Millau
Localisation
Millau : descriptif
- Millau
Millau est une commune française, du sud est, sous-préfecture du département de l'Aveyron
Aujourd'hui rattachée administrativement à la région Occitanie, elle a appartenu historiquement à la province du Rouergue
Elle est située à 49 km au sud-est de Rodez, à 84 km de Montpellier et à 142 km de Toulouse. Le territoire de cette commune constitue une partie du parc naturel régional des Grands Causses.
Géographie
Localisation
Le territoire de cette commune matérialise une fraction sud du Massif central. De grande superficie (16 823 hectares, Grands Causses, sur une partie du causse Rouge (à l'est du plateau du Lévézou), une partie du Larzac et une partie du causse Noir. La ville chef-lieu se situe dans la partie basse de la commune, dans une vaste dépression au confluent du Tarn et de la Dourbie à environ 340 m d'altitude.
Communes limitrophes
- dans le canton de Millau-Est :
Aguessac, Compeyre, et Paulhe - dans le canton de Millau-Ouest :
Comprégnac, Creissels, Saint-Georges-de-Luzençon - dans le canton de Cornus :
Lapanouse-de-Cernon - dans le canton de Nant :
La Cavalerie et Nant - dans le canton de Peyreleau :
La Cresse et La Roque-Sainte-Marguerite - dans le canton de Saint-Beauzély :
Castelnau-Pégayrols, Saint-Beauzély et Verrières
plateau du Lévézou Causse Rouge |
causse de Sévérac | causse Noir gorges du Tarn |
||
Raspes | N | gorges de la Dourbie | ||
O Millau E | ||||
S | ||||
Rougier de Camarès | Larzac | Hérault (département) |
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 amplitude thermique annuelle de 16,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,5 | 0,4 | 3 | 5,2 | 8,8 | 12,3 | 14,5 | 14,5 | 11,2 | 8,4 | 4 | 1,5 | 7 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4 | 7,2 | 9,7 | 13,5 | 17,5 | 20,1 | 20,1 | 16 | 12,1 | 7 | 4,3 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,3 | 7,7 | 11,5 | 14,3 | 18,2 | 22,7 | 25,7 | 25,8 | 20,9 | 15,8 | 10,1 | 7,2 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,5 16.01.1985 |
−15 10.02.1986 |
−12,9 06.03.1971 |
−5,5 12.04.1986 |
−1,3 06.05.1985 |
3 05.06.1969 |
6,3 04.07.1970 |
4,9 30.08.1986 |
1,6 21.09.1977 |
−4,1 25.10.03 |
−8,1 28.11.1985 |
−13 03.12.1973 |
−17,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,1 01.01.22 |
22,9 27.02.19 |
23,9 14.03.12 |
27 09.04.11 |
31,6 21.05.22 |
37,3 17.06.22 |
37,5 30.07.1983 |
39,1 23.08.23 |
34,1 17.09.1987 |
29,8 10.10.23 |
23,9 02.11.1981 |
19,1 18.12.1987 |
39,1 2023 |
Ensoleillement (h) | 979 | 1 293 | 173 | 1 868 | 2 236 | 2 671 | 3 007 | 2 697 | 2 124 | 1 402 | 984 | 979 | 2 197 |
Précipitations (mm) | 55,1 | 39,4 | 41,6 | 68,6 | 75,3 | 57,2 | 42,7 | 56,5 | 73,9 | 74,4 | 72,1 | 56,4 | 713,2 |
Milieux naturels et biodiversité
Flore, faune et biodiversité
Le territoire de la commune de Millau est marqué par l'élevage du bétail entretenant des pelouses naturelles d'un grand intérêt écologique, de champs, de prairies temporaires. Il se compose également d'une multitude de gorges, ravins et défilés qui font l'originalité de ce pays. Ces territoires ruraux à dominance agricole comme le reste de cette région fragile, sont protégés par le parc naturel régional des Grands Causses.
La flore contient plus de 2 000 espèces. On note la présence d'asperge à feuilles aiguës, d'aphyllanthe de Montpellier, de chèvrefeuille d'Étrurie, de silène d’Italie. Durant la saison estivale, les terres les plus élevées de la commune ne conservent pas l'eau des précipitations et se comportent de façon aride. La faune protégée et régulée, pour certains gibiers, par les missions de chasse, rassemble caille des blés, faucon hobereau, éperviers, lézards, cerfs, sangliers, chevreuils et mouflons.
Du fait de l'étalement de la ville de Millau vers les gorges du Tarn, la vallée de la Dourbie, les hauteurs en direction du plateau du Lévézou, la biodiversité est en régression sur la partie urbanisée de la commune mais aussi aux alentours par la simple présence des promeneurs venant de cette ville.
L'agrandissement du lit du Tarn au niveau de la ville et la création d'un bras de décharge de crue lié à son agrandissement a fortement ralenti et abaissé le niveau de ce cours d'eau qui voit dorénavant proliférer la renoncule aquatique qui se plaît dans cette eau stagnante. Cela a également entraîné une régression des populations sauvages de truites fario sur ce secteur. Également l'imperméabilisation par bétonnage et goudronnage de vastes surfaces a considérablement augmenté l'eau des précipitations rejetée directement à la rivière induisant des phénomènes dits « chasse d'eau » assez destructeurs pour la faune aquatique et les berges.
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ,,.
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.
Cinq sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats » :
- les « gorges de la Dourbie », d'une superficie de 7 087 chênes pubescents, de hêtres et de pins sylvestres ;
- le « causse Noir et ses corniches », d'une superficie de 13 990 ;
- le « chaos ruiniforme du Rajal del Gorp », d'une superficie de 106 ;
- les « buttes témoins des Avant-Causses », d'une superficie de 2 325 chênes pubescents ;
- « Les Alasses », d'une superficie de 580 pins sylvestres occupent une grande part du site.
et deux au titre de la « directive Oiseaux » :
- les « gorges du Tarn et de la Jonte », d'une superficie de 5 841 annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles dix espèces de rapaces ;
- les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », d'une superficie de 28 057 causse noir, du causse du Larzac et du Causse Bégon, ainsi que les gorges qui les séparent. Dix-sept espèces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Millau comprend huit ZNIEFF de type 1, :
- le « causse du Larzac occidental » (7 036 ;
- le « cirque de Boundoulaou » (527,7 ;
- les « corniches du causse Noir » (1 985 ;
- les « coteaux des Douzes et de Peyre » (433,5 ;
- les « gorges de la Dourbie et ses affluents » (14 060 Aveyron et 5 dans le Gard ;
- le « puech d'Andan » (370,10 ;
- le « puech de l'oule » (77,6 ;
- la « rivière Tarn (partie Aveyron) » (2 381 Aveyron et 16 dans le Tarn ;
et trois ZNIEFF de type 2, :
- le « causse du Larzac » (50 424 Aveyron et 2 dans l'Hérault ;
- le « causse Noir et ses corniches » (20 863 Aveyron, 3 dans le Gard et 1 en Lozère ;
- la « vallée du Tarn, amont » (36 322 Aveyron, 1 en Lozère et 25 dans le Tarn.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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Toponymie
Pour Millau, les formes anciennes sont : sous sa forme gauloise Condatomagus ; ensuite Millavensis en 874, Amiliavense en 912, Amilianensi et les formes occitanes Amilhau, Amiliau en 1061, Ameliano en 1079, in Amiliavo en 1079 puis en 1258 (traité de Corbeil), Amiliano en 1204, Amiliani en 1249, Amilliani en 1485.
Histoire
Chronologie
- Condatomagus (le marché du confluent).
- vers 15 ap. J.-C., un centre majeur de production de céramique sigillée gallo-romaine est installé au lieu-dit : La Graufesenque.
- 875 : première mention du nom Amiliavum.
- 916 : Bernard, premier vicomte de Millau.
- 1095 : consécration par le pape Urbain II de l'église Notre-Dame de l'Espinasse.
- 1112 : Douce de Millau, héritière de la vicomté, épouse Raimond-Bérenger III de Barcelone (1082-1131).
- 1172 : Alphonse II d'Aragon (1152-1196), petit-fils de Raymond-Bérenger, rattache Millau à l'Aragon.
- 1187 : une charte confirme les droits de Millau et de ses 6 consuls. Millau reçoit les Armes d'Aragon. Le roi est représenté par son bayle (bailli)
- 1209 : l'évêque de Mende (Gévaudan) gère Millau, pour l’Église, face à la crise cathare/albigeoise.
- 1222 : Raymond VI de Toulouse (1156-1222) prend Millau.
- 1229 : au traité de Meaux, le comté et la ville de Millau entrent dans le royaume de France.
- 1258 : d'Aragon (1243-1311) renonce à ses droits sur Millau au profit de la couronne de France.
- 1271 : mort de Jeanne de Toulouse (1225-1271) et de son mari Alphonse de Poitiers (1220-1271) (frère de Saint Louis). Millau passe à la France, trois fleurs de lys sont ajoutées à ses armes. Millau est le siège d'un bailliage.
- 1356 : États généraux. Millau est siège de l'Élection de la Haute Marche du Rouergue (circonscription fiscale).
- 1362 : le Rouergue est cédé à l'Angleterre.
- : Jean Chandos prend possession de Millau pour le Roi d'Angleterre.
- 1370 : fin de la présence anglaise en Rouergue.
- 1437 : concession par le roi Charles VII des foires du Carême et du .
- 1560 : Millau est acquise à la Réforme.
- 1629 : victoire des forces royales, Rohan (réformé) et Noailles (catholique).
- 1632 : consulat mi-parti, deux consuls catholiques, dont le premier, deux consuls réformés.
- 1785 : l'édit de Fontainebleau ou abolition de l'édit de Nantes touche fortement la communauté calviniste de la ville.
- 1757 : destruction du Pont-vieux sur le Tarn.
- 1790 : Millau devient chef-lieu du district de Millau.
- 1800 : Millau devient sous-préfecture.
- 1820 : nouveau pont achevé sur les plans de l'ingénieur Le Rouge.
- 1830 : annexion de la commune voisine du Monna.
- 1851 : les républicains tentent de s'opposer au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte.
- 1876 : le chemin de fer arrive à Millau.
- 1899 : inauguration de la halle métallique.
- 1935 : violents conflits sociaux autour de la mégisserie.
- 1940-1944 : régime de Vichy puis occupation nazie. Plusieurs centaines de Juifs sont réfugiés à Millau et bénéficient du soutien de la population et d'une partie de l'administration. La rafle du 26 juillet 1942 entraîne cependant l'arrestation et la déportation d'une trentaine d'israëlites.
- Les années 1960 : déclin de la ganterie.
- 1999 : démontage du McDonald's de Millau, action d'agriculteurs des syndicats français Confédération paysanne et Syndicat des producteurs de lait de brebis (SPLB).
- 2003 : la Confédération paysanne initie un rassemblement de centaines de milliers de personnes sympathisants de la cause altermondialiste sur le causse du Larzac.
Préhistoire et histoire antique
La ville est née, il y a près de 3 000 ans, sur les hauteurs de la Granède qui dominent Millau et la vallée du Tarn. L'oppidum de la Granède compte trois lignes successives de murailles qui attestent de trois périodes distinctes :
- 1 000 ans av. J.-C. (début de l'Âge du bronze) ;
- du au (époque gauloise) ;
- Bas-Empire romain).
Situé entre le causse du Larzac et la vallée du Tarn, l'oppidum permettait le contrôle des échanges sur les voies de communications, notamment sur la voie romaine qui reliait l'oppidum de Cessero (Saint-Thibéry, Hérault) à Segudunum (Rodez, Aveyron) via L'Hospitalet-du-Larzac.
Vers le Condatomagus (condato signifie confluent et magos, marché). La cité devient un centre important de fabrication de céramique de luxe sigilée dit de la Graufesenque qui était exportée dans tout l'Empire romain. Et puis, vers le milieu du invasions barbares des IVe – Ve siècle, la ville s’installe définitivement sur l’autre rive du Tarn, à l’intérieur d’une boucle de la rivière. Elle changera de nom à cette occasion pour devenir « Amiliavum », qui deviendra « Amilhau », puis « Milhau » en rouergat cohabitant avec « Millau » en français.
-
Collier de l’âge du bronze - Dolmens de Peyrolevado, Saint-Germain, Muséum de Toulouse.
-
Tablette de plomb provenant de l'oppidum de la Granède.
-
Porte de l'oppidum de la Granède.
-
Fortifications de l'oppidum de la Granède.
-
Poterie sigilée de la Graufesenque.
Histoire médiévale
Au IXe siècle, la ville est un gros bourg qui devient le siège d’une viguerie et déjà le centre du gant d'agneau. Elle s’entoure alors de remparts.
Au vicomté de Millau. Dès le comtes de Provence, de Barcelone puis des rois d'Aragon, avec en 1112 le mariage de la fille du vicomte de Millau et de Béranger III, futur Roi d’Aragon. En 1187, le Roi d’Aragon lui concède le sceau et la liberté communale par charte consulaire. Le consulat ainsi créé, est chargé d’administrer la ville, de lever l’impôt et d’appliquer la justice. En 1271, Millau passe à la couronne des rois de France.
En 1183 est pendu en ville Curbaran, capitaine de routiers.
Le , Hugues abbaye Notre-Dame de l'Arpajonie, relevant du diocèse de Rodez.
En 1361, au cours de la guerre de Cent Ans, la ville passe sous domination anglaise. Le retour à la paix au Louis XI rattache Millau à la couronne en 1476 par ses lettres patentes.
Ancien Régime
Ville de foires et drapante, Millau se développe au . Les prémices de la Réforme atteignent Millau dès le milieu du huguenots notamment en 1573 et 1574, qui marquèrent la création des Provinces de l'Union. Durant, un siècle les protestants vont dominer politiquement et économiquement Millau. Mais les protestants seront défaits au début du .
Au XVIIIe siècle, l’industrie drapière laisse la place à l’industrie du cuir et de la peau qui se développe après 1750.
-
Vue de Milhau, gravure par Tassin (1634).
-
Carte postale de la confluence.
-
Les halles de Millau.
| ]
Millau subit une inondation en .
Le Maréchal-Foch, d'un palais de justice, boulevard de l'Ayrolle. Le mouvement républicain se développe parmi les ouvriers tanneurs, mégissiers et gantiers. Il est illustré par la tentative de résistance au coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte, le . D'importants travaux d'urbanisme sont également réalisés pendant le second Empire, sous l'impulsion du maire, le banquier Achille Villa.
| ]
Au crise économique de 1929 a des répercussions à Millau avec la faillite de la banque Villa en 1934. La ville est paralysée par une grève générale de six mois pendant l'hiver 1934-1935, à la suite de la décision des patrons gantiers de baisser de 25 à 30 % les salaires des ouvriers. Les ouvriers cèdent finalement car la famine gagne peu à peu la ville.
L'industrie gantière commence à décliner dans les années 1960, et Millau devient une ville de services.
De nos jours, Millau conserve une activité de cuir et de peau, spécialisée dans le luxe, et les entreprises fabriquent plus de 800 000 gants par an, ce qui représente le tiers de la production française.
À la fin du syndicats agricoles Confédération paysanne et Syndicat des producteurs de lait de brebis (SPLB), a fait parler de cette commune. Cette action fut organisée en réaction aux surtaxes douanières des États-Unis d'Amérique sur divers productions agricoles et transformations agroalimentaires françaises dont le fromage au lait cru de brebis de Roquefort-sur-Soulzon. Les États-Unis avait trouvé ce moyen de pression pour chercher à imposer aux Européens l'importation de viande de vache élevée aux hormones de croissance. Cette action fut menée à bien par un groupe de paysans militants avec, parmi eux, l'éleveur de brebis, député européen depuis 2009, José Bové sur le chantier d'assemblage d'une sandwicherie franchisée McDonald's.
Diverses manifestations liées aux poursuites judiciaires engagées contre les « démonteurs » du chantier ont suivi. Parmi ces manifestations, la plus notable est celle des 8, 9 et (appelé Larzac 2003). À l'initiative de la Confédération paysanne un rassemblement de centaines de milliers de personnes sympathisants de la cause altermondialiste sur le causse du Larzac mêlant débats, ateliers de travail et concerts.
- En Gaule, en Italie, en Germanie (Allemagne), dans la Péninsule Ibérique (Espagne, Portugal), etc ; Voir Millau : Histoire et secrets oubliés, Association des amis du musée de Millau
- (1475 avant Pâques).
- Jacques Frayssenge, Millau, une ville du Rouergue sous l'Ancien Régime (1668-1789). Société catholique et société protestante, Millau, Librairie Trémolet, 1990, 368 p..
- « », sur midilibre.fr (consulté le ).
- « », sur archives.aveyron.fr (consulté le ).
- Laurence Addario, « Millau, la fine fleur de la peau », Massif Central Magazine, 1997, p. 48-51.
Héraldique
Blason | D'or à quatre pals de gueules, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. |
|
---|---|---|
Détails | Ce sont toujours les armes du royaume d'Aragon, depuis 1187, mais surmontées depuis 1271 du chef de France (d'azur à trois fleurs de lys) indiquant qu'il s'agit d'une « bonne ville », c'est-à-dire d'une commune relevant directement du roi. La ville s'administrait elle-même à travers des consuls élus — à l'instar de Toulouse et de ses capitouls — tandis que le roi était le seul et direct suzerain. Peu de villes, en France, jouissaient d'un pareil régime d'autonomie. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Millau dans la littérature
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