Saint-Gaudens

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Saint-Gaudens : descriptif

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Saint-Gaudens

Saint-Gaudens (prononcé [sɛ̃godɛ̃ːs]) est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, dont elle est sous-préfecture, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le canal d'Auné, le Jô, le Lanedon, le Soumès, le Canal de Camon, le ruisseau de la Garrie et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-Gaudens est une commune urbaine qui compte 11 613 habitants en 2021

Elle est dans l'agglomération de Saint-Gaudens et fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens

Ses habitants sont appelés les Saint-Gaudinois ou Saint-Gaudinoises. Le patrimoine architectural de la commune comprend six immeubles protégés au titre des monuments historiques : la collégiale Saint-Pierre, classée en 1840, l'Abbaye de Bonnefont, classée en 1927, l'oratoire Notre-Dame-de-la-Caoue, inscrit en 1929, la halle de Saint-Gaudens, inscrite en 2004, le monument aux morts, inscrit en 2018, et le monument des trois Maréchaux, inscrit en 2018.

Géographie

Localisation

La commune de Saint-Gaudens se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, Saint-Gaudens fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Elle se situe à 80 Toulouse, préfecture du département.

Les communes les plus proches sont : Valentine (2,1 Miramont-de-Comminges (2,5 Rieucazé (4,5 Aspret-Sarrat (4,6 Villeneuve-de-Rivière (4,8 Saux-et-Pomarède (5,0 Estancarbon (5,1 Labarthe-Rivière (5,2 km).

Saint-Gaudens est limitrophe de huit autres communes.

Communes limitrophes de Saint-Gaudens
Saux-et-Pomarède Lieoux
Villeneuve-de-Rivière Saint-Gaudens[4] Landorthe,
Estancarbon
Valentine Aspret-Sarrat Miramont-de-Comminges

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 3 318 hectares ; son altitude varie de 338 à 558 mètres.

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Saint-Gaudens.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par la Garonne, le canal d'Auné, le Jô, le Lanedon, le Soumès, le ruisseau de la Garrie, un bras de la Garonne, un bras du Lavillon, Canal de la Gentille, la Garonne, le ruisseau de la Barraille, le ruisseau Noir et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 39 ,.

La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 océan Atlantique. Elle longe la commune sur son flanc sud et constitue une limite séparative de la commune.

Le canal d'Auné, d'une longueur totale de 12,9 Villeneuve-de-Rivière et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Estancarbon, après avoir traversé 3 communes.

Le Jô, d'une longueur totale de 17,3 Garonne à Lestelle-de-Saint-Martory, après avoir traversé 7 communes.

Le Lanedon, d'une longueur totale de 10,8 Ponlat-Taillebourg et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Noue à Saint-Ignan, après avoir traversé 7 communes.

Le Soumès, d'une longueur totale de 17,1 Garonne à Beauchalot, après avoir traversé 6 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Clarac à 8 vol d'oiseau, est de 12,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 .

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne et les « prairies humides et milieux riverains de la vallée du Jô » (468  et une ZNIEFF de type 2, : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne.


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Toponymie

Le lieu se nomme Mansus dans l'Antiquité romaine, référant au manse, domaine agricole, avant de s'appeler Mans par diminution lexicale. Il s'est potentiellement développé sur un ancien manse celtibère, les Celtes fonctionnant par fermes éparses à peine réunies en hameaux et pagi.

Mais juste avant le catholicisme, la ville se nommait Bans, une évolution phonétique à relier possiblement au titre de Ban germanique du fait de l'implantation wisigothique.

Le nom change avec le catholicisme, et devient Mas-Saint-Pierre, revenant à l'idée de manse (Mansus, Mans, Mas).

Avec la canonisation catholique de Gaudens par les Francs conquérants, la ville prend son nom actuel. En gascon alors, devenir local du latin relié à l'euskara, le nom de la commune est Sent Gaudenç.

D’origine latine, Gaudens signifie « l’homme qui détient la parole ». Il est aussi dérivé de Gaudentius qui veut dire « joie ».

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mont-d'Unité.

  1. «  », sur Opéra Baroque (consulté le ).
  2. , sur lieuxsacres.canalblog.com.
  3. «  », sur Enfant.com (consulté le ).
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini

Histoire

Dans l'antiquité, une voie romaine reliant Toulouse à Dax passe à proximité du site actuel de la ville, où se trouve un domaine rural.

En 475 le lieu accueille la sépulture d'un martyr : Gaudens, jeune garçon décapité par les Wisigoths. Une communauté religieuse se crée alors en son nom. Une église et un monastère sont construits vers le saint Chrodegand.

Le bourg prend son nom actuel au reliques sont déposées en l'église du Mas-Saint-Pierre. Au église est reconstruite à cette époque, en s'inspirant de la basilique Saint-Sernin de Toulouse et elle devient une collégiale.

En 1212 puis en 1216, la ville accueille les croisés de Simon IV de Montfort. Le XIIIe siècle est une période où la cité devient une place marchande. L'absence de fortifications se fait sentir et des défenses sont érigées (sous la forme de murailles et de fossés, avec deux portes).

Le pape Clément V, ancien évêque du Comminges, rend visite à la ville le et reconnaît dans une bulle du le caractère authentique des reliques, tout en accordant de nombreuses indulgences pour encourager les pèlerinages au sanctuaire.

Le guerre civile, guerre étrangère). La ville subit ensuite les outrages dus aux guerres de religion, malgré les travaux entrepris pour compléter ses défenses au huguenots menés par le comte de Montgommery. Les archives de la ville sont incendiées, l'église et le marché sont saccagés et pillés. Une partie des reliques est cependant sauvée en étant mise à l'abri dans une église voisine. L'arrivée du maréchal de Matignon permet aux catholiques de reprendre la ville peu après.

Saint-Gaudens est annexée au domaine royal en 1607 par Henri IV. Le , les reliques du saint reprennent leur place initiale à la collégiale. Cette date reste celle de la fête patronale de la cité, toujours célébrée de nos jours.

Au cours des Révolution : il est alors supprimé et ses archives sont détruites pour l'essentiel.

En 1945, l'acte de libération de la ville est signé par le Dr Pierre Ollé, directeur de la clinique Ferran et chef de la Résistance locale, qui accepte dans la foulée de diriger la ville.

Les Hospitaliers

En 1160, l'hôpital de Saint-Jean de Jérusalem est créé. Une charte de coutumes est accordée par Bernard IV, comte de Comminges aux habitants en 1202 (elle sera confirmée en 1345).

Héraldique

Les armes de Saint-Gaudens se blasonnent ainsi :
D'azur à la cloche d'argent, bataillée d'or.

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Saint-Gaudens dans la littérature

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4391 autres localités pour Occitanie

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 23/12/2024
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