La Robine-sur-Galabre

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La Robine-sur-Galabre : descriptif

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La Robine-sur-Galabre

La Robine-sur-Galabre est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Robinois

Géographie

La Robine-sur-Galabre et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

La commune est traversée par le Galabre, affluent droit du Bès, lui-même affluent droit de la Bléone.

Relief

Le village est situé à 750 .

Le point culminant est la Grande Cloche de Barles (1 887 m).

Hydrographie

La commune est traversée par le Bès, qui forme une partie de la limite avec la commune de Digne-les-Bains.

Elle est également traversée par Le Galabre, un affluent du Bes en rive droite, d'une longueur d'environ 15 km et qui prend sa source sur les pentes de la Cloche de Barles à 1887 m d'altitude.

Son bassin versant est d'environ 35 km².

Environnement

La commune compte 800 .

Transports

La commune est desservie par la départementale RD 900A, ancienne . La RD 103 s’embranche sur celle-ci et remonte la vallée du Galabre jusqu’à La Robine. Elle poursuit jusqu’au fond de la vallée, et atteint Ainac. Elle est prolongée par la RD 453 jusqu’au village de Lambert.

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1309 (pro parte castrorum Robine), fait l’objet de différentes interprétations :

  • selon Charles Rostaing, il vient du provençal Roubina, désignant une montagne schisteuse ;
  • Ernest Nègre propose deux hypothèses, tirées de l’occitan roubino : si on reste au premier degré, on a ravine ; si on prend le deuxième sens, le nom du village signifie canal de dérivation.

Le nom de Galabre viendrait d'un ancien *Galauara, basé sur la racine hydronymique pré-celtique gal- complétée du double suffixe locatif -au-ar. Des formations similaires se retrouvent dans les noms de la Galèbre (Beaujeu) ou de la Galaure.[réf. nécessaire] Ernest Nègre propose quant à lui une étymologie basé sur un double hydronyme (nom de rivière), tous deux celtiques, *gal et avara.

Ainac signifie, selon le couple Fénié, le domaine d’Ainus, nom gaulois latinisé, suivi du suffixe -acos.

Quant à Tanaron, le toponyme est probablement antérieur aux Gaulois et se forme sur la racine préceltique *Tan- à valeur oronymique (servant à caractériser le relief).

Hameaux

  • Ainac
  • Lambert
  • Tanaron

Quartier

le clouet

le forest

les lauzes du villard

Les amandiers

Risques naturels et technologiques

Aucune commune du département n’est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Est, auquel appartient La Robine-sur-Galabre, est en zone de risque 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de La Robine-sur-Galabre est également exposée à trois autres risques naturels :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans les vallées de la Bléone et de la Galabre),
  • mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort.

La commune de La Robine-sur-Galabre n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune et le Dicrim n’existe pas.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 17,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Digne les Bains », sur la commune de Digne-les-Bains à 9 vol d'oiseau, est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 681,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, ISBN ).
  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées IGN
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  4. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Marseille, Laffite Reprints,  (1re éd. 1950), p.240.
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  7. Fénié et Fénié 2002, p. 47.
  8. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 11 et commentaire
  9. Fénié et Fénié 2002, p. 32.
  10. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, , p.39.
  11. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées prim
  12. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  13. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 97.
  14. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées dicrim
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  21. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1309 (pro parte castrorum Robine), fait l’objet de différentes interprétations :

  • selon Charles Rostaing, il vient du provençal Roubina, désignant une montagne schisteuse ;
  • Ernest Nègre propose deux hypothèses, tirées de l’occitan roubino : si on reste au premier degré, on a ravine ; si on prend le deuxième sens, le nom du village signifie canal de dérivation.

Le nom de Galabre viendrait d'un ancien *Galauara, basé sur la racine hydronymique pré-celtique gal- complétée du double suffixe locatif -au-ar. Des formations similaires se retrouvent dans les noms de la Galèbre (Beaujeu) ou de la Galaure.[réf. nécessaire] Ernest Nègre propose quant à lui une étymologie basé sur un double hydronyme (nom de rivière), tous deux celtiques, *gal et avara.

Ainac signifie, selon le couple Fénié, le domaine d’Ainus, nom gaulois latinisé, suivi du suffixe -acos.

Quant à Tanaron, le toponyme est probablement antérieur aux Gaulois et se forme sur la racine préceltique *Tan- à valeur oronymique (servant à caractériser le relief).

  1. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Marseille, Laffite Reprints,  (1re éd. 1950), p.240.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées TGF2
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  4. Fénié et Fénié 2002, p. 47.
  5. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 11 et commentaire
  6. Fénié et Fénié 2002, p. 32.

Histoire

Antiquité

Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone et celles de ses affluents, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de La Robine-sur-Galabre. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création.

Moyen Âge

La localité de la Robine est citée au schiste tendre se délitant progressivement ("Roubina" en provençal). Auparavant, le lieu-dit le Bouisset est cité en 813-814 (in Buxeto). La communauté de la Robine comptait 19 feux en 1315, et 168 habitants en 1765.

La seigneurie était aux Barras ( siècle aux Thoron.

Ainac est citée au  siècle (Ainacum) : elle se caractérise par un habitat dispersé, la seigneurie appartenait aux Barras, aux Amalric, puis aux Thomassin.

Lambert est citée au  siècle (Lambertum) : Lambert et Ainac formaient une seule paroisse, la seigneurie des Amalric. La communauté comptait 16 feux en 1315, et inhabitée en 1471. En 1765, elle avait 119 habitants.

Tanaron est cité dans les chartes aux alentours de 1200 ; les évêques de Digne en étaient les seigneurs (avec le hameau de Rocherousse) et y avaient un château. En 1315, la communauté comptait 40 feux, chiffre qui chute à 14 en 1471. La population s’établit à 230 en 1765.

Révolution française

Durant la Révolution, les communes de Tanaron, La Robine et Ainac comptent chacune une société patriotique, créées après la fin de 1792, ainsi que celle de Lambert, malgré sa petite taille (environ 80 hab. en 1790)>.

Époque contemporaine

En 1878, une école à classe unique est construite à Pudoyer, village éloigné du chef-lieu de la commune de Tanaron, malgré l'opposition des habitants de Tanaron, qui ne souhaitent pas de concurrence à leur école. Quinze élèves la fréquentent ; mais l'exode rural entraîne sa fermeture dès 1897.

Les communes qui ont formé l’actuelle commune de La Robine-sur-Galabre restent enclavées très longtemps. Ce n’est qu’en 1874 que l’entreprise Trotabas commence les travaux du chemin d'intérêt commun chemin muletier, et les tunnels ont tout juste la largeur nécessaire à faire passer un mulet chargé d’un bât, mais il est plus facile à emprunter que les chemins passant dans les hauteurs. Si une passerelle est jetée sur le Bès entre Tanaron et Esclangon, la plupart des ravins, ruisseaux et torrents doivent encore être franchis à gué. De plus, la passerelle est emportée par une crue du Bès en 1890. Le projet de construction de la route nationale 100a, voté en 1881 et réalisé pendant les trois décennies suivantes, est accueilli avec enthousiasme par les habitants : le maire d’Ainac écrit ainsi que « la circulation c’est la civilisation » bien que la route passe à 12 km du village.

Jusqu’au milieu du  siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée.

La commune est constituée par la fusion en 1973 des communes d’Ainac, de Lambert, de La Robine et de Tanaron.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées beaujard-22
  2. Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p. 396.
  3. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 192.
  4. Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 179.
  5. a et b Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 202.
  6. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307,‎ 1er trimestre 1989, p.296-298.
  7. Alphand 1989, p. 295.
  8. D.-A. C., « Pudoyer », in Renaud Alberny, Denis-Armand Canal, Thomas Laurenceau, Dominique Voisin, Les Écoles de la République, Niort : Eclectis, 1993. (ISBN ), 440 p., p. 19.
  9. Jean-Christophe Labadie et Irène Magnaudeix, 'La route de Barles : le centenaire : 1913-2013, Digne-les-Bains, Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, (ISBN ), p.10.
  10. Labadiel et Magnaudeix 2013, p. 6.
  11. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence lire en ligne).
  12. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini

Héraldique

Blason
Fascé d'or et d'azur de six pièces à un écureuil rampant de sable brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM,  (1re éd. 1866).

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La Robine-sur-Galabre dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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