Cayrac

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Cayrac : descriptif

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Cayrac

Cayrac est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de la Mouline et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Cayrac est une commune rurale qui compte 561 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban

Ses habitants sont appelés les Cayracois ou Cayracoises.

Géographie

Localisation

Commune située dans l'aire d'attraction de Montauban.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Albias, Bioule, Nègrepelisse et Réalville.

Communes limitrophes de Cayrac
Réalville
Albias Cayrac Bioule
Nègrepelisse

Hameaux et lieux-dits

La commune ne dispose pas d'un village à proprement parler mais d'un habitat plutôt dispersé.

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Cayrac.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de la Mouline, le ruisseau de Martel, le ruisseau des Poumarèdes et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 ,.

L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bioule », sur la commune de Bioule à 5 vol d'oiseau, est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 .

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : la « rivière Aveyron » (3 500 Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne et une ZNIEFF de type 2, : la « vallée de l' Aveyron » (14 644 Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne.

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Toponymie

Il existe deux principales hypothèses pour expliquer l'origine du nom de la commune. E. Nègre a répertorié deux différentes formes latines du nom associé au prieuré : la plus ancienne, Cairago, a été relevée dans l'Histoire Générale du Languedoc dans laquelle le testament de Raymond . La seconde, plus tardive, Cayracus, se retrouve dans un ouvrage décrivant les principaux diocèses du début du . Dans ce dernier ouvrage, comme dans celui dans lequel a été retranscrit un acte signé en 1369 par Charles V, roi de France (lequel rattachait le doyenné, -decanatus en latin- de Cayrac, au diocèse de Cahors), l'on peut lire de terme de decanus ou decani de Cayraco. A noter que dans l'index de ce dernier livre, l'auteur a référencé Cayrac sous le terme de Cayracum (édition de 1736). Un inventaire plus important des termes a été réalisé par P. Burgan ce qui a permis de constater que la première version du Cayrac dans sa graphie moderne a été relevée dans un document daté de 1326. Enfin, sur le sceau de Jean de Peyralade, doyen du prieuré de Cayrac de 1457 à 1473, son titre est libellé sous les vocables (latins) de decani cairiaci,,.

Les linguistes ont essentiellement travaillé sur la forme la plus ancienne du nom. Selon J.-P. Durand, l'étymologie de Cayrac (première hypothèse) viendrait du mot celte « cair » (qui signifie pierre ou rocher) suivi du suffixe « ac » qui était la marque du substantif en langue gauloise. Cela voudrait donc dire « pierreux » et ce terme appliqué à une métairie pourrait être « la pierreuse ». Cette appellation viendrait-elle de la rivière Aveyron connue pour être tapissée de galets jusqu'au début du . Toutefois, le mot cair ou caire a été utilisé par Bertran de Born au ,. Pour certains, ce terme dépasserait alors la notion de caillou pour vouloir signifier maison, ville, château ou site fortifié, ce qui a laissé penser à certains historiens qu'il y aurait pu avoir une construction romaine avant l'établissement de la communauté religieuse au cours du haut Moyen Âge. Cette hypothèse a été émise pour la première fois au .

Toujours basée sur l'analyse du nom Cairago, la seconde hypothèse à l'origine du nom de la commune est également issue de l'antiquité. A l'époque de l'occupation romaine, les propriétaires terriens les plus importants avaient pour habitude de donner leur nom à leur domaine. Plus précisément, selon G. Rohlfs, les toponymes ayant un suffixe en "ago" (mais aussi en "ano" ou en "ate") auraient très souvent un radical composé d'un nom de personne (anthroponyme). Ainsi le nom de Cayrac pourrait avoir pour origine l'association du nom de Carius ou Carus et du suffixe gallo-romain "acum" voulant signifier "le domaine de",. Très souvent avancée pour expliquer l'origine des toponymes Cayrac (il en existe d'autres dans le Lot et dans l'Aveyron), cette hypothèse ne serait toutefois à ne pas privilégier pour Michel Roblin, en raison de la faible fréquence de l'anthroponyme Carus (ou Carius) à l'époque romaine. En revanche, pour P. Burgan cette hypothèse est, au contraire, à retenir d'autant plus que l'inversion de "ariu" en "airu" est très fréquente lorsque l'on étudie l'évolution des phonèmes dans le temps.

À noter qu'il existe également deux autres hypothèses pour expliquer l'origine du nom de Cayrac. Selon R. Prat, il semblerait que le terme de Cayres ait été utilisé par les quercinois pour désigner les "terres de plaines". Cette hypothèse est également crédible, la planitude de la commune située aux abords de la rivière Aveyron avait été notée par les habitants qui ont laissé Les Plaines comme lieu-dit (probablement traduit sans ambiguïté de l'occitan du terme plana lors de l'entrée en vigueur de l'Ordonnance de Villers-Cotterêts au ). Enfin, P. Burgan rappelle que dans l'Histoire Générale de Languedoc, les auteurs font correspondre le lieu Caderense, mentionné dans le testament de Saint Didier, à Cayrac, mais ce rapprochement ne semble pas avoir été repris dans les ouvrages traitant d'étymologie.

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Histoire

Préhistoire et antiquité

Les premières traces de peuplement de la commune de Cayrac ont été trouvées au lieu-dit Camp Jouanet lors des fouilles réalisées en 1996 en prévision de la construction de l'autoroute A20. La taille des fragments de silex trouvés montre la présence d'une industrie lithique. Ces galets silex ont été déposés par des crues de l'Aveyron. La datation de cette activité a été difficile, de par l'absence d'autres objets tels des foyers ou des restes osseux. Les archéologues pensent que l'occupation se situerait entre l'Epipaléolithique (environ -12 000 à -10 000 ans avant notre ère) et le Mésolithique moyen (-8 030 à -6 900 ans avant notre ère).

Ces fouilles archéologiques du chantier de construction de l'autoroute A20, ont également permis de mettre au jour cinq tombes dites à incinération sur la commune de Cayrac au lieu-dit Les Plaines,. Ces tombes faisaient partie du même complexe funéraire que celles trouvées dans les mêmes circonstances sur la commune de voisine de Réalville au Camp d'Alba. Ces tombes contenaient des vases funéraires (plus exactement des urnes cinéraires en céramique) contenant les cendres des morts. Une des tombes trouvées présentait deux urnes cinéraires qui étaient accompagnées d'un mobilier (deux épées à antenne, des fourreaux, deux couteaux, une fibule, une trousse de toilette et une quarantaine de céramiques) permettant de dater ces tombes de l'âge du fer et plus précisément du . Dans une des tombes (la n° 136), a été extrait un bassin de bronze dont le décor s'inspirait de ceux produits par les étrusques depuis le . Le débat sur le rang social des morts reste ouvert entre les préhistoriens.

Dès le ,, suggérant que des habitants aisés et influencés par le mode architectural et décoratif des villas romaines avaient élu domicile sur la commune. Au .

Durant l'antiquité, le territoire correspondant aujourd'hui au Lot et au nord du Tarn et Garonne était peuplé par les Cadurques dont la capitale était Divona ou Bibona, l'actuelle ville de Cahors. Les limites précises de ce territoire ne sont pas clairement établies mais les historiens estiment qu'il correspondrait plus ou moins au diocèse médiéval de Cahors (dont faisait partie Cayrac), le Tarn constituant très probablement la frontière sud.

Il est plus facile de se représenter le style de vie des habitants du territoire de l'actuelle commune de Cayrac quand on se rappelle que se situait à moins de 2 km, la station routière de Cosa sur la rive gauche de l'Aveyron, à l'extrémité ouest de la commune d'Albias et plus précisément sur le tracé de la route de Tolosa (Toulouse) à Bibona. Il s'agissait d'une ville (avec des rues, un temple et éventuellement un théâtre ou un cirque, surface estimée 28 hectares) qui constituait pour les voyageurs une halte offrant hébergement, restauration, relais pour les attelages et autres réparations (forgerons, charrons…). Son impact sur le secteur en terme administratif et/ou économique devait être d'importance puisqu'elle figurait sur la carte antique dite Table de Peutinger qui recensait les principales villes de l'empire romain. Les pèces de monnaie retrouvées sur le site jusqu'à présent, permettent d'estimer une période d'occupation allant du Ier siècle avant J.C. au IVe siècle de notre ère.

Le prieuré bénédictin de Cayrac (période Ancien Régime)

Du Moyen Âge à la Révolution française, l'histoire de la commune est intimement liée à celle du prieuré bénédictin. La présence d'une communauté monastique sur un territoire est une chance pour les historiens car la communauté est souvent source d'une abondante documentation.

Le premier texte faisant référence à ce prieuré date de 961. Il aurait été fondé à la suite d'une importante donation de terres du comte Géraud d'Aurillac dit saint Géraud d'Aurillac ou d'un membre de sa famille. Son emprise territoriale semble avoir été importante durant le Moyen Âge. En revanche, la taille de la communauté religieuse est restée modeste puisque le nombre de chanoines semble être compris entre 6 (en 1612) et 8 (plus le doyen),.

Des pierres sculptées trouvées à proximité de l'actuelle église ou dans ses soubassements, suggèrent qu'il était situé aux alentours de l'actuel bourg de Cayrac. L'hypothèse d'un village entourant les bâtiments du monastère et lui-même ceint d'un fossé en eau, a été avancée. Ce fossé aurait pu atteindre jusqu'à quinze mètres de large, en forme de demi-cercle et connecté à l'Aveyron à chacune de ses deux extrémités. Selon l'abbé Pottier "...quelques fossés de l'ancienne enceinte fortifiée..." étaient encore visibles en 1865. Cette abbaye dépendait de celle bénédictine Saint-Pierre d'Aurillac que le comte Géraud d'Aurillac avait fondée en 898 (elle prendra le nom de Saint-Géraud d'Aurillac un peu plus tard). Le premier vicomte de Toulouse, Benoit, neveu de saint Géraud ne semblait pas exercer d’autorité sur les terres dépendant du monastère de Cayrac.

Tout au long du . En 1568, les protestants qui s'étaient établis dans Réalville qu'ils avaient fortifiée, lançaient des actions de force sur les paroisses voisines, dont le monastère de Cayrac. Finalement, las de ce harcèlement, le chapitre de Cayrac s'exila en 1573, d'abord à Lalbenque, puis officiellement à Castelnau-Montratier le 20 août 1617, en présence de l’évêque de Cahors, où il demeura jusqu'à la Révolution. Ce sera la fin de plus de six siècles d'une vie monastique à Cayrac. Toutefois, le chapitre installé à Castelnau-Montratier a continué à percevoir les revenus produits par le domaine qui y était rattaché dont l'actuel territoire de la commune de Cayrac. En 1790, le revenu était de 10 000 livres. Le dernier soubresaut du monastère, déjà abandonné de ses moines, intervient en 1575, lors de la campagne du vicomte de Turenne, Henri de la Tour d'Auvergne, venu en aide à la ville de Montauban occupée par les troupes catholiques de l'évêque de Montauban. Les soldats de l'évêque qui avaient fortifié le monastère en vue de protéger les accès à Montauban, se trouvèrent assiégés par les troupes du vicomte commandées par le capitaine Bernard du Valada, nommé par le vicomte gouverneur de Réalville après sa chute. Dotées d'une artillerie, elles détruisirent totalement le monastère de Cayrac qui ne fut jamais reconstruit.

À la fin du . À la création du département de Tarn-et-Garonne au

Période moderne

Fin armée française avait l’habitude de réaliser de régulières grandes manœuvres afin d'exercice pour les troupes mais aussi de communication auprès du grand public notamment. Les manœuvres de septembre 1907 concernèrent de nombreux corps d'armée (les , , , et ) et de nombreuses régions françaises. La commune de Cayrac contribua pour celles du corps d’armée (état-major Toulouse) qui se sont déroulées du 4 au 6 septembre 1907. Elle accueillit (avec Réalville, siège de son état-major) le cantonnement de la  brigade d’infanterie. En effet, le nord du département de Tarn et Garonne avait été investi par la division d’infanterie, les principales actions militaires ayant essentiellement eu lieu sur les hauteurs de Mirabel, Réalville et Saint-Vincent, l'objectif de l'exercice étant de barrer l’accès à Montauban via le pont d’Albias.

Un des grands événements du inondation des et de la rivière Aveyron. Elle toucha les plaines du Tarn et de l'Aveyron et plus largement la moitié sud de la France en raison de précipitations record. La plupart des bâtiments construits en briques de terre sèche n'ont pas résisté à une exposition prolongée à une telle quantité d'eau et à de tels débits. En effet, selon l'article paru dans la Revue de géographie alpine, la montée des eaux fut très brutale et violente. À titre d'exemple, à Montricoux (village situé à environ 15 km en amont de Cayrac Bourg), la hauteur de la rivière passa de 2 mètres à 17 heures le , à plus de 11 mètres à 10h30 le 3/03. Selon ce même article, la voie de chemin de fer Paris-Montauban a été mise hors service "par excavation de son remblai" et inondée sur 3 km, ce qui correspond à la portion traversant le territoire de la commune de Cayrac. En revanche, les bâtiments de briques cuites ont, quant à eux, bien résisté et la commune compte encore de belles maisons de maître du signale plus de 14 bâtiments reconstruits au début des années 1930 (tous usages confondus) bien que ce nombre semble sous-estimé. Ils se répartissent sur les deux tiers environ de la surface de la commune.

Histoire économique

De par sa proximité, l'histoire et l'industrie de la commune de Cayrac sont étroitement liées à la rivière Aveyron (voir la partie géographie ci-dessus). En 1781, Louis Martin de Bellerive propriétaire et vivant au château du même nom, situé à quelques dizaines de mètres de là, fait construire le moulin de Bellerive sur la rive droite de l'Aveyron. Il sera en activité jusqu'en 1909, année durant laquelle la chaussée permettant de rehausser le niveau de l'eau en vue d'alimenter les turbines, a cédé. Il était doté de 8 meules et construit de briques caractéristiques du pays et d'un soubassement en pierre. À partir de 1909, le moulin se dégrada progressivement. Une première campagne de restauration menée durant la seconde moitié des années 1980 avait commencé par retirer les huisseries et le toit. À la suite d'une malversation financière, les travaux restèrent inachevés et si le moulin était doté d'une nouvelle charpente, il ne disposait pas d'une couverture. La mise hors d'eau du bâtiment n'étant pas faite, le processus de dégradation du bâtiment s’accéléra. Il a enfin pu être complètement restauré par un particulier en 2011 pour servir d'habitation.

La principale activité économique de la commune réside dans l'agriculture. Selon L. Orue, Cayrac serait la première commune de la région à introduire ("récemment" en 1941) la culture du cornichon, probablement dans les années 30. Ils étaient envoyés à une conserverie à Montauban pour conditionnement et exportation principalement vers l'Angleterre. En termes d'industrie, en dehors de l'activité minotière et de l'agriculture, certains lieux-dits comme La Teulière et la mention d'une briqueterie sur un plan de 1808, laisse penser qu'une industrie de tuilerie/briqueterie a existé sur la commune au tournant du . La proximité du lieu-dit La Teulière et de l'ancien port fluvial peut laisser penser qu'une partie de la production pouvait être exportée hors de la commune par voie fluviale. Par ailleurs, la mémoire collective se souvient de l'existence d'une activité de dragage de l'Aveyron en vue d'en extraire sables et graviers. Les barges métalliques et autres matériels, plus utilisés à cette époque, étaient encore visibles au début des années 1980.

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  13. POTTIER (abbé), « Notes archéologiques de M. l'abbé Pottier sur les monastères, surtout au point de vue de l'art : Abbaye de Moissac, de Saint-Antonin, monastère de Bonneval, abbaye bénédictine de St-Théodard, primitivement de St-Martin, abbaye du Mas-Grenier ou de St-Pierre-la-Cour, doyenné bénédictin de Notre-Dame-St-Pierre de Varen, abbayes cisterciennes de Grand-Selve, de Notre-Dame de Belle-Perche, de St-Marcel, de Notre-Dame de la Garde-Dieu, de Beaulieu, doyenné régulier de Cayrac, Prieuré de St-Maffre, de Francour. Couvents et communautés religieuses d'hommes : Jacobins, Cordeliers, Carmes, Augustins, Capucins », Congrès Archéologique de France, XXXIIe Session, Séances générales tenues à Montauban, Cahors et Guéret en 1865 par la Société Française d'Archéologie pour la description et la conservation des monuments, 48 rue Montmartre Paris, Derache,‎ , lire en ligne).
  14. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :3
  15. a b et c GALABERT Firmin, Réalville, bastide royale, Montauban, Imprimerie et lithographie Edouard Forestié, , 143 lire en ligne).
  16. « En manœuvres », Le Petit Journal,‎ , lire en ligne).
  17. « Grandes manœuvres du 17e corps », La Dépêche,‎ , lire en ligne).
  18. PARDÉ Maurice, « La crue catastrophique de mars 1930 dans le Sud-Ouest de la France », Revue de géographie alpine, tome 18, n°2,‎ , lire en ligne).
  19. ORUE L., « Agriculture actuelle de la basse vallée de l'Aveyron », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen, lire en ligne).


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