Féneyrols

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Féneyrols : descriptif

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Féneyrols

Féneyrols est une commune française située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan géologique, historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de Bonnan, le ruisseau de Lauger et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « forêt de Grésigne et environs »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Féneyrols est une commune rurale qui compte 151 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 794 habitants en 1856

Ses habitants sont appelés les Féneyrolais ou Féneyrolaises.

Géographie

Localisation

La commune de Féneyrols se trouve dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Elle est située sur les derniers contreforts sud-ouest du Massif central. Son bourg, rive droite, est dans le Rouergue, tandis que la rive gauche est en Albigeois. C'est une commune limitrophe du département du Tarn.

Elle se situe à 47,5 km de Montauban, préfecture du département, et à 19,8 km de Septfonds, bureau centralisateur du canton de Quercy-Rouergue dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie de la Communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Milhars, Montrosier, Roussayrolles, Saint-Michel-de-Vax, Espinas, Saint-Antonin-Noble-Val, Varen et Verfeil.

Communes limitrophes de Féneyrols
Espinas Verfeil,
Varen
Saint-Antonin-Noble-Val Féneyrols Montrosier
(Tarn)
Saint-Michel-de-Vax
(Tarn)
Roussayrolles
(Tarn)
Milhars (Tarn),
Marnaves (Tarn,
par un quadripoint)

Géologie et relief

Carte géologique de la commune de Féneyrols.
  • 7 : Quaternaire récent à actuel. Remplissage des dépressions karstiques (limons) et cailloutis des vallées sèches suspendues (cailloutis à matrice argilo-sableuse)
  • 9 : Alluvions fluviatiles actuelles et récentes d'âge compris entre 11430 - 0 BP : sables micacés, argiles tourbeuses et silteuses grises (Holocène)
  • 12 : Alluvions würmiennes des terrasses inférieures des rivières et alluvions anciennes des rivières : graviers, galets siliceux, limons, sables grisâtres à fines passées argileuses grises et jaunes (Pléistocène supérieur)
  • 68 : Schistes carton, marnes et calcaires à Hildoceras (Formation de Penne) surmontés par des marnes et argiles noirâtres (Formation de Lexos)(Toarcien inférieur à moyen)
  • 69 : Calcaires à pectens : calcaires bioclastiques gris et roux. Formation de la "barre à Pecten" (Pliensbachien supérieur)
  • 70 : Argilites et marnes grises à noires à Gryphaea cymbium. (Pliensbachien supérieur)
  • 71 : Calcaires gréseux et marno-calcaires à brachiopodes et ammonites (zones à Jamesoni et Davoei) (Pliensbachien inférieur)
  • 73 : Calcaires lithographiques à joints marneux (Sinémurien)
  • 74 : Calcaires cargneulisés à la base, calcaires micritiques à microrythmes, calcaires oolitiques et calcaires gréseux au sommet. (Sinémurien-Lotharingien)
  • 75 : Brèches, cargneules, calcaires dolomitiques vacuolaires, dolomies marneuses litées. (Hettangien supérieur)

Paysages

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Féneyrols.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de Bonnan, le ruisseau de Lauger, le Rieu Sec, le ruisseau de Canténac, le ruisseau de Caumont, le ruisseau de Coudiés, le ruisseau de Fon Lades, le ruisseau de la Bayolle, le ruisseau de la Jordio, le ruisseau de la nauque, le ruisseau de Rieucord, le ruisseau de Roziés et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 ,.

L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-antonin-teus », sur la commune de Saint-Antonin-Noble-Val à 6 vol d'oiseau, est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 872,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 .

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats :

  • Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur

et un au titre de la directive oiseaux :

  • la « forêt de Grésigne et environs », d'une superficie de 27 701 Faucon pèlerin et le Grand-Duc d'Europe).
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • la « rivière Aveyron » (3 500 Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne ;
  • la « vallée de Bonnan, forêt de Grézelles et vallon de Bayolle » (729 Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne ;
  • le « vallon et hauts de versant de Laussière » (334 Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne ;

et trois ZNIEFF de type 2, :

  • la « forêt de Grésigne et environs » (18 733 Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne ;
  • la « vallée de l' Aveyron » (14 644 Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne ;
  • la « vallée de la Bonnette et vallée de la Seye » (6 289 .
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  15. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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Toponymie

La commune prend son nom de l'ancien français fenil signifiant foin, ou fenal signifiant faneur, donnant dans le Midi le diminutif fenayrol ou fenayroux.

Histoire

Préhistoire

Antiquité

Un site d'habitat de l'époque celtique est attesté entre le village et l'église.

Moyen-Âge

En 818, l'église Sainte Marie de Quergoale est attaché à l'abbaye de Saint-Antonin.

Le lieu de Féneyrols est attesté dès 1259.

En 1281, la baronnie de Féneyrols est attribuée par le roi Philippe le Hardi à Géraud IV de Cazaubon, avec droits de pesade ainsi que droit de haute et basse justice.

En 1282, la comtesse Anne de Cazaubon épouse Ratier II de Castelnau des Vaux, et lui apporte en dot la baronnie de Milhars.

Le 12 mars 1295, Géraud de Cazaubon mourut sans enfant, et sa succession échut à Raymond de Castelnau, petit-fils de Anne de Cazaubon.

Le 28 mai 1313, Raymond de Castelnau transige avec les consuls de Saint-Antonin, et établit de concert avec eux les limites des lieux de Carrendier, Cargoale et Fénayrols

En 1335, Hélipx de Castelnau, fille de Raymond de Castelnau et de Germaine de Fontanes épouse Guillalmon de Lafon et lui apporte en dot les terres de Cargoale et de Féneyrols, en paréage avec sa sœur Héléne.

En 1337, Hélène de Castelnau des Vaux dite La dame de Milhars, fille ainée de Raymond de Castelnau et de Germaine de Fontanes, épouse Arnaud IV de Bérail.

Durant la guerre de Cent Ans, Féneyrols est occupée par les Anglais de 1352 à 1354 puis en décembre 1358 et libérée en février 1359 par les Saint-Antoninois.

Le 28 mai 1359, les familles de Bérail et de Lafon transige la seigneurie de Féneyrols. La famille de Lafon gérera Féneyrols jusqu’en 1763.

En 1362, Jean I de Lafon, fils de Guillalmon, épouse Anne de Rabastens. Le 12 décembre, Fénayrols tombe au pouvoir des Anglais, pour trois mois seulement.

Jean II, Ratier, Olivier, Pons et Arnaud de Lafon se succèdent.

En 1450, Jean de Bérail, co-seigneur de Féneyrols et Quergoals décède sans postérité et lègue à Raymond de Cazillac, parent du côté maternel, son nom et ses armes

Temps modernes

Fin XVIIe, Marie-Renée le Genevois, petite-fille de François II de Cazillac rachète la baronnie de Cazillac, qu'elle léguera à sa mort en 1721 à sa nièce Marie-Jeanne Voisin épouse de Chrétien François de Lamoignon de Basville, président du Parlement de Paris.

En 1766, Marie-Anne de Foucaud-Villars, veuve de Rey de Saint-Gery achète 360 000 livres à monsieur de Lamoignon, les terres et rentes d'une partie de Féneyrols, qu'elle revend un an plus tard à Antoine de Rous.

Révolution française et Empire

Époque contemporaine

Féneyrols a disposé d'une gare, toujours visible, sur la ligne de Lexos à Montauban-Ville-Bourbon fermée en 1955 puis déferrée.

  1. E. Cabie, Droits et possessions du comte de Toulouse dans l'Albigeois au milieu du XIIIe siècle, Paris, Picard, , P. 120
  2. FÉNAYROLS SEIGNEURS ET CONSULS par M. l'Abbé Firmin GALABERT, 1894
  3. Monographie sur le village castral de MILHARS (Tarn) aux limites de l’ALBIGEOIS, du ROUERGUE et du QUERCY
  4. bull. soc. des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot 1904 Fasc.2
  5. «  », sur Massif central ferroviaire (consulté le ).

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Féneyrols dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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