitrophes de Saint-Étienne-les-Orgues sont Saint-Vincent-sur-Jabron, Noyers-sur-Jabron, Cruis, Montlaux, Revest-Saint-Martin, Fontienne, Ongles et Lardiers.
Le point culminant de la commune est le signal de Lure (1 827 sentier de grande randonnée GR 6 passe sur la commune.
La vipère d'Orsini est présente dans la commune.
Saint-Vincent-sur-Jabron | Noyers-sur-Jabron | |||
Lardiers | N | Montlaux Cruis | ||
O Saint-Étienne-les-Orgues E | ||||
S | ||||
Ongles | Fontienne Forcalquier |
Revest-Saint-Martin |
Géologie
Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes :
- les chaînons de Lure ;
- la nappe de Digne à l'est, au niveau du lobe de Valavoire : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
- la faille de la Durance au sud-est, dans la vallée.
Le flanc sud de la montagne de Lure compte quelques phénomènes karstiques comme l'aven des Cèdres (-172 m), l'aven des Bessons (-76 m) et l'aven de Ravouest (-47 m) qui s'ouvrent sur la commune de Saint-Étienne-les-Orgues.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 17 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dauphin », sur la commune de Dauphin à 16 vol d'oiseau, est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Réseau routier
Services autocars
Lignes régionales, réseau Zou !
Le village est desservie par :
- 1 ligne Zou ! Alpes-de-Haute-Provence :
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Zou04/correspondance | Cruis ↔ Saint-Étienne-les-Orgues ↔ Forcalquier |
Environnement
La commune compte 4 350 .
Risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-Étienne-les-Orgues est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques , et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Saint-Étienne-les-Orgues est également exposée à trois autres risques naturels :
- feu de forêt,
- inondation (dans la vallée de la Bléone),
- mouvement de terrain : quelques versants au sud de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort.
La commune de Saint-Étienne-les-Orgues n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune; le Dicrim existe depuis 2010.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2003.
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- Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).
- Carte géologique de la France au 1:1 000 000
- Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud
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- Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
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- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 97.
- « », sur macommune.prim.net (consulté le ).
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Toponymie
Deux villages aux origines de Saint-Étienne-les-Orgues;
Saint Étienne :
Au pied de la montagne de Lure, Saint Étienne, qui tient son nom de la chapelle dédiée à ce saint vers 1073 et qui dépendait de l’abbaye Saint Victor de Marseille jusqu’en 1228.
Onègues :
Dominé par une motte où se dresse le château des seigneurs des Orgues, se trouve Ausonica, nom latin qui signifie la « maison d’Auson » ou Onègues en provençal qui donnera "Orgue".
Le nom de la localité apparaît pour la première fois dans un texte qui parle du Castrum Sanctus Stephani et rappelle l'existence du château féodal en ces lieux au siècle, nommé saint Estève sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite.
Saint Étienne fut le protecteur de la chapelle initiale bâtie vers les années 1073.
Les Orgues dérivent du latin alsonicus, qui désigne une rivière, une source.
Saint-Étienne-les-Orgues se nomme Sant-Estève en occitan provençal.
Saint-Étienne devient Saint-Étienne-les-Orgues le .
La crête nommée Sarrière voit son nom dériver de Serre, oronyme qui désigne une crête allongée et hérissée de pointes, en forme de scie.
- , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, lire en ligne)., § 28373, p. 1615
- Guy Barruol, Claude Martel, Jean-Yves Royer, « Glossaire lié à la topographie et à la toponymie de Lure », in Barruol, Réparaz et Royer 2004, p. 229.
- Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale », in Barruol, Réparaz et Royer 2004, p. 220.
Histoire
Antiquité
Dans l’Antiquité, un itinéraire romain secondaire, venant de la via Domitia pour rejoindre Cruis, traversait la commune. Les Sogiontiques (Sogiontii) peuplent la montagne de Lure, en étant fédérés aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au siècle, ce peuple est détaché des Voconces et forme une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron).
Au plan strictement local, une petite ferme d'époque romaine a été retrouvée dans la vallée.
Moyen Âge
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire. C’est de cette époque que date la nécropole mise au jour à l’Abadié en 2012, où ont été retrouvées 90 tombes de la fin du et du début du siècle.
Le village de Saint-Étienne est cité pour la première fois au siècle ou au (Sanctus Stephanus de Alsonicis). Un premier village s’était à l’origine établi sur le sommet des Orgues (Alsonicis), au sud de l’emplacement actuel, autour d'une motte castrale construite au début du siècle, au lieu-dit collet des Orgues, à 660 ,. Il était protégé par un fossé de 6 à 7 . Deux églises, Sainte-Marie dans Lure, avec un village, et Saint-Étienne, sont données à l'abbaye Saint-Victor de Marseille en 1073 par Guillaume Calcia, seigneur de Montlaux et des Orgues. Les deux communautés d’Alsonicis (« Les Orgues ») et de Saint-Étienne ont vécu parallèlement jusqu'au siècle au moins, le village de Saint-Étienne pouvant être installé ailleurs. En 1271, par exemple, reçoit un hommage de ses vassaux d'Alsonicis, et pendant la guerre de l'Union d'Aix encore, les deux villages constituent deux unités administratives séparées.
L’abbaye Notre-Dame de Lure est fondée légendairement par saint Donat au siècle. Un don de Guillaume IV de Forcalquier à l’abbaye de Boscodon en 1160 permet de fonder un nouveau monastère. Ses abbés ont une haute réputation, ce qui permet à l’abbaye de prospérer. Elle est rattachée au chapitre d’Avignon en 1318, puis progressivement désertée. Les moines passent alors l’hiver à l’Abbadié, dans la vallée et l’abbaye finit par être sécularisée à la fin du siècle.
Au siècle, la communauté est rattachée à la viguerie de Forcalquier. La peste noire (1347), puis le passage des troupes de Raymond de Turenne (1390) dévastent totalement le pays, qui est inhabité en 1400, puis encore lors des recensements effectués en 1418 et 1442. La réoccupation du terroir date seulement de la seconde moitié du siècle, ce qui permet de dater l’église de cette époque. La communauté de Saint-Étienne absorbe celle des Orgues à la fin du Moyen Âge (qui ne comptait que 25 feux en 1315, soit deux fois moins que Saint-Étienne).
En 1379, la seigneurie est rattachée à la vicomté de Reillanne, puis en 1720 au marquisat d’Oraison.
Époque moderne
Diverses dégradations liées aux guerres de religion, puis un glissement de terrain, entraînent la destruction de l’abbaye de Lure. Elle est reconstruite en 1637-1659,, après le miracle du berger ayant entendu des voix.
Au siècle, un relais de la poste aux chevaux est installé à Saint-Étienne, qui est aussi équipé d’un hôpital à partir de 1593, avec quatre lits pour accueillir les malades pauvres originaires de Saint-Étienne-les-Orgues. Si les malades de passage sont admis à l’occasion, cela reste exceptionnel et l’hôpital, géré par un rectorat comprenant le curé et les plus hauts revenus de la communauté, cherche en général à les faire partir,. L’hôpital accueille aussi des orphelins et gère leurs biens en attendant de leur trouver une famille. Tout au long du siècle, sa caisse est alimentée par des dons, qui produisent des rentes versées par le trésorier de la communauté. En 1714, il est déplacé au quartier des Razeaux, sur la route de Cruis, ce qui permet de l’agrandir. En 1763, il est à nouveau installé dans le village, afin que les malades puissent plus facilement bénéficier de la charité des habitants de Saint-Étienne-les-Orgues. Une bergerie est transformé à cet usage ; le nouveau bâtiment est aussi de taille réduite, ce qui convient aux difficultés financières de l’institution à la fin de l’Ancien Régime. Les soins corporels et spirituels sont dispensés par une sœur hospitalière (qui n’est pas une moniale) et un maître-chirurgien : ils voient tous deux leurs appointements se réduire avant la Révolution. Signe des temps, la misère augmente dans les années 1780 et l’hôpital, dans sa fonction d’accueil des pauvres, est d’autant plus indispensable. Et à la fin du siècle, l’hôpital s’approvisionne auprès des marchands-droguistes du village pour les médicaments.
Du montagne de Lure dans les foires et les marchés à divers professionnels dont le métier inclut une activité de soin : herboristes, aux apothicaires, chirurgiens barbiers. Ils voyagent parfois très loin : certains itinéraires vont jusqu’en Lorraine, au Limousin et au Bordelais. Leur réputation s’accroît et permet une professionnalisation de certains au apprentissage, la création de sociétés. À Saint-Étienne, on compte 4 colporteurs en 1710, 14 en 1754, 23 en 1756, 45 en 1779. La réussite de quelques-uns leur permet de devenir négociants, droguistes, confiseurs, cafetiers, teinturiers, vinaigriers. La création des écoles de pharmacie en 1803 est une étape qui amorce le déclin de cette activité, avec l’interdiction de soigner. L’activité limitée à la vente d’herbes, la profession est réglementée et les magasins sont soumis à une inspection annuelle. Enfin, le régime de Vichy décrète la perte du statut légal en 1941.
Venus des monts du Forez, les scieurs de long partaient à la scie de la Saint-Michel à la Saint-Jean vers des climats plus méridionaux. La montagne de Lure, suivie du mont Ventoux fut un de leurs lieux de prédilection. Organisés en brigades, venant du même village et souvent parents, ils apportaient leurs scies pour débiter les troncs des hêtres en planches. Si quelques-uns avaient fait le voyage au cours du siècle que ce phénomène prendra toute son ampleur.
Révolution française et Premier Empire
Durant la Révolution, la société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Montlure.
Le Premier Empire est la période où l’on renoue avec des pratiques d’Ancien Régime : par exemple, l’hôpital est à nouveau géré par les plus fortunés de la commune.
Époque contemporaine
Avec la Restauration, les familles nobles reviennent et tentent de faire valoir d’anciens droits, comme les Oraison qui ouvre un procès en 1825 contre la commune de Saint-Étienne à propos des droits d’usage sur la forêt de Lure. Le procès est perdu par les Oraison. En 1817, la commune obtient de la préfecture l’installation d’un médecin au village, qui est tenu (et salarié) de soigner les plus pauvres gratuitement. L’hôpital organise de plus en plus son action par des distributions de pain et de farine à domicile.
Saint-Étienne-les-Orgues prospère à cette époque : on compte une fonderie de fonte qui exploite la forêt de la montagne de Lure. L’augmentation de population est aussi due à l’installation des charbonniers auvergnats, qui auparavant ne venaient que pour la saison. En effet, le gros de leur contingent vint travailler dans les forêts de Lure à partir du Premier Empire : à Saint-Étienne-les-Orgues la population passa de 700 habitants, en 1806, à 1 326, en 1836. Leurs livrets d'ouvriers, obligatoirement visés par les autorités, ont permis de connaître leurs noms et leurs lieux d'origine. Ils arrivaient de Saillant, Usson-en-Forez et Saint-Julien-Chapteuil. Ils se nommaient Allivot, Savinel, Courveille, Jouvet, Bouillon ou Faveral et leurs patronymes se retrouvent encore sur place quand ils ont fait souche. Installés, ils devenaient marchands de bois ou de vin.
En 1836, la mairie qui était trop à l’étroit, et l’hôpital qui avait trop de place, échangent leurs locaux. L’hôpital devient officiellement le « bureau de bienfaisance », installé au-dessus du four communal, et n’héberge plus de pauvres malades qu’exceptionnellement.
Après la révolution de février 1848, le « parti de l’ordre » remporte les élections du , mais les socialistes obtiennent des succès dans le département, notamment grâce au tribun André Ailhaud, dit Ailhaud de Volx. Le , la présence d'Ailhaud à Saint-Étienne-les-Orgues, où il était venu assister au mariage de sa nièce Octavie déclencha une manifestation anti-gouvernementale. Le mariage célébré à la mairie par Joseph Granger, premier adjoint au maire, les invités se rendirent en défilé au cabaret d’André Gondran où le repas était prévu. Au cours de celui-ci, à la demande générale, le tribun debout sur une table, exhorta les convives à la défense de la République et de ses valeurs. Les applaudissements furent nourris et ceux du premier adjoint immédiatement dénoncés au maire Prosper Hyacinthe Tardieu. Ce dernier envoya une missive, pour le faire démettre, à son ami Alphonse Paillard, sous-préfet de Forcalquier, qui obtempéra.
En 1851, à la suite du coup d'État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : 15 000 hommes en armes sont mobilisés. Les insurgés prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 35 habitants de Saint-Étienne-les-Orgues, dont deux femmes, sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.
Comme de nombreuses communes du département, Saint-Étienne-les-Orgues se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. La même instruction est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) impose en effet l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants.
En 1873, le four communal est démoli. Le bureau de bienfaisance est déplacé dans l’école des filles.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie de à , puis par l'Allemagne nazie jusqu'en . Une compagnie de travailleurs malgaches est stationnée à Saint-Étienne-les-Orgues durant cette guerre. Elle est bombardée par strafing le , alors qu’elle bûcheronnait dans la forêt de Lardiers. Aucun Malgache n’est touché. En , la brigade de gendarmerie déménage à Forcalquier.
Jusqu’au milieu du vigne était cultivée à Saint-Étienne-les-Orgues. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée. De la même façon, l’olivier, cultivé sur de petites surfaces au . En 1950, c’est la fermeture définitive du bureau de bienfaisance communal après plus de trois siècles d’existence sous diverses formes.
La commune perd près des deux-tiers de sa population en un peu plus d'un siècle, passant de 1 326 habitants en 1836 à 477 en 1962. Elle a connu une importante croissance depuis, dépassant à nouveau les 1 000 habitants dans les années 2000.
- Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, , p.404.
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Héraldique
Blason | D'azur à un saint Étienne vêtu en diacre, d'or, posé à dextre sur une terrasse de sable, les bras étendus et levant les yeux au ciel, et senestré en chef d'une main fermée aussi d'or mouvante du haut du flanc senestre et soutenue de trois cailloux du même mal ordonnés. |
|
---|---|---|
Détails | Armes parlantes. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
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