Cauterets
Localisation
Cauterets : descriptif
- Cauterets
Cauterets [kotʁɛ] est une commune française située dans le sud-ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le gave de Pau
Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », le « moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros », « Péguère, Barbat, Cambalès » et « Gaube, Vignemale ») et douze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Cauterets est une commune rurale qui compte 866 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 989 habitants en 1881
Ses habitants sont appelés les Cauterésiens ou Cauterésiennes. C’est à la fois une station thermale et une station de sports d'hiver.
Géographie
Localisation
La commune de Cauterets se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon).
Elle se situe à 41 Tarbes, préfecture du département, et à 13 , sous-préfecture.
Les communes les plus proches sont : Viscos (6,1 Grust (6,6 Chèze (7,1 Sazos (7,2 Estaing (7,6 Saligos (7,6 Sassis (8,0 Soulom (8,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Cauterets fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays de rivière de Saint-Savin, de part et d’autre du gave de Cauterets.
Commune très étendue, Cauterets est limitrophe de l'Espagne (Aragon) au sud et de treize communes françaises. Les communes limitrophes sont Uz, Arcizans-Avant, Arras-en-Lavedan, Chèze, Estaing, Gavarnie-Gèdre, Grust, Luz-Saint-Sauveur, Saint-Savin, Sazos, Soulom, Villelongue, Viscos, Sallent de Gállego, Panticosa et Torla-Ordesa.
Entourée de hautes montagnes des Pyrénées, la commune de Cauterets s’étale dans l’étroite vallée du gave de Cauterets, torrent de montagne prolongeant le gave de Jéret et le gave du Marcadau ainsi que leurs affluents, le gave de Lutour et le gave de Gaube. Le village donne accès à de nombreux sentiers de randonnées qui desservent des sites naturels touristiques, comme le Péguère, le lac de Gaube, le Petit Vignemale (3 032 pont d'Espagne, village à flanc de montagnes traversé par une cascade ou encore le petit massif de la Fruitière.
L’altitude minimale, 503 Soulom. L’altitude maximale avec 3 298 Vignemale, marquant la frontière avec l’Espagne.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le gave de Pau, le gave de Cauterets, le gave de Lutour, Gave de Cambasque, Gave de Gaube, Barrancou d'Ardiden, un bras du Gave des Oulettes de Gaube, un bras du Gave du Marcadau, le gave d'Arratille, le gave de Cambalès, le riou de Lassègues, le Rioutou, le ruisseau d'Anapéou, qui constituent un réseau hydrographique de 186 ,.
Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 Gavarnie-Gèdre et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Loubouer, après avoir traversé 88 communes.
Le gave de Cauterets, d'une longueur totale de 26,3 gave de Pau à Soulom, après avoir traversé 5 communes.
Le gave de Lutour, d'une longueur totale de 12,5 gave de Cauterets sur le territoire communal.
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1954 à 2015 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,3 | −0,3 | 1,9 | 3,7 | 6,8 | 9,8 | 12 | 12,1 | 9,5 | 6,6 | 2,5 | 0,4 | 5,4 |
Température moyenne (°C) | 3,6 | 4,1 | 6,5 | 8,2 | 11,5 | 14,7 | 17 | 17 | 14,3 | 11,1 | 6,6 | 4,2 | 9,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 8,4 | 11,1 | 12,6 | 16,3 | 19,6 | 21,9 | 21,9 | 19,1 | 15,6 | 10,7 | 8 | 14,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,5 15.01.1960 |
−18 11.02.1956 |
−14 01.03.05 |
−7 12.04.1958 |
−3,5 14.05.1995 |
−1 09.06.1965 |
3 03.07.1979 |
3 29.08.1986 |
−1 24.09.1979 |
−4 25.10.1964 |
−9,5 23.11.1988 |
−15 12.12.1967 |
−18 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,5 30.01.02 |
24 28.02.1960 |
26 12.03.1957 |
27 30.04.05 |
30,5 17.05.06 |
35 25.06.01 |
36 20.07.1989 |
36,3 18.08.12 |
32 10.09.1962 |
29,5 02.10.01 |
23 08.11.15 |
21 10.12.1978 |
36,3 2012 |
Précipitations (mm) | 128 | 91,5 | 99,7 | 122,2 | 108,1 | 79,6 | 72,1 | 72,5 | 86,3 | 111,7 | 135,4 | 131,1 | 1 238,2 |
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur et de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées,,. Un autre espace protégé est présent sur la commune : la « retenue d'eau de Puydarrieux », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 268,10 ;
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats :
- « Péguère, Barbat, Cambalès », d'une superficie de 4 651 pins à crochets et pins sylvestres remarquables avec zone entre les deux pins (Pin de Bouget) ;
- le « moun Né de Cauterets, pic du Cabaliros », d'une superficie de 3 703 ;
- les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », d'une superficie de 482 Salmo salar ;
- « Gaube, Vignemale », d'une superficie de 7 378 pins à crochets et pins sylvestres remarquables avec zone entre les deux pins (Pin de Bouget).
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Neuf ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :
- le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » (109 ;
- les « Gaves d'Arrens, d'Estaing et de Cauterets » (121 ;
- le « massif d'Ardiden au Gave de Gavarnie » (3 958 ;
- le « massif du Vignemale et vallées du Marcadau, de Gaube et de Lutour » (13 415 ;
- les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » (7 764 ;
- le « vallon de Cestrède » (2 292 ;
- les « vallons d’Ossoue et d’Aspé » (6 992 ;
- le « versant est du Viscos » (1 484 ;
- le « versant ouest du Viscos » (917 ;
et trois ZNIEFF de type 2, :
- la « Haute vallée du Gave de Pau : vallées de Gèdre et Gavarnie » (24 593 ;
- le « val d'Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » (35 378 Pyrénées-Atlantiques et 21 dans les Hautes-Pyrénées ;
- les « vallées de Barèges et de Luz » (22 843 .
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
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Toponymie
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- Caldarez, (v. 1060, cartulaire de Saint-Savin ; 1077-1078, ibid. ; v. 1094, ibid.) ;
- vallem Caldarensem, latin (1083-1094, ibid. ; 1317, Meillon, cartulaire Saint-Savin) ;
- in valle Caldarea, latin (1094-1118, ibid.) ;
- de Cautereis, latin (1168, bulle d’Alexandre III) ;
- Cautares, (1285, Montre Bigorre) ;
- De Cauteresio, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
- De Cautaresio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
- Cauteres, (1429, censier de Bigorre) ;
- Cauterez, (1614, Guillaume Mauran) ;
- Cauterés, (1790, Département 1) ;
- Cauterez, (1790, Département 2) ;
On notera également la dénomination Caulderets dans l'oeuvre Heptameron de Marguerite de Navarre, écrit au milieu du XVe siècle.
Étymologie : la signification ne pose pas de problème : du latin (villa / vallis) caldarensis = (villa ou vallée) où il y a des bains chauds, en gascon « los cautarers ».
Nom occitan : Cautarés.
Microtoponymie
- L'Arraillère, ou La Raillère par mécoupure, du gascon Arralhère / Arralhèra 'éboulis' (le radical est arr- 'pierre') ;
- Bourdalats, du gascon bourdalà / bordalar ou bourdalat / bordalat 'hameau', 'lieu de bordes' ;
- Catarrabes, du gascon catarrabe 'lieu abrupt', ;
- Le Lis ou Lys, un hydronyme fréquent dans le Sud-Ouest ;
- Costabère, du gascon costa : 'pente' bèra : 'grande' , 'la grande pente' ;
- La Fruitière (entrée de la vallée de Lutour).
- et , intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 ISBN , BNF 37213307)..
- , Escole Gastoû Febus, Dictionnaire du gascon et du béarnais modernes, Paris, CNRS, , ISBN )..
- , Le Gascon : Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer ; Marrimpouey Jeune, ISBN et , OCLC 3345494, lire en ligne), n° 66..
Histoire
Préhistoire et Antiquité
De nombreux vestiges préhistoriques et protohistoriques ont été trouvés dans les vallées au-dessus de Cauterets : onze cromlechs, quatre tumulus-cromlechs, six tumulus simples et cinq dolmens. Les cromlechs sont plutôt situés dans la vallée du Marcadau et quelques plats et pâturages.
On a peu de traces de la période qui précède la conquête romaine. De l’époque gallo-romaine, on a retrouvé des vestiges d’utilisation thermale des eaux de Cauterets tels qu’une piscine. Sur le balcon de Saint-Savin, un fut édifié ainsi que la villa Palatium Aemilianum. La villa Bencer était située sur l’emplacement actuel du bourg de Cauterets.
Moyen Âge
Au ou au siècle, un moine du nom de Sabinus serait venu vivre en ermite dans la vallée. Futur saint Savin, ses miracles et sa canonisation font affluer des pèlerins. Une abbaye est construite autour de son ermitage. Elle possède l’hôpital de Cauterès, nommé ainsi dans une bulle papale du siècle ainsi que des territoires donnés par divers seigneurs comme Charlemagne et le comte de Bigorre. L’abbaye fut pillée et détruite par les Normands.
De 1059 à 1078, Bernard III, abbé de Saint-Savin, fait aménager une piscine dénommée « bain d’en-haut ». Des cabanes d’habitations se groupent autour de ce bassin. C’est le début du village de Cauterets (Caouteres).
Au Lavedan et ceux de la vallée d'Aspe pour un vol de bestiaux ; la conséquence fut la mort de plusieurs Aspois. L’évêque de Comminges, Bertrand, excommunia les Bigourdans, qui se repentirent ensuite, et furent condamnés à payer à perpétuité et annuellement une amende le jour de la Saint-Michel dans l’église de Saint-Savin. Elle fut régulièrement payée jusqu’en 1789 : elle s’appelait le tribut des Médailles.
Il existait alors trois bains autour des différentes sources d’eau chaude et on comptait vingt feux dans le village. Gaston Fébus vint soigner sa surdité à Cauterets en 1380.
Temps modernes
Le retour à des valeurs « antiques » au cours de la Renaissance favorise le retour aux bains et aux thermes. Les multiples visites de Marguerite de Navarre au cours de ce siècle vont donner à Cauterets sa véritable renommée.
Au siècle, l’abbaye de Saint-Savin perd de son prestige et se délabre par manque d’entretien. Pendant les guerres de religion, le thermalisme s’arrête à la suite des destructions et des guerres contre l’Espagne.
La construction de routes carrossables au siècle jusqu’à la Raillère aide au développement de la vallée ; la Raillère devient la source à la mode grâce à des éditions de livres sur les sources de Cauterets. À la fin du XVIIIe siècle, l’établissement thermal Bruzaud est construit.
Période contemporaine
Le | ]
Les Thermes de César, le Grand hôtel d’Angleterre, le Grand hôtel Continental…, aux façades monumentales, sont autant de témoins d’un thermalisme. Parmi ses visiteurs fameux, George Sand s’y rend en 1825, Chateaubriand en 1829 et Victor Hugo en 1843. L’écrivain et poète allemand Heinrich Heine séjourne en cure à Cauterets durant l’été 1841; ce séjour pyrénéen lui inspire son épopée humoristique en vers „Atta Troll“. Mais les mondains ne sont pas les seuls à fréquenter Cauterets : Bernadette Soubirous, atteinte d’asthme, y est allée à plusieurs reprises en 1858 et 1859.
La vogue du thermalisme au famille Bonaparte. Hortense de Beauharnais, reine de Hollande, fille de l’impératrice Joséphine et épouse de Louis Bonaparte, roi de Hollande, séjourne à Cauterets du 18 juin au 10 août 1807. Le 25 juillet 1807, la Reine accompagnée des guides Clément, Lacrampe et Martin, fait la traversée Cauterets - Gavarnie par la Hourquette d'Ossoue. En 1822, Vincent Chausenque, réalisa la première ascension de la pointe qui désormais porte son nom, à 3 205 mètres d’altitude. Le comte Henry Russell et d’autres célèbres alpinistes viennent réaliser de nombreuses ascensions dans la vallée. Du 8 au 22 mai 1858, Bernadette Soubirous, visionnaire de Lourdes, y est envoyée se reposer. Le 8 septembre 1859, Napoléon III et l’impératrice Eugénie visitent Cauterets.
La Raillère est construite en pierre entre 1818 et 1828.
Les infrastructures de transport se développent fortement, notamment la ligne ferroviaire entre Lourdes et Pierrefitte qui ouvre en 1871, puis une ligne électrique Pierrefitte-Cauterets en 1899, et un tramway Cauterets - la Raillère mis en service le 2 août 1897.
-
Thermes de Pauze. -
Thermes de César. -
Thermes des Griffons. -
Thermes de la Raillère. -
Thermes du Bois.
Le , un drame survient au lac de Gaube : partis en barque sur les eaux, les époux Pattison, un couple de jeunes mariés britanniques, meurent noyés. Ce fait divers banal, rapporté et mis en lumière par de nombreux écrivains de passage à Cauterets dans les années qui suivent, fait naître une légende, tandis qu'un monument à leur mémoire est érigé.
Le | ]
Au début du Vignemale et de l’Aneto en ski. Le pic Falisse (2 765 Eaux-Bonnes et à Cauterets. En 1918, l’un des premiers gardiens du refuge Wallon était Pantet ; le pic R.-Pantet (2 867 m) porte son nom.
En 1937, l’idée d’un téléphérique pour développer le ski est lancée mais remise à plus tard à cause de la Seconde Guerre mondiale.
Dans les années 1950, lors de la construction de nombreux barrages hydroélectriques, Cauterets refusa l’implantation de plusieurs retenues au pont d’Espagne.
Le 18 juin 2013, une inondation catastrophique a détruit plusieurs constructions du village. La route départementale 920, route d’accès à Cauterets depuis Pierrefitte-Nestalas, a été emportée par le gave. Les services du Conseil général des Hautes-Pyrénées ont fait réaliser en un temps record une nouvelle section de route de plusieurs centaines de mètres tracée à flanc de montagne, au moyen d’une succession de lacets spectaculaires qui permettent de contourner la zone effondrée.
- René Flurin, Histoire de Cauterets : des origines à nos jours, « La vallée de Cauterets dans la Préhistoire », éditions Créer, 2006 (ISBN ), page 15.
- « », sur vppyr.free.fr (consulté le ).
- Anne Lasserre-Vergne, Le légendaire pyrénéen : Récits religieux, historiques, féériques…, Éditions Sud Ouest, ISBN ).
- », sur Midi Pyrenees (consulté le ).
Héraldique
Blasonnement :
D’azur à la montagne d’argent, sur une plaine de sinople, sommée d’un choucas essorant de sable* accosté de deux chaudrons de gueules*.
Commentaires : * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable et gueules sur azur, deux interdits en héraldique).
La montagne rappelle la situation géographique de la commune sommée du légendaire choucas de Lavedan. Les chaudrons sont remplis d’eau froide (torrent glacé) et d’eau chaude (source sulfureuse à 55 °C) et rappellent l’origine du nom de la ville ; Cauterets = chaud et froid. |
- Armorial de France.
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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