Maubourguet

Localisation

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Maubourguet : descriptif

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Maubourguet

Maubourguet est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie

En 2021, elle compte 2 245 habitants

Sur le plan historique et culturel, la commune appartient à la Bigorre et au pays de Rivière-Basse, qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude pour s’orienter vers l’Aquitaine. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Adour, l'Échez, l'Estéous, l'Ayza et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour »), un espace protégé (les « étangs de Lasbouaus ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Aux confins du Pardiac, du Béarn et de l'Armagnac, la commune est située au croisement de deux grands axes routiers du Sud-Ouest de la France, Auch-Pau et Bordeaux-Tarbes. Maubourguet est une commune rurale qui compte 2 245 habitants en 2021

Elle est dans l'unité urbaine de Maubourguet et fait partie de l'aire d'attraction de Maubourguet

Ses habitants sont appelés les Maubourguétois ou Maubourguétoises.

Géographie

Localisation

La commune de Maubourguet se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Elle se situe à 27,7  au nord-ouest de Tarbes, préfecture du département, et à 140 Toulouse, et à 775 Paris. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Maubourguet.

Les communes les plus proches sont : Sombrun (2,6 km), Larreule (3,0 km), Estirac (3,2 km), Lafitole (3,8 km), Lahitte-Toupière (4,6 km), Villefranque (4,8 km), Nouilhan (4,9 km), Auriébat (5,1 km) et Sauveterre (5,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Maubourguet fait partie de la Bigorre et du pays de Rivière-Basse, qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude pour s’orienter vers l’océan Atlantique.

Maubourguet est limitrophe de neuf autres communes dont Vic-en-Bigorre, au sud-est, par un simple quadripoint localisé à la borne des quatre chemins au lieu-dit les Aléas. Les communes limitrophes sont Auriébat, Estirac, Lafitole, Lahitte-Toupière, Larreule, Nouilhan, Sauveterre, Sombrun et Vic-en-Bigorre.

Communes limitrophes de Maubourguet
Sombrun Estirac Auriébat
Lahitte-Toupière Maubourguet Sauveterre
Larreule Nouilhan Lafitole,
Vic-en-Bigorre
(par un quadripoint)

Relief et géologie

Maubourguet se situe au sud du Bassin aquitain, vaste région géologique sédimentaire du Sud-Ouest de la France, à proximité de la chaîne des Pyrénées dont les contreforts (le piémont pyrénéen) sont à environ 50 vallée de l'Adour avant son inflexion vers l'Atlantique.

Le territoire de la commune s'étend sur 22,04 . Le point culminant se situe à l'ouest, sur les coteaux dominant la plaine de l'Adour. L'altitude minimale est au niveau de l'Adour lorsqu'elle quitte le territoire de la commune au nord.

L'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère Cénozoïque. Les sols de la vallée de l’Adour datent de la période du Quaternaire et ceux des coteaux sont de la période du Néogène,.

Le sol des lits et des rives des rivières qui traversent Maubourguet (Adour et Échez) est constitué d'alluvions actuelles ou subactuelles de l'époque Holocène (Fz : alluvions de l'Adour et de l'Échez constituées de sables et de galets). Alors que celui de la majeure partie du territoire de la commune, situé dans la plaine de l'Adour, date des dernières glaciations de l'époque Pléistocène (Fy : alluvions des vallées de l’Adour et de l'Échez constituées de galets, de graviers et de sables - alluvions du Wùrm). Les sols des versants et du bas des coteaux situés à l'ouest de la commune sont constitués de colluvions et d'alluvions (C : colluvions caillouteuses issues du Pontien et alluvions caillouteuses). Enfin, les parties hautes des coteaux sont elles constituées de sols molassiques datant d'époques allant de l'Éocène au Miocène (p-m : argiles à galets (Pontien), tertiaire non molassique).

Géologie de la commune de Maubourguet selon l'échelle des temps géologiques.
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
C : Colluvions, dépôts de pente indifférenciés.
Fz : Alluvions fluviatiles actuelles et subactuelles.
Fy : Alluvions du stade du retrait glaciaire.
Fv : Alluvions anciennes du Günz et du Donau.
Pléistocène
Néogène Pliocène
pm : Nappe alluviale moyenne, graviers et galets à matrice sablo-argileuse jaunâtre.
pi : Nappe alluviale inférieure, graviers et galets à matrice argilo-sableuse rougeâtre.
Miocène
e-mM : Molasses, argiles carbonatées silteuses, gris-bleu à jaunâtres, à passées gréseuses (Eocène - Miocène).
X e-mM1 : Niveau de calcaire à tendance lacustre dans la molasse (Eocène - Miocène).
Paléogène Oligocène
Éocène
Paléocène non présent.

Hydrographie

Carte des réseaux hydrographique et routier de Maubourguet.

Le territoire de la commune se situe dans la vallée de l'Adour, fleuve qui traverse le territoire du sud vers le nord. Le système hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :

  • le fleuve l'Adour, long de 308,28 , prend sa source dans le massif pyrénéen du pic du Midi de Bigorre, dans la commune de Aspin-Aure, et se jette dans l'océan Atlantique à Tarnos pour la rive droite et Anglet pour la rive gauche ;
    • la rivière l'Échez, longue de 64,2 , affluent en rive gauche de l'Adour, prend sa source dans la commune de Germs-sur-l'Oussouet et a sa confluence avec l'Adour à Maubourguet;
    • la rivière l'Estéous, longue de 45,49 , affluent en rive droite de l'Adour, prend sa source dans la commune de Souyeaux et se jette dans l'Adour au niveau de la commune de Labatut-Rivière ;
    • le ruisseau l'Ayza, long de 27,51 , affluent en rive droite du Louet (affluent de l'Adour), prend sa source dans la commune de Montaner et se jette dans le Louet au niveau de la commune de Hères ;
      • le ruisseau de la Sède, long de 2,8 , affluent en rive droite du Pradet (sous-affluent de l'Ayza), prend sa source dans la commune de Lahitte-toupière se jette dans le Pradet à Sombrun ;
      • le ruisseau de Lagelette, long de 2,57 , affluent en rive gauche de l'Ayza, prend sa source dans la commune de Larreule et se jette dans l'Ayza à Sombrun.

Plusieurs canaux de dérivation de ces cours d'eau traversent la commune.

Climat

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1886 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records MAUBOURGUET (65) - 43° 28′ 12″ N, 0° 02′ 30″ E
Records établis sur la période du 01-07-1886 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 1,1 3,7 6,1 10,1 13,1 14,9 14,6 11,1 7,8 3,6 1,1 7,4
Température moyenne (°C) 5,5 6,6 9,5 11,7 15,7 19,1 21,2 20,9 17,9 13,9 8,8 6 13,1
Température maximale moyenne (°C) 10,4 12 15,3 17,3 21,3 25 27,4 27,3 24,7 20 14 10,8 18,8
Record de froid (°C)
date du record
−15,1
16.01.1985
−15,5
21.02.1956
−9,6
01.03.05
−3,9
04.04.1996
−0,9
04.05.1967
3,1
01.06.1967
6,2
06.07.1965
3,4
30.08.1986
0
25.09.1931
−4,2
16.10.09
−11,1
23.11.1988
−13
27.12.1962
−15,5
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
23,2
15.01.1955
26,9
27.02.19
30,5
17.03.1947
34,5
26.04.1947
37
16.05.1945
42,2
30.06.1952
42,9
25.07.1945
44
01.08.1947
39,7
10.09.1962
35,5
04.10.04
28,2
11.11.1951
23,4
17.12.1987
44
1947
Précipitations (mm) 83 69,7 75,4 88,3 87,8 63,9 50,9 58,2 58,8 72,4 85 82,9 876,3
Source : «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,. Un espace protégé est présent sur la commune : les « étangs de Lasbouaus », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 7,1 .

Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour », d'une superficie de 2 694 Loutre et de la Cistude d'Europe.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • l'« ancienne gravière de Maubourguet » (11  ;
  • « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées ;
  • le « réseau hydrographique de l'Échez » (392 Pyrénées-Atlantiques et 23 dans les Hautes-Pyrénées ;

et une ZNIEFF de type 2, : l'« Adour et milieux annexes » (3 634 .


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  1. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman 1999, p. 362-363.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  8. «  », sur le site internet du BRGM (consulté le ).
  9.  », sur le site internet du BRGM (consulté le ).
  10. « Carte géologique de Maubourguet » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2014)..
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  12. Sandre, «  ».
  13. Sandre, «  ».
  14. Sandre, «  ».
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  20. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  22. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  28. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).

Toponymie

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Maubourguet

Le plus ancien toponyme connu à l'emplacement du site actuel de la ville est Saint-Martin de Celle, appellation liée à l’érection d’une basilique paléochrétienne sur des ruines romaines. À partir du .

Le nom de la localité est attesté sous les formes A Malborguet vers 1200-1230 (cartulaires Bigorre), prioris Maliburgeti en 1248 (Du Bourg), Malborguet en 1256 (trésor des chartes), Malum Borguetum en 1265 (procès Bigorre), supra Malumburguetum en 1285 (montre Bigorre), Burgum de Maloburgeto en 1300 (enquête Bigorre), De Maloburgueto en 1342 (Pouillé Tarbes) et en 1379 (procuration Tarbes), Mau Borguet, Mau Vorguet en 1429 (censier Bigorre), Malburget en 1496 - 1499 et Maubourguet au ,, Maubourguet fin XVIIIe siècle (carte de Cassini).

Le regroupement des populations et le transfert du nom Maubourguet vers le site de Saint-Martin de Celle résulte d’un accord passé en 1161 entre le comte de Bigorre, les prieurs du monastère de Celle et l’abbé d’Alet.

En ce qui concerne la signification du toponyme Maubourguet, Albert Dauzat et Charles Rostaing remontent tous deux à l'étymologie ultime des éléments qui composent ce nom de lieu en la formulant de la sorte : du latin malum « mauvais » et *burg-ittum diminutif de bourg. Il s'agit d'un raccourci pour « diminutif de burgus qui a donné la forme française bourg ». Ils pensent donc à un « mauvais petit bourg » ou « mauvaise petite fortification ».

Pour Ernest Nègre, comme il s'agit d'une formation toponymique médiévale, il convient de lui restituer sa forme originelle, sans pour autant remonter à l'origine latine des termes qui la composent. Selon lui, Maubourguet est un composé du gascon mau « mauvais, qui sait se défendre » et de bourguet « quartier fortifié dans les villes autrefois » (gascon mau et borguet), d'où le sens global de « bourg fortifié qui sait se défendre ».

Ce nom était destiné, selon une anecdote locale, à dissuader les étrangers de tout comportement hostile et de toute intention belliqueuse à l'encontre de ses habitants.

Son nom en gascon et en catalan est Mauborguet.

  1. Sylvain Doussau, Recherches archéologiques sur le site et l'église de Saint-Martin de Celle, Maubourguet (Hautes-Pyrénées) (revue d'archéologie du Midi médiéval) (lire en ligne), p. 65-89.
  2. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site internet des Archives des Hautes-Pyrénées (consulté le ).
  3. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, tome 3, Formations dialectales, Droz, Genève, 1996, [1]
  4. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 441b.
  5. Ernest Nègre, op. cit.
  6. Sylvain Doussau, Église de Maubourguet, Lourdes, Imprimerie Carret-Vene, coll. « Histoire Archéologie », , 72 p., p. 11.
  7. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  8. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 96b.
  9. ibidem
  10. Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil général des Hautes-Pyrénées, , 348 ISBN ).


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Histoire

Préhistoire

Objets préhistoriques exposés au musée de Maubourguet.

De nombreux vestiges d’origine anthropique, exposés dans le musée de la ville, sont autant de traces de présence humaine. Ils témoignent de l’occupation du territoire au cours des différentes périodes de la Préhistoire et de la Protohistoire. De récentes recherches et découvertes aux alentours de Maubourguet témoignent du passage et l'occupation de l'Homme de Néandertal dès les périodes acheuléenne et moustérienne.

Antiquité

La mosaïque au dieu Océan dans le musée de Maubourguet.

Au début de notre ère, Maubourguet est probablement un vicus gallo-romain, chef-lieu d'un pagus, au cœur du territoire du peuple des Bigerriones, peuple qui a donné son nom à la province de la Bigorre.

Les vestiges d'un monument antique du Haut et Bas-Empire romain, d'une basilique paléochrétienne, ainsi que la découverte de la mosaïque au dieu Océan du domaine de Saint-Girons, datant de la fin du Antiquité tardive.

Moyen Âge

Localisation de la vicomté de Rivière-Basse dans la Gascogne.

Vers l'an mille, quatre villages se distinguent sur le l'actuel territoire de Maubourguet : Saint-Martin-de-Celle, qui est le premier nom connu de la ville, Maubourguet-Bourg-Vieux (village fortifié), Cucuron (motte castrale) et Saint-Girons (villa aquitano-romaine).

Durant le Moyen Âge, Maubourguet est une étape sur un des quatre chemins de Compostelle en France, la via Tolosane. C'est au cours du moines venant de l'abbaye d'Alet batissent le monastère bénédictin de Saint-Martin-de-Celle, l'actuelle église de l'Assomption de Maubourguet sur les ruines d'églises antérieures.

C'est en 1161, que Pierre de Marsan, comte de Bigorre, transfère la population et le nom de Maubourguet-Bourg-Vieux sur le site de Saint-Martin-de-Celle. Le nom originel de la ville disparait, elle porte désormais le nom de Maubourguet. Vers 1171, le comte Centule III lui accorde une charte de franchises et coutumes.

En 1256, la Rivière-Basse dont Maubourguet est démembrée du comté de Bigorre au profil du vicomte de Béarn Gaston VII. Sa fille Guillemette, dame de Rivière, place ses possessions sous la suzeraineté du roi d’Angleterre , en 1290. À son décès en 1306, la Rivière-Basse passe à son neveu Bernard VI, comte d’Armagnac. Ce dernier confirme les privilèges et coutumes aux habitants de la ville de Maubourguet en 1309. Maubourguet et la Rivière-Basse font partie des domaines de la Maison d'Armagnac jusqu’à sa chute à la fin du XVe siècle et resteront ensuite rattachés à l’administration royale de l’Armagnac jusqu’à la Révolution.

Au cours de la guerre de Cent Ans, Maubourguet est fortifiée avec un rempart d’un kilomètre et une triple enceinte de fossés.

Époque moderne

Jeanne d'Albret, mère Henri IV.
Maubourguet vers 1760, plan dessiné par l'intendant Étigny.

Jean V, comte d’Armagnac, conspire régulièrement contre le roi de France, son suzerain. Alors que ses domaines sont confisqués par Louis XI depuis 1469, il profite de l'appui de Charles de France, le propre frère du roi, pour reprendre Lectoure, sa capitale, en 1472. Louis XI envoie plusieurs armées qui progressent rapidement au sud de la Garonne ; Pierre de Beaujeu obtient la reddition de Jean V et de la place-forte de Lectoure. L’accord du exige que Jean V se rende auprès du roi pour répondre de l’accusation d’anglicherie et lui accorde le droit de résider dans une demi-douzaine de localités du Pays d’Armagnac dont Maubourguet. Le comte déchu séjourne en premier lieu dans cette ville qu’il quitte pour Barran dès le mois d’août.

En 1484, Jean de Foix, vicomte de Narbonne, conteste à sa nièce Catherine de Navarre l’héritage de la maison de Foix qui inclut aussi le Béarn, la Bigorre, mais aussi la Navarre. Il installe une garnison à Maubourguet, en Rivière-Basse, position avancée en terre d'Armagnac face au Béarn. Alain d’Albret assiège la ville en juin. Les conditions de capitulation du vicomte de Narbonne sont arrêtées par le conseil de régence du roi Charles VIII, le . L'épouse du vicomte de Narbonne, Marie d’Orléans, sœur du futur roi Louis XII, fait partie des assiégés.

En 1569, le comte de Montgommery, capitaine protestant au service de Jeanne d'Albret, fille d'Henri II de Navarre et mère du roi Henri IV, ravage la ville et son église.

Époque contemporaine

Le 19 mars 1814, le maréchal Soult conduit la retraite d’Espagne de l’armée des Pyrénées face à l’armée coalisée anglo-hispano-portugaise commandée par le maréchal duc de Wellington. Soult recule lentement vers Toulouse, en longeant les Pyrénées et harcèle l'adversaire par des combats brefs mais violents. Deux embuscades se déroulent à Maubourguet dans la journée du , l’une au pont de l'Echez et l’autre dans le bois du Marmajou. Les deux armées se font face à Maubourguet, mais la bataille a lieu finalement à Toulouse le .


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  1. Sylvain Doussau, La Mosaïque au dieu Océan et le domaine de Saint-Girons, ville de Maubourguet et office du tourisme du Val d’Adour, (ISBN  et ).
  2. Sylvain Doussau, Église de Maubourguet, Lourdes, Imprimerie Carret-Vene, coll. « Histoire Archéologie », , 72 p..
  3. Collectif et Robert Vié (directeur), Maubourguet et son canton : rencontre avec les chercheurs ISSN 0248-5516).
  4. Claude Dieuzeide, La seigneurie de Sombrun au fil des siècles, . Archives départementales des Hautes-Pyrénées, F435.
  5. Collectif et Robert Vié (directeur), La Rivière-Basse : Rencontre avec les chercheurs ISSN 0248-5516).
  6. Gustave Bascle de Lagrèze, Histoire du droit dans les Pyrénées (Comté de Bigorre), Paris, Imprimerie Impériale, coll. « Histoire Archéologie », , 526 p..
  7. lire en ligne).
  8. Bernard de Mandrot, Louis XI, Jean V d'Armagnac et le drame de Lectoure, Bibliothèque numérique, consulté le 28 mars 2017; http://bibnum.enc.sorbonne.fr/omeka/files/original/0be1a8dbc9c02eb043ca39c7f9b93fee.pdf
  9. Paul Parfourou et Jules de Carsalade Du Pont, Comptes consulaires de la ville de Riscle, de 1441 à 1507 (texte gascon) : Volume 1 : 1441-1484, Lacour-Ollé, Nîmes, ISBN ).
  10. Abbé Colomez, Histoire de la Province et comté de Bigorre, Lafitte Reprints,  (réimpr. 1978).
  11. Claude Larronde, Soult dans les Pyrénées : La retraite des sans-souliers, Vic-en-Bigorre, Société Académique des Hautes-Pyrénées, , 194 ISBN ).

Héraldique


Les armes de Maubourguet se blasonnent :

Écartelé : au premier et au quatrième d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au deuxième et au troisième d'or aux trois renards d'azur passant l'un sur l'autre.


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Maubourguet dans la littérature

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4391 autres localités pour Occitanie

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