Revest-du-Bion
Localisation
Revest-du-Bion : descriptif
- Revest-du-Bion
Revest-du-Bion est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Revestois.
Géographie
Situé sur le plateau d'Albion, le village est situé à 960 mètres d’altitude. Établi sur une légère butte et anciennement fortifié, il est montagnard par son altitude.
Relief
Le plateau d'Albion a une altitude comprise entre 615 et 1 600 mètres. Le Revest, situé sur sa butte, en est le village le plus élevé.
Géologie
La commune, comme toutes les autres du plateau d'Albion, est située sur un substrat de couches de calcaires à faciès urgonien. Ce calcaire se présente selon un modelé karstique avec lapiaz, avens et dolines. Il est associé à des couches sédimentaires du bédoulien et de calcarénites du Barrémien (Secondaire), recouvertes par des colluvions et alluvions siliceuses et des argiles de décalcification du Quaternaire.
-
Doline sur la commune du Revest.
-
Entrée de l'aven de la Moutte au Revest-du-Bion.
-
Faciès karstique avec lapiaz au Revest.
Hydrographie
La commune est drainée en limite est par le ravin du Brusquet, cours d'eau de 18,60 Durance, via le Calavon.
Deux sources sont signalées par Guy Barruol, celle d’Aiguebelle (qui donne son nom à une ferme et à un ravin, et qui est captée pour alimenter le village) et la Font d’Antigel.
L’Étang, à l’ouest du village, est un étang artificiel, aménagé dans une doline dont le fond a été tapissé d’argile à une époque ancienne (peut-être dès l’Antiquité). Il a été réaménagé à la fin du siècle puis à la fin du siècle.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 amplitude thermique annuelle de 15,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Christol », sur la commune de Saint-Christol à 7 vol d'oiseau, est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 015,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Communes limitrophes
Ferrassières (Drôme) | Les Omergues | Redortiers | ||
Saint-Trinit (Vaucluse) | N | Redortiers | ||
O Revest-du-Bion E | ||||
S | ||||
Saint-Christol (Vaucluse) | Simiane-la-Rotonde, Montsalier | Redortiers |
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Banon auquel appartient Revest-du-Bion est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Revest-du-Bion est également exposée à trois autres risques naturels :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune, surtout situés dans la partie orientale, sont concernés par un aléa moyen à fort.
La commune de Revest-du-Bion n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune et le Dicrim n’existe pas non plus.
Voies de communication et transports
Voies routières
Services autocars
Lignes départementales
Le village est desservi par 1 ligne départementale de Vaucluse:
Ligne | Tracé |
---|---|
16.2 | Apt ↔ Simiane-la-Rotonde ↔ Revest-du-Bion ↔ Banon |
Environnement
La commune compte 1 091 .
Flore
Sur le plateau d'Albion, et donc sur le territoire de la commune, la flore et les espèces arbustives sont de type montagnard ou supra-méditerranéen et oro-méditerranéen. La sylve est composée de chêne pubescent, chêne sessile, hêtre, tremble, bouleau, pin sylvestre, pin maritime, genêt à balais, bruyère callune et châtaignier.
On rencontre aussi sous forme de landes ou de garrigues la bugrane striée, le brome dressé, le thym, le genêt cendré et la lavande à feuilles étroites. Plus spécifiques des champs, des talus ou des dolines se multiplient la gagée des champs, l'ophioglosse des marais, la danthonie des Alpes, la ventenatée douteuse et le ciste à feuilles de laurier.
Plus rares, mais spécifiques au plateau, on trouve l'adonis flamme, l'aspérule des champs, la Caméline à petits fruits, le gaillet à trois pointes, le grand polycnémum, le buplèvre à feuilles rondes, la nielle des blés, l'androsace à grand calice et la vachère d'Espagne.
Champignons
Liées à une ou quelques espèces d'arbre, les champignons abondent, en saison, sur le plateau. On y trouve, le lactaire délicieux, dit pinin, le lactaire sanguin (lacterius sanguifluus), dit sanguin, les bolets dont le cèpe tête-de-nègre, les chanterelles dont la girolle (cantharellus cibarius), sans oublier le pied-de-mouton, (hydnum repandum) et surtout le petit gris ou griset du Ventoux (tricholoma myomyces).
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Lactaire délicieux (pinin).
-
Lactaire sanguin (sanguin).
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Bolet tête-de-nègre.
-
Chanterelle.
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Grisets du Ventoux.
Faune
On trouve des insectes dont les plus caractéristiques sont le grand capricorne, le lucane cerf-volant et l'écaille chinée, des reptiles tels que la vipère aspic, venimeuse mais qui fuit au moindre bruit, et un batracien le pélodyte ponctué.
De nombreux oiseaux nichent sur plateau dont les pies grièches (pie-grièche à tête rousse, pie-grièche écorcheur, pie-grièche méridionale, pie-grièche à poitrine rose), les bruants (bruant fou, bruant ortolan, bruant proyer). S'y ajoutent des granivores (caille des blés, moineau soulcie), des insectivores (fauvette orphée, guêpier d'Europe, huppe fasciée, œdicnème criard, pic épeichette, râle des genêts, torcol fourmilier) et des espèces omnivores (cochevis huppé, bécasse des bois, outarde canepetière).
En plus de ces espèces, on retrouve nombre de rapaces diurnes prédateurs de la faune locale d'une part, tels que le circaète Jean-le-blanc, le busard cendré, l'aigle royal, l'aigle botté, l'autour des palombes, le faucon hobereau et la bondrée apivore, ou nocturnes d'autre part, comme le petit-duc scops, le grand-duc d'Europe, la chouette chevêche et la chouette de Tengmalm,
Se rencontrent aussi fréquemment des grands et petits mammifères tels que le cerf élaphe, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin. Il est à signaler la présence de chauves-souris, espèce prédatrice et nocturne (grand rhinolophe, petit rhinolophe, noctule de Leisler).
Transports
L'accès à Revest du Bion se fait par la RD18, en passant par Simiane-la-Rotonde, par la RD218, du côté de Saint-Christol-d'Albion (Vaucluse), et par la RD950 entre Saint-Trinit (Vaucluse) et Banon.
L'installation de la force stratégique nucléaire sur le plateau d'Albion, dans le courant des années 1970, a grandement amélioré la qualité du réseau routier. Deux lignes de bus relient Revest-du-Bion aux communes voisines, pour l'accès à leur marché :
- le mardi matin vers Banon (trajet gratuit) ;
- le samedi matin vers Apt (trajet payant).
Lieux-dits et hameaux
La commune compte 4 hameaux :
- les Bastians
- les Morards
- Haut-Labouret
- Silance
Toponymie
Selon Ernest Nègre, le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1272 (de Revesto Albionis), est tiré de l’occitan revèst, variante de revers et désignant un site exposé au nord. C'est par erreur que le couple Fénié lui donne le sens de versant exposé au soleil. Selon l’Encyclopédie de la montagne de Lure, le terme « revest » désigne plutôt un terroir remis en culture après une phase d’abandon. Le déterminant du-Bion est un souvenir du peuple gaulois des Albienses, avec au passage une reconstruction incohérente lors de la fixation du terme à partir du provençal Lou Revès d’Aubioun, la coupure n’ayant pas lieu d’être (et n’ayant pas eu lieu pour le plateau d’Albion).
Le relief apparaît dans la toponymie au Clos de Serre et à Plaine de Serre, les serres étant des crêtes allongées, la plaine étant elle un plateau d’altitude (toponyme aussi utilisé pour Plaine Longue).
L’érosion amplifiée par la déforestation a formé des accumulations de graviers : la Gravière, les Grands Graviers.
Les points d’eau rares et précieux dans ce terroir aride sont signalés : Aigue Belle, la Font d’Antigel (la Font étant aussi bien une source qu’une fontaine aménagée).
La végétation a donné lieu aux toponymes suivants : la Combe de Jarjaille qui signale un vallon sec (le terme combe n’a pas dans l’aire de la montagne de Lure son sens canonique) où poussent des vesces, et la Blache est un bosquet ou un bois de chênes blancs.
Enfin l’exploitation agricole du terroir a donné lieu à d’autres toponymes : le Grand Claux et les Claux sont des champs qui ont été épierrés, et dont le produit d’épierrement a servi à enclore les terrains ainsi libérés à la culture avec des murs en pierre sèche. On a encore les Cabannes, et la Grange de Barruols (qui désigne ici une ferme et non un bâtiment destiné au stockage des récoltes).
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- Ollivier-Elliott 1996, p. 79.
- Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : faune et flore du plateau d'Albion
- Fiche du ravin du Brusquet sur le site du SANDRE
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
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- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 97.
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- TransVaucluse Fiche horaire ligne 16.2 « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
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- Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Flore du plateau d'Albion
- Les champignons en Vaucluse
- Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Faune du plateau d'Albion
- Occitan revers : revers, envers, partie opposée à l'endroit, lieu exposé au nord (Louis Alibert, Dictionnaire occitan-français, IEO, Toulouse 1966-1976).
- , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Librairie Droz, ISBN , lire en ligne)., § 2224, p. 10661
- , Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, ISBN ), p. 103.
- Fénié et Fénié 2002, p. 18.
- Philippe Blanchet, Petit dictionnaire des lieux-dits en Provence, Montfaucon, Librairie contemporaine, 2003, (ISBN ), p. 23
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Toponymie
Selon Ernest Nègre, le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1272 (de Revesto Albionis), est tiré de l’occitan revèst, variante de revers et désignant un site exposé au nord. C'est par erreur que le couple Fénié lui donne le sens de versant exposé au soleil. Selon l’Encyclopédie de la montagne de Lure, le terme « revest » désigne plutôt un terroir remis en culture après une phase d’abandon. Le déterminant du-Bion est un souvenir du peuple gaulois des Albienses, avec au passage une reconstruction incohérente lors de la fixation du terme à partir du provençal Lou Revès d’Aubioun, la coupure n’ayant pas lieu d’être (et n’ayant pas eu lieu pour le plateau d’Albion).
Le relief apparaît dans la toponymie au Clos de Serre et à Plaine de Serre, les serres étant des crêtes allongées, la plaine étant elle un plateau d’altitude (toponyme aussi utilisé pour Plaine Longue).
L’érosion amplifiée par la déforestation a formé des accumulations de graviers : la Gravière, les Grands Graviers.
Les points d’eau rares et précieux dans ce terroir aride sont signalés : Aigue Belle, la Font d’Antigel (la Font étant aussi bien une source qu’une fontaine aménagée).
La végétation a donné lieu aux toponymes suivants : la Combe de Jarjaille qui signale un vallon sec (le terme combe n’a pas dans l’aire de la montagne de Lure son sens canonique) où poussent des vesces, et la Blache est un bosquet ou un bois de chênes blancs.
Enfin l’exploitation agricole du terroir a donné lieu à d’autres toponymes : le Grand Claux et les Claux sont des champs qui ont été épierrés, et dont le produit d’épierrement a servi à enclore les terrains ainsi libérés à la culture avec des murs en pierre sèche. On a encore les Cabannes, et la Grange de Barruols (qui désigne ici une ferme et non un bâtiment destiné au stockage des récoltes).
- Occitan revers : revers, envers, partie opposée à l'endroit, lieu exposé au nord (Louis Alibert, Dictionnaire occitan-français, IEO, Toulouse 1966-1976).
- , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Librairie Droz, ISBN , lire en ligne)., § 2224, p. 10661
- , Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, ISBN ), p. 103.
- Fénié et Fénié 2002, p. 18.
- Philippe Blanchet, Petit dictionnaire des lieux-dits en Provence, Montfaucon, Librairie contemporaine, 2003, (ISBN ), p. 23
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Histoire
Antiquité
Plusieurs campagnes de fouilles ont été menées sur le territoire de la commune en particulier par Guy Barruol et ses équipes. Des habitats gallo-romains ont été identifiés aux Eyssarettes, avec plusieurs fours, au Plan de Barruol, avec une allée de sépultures, aux Jaconnets où a été identifiée une enceinte circulaire, une fonderie de fer à l’écart. Des fondations caractéristiques d'une villa rustica ont été mises au jour au Labouret et à Saint-Clair.
Moyen Âge
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire.
La première trace écrite concernant le territoire du Revest date de 1080,. C'est un acte de donation signé par Ripert de Mévouillon, évêque de Gap accusé de simonie, aux moines de l'abbaye de Cluny. Il n'existe pas de village mais un simple lieu-dit dénommé Vorze. Ce fut là que les bénédictins construisirent leur prieuré, un hospice et un moulin. Par précaution, ils comblèrent trois avens,. L’église de la première église paroissiale étant sous le vocable de Saint-Clair, l’emplacement du premier village est situé à proximité de l’actuelle ferme Saint-Clair. Le premier castrum fut édifié entre 1204 et 1242. Et en 1271 le castrum de Revesto Albionis, comptait 200 feux,. Le territoire de Revest-du-Bion appartenait au Dauphiné
Le village et son château furent détruits comme beaucoup d’autres en Provence par les troupes de Raimond de Turenne, en 1392. Venues de Banon, où elles avaient installé leur nid d'aigle, elles dévastèrent l'église paroissiale ainsi que la chapelle de Notre-Dame de la Forêt d'Albion connue aujourd'hui sous le nom de Notre-Dame de l'Ortiguière. Les survivants se réfugièrent à Sault et le village resta non habité pendant près d'un siècle.
En 1474, sur ordre de Louis XI, un acte d'habitation fut passé avec deux chefs de famille venus des Baronnies.
Temps modernes
Pour faire face à toute éventualité d'attaque venue des Baronnies, en 1546, les consuls Maurel et Michel firent fortifier le village. Ils passèrent un prix-fait avec le dénommé Dauphin, maître d'œuvre originaire de Cucuron. Celui-ci fit édifier une muraille pentagonale, haute de 18 cannes (9 mètres) et épaulée par cinq tours d'angle circulaires.
Le Revest y resta à l'abri jusqu'en 1591. Cette année-là, Lesdiguières arriva à la tête de ses troupes pour aller mettre le siège devant Sault. Pour assurer ses arrières, il fit bombarder les murailles jusqu'à ce qu'une brèche fut ouverte. Les protestants s'y engouffrèrent et investirent le village.
La paix revenue, vingt ans plus tard, fut planté près de l'église Saint-Clair l'ormeau dit de Sully. Atteint par la graphiose, son tronc évidé a été ôté à la fin du siècle.
Au cours du siècle, le Revest acquiert une prépondérance décisive sur les autres communes du plateau. Le village devient un centre économique important où se tiennent foires et marchés, où résident à demeure notaire et chirurgien, où s'ouvrent des auberges et où exercent de nombreux artisans.
Époque contemporaine
La Révolution française le détache du Dauphiné, duquel il était dépendant administrativement, et l'inclut dans le département des Basses-Alpes.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 10 habitants de Revest-du-Bion sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.
Comme de nombreuses communes du département, Revest-du-Bion se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. La même instruction est donnée aux filles : si la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, une école leur est ouverte avant 1861. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve.
Ayant particulièrement bien résisté à l'exode rural, à la fin du siècle, le Revest était relié[Comment ?] à Apt, un jour par semaine, le samedi jour de marché. Le voyage aller durait quatre heures, celui du retour dix heures.
La Première Guerre mondiale eut pour conséquence la mort de 24 jeunes Revestois.[réf. nécessaire]
La commune, comme toutes celles du plateau d'Albion, de 1971 à 1996, vit s'installer sur son territoire des bases de lancement de missiles balistiques à charge nucléaire. Ces sites furent les endroits les plus secrets et les mieux gardés de France.
L'Office national d'études et de recherches aérospatiales a installé le récepteur du radar GRAVES sur une des anciennes zones de lancement près du Revest,. Le radar Grand réseau adapté à la veille spatiale a été mis en service le afin de permettre la détection des satellites espions américains et chinois. C'est actuellement le seul système de veille satellite opérationnel en Europe de l'Ouest. Seuls la Russie et les États-Unis disposent de systèmes de ce type.
Il présente la particularité d'avoir le site d'émission dissocié du site de réception. Le site d'émission est situé sur l'ancienne base aérienne de Broyes-lès-Pesmes près de Broye-Aubigney-Montseugny, le site de réception est sur le plateau d'Albion, au Revest, à environ 400 44° 04′ 17″ N, 5° 32′ 05″ E. Le système de réception est basé sur la détection Doppler et des calculs de traitement du signal effectués par un calculateur temps réel dédié de la B.A. 115 d'Orange.
Héraldique
Blason | D'argent au loup ravissant d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- Ollivier-Elliott 1996, p. 79.
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- Daniel Thiery, « », sur archeoprovence, (consulté le ).
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- Ollivier-Elliott 1996, p. 80.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
- Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
- Labadie 2013, p. 16.
- Labadie 2013, p. 11.
- Office de Tourisme d'Apt, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- ONERA/DPRS, Graves - Le système français de surveillance de l'espace.
- GRAVES Sourcebook
- F1SRX, « Un radar Haut Saônois pour la surveillance des espions en orbite dans le ciel français », Radionet, publié le 16 juin 2007.
- « Bagdad subit une série d'attaques meurtrières », Le Monde, (lire en ligne)
- Présentation du système GRAVES par l'ONERA.
- Compilations d'informations sur GRAVES.
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Héraldique
Blason | D'argent au loup ravissant d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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