Saint-Martory

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Saint-Martory : descriptif

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Saint-Martory

Saint-Martory est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le canal de Saint-Martory et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-Martory est une commune rurale qui compte 1 052 habitants en 2021

Ses habitants sont appelés les Saint-Martoriens ou Saint-Martoriennes. Le patrimoine architectural de la commune comprend huit immeubles protégés au titre des monuments historiques : une croix de carrefour, classée en 1913, une croix, inscrite en 1927, le pont de Saint-Martory, inscrit en 1950, le menhir Peyro-Hitto, classé en 1962, un immeuble, inscrit en 1988, le château, inscrit en 1993, la grotte de Montconfort, inscrite en 1993, et un immeuble, classé en 1994.

Géographie

Localisation

La commune de Saint-Martory se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Elle se situe à 66 Toulouse, préfecture du département, à 17 , sous-préfecture, et à 48 Bagnères-de-Luchon, bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Salies-du-Salat.

Les communes les plus proches sont : Mancioux (2,4 Arnaud-Guilhem (2,6 Lestelle-de-Saint-Martory (2,9 Laffite-Toupière (3,1 Montsaunès (3,5 Mazères-sur-Salat (3,7 Roquefort-sur-Garonne (4,3 Auzas (4,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Martory fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Saint-Martory est limitrophe de huit autres communes dont Lestelle-de-Saint-Martory au sud-ouest par un quadripoint.

Les communes limitrophes sont Mancioux, Arnaud-Guilhem, Castillon-de-Saint-Martory, Laffite-Toupière, Lestelle-de-Saint-Martory, Mazères-sur-Salat, Montsaunès et Roquefort-sur-Garonne.

Rose des vents Laffite-Toupière Mancioux Roquefort-sur-Garonne Rose des vents
Arnaud-Guilhem N Mazères-sur-Salat
O    Saint-Martory    E
S
Castillon-de-Saint-Martory
Lestelle-de-Saint-Martory
Montsaunès

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 830 hectares ; son altitude varie de 269 à 485 mètres.

Le bourg historique est bâti sur la rive gauche de la Garonne au pied du front rocheux de l'Escalère. Le faubourg s'est lui développé sur la rive droite, dans la plaine alluvionnaire de la Garonne.

Hydrographie

Elle est drainée par la Garonne, le canal de Saint-Martory, un bras de la Garonne, le ruisseau de Peyroutou et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 ,.

La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 océan Atlantique.

Le canal de Saint-Martory, d'une longueur totale de 71,2 Garonne à Toulouse, après avoir traversé 19 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Palaminy à 13 vol d'oiseau, est de 13,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 .

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : les « bois de la Hage et massifs de Laffite-Toupière à la Garonne » (1 069  et « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne et deux ZNIEFF de type 2, :

  • « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne ;
  • les « Petites Pyrénées en rive gauche de la Garonne » (3 525 .


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  1. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  7. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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Toponymie

Le toponyme Calagorris ou Calagurris, est identifié avec l’actuelle ville de Saint-Martory, et présente un parallélisme précis et unique dans la Calagurris vasconne de la vallée de l’Èbre, l’actuelle Calahorra (La Rioja, Espagne).

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Montagne-sur-Garonne.

Le nom de la commune en occitan est Sent Martòri.

Ses habitants sont appelés les Saint-Martoryens.

Le saint patron de la ville est saint Martory.

  1. Linguistique et peuplement en Aquitania par Joaquín Gorrochategui. Si on isole l’élément -gurri, nous sommes limités géographiquement à une zone vasconne avec Grachurris en parallèle ; s’il faut isoler -gorri, les parallélismes aquitains et basques sont clairs et répétés.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  3. «  », sur nominis.cef.fr (consulté le ).

Histoire

Préhistoire

Grotte de la Tourasse

La grotte de la Tourasse, parfois appelée grotte de Montpezat car située pratiquement à l'aplomb de l'ancien château de Montpezat au nord-est de la ville, au lieu-dit la Tourasse. En 1872 Gabriel de Mortillet choisit ce site pour caractériser un étage stratigraphique, le Tourassien, entre le Magdalénien et le Néolithique. Cet étage est aujourd'hui tombé en désuétude au profit du terme Azilien. La stratigraphie de ce site inclut du Magdalénien ; un niveau qui est selon Huot (1985) soit un mélange Magdalénien / Azilien soit une véritable période transitionnelle, mais Barbaza (1997) l'attribue au Laborien ; un niveau d'Azilien ancien ; un niveau d'Azilien ; et plusieurs niveaux de Sauveterrien.

Grotte de Montconfort

La grotte de Montconfort, à proximité de la précédente, est une grotte ornée occupée au Magdalénien, fouillée en 1882 par L. Darbas. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1993. Elle a livré des sagaies de type Lussac-Angles, ce qui ajoute Montconfort à la courte liste des sites pyrénéens connus qui témoignent des relations entre le nord de l'Aquitaine et les régions méridionales avec la diffusion de ces sagaies en direction du sud (Quercy, Pyrénées, région cantabrique).

Peyro-Hitto

Menhir préhistorique, comme son nom l'indique (traduction : Pierre levée). Rapporté depuis l'autre rive de la Garonne, il se dresse à côté de l'église

Antiquité

Saint-Martory était occupé par l'oppidum de Calagurris ou Calagorris selon les sources.

Le prédicateur Vigilance de Calagurris serait né dans cette bourgade vers l'an 370, ou y aurait grandi, avant de rallier les Alpes cottiennes ayant été persécuté par Jérôme de Stridon.

Moyen-Âge

Au Moyen-Âge Saint-Martory fait pati du Comté de Commingeset de la Commanderie de Montsaunès.

Renaissance

 siècle la famille de Montpezat fait construit un nouveau château permetant de mieux contrôler le trafic sur la Garonne.

  1. [Chamaison 1891] Chamaison, « Découvertes préhistoriques (1891) - La grotte de Montpezat », Revue de Comminges, lire en ligne [sur gallica]).
  2. « Montpezat sur Saint-Martory, carte IGN interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
  3. Chamaison 1891, p. 304.
  4. [Orliac 1975] Michel Orliac, « II. — La grotte de Tourasse-Saint-Martory (Haute-Garonne) », Bulletin de l'Association française pour l'étude du Quaternaire, lire en ligne [sur persee]).
  5. [Huot 1985] Jean-Paul Huot (responsable d'opération), « Saint-Martory – Grotte-abri de la Tourasse. Fouille programmée », Archéologie de la France - Informations Occitanie,‎ (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté le ).
  6. Huot 1985, paragr. 7.
  7. Huot 1985, paragr. 6.
  8. [Barbaza 1997] Michel Barbaza, « L'Azilien des Pyrénées dans le contexte des cultures de la fin du Tardiglaciaire entre France et Espagne », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne [sur persee]), p. 317.
  9. Huot 1985, paragr. 5.
  10. Huot 1985, paragr. 4.
  11. Huot 1985, paragr. 3.
  12. [Boche 2005] Élisa Boche, « Saint-Martory - Grotte de Montconfort », Bilan scientifique 2005 du Service Régional de l'Archéologie de Midi-Pyrénées, Ministère de la Culture et de la Communication, Service régional de l'archéologie (SRA),‎ , lire en ligne [PDF] sur culture.gouv.fr, consulté le ).
  13. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 8 novembre 2011.
  14. [Sauvet et al. 2008] Georges Sauvet, Javier Fortea, Carole Fritz et Gilles Tosello, « Échanges culturels entre groupes humains paléolithiques entre 20.000 et 12.000 BP », Bulletin de la Société Préhistorique Ariège-Pyrénées, lire en ligne [PDF] sur researchgate.net, consulté le ), p. 79.
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  16. «  », sur Mairie de Saint-Martory Haute-Garonne / Comminges Pyrénées (consulté le ).
  17. Dans son traité Contre Vigilance, saint Jérôme écrit que Vigilance est originaire de Calagurris et le compare à Quintilien qui est né dans la Calagurris d'Espagne, Calahorra. Mais dans le même texte, saint Jérôme précise qu'il est d'une race de bandits et de Convènes qui ont été établis dans une région au nord des Pyrénées après la victoire de Cnaeus Pompeius contre eux en Espagne et dont la capitale était Lugdunum Convenarum. Il est possible de placer le site de Calagurris des Convènes à partir de l'Itinéraire d'Antonin qui le cite comme un relais sur la route d'Aquae Tarbellorum, de Dax à Toulouse, qui suit la Garonne, et située à 26 milles romains de Lugdunum. Cette indication permet de placer Calagurris à Saint-Martory. Des ruines d'un oppidum ibérique se trouvent sur une colline dominant la ville et la présence d'une source ferrugineuse peut expliquer le nom du site car Calagurris signifie « eau rouge » (Henri Crouzel, « Un "hérétique" commingeois: Vigilance de Calagurris », p. 163-164).
  18. https://saintmartory.com/fr/histoire-du-chateau-de-saint-martory/

Héraldique

Les armes de Saint-Martory se blasonnent ainsi : De sable au marteau au long manche d'argent posé en bande.

  1. Source : Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit de 1696 par Charles d'Hozier.

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Saint-Martory dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 23/12/2024
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